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Plan général du cours

Plan général du cours. I . Les principes de base du laser Les sources de lumières Les caractéristiques du rayonnement LASER – Sécurité laser Principe génértal de fonctionnement Les équation heuristiques et la saturation II . Fonctionnement des lasers 3 ou 4 niveaux

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  1. Plan général du cours • I . Les principes de base du laser • Les sources de lumières • Les caractéristiques du rayonnement LASER – Sécurité laser • Principe génértal de fonctionnement • Les équation heuristiques et la saturation • II . Fonctionnement des lasers • 3 ou 4 niveaux • Cavité laser : stabilité, faisceaux gaussiens • Condition sur le gain et les pertes, sur la fréquence • III . Les différents types de fonctionnement • Continu • Impulsionnel déclenché • Impulsionnel à verrouillage de modes • IV. Les différents lasers et leurs applications • Liquides • Gazeux • Solides (cristallin / semiconducteurs / fibres) • Quelques notions d’Optique non-lineaire • Exemples d’applications

  2. Plan général du cours • I. Applications des lasers continus Stockage d’informations, télécommunications, mesures, traitement des matériaux • II. Les lasers à impulsions “courtes” (nanoseconde) et leurs applications Exemple du Laser MegaJoule (CEA) • III. Les lasers à impulsions ultracourtes (ps, fs) Les chaines laser femtoseconde (ex. laser “Petawatt”)

  3. Stockage d’informations Lecture du CD-R ou RW La reflexion du laser est différente sur un « plat » (land) et sur un « saut » (bump) entre deux plats.

  4. Stockage d’informations • CD vs DVD Le DVD (Digital Versatil Disc) permet de stocker plus d’information en réduisant la taille des “cuvettes” unitaires Comment ? En reduisant la longueur d’onde du laser ! En effet Diamètre min. possible  ² (lois de la diffraction) Passage du proche IR (800 nm pour CD) au rouge (630 nm pour DVD)  700 Mo à 4.7 Go (DVD simple) voire 17 Go (double face double couche) L’avenir : le “Blue Disk” Utilisation de diodes lasers BLEUES : capacité augmentées à 27 Go (= 13 h de vidéo compressée)

  5. Stockage d’informations • Principe du CD/DVD-R Ecriture du CD-R Laser Focalisé chauffe le colorant organique  Déformation du substrat plastique = formations de “bosses” et de “trous” (“0” ou “1”)

  6. Stockage d’informations Alliage (AgInSbTe) • Materiau pour CD réinscriptibles : alliage de métaux présentant 2 Phases (cristalline et amorphe) • La même diode laser peut fonctionner à 3 puissances différentes : • forte puissance : changement de phase par chauffage de cristallin (réfléchissant)→ amorphe (opaque) : ECRITURE • puissance moyenne : amorphe → cristallin :EFFACAGE • puissance faible :LECTURE • CD réinscriptibles : CD-RW

  7. Télécoms • Téléphonie et Internet : communications par fibre optique demande exponentielle de bande passante pour la vidéo (mais besoins surestimés lors de la « bulle télécom » en 2000) • Aussi : Communications inter-satellites (espace libre)

  8. Télécoms C • La Fibre Optique

  9. Télécoms C Diode laser de faible puissance, à 1.55 µm

  10. Télécoms C • Amplificateurs Optiques

  11. Télécoms

  12. Télécoms C

  13. Mesures Optiques • L’utilisation des lasers permet d’augmenter la précision et la diversité des mesures : • Utilisation du caractère ondulatoire cohérent (interféromètres) = précision meilleure que  ! • Directivité : le laser permet de matérialiser des lignes parfaitement droites • Puissance : mesure sur des grandes distances (ex : mesure distance terre-lune, lidar)

  14. Mesures Optiques Mesure de la distance Terre-Lune Observatoire de la Côte d’Azur, plateau de Calern Un laser envoie 10 pulses par seconde en direction de la Lune. Le nombre de photons réfléchis est très faible, de l'ordre d'un photon par 100 tirs, collecté par un télescope de 1.5 m de diamètre. L'intervalle de temps entre l'émission des pulses lumineux et la réception du signal en retour, entre 2.3 et 2.8 secondes, fournit la distance Terre-Lune. Cet intervalle est mesuré avec une précision de 7 à 10 ps, ce qui fournit une distance entre l'émetteur et le récepteur à 3mm près en moyenne.

  15. Mesures Optiques • Principe (valable aussi avec les satellites) Diamètre du faisceau sur la lune : 10 km(1.3 km théoriques en corrigeant les perturbations atmosphériques par une optique adaptative haut de gamme…) laser Nd:YAG doublé en fréquence émettant à 10 Hz : chaque tir est composé d'une impulsion d’environ 300 ps. L'énergie par tir est de 400 mJ, soit 200 mJ dans le vert et 200 mJ dans le proche Infrarouge (IR).

  16. Mesures Optiques • Le LIDAR (=LIght Detection and Ranging, = RADAR optique) • Même principe : la mesure du temps d’aller-retour du laser permet d’obtenir la hauteur de la cible visée, et donc de cartographier la zone.

  17. Mesures Optiques • Interférométrie, Holographie • Mesure de déplacements ou de déformation sub microniques • Possibles grâce à la cohérence des lasers utilisés (Lasers à gaz en général, typiquement He-Ne)) Exemple : Pour mesurer des défauts d ’épaisseur, on utilise des interféromètres (Zygo, Fizeau, Michelson). La modification de la figure d’interférences est fonction du chemin optique supplémentaire parcouru par le rayon, ie: du défaut d ’épaisseur. On peut ainsi en analysant complètement l’ interférogramme déterminer l ’état de surface d ’un composant optique.

  18. Mesures Optiques • Gyrolaser • Mesure de rotations • Indispensables dans les avions, les satellites, les sous-marins… Deux rayons laser se réfléchissent sur 3 miroirs afin de former un triangle. L'un parcourt le triangle dans le sens trigonométrique, l'autre dans le sans anti-trigonométrique. Si le gyroscope est immobile, les deux rayons mettront le même temps pour parcourir le triangle. Par contre, si le système est mis en mouvement, la durée de la trajectoire d'un des rayons augmentera tandis que l'autre diminuera. Ainsi, on peut en déduire l'angle de rotation que le système a subi. • Codes Barres • Diodes lasers rouges • Détecte les variations de reflexion entre bandes noires et blanches

  19. Shows laser • Shows lasers : lasers visibles continus • Argon, Krypton, Laser solides + conversion de fréquence…

  20. Traitement des matériaux

  21. Traitement des matériaux

  22. Médecine AVANT APRES • Chirurgie « esthétique » • Les lasers continus sont recherchés pour des traitements nécessitant un chauffage localisé : Laser CO2

  23. Plan général du cours • I. Applications des lasers continus Stockage d’informations, télécommunications, mesures, traitement des matériaux • II. Les lasers à impulsions “courtes” (nanoseconde) et leurs applications Exemple du Laser MegaJoule (CEA) • III. Les lasers à impulsions ultracourtes (ps, fs) Les chaines laser femtoseconde (ex. laser “Petawatt”)

  24. Applications médicales des lasers déclenchés • Ophtalmologie • LASIK : Chirurgie de la cornée (correction de la vue). • Utilisation d’un Laser Excimère impulsionnel (UV) http://www.lasik.asso.fr/?q=node/320

  25. Applications médicales des lasers déclenchés Resurfaçage de la cornée assisté par ordinateur (précision 0.25 µm)

  26. Applications médicales des lasers déclenchés Alexandrite (755 nm) Nd:YAG (1064 nm) Nd:YAG (532 nm) Chromophore Bleu/Noir Vert Rouge Orange • Effacement des tatouages • Laser adapté au pigment que l’on veut retirer • Lasers Impulsionnels (Q-switched) APRES AVANT

  27. Applications médicales des lasers déclenchés • Epilation Laser (quasi-définitive)

  28. Traitement des matériaux

  29. Traitement des matériaux

  30. Traitement des matériaux Objet obtenu par un phénomène de cavitation (vaporisation très locale du verre au foyer du laser)

  31. Forte Puissance • Les programmes NIF (National Ignition Facility)/Mégajoule • Objectifs : • Simulation des armes nucléaires • Etudes des processus de fusion par confinement inertiel (deuterium/tritium) similaires à ceux qui se produisent dans le Soleil Chauffage à plusieurs millions de degrés nécessaire pour que deux noyaux positifs puissent fusionner malgré leur répulsion électrostatique

  32. Forte Puissance • Processus : Approche indirecte Energie nécessaire estimée ~2 MJ pendant 5 ns Nécessite des lasers de puissances énormes !

  33. Forte Puissance Laser megajoule (en construction à Bordeaux) / National Ignition Facility (en construction au Lawrence Livermore National Laboratory en Californie) • Energie : 1.8 MJ • Durée effective : 3-5 ns • Longueur d’onde : Ultra-Violet • Uniformité : mieux que 1 % sur la cible • Laser solide (verre dopé Nd, 1053 nm, pompé par lampes • Conversion de fréquence 3 • 240 (192) faisceaux de 40 x 40 cm² au LMJ (NIF, resp.) Objectifs Solution

  34. Principe Une des lignes du NIF : http://www.llnl.gov/nif/project/animations/beamline_anim.mov film • Principe : le faisceau est amplifié par étapes successives avec augmentation de sa taille (jusqu’à 40x40 cm) pour éviter les problèmes de tenue au flux lumineux des lentilles et des cristaux • 192 lignes comme celle-ci focalisées sur ~1mm² (précision 50 µm) dans la même cible pour arriver aux 1,8 MJ (500 TW) requis ! (240 pour le laser MegaJoule)

  35. Tout est démesure… Cristaux non-linéaires Milieu amplificateur (verre dopé néodyme) Flashs pour le pompage des verres dopés Chambre d’expérience Cellule de Pockels

  36. Forte Puissance • Les amplis et le transport des faisceaux :

  37. Forte Puissance • La chambre d’expérience Projet Megajoule

  38. Plan général du cours • I. Applications des lasers continus Stockage d’informations, télécommunications, mesures, traitement des matériaux • II. Les lasers à impulsions “courtes” (nanoseconde) et leurs applications Exemple du Laser MegaJoule (CEA) • III. Les lasers à impulsions ultracourtes (ps, fs) Les chaines laser femtoseconde (ex. laser “Petawatt”)

  39. Impulsions femtosecondes • Interêts : • Etude de phénomènes ultrarapides(ex: dynamique des protéïnes • Physique des hautes intensités (Pcrête=E/durée) • Génération de nouvelles fréquences (effets non linéaires importants) Génération de Continuum Projet Teramobile

  40. Traitement des matériaux • Usinage Athermique • Impulsions fs (ultra brèves) • Champ éléctrique très élevé • Arrachement des électrons des couches externes • Création d’ions positifs qui se repoussent • Ejection de matière sans échauffement

  41. Traitement des matériaux • Usinage Athermique • Impulsions fs (ultra brèves) • Champ éléctrique très élevé • Arrachement des électrons des couches externes • Création d’ions positifs qui se repoussent • Ejection de matière sans échauffement

  42. Laser fs en médecine • Alternative au LASIK : le laser femtoseconde

  43. Chaîne femtoseconde 100 MW 1 MW Ampli x100 Intérêt majeur des impulsions fs : Pcrête très élevée car l’énergie apportée par la pompe (souvent continue) se trouve concentrée pendant des durées très brèves (ex : 10 fs, 1W, 100 MHz  1 MW)  Impossible à amplifier directement sans exploser le milieu amplificateur !!! Solution : “Chirped Pulse Amplification” (amplification d’impulsions étalées spectralement) = tirer parti du fait que l’impulsion a un spectre large

  44. Principe CPA Laser Ti-Sa faible puissance (fs) (ns) (fs)

  45. Lasers ultra-Intenses Ex : Chaîne Ti-Sa (Japon, 2003) 0.85 PW (850 trillions de Watts…), 33 fs 1 PetaWatt = 1015 W La chaine 100 TW du LULI

  46. La physique de l’extrême… • “Fast ignition” : coupler un laser Petawatt (fs) avec un laser megajoule (ns) pour accélérer la fusion thermonucléaire • en focalisant le laser PW on peut atteindre des densités de puissance jamais atteintes ~1021 W/cm² : simulation des conditions extrêmes régnant au coeur des étoiles

  47. La physique de l’extrême…

  48. Conclusion À méditer : “Nous avons l’habitude d’avoir un problème et de chercher une solution. Dans le cas du laser, nous avons déjà la solution et nous cherchons le problème” Phrase devenue célèbre attribuée à Pierre Aigrain, ancien secrétaire d’état à la recherche, chercheur et membre de l’académie des sciences, peu après 1960 (date de l’invention du laser)

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