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Liste de r f rence Th tre et pistes p dagogiques

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Liste de r f rence Th tre et pistes p dagogiques

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Presentation Transcript


    1. Liste de référence Théâtre et pistes pédagogiques Cycles 2 et 3

    2. Comment choisir les œuvres littéraires? 4 domaines de critères exposés par Max Butlen Equilibre entre œuvres patrimoniales et créations -Disponibilité des titres -Diversité des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs -Coût des livres -Objectif de familiariser les élèves avec les grandes catégories de la littérature -Rencontre de personnages archétypaux Proximité affective (processus d’identification visé et attention à ce que le livre soit à la portée des élèves) Ouverture sur des activités créatrices (usages pédagogiques et éducatifs des ouvrages) Des textes qui résistent (médiation de l’enseignant nécessaire) Cahiers pédagogiques avril 2008 n°462 « La littérature jeunesse : une nouvelle discipline scolaire? 

    3. Théâtre cycle 2 Bernard, Frédéric La comédie des ogres Albin Michel jeunesse 2 Brun-Cosme, Nadine Et moi et moi ! L’école des loisirs 3 Charlip, Rémy Maman ! Maman ! J ‘ai mal au ventre ! Circonflexe 1 Elzbieta Le voyage de Turlututu L’école des loisirs 1 Lebeau, Suzanne Souliers de sable Éditions Théâtrales 3 Sylvestre, Anne Méchant ! Acte sud Heyoka jeunesse 1 Wegenast, Bettina Erwin et Grenouille L’école des loisirs 2

    4. Théâtre cycle 3 Anne, Catherine Petit L’école des loisirs 2 2004 Castan, Bruno Belle des eaux Théâtrales jeunesse 2 2004 Danis, Daniel Le pont de pierre et la peau d’images L’école des loisirs 3 2004 Demarcy, Richard Les Deux bossus suivi de Voyages d'hiver, Le Secret Actes Sud-papiers 3 2002 Dorin, Philippe Villa Esseling monde La Fontaine 3 2004 Gonzalez, José-Luis P - Le marchand de coups de bâton Seuil jeunesse 2 2004 Grumberg, Jean-Claude Le petit violon : théâtre Actes Sud – Heyoka jeunesse 3 2002 Heurté, Yves L'horloger de l'aube Syros jeunesse 3 2002 Jouanneau- Le Pavec Mamie Ouate en Papoâsie : comédie insulaire Actes Sud – Heyoka jeunesse 3 2002 Kenny, Mike Pierres de gué Actes sud – Heyoka jeunesse 2 2004 Lebeau, Suzanne Petit Pierre Théâtrales jeunesse 3 Madani, Ahmed Il faut tuer Sammy L’école des loisirs 2 2002 Milovanoff, Jean-Pierre Les sifflets de M. Babouch Actes sud – Heyoka jeunesse 1 2004 Nordmann, Jean-Gabriel Le long voyage du pingouin vers la jungle La Fontaine 1 2002 Papin, Nathalie Mange-moi L’école des loisirs 3 2002 Paquet, Dominique Son parfum d’avalanche Théâtrales jeunesse 1 2004 Py, Olivier La jeune fille, le diable et le moulin L’école des loisirs 2 2002 Rebotier, Jacques Trois jours de la queue d’un dragon Actes sud 1 2004 Richard, Dominique Le journal de grosse patate Théâtrales jeunesse 3 2004 Serres, Karin Colza L’école des loisirs 2 2004 Wegenast, Bettina Être le loup L’école des loisirs 2 P - Farces et fabliaux du Moyen Age 3 2002 P - La farce de Maître Pathelin L’école des loisirs 3 2004

    5. De la lecture à la mise en voix des textes (lectures à haute voix, récitations, mises en scène) « Une culture littéraire à l’école - Littérature à l’école » mars 2008 « Si la lecture à haute voix est une modalité du parcours des textes, elle peut être aussi une fin en soi. Il convient donc de donner toute sa place à la lecture interprétative qui ajoute à l’émission intonative de base de la lecture courante des valeurs expressives spécifiques (accents d’insistance, variations rythmiques, jeu sur les intensités, etc.). À cet égard, la lecture à haute voix s’inscrit, à côté de la classique récitation d’un poème ou d’une saynète, dans l’ensemble des activités d’expression qui viennent soutenir et, souvent, conclure le travail effectué sur une œuvre littéraire. La lecture à haute voix peut porter sur un passage qui a particulièrement retenu l’attention des élèves (par exemple, en sollicitant fortement leur émotion, ou encore en créant une surprise, etc.). Certains textes se prêtent particulièrement à des lectures orales. L’élève peut être placé en situation de les mettre en voix ou d’apprécier comment d’autres lecteurs parviennent à faire goûter leur rythme, leurs sonorités, les images, les univers poétiques, etc.

    6. La classe peut lire à haute voix un texte choisi, entreprendre sa diction, l’écouter, le réécouter, le mettre en scène, procéder à des enregistrements… Ces lectures contribuent fortement à la mise en mémoire des textes. Lorsque le texte a particulièrement retenu l’attention des élèves et que sa qualité formelle est évidente, il peut être appris par cœur et devenir un des éléments du répertoire de la classe (au même titre que les chants appris dans le cadre des activités musicales). À cet égard, il serait intéressant de construire cette mise en mémoire des textes dans une gradation qui va de la lecture cursive à la lecture interprétée (et donc déjà en partie mémorisée), et se termine par la lecture récitée (et donc apprise par cœur). Le passage d’un niveau à l’autre dépend d’une décision prise en commun en fonction de l’intérêt des textes rencontrés. La mémorisation d’un texte peut utilement être faite en classe : on peut utiliser les techniques qui consistent à effacer progressivement des parties de textes, ou encore travailler oralement et collectivement comme on le fait en école maternelle. Il importe de bien donner tout son sens à cet exercice. Il ne peut que suivre un travail approfondi de lecture (ou interagir avec celui-ci) et non le précéder. En effet, pour interpréter un texte, il faut l’avoir lu et relu, il faut l’avoir compris. L’interprétation est une activité délicate qui suppose un débat, des décisions et la mise en œuvre de techniques qui ne sont pas innées et doivent donc avoir été entraînées. En ce sens, l’interprétation d’un texte est peu différente de l’interprétation d’un chant et met en jeu des compétences très voisines. Dans les deux cas, c’est la voix qui est en action.

    7. La lecture d’œuvres théâtrales doit évidemment déboucher sur leur mise en voix, puis sur l’inscription dans l’espace de la diction du texte. Des œuvres comme celle de Tardieu font un pont naturel entre poésie et théâtre. D’autres installent d’emblée les élèves dans cet univers si particulier. On peut aller jusqu’à une véritable mise en scène sans toutefois qu’elle occupe tout le temps disponible. Les activités théâtrales font partie des projets de partenariat de l’école et peuvent utilement s’appuyer sur l’expérience de professionnels. »

    8. Le pont de pierres et la peau d’images Il faut imaginer des enfants venus de toutes parts et qui ont tous une histoire douloureuse. Par mille chemins, ils sont arrivés au « pays sans guerre ». Ils y vivent solidaires. Ils ont fui leur terre d’origine pour échapper aux malheurs des guerres. Désormais, ils « tiennent ensemble ». Le récit progresse en 14 parties (appelées passages), encadrées par l’entrée et la sortie du chœur, « les Tenants ». Ce groupe a pour fonction de soutenir les deux personnages principaux Mung et Momo, « les diseurs » dont la pièce expose le parcours: tous deux viennent de deux pays différents. Momo, le garçon, voudrait un jour construire des ponts de pierre comme l’ont fait ses prédécesseurs familiaux. Mung, la jeune fille, a reçu de sa grand-mère une peau de cuir sur laquelle est dessinée une légende sans paroles. Leur longue fuite les conduit à affronter ensemble la souffrance, le froid et à rencontrer aussi, l’amitié, la solidarité en atteignant la terre promise. Ce chant poétique et théâtral se prête à des mises en voix qui permettront aux élèves de s’essayer à une diction qui suppose de moduler individuellement et collectivement les interprétations et prises de parole en passant, par exemple, de la déclamation à la confidence. On s’appuiera tantôt sur les indications explicites de l’auteur notamment pour les interventions « des Tenants », tantôt sur la discussion collective pour confronter les manières de comprendre et de dire un texte assez difficile et riche. Du titre à la dernière réplique du chœur, l’appropriation par les élèves suppose l’organisation de débats interprétatifs. Ceux-ci pourront être nourris par des mises en réseaux avec la littérature qui évoque les enfants dans la guerre. La pièce Iq et Ox de Jean-Claude Grumberg (Actes Sud-Heyoka) offre une autre version sur ce thème. Des apports d’information et des recherches documentaires sur les mouvements utopistes aideront à construire collectivement la pluralité des significations d’une œuvre qui conduit à s’interroger sur les déchirements du monde contemporain comme sur la possibilité d’édifier une société idéale, fraternelle, pacifiée durablement.

    9. Le pont de pierres et la peau d’images Intérêt du texte Thèmes riches : la guerre du point de vue des enfants, la notion du temps (le souvenir pour exister, pour grandir, pour se repérer – le deuil), l’exil, la valeur de l’imagination Forme antique utilisée : chœur, paroles des personnages ayant pour fonction de décrire un récit Texte en prose Références culturelles Théâtre antique : Prométhée Hansel et Gretel ,Peau d’âne Max et les maximonstres, Le petit Prince Ulysse La nuit du chasseur, Les cerfs-volants de Kaboul, Narnia Guernica de Picasso Le pont de Mostar (en Bosnie) Pistes de travail privilégiées Compréhension et travail sur les références culturelles Ecrire ce qu’il y a dans le sac du petit garçon. Mimer, dessiner la peur Propositions de travail pour une pratique théâtrale Lecture publique avec tableaux collectifs et chorale (le vent) Improvisations sur la symbolique du pont (tissage), sur l’expression « mes pieds en colère » Relaxation sur le thème du voyage (la petite boule)

    10. Mamie ouate en papoâsie Cette fantaisie dramatique présente, dans une île déserte imaginaire, la rencontre improbable entre une vieille entomologiste blanche et un autochtone noir. Elle est à la recherche d’un papillon rarissime, il se met à son service, jusqu’à la fin. Les relations entre les personnages, dans le huis clos de l’unité de lieu, illustrent plusieurs types d’opposition : le savoir dominant l’ignorance, le mensonge, le chantage, le recours à des stratagèmes pour terrifier… mais elles se tiennent toujours dans l’aire de la tendresse, la solidarité, l’échange, le jeu. L’usage de stéréotypes décalés, particulièrement net dans une scène de théâtre dans le théâtre mais lisible dans le texte comme dans les didascalies, donne à l’ensemble un ton fantaisiste et humoristique. Le registre toujours familier et les indications de mises en scène qui relèvent d’une esthétique baroque rendent acceptable la fin malheureuse, et en même temps, dans la tradition des machines, parfaitement merveilleuse.

    11. Mamie ouate en papoâsie Intérêt du texte Parcours initiatique et philosophique Oppositions : vie/mort, différence générationnelle, différence culturelle, humour et ton grave Références culturelles Les naturalistes du 18ème siècle (Lamarck, Buffon, Redouté) L’art nouveau (Emile Gallé et l’école de Nancy) La classification des espèces Gauguin, le peintre des îles « J’ai voulu établir le droit de tout oser. » Arts premiers (Océanie) La colonisation « des Noirs comme avant » chapitre 3 Il était un petit navire (chapitre 6) Pistes de travail privilégiées Transcrire le passage du chapitre 4 en langage courant Ecrire la recette de l’élixir Ecrire les commentaires des photos et du carnet scientifique Propositions de travail pour une pratique théâtrale Lecture récitée du passage (acte 3) en racontant à la manière du griot Jeu intégral deux par deux Dire sérieusement la recette de l’élixir avec des ingrédients farfelus

    12. Il faut tuer Sammy Quel est ce mystérieux Sammy qui vit au fond d’un trou alors que Ed et Anna passent leur temps à le nourrir de pommes de terre et que le cousin joue du violoncelle dans son réfrigérateur, car la chaleur est insoutenable ? Sous l’apparente banalité des situations, à travers les échanges anodins entre les personnages frôlant parfois l’absurde, ce texte théâtral interroge les valeurs de la vie et du travail, la place de l’art (musique). Tous les modes de lecture (lecture à voix haute, à plusieurs voix…) jusqu’au jeu dramatique et à la mise en scène, pourront être menés sur des passages sélectionnés, conduisant ainsi les élèves vers des interprétations de plus en plus argumentées.

    13. Les sifflets de Monsieur Babouch Dans cette courte pièce, Jean-Pierre Milovanoff installe sur scène le personnage de M. Babouch, conteur généreux et poète dramaturge, qui à son tour « met en scène » six personnages en quête d’aventures. Par son dynamisme, sa brièveté, son efficacité, le texte se prête bien à une mise en scène par la classe. Un peu comme un magicien ou un marionnettiste qui révèle ses tours, l’auteur divulgue les ficelles du dramaturge. Que faut-il pour raconter plaisamment une histoire ? Chaque lecteur/spectateur est appelé à apprécier le pouvoir du créateur sur l’organisation des décors, la conduite de l’intrigue, la conformité ou la distance des personnages par rapport à des archétypes et des fonctions traditionnelles. À la manière de Diderot, l’auteur déploie une belle énergie pour démontrer qu’il est facile d’écrire des contes et pour interroger régulièrement le lecteur sur la suite des événements. Il invite enfin chacun à exercer son imagination en fabriquant sifflets et sarbacane.

    14. Les sifflets de Monsieur Babouch Intérêt du texte Texte se construisant avec le public qui est souvent sollicité pour apprécier les choix effectués.. Les différentes parties du récit (situation initiale, quête, situation finale) sont explicitées. La sarbacane et les sifflets de M. Babouch amènent cette construction « magique ». Références culturelles Les contes (leur structure), le personnage du diable, Guignol et la comedia del arte Pistes de travail privilégiées Ecriture des réponses du public Ecriture d’un conte à partir de la trame de la pièce Propositions de travail pour une pratique théâtrale Spectacle de marionnettes avec manipulateurs, mise en voix

    15. Mange-moi Quand Alia, appelée « la grosse » par ses camarades de classe, ne supporte plus son existence et s’enfuit en emportant un dictionnaire, on ne s’attendait pas à ce qu’elle rencontre un autre type de dévorant, « l’ogre », mais un ogre atypique, squelettique, qui se refuse à manger les enfants. Ce texte écrit pour la mise en scène dramatique est rythmé par l’entrée en jeu de personnages symboliques (l’oiseau, le mangeur de mémoire, la dévoreuse de temps, le bonhomme, la dévoreuse de livres) qui vont œuvrer à la résolution du problème vital d’Alia et de l’ogre dans leurs rapports à la nourriture, leur rapport à la langue et leur rapport aux autres et à eux-mêmes. On rencontre une problématique similaire dans Le Journal de grosse patate (Éd. Théâtrales) et dans Boulimiro (L’Arche). Le lecteur pourra expérimenter pour lui-même les pouvoirs des mots et du langage à travers ce texte source d’interprétations de différents registres.

    16. Mange-moi Intérêt du texte dimension poétique : jeu de mots et d’expression (dévorer le temps, dévore des yeux, l’horizon= avenir, le temps qui passe, dévoreuse de livres …) métaphores Thème : La différence (thème du handicap, obésité …), dévore la nourriture= connaissance = dictionnaire Références culturelles -Les rencontres de personnages : parcours initiatique pour l’héroïne « il suffit de vouloir que les choses existent pour qu’elles existent » Ex de rencontres : l’ogre, (n’est pas dans son rôle) l’oiseau ( avec un langage spécifique, que le lecteur apprend peu à peu, le « mangeur de mémoire », « la dévoreuse de temps », « le Bonhomme » qui dévore des yeux et qui sait pleurer, la « dévoreuse de livres » ) , -Culture commune « Les ogres » et les « anti-ogres » idem pour d’autres personnages des contes tels que les loups (G.Pennart « le loup est revenu, les sorcières etc …)« Le géant de Zéralda » ; « Le petit Poucet » ; « le loup, l’ogre et la petite fille » (Corentin) - Le magicien d’Oz (quête de l’identité, « retrouver ce que j’ai perdu ») -Les planètes et l’alternance jour et nuit -Le dictionnaire (dévorer = voyager ?) Pistes de travail privilégiées Travail de lecture compréhension : Entrées en sélectionnant des extraits soit en référence à l’ogre , par la poésie ou en lisant aux élèves le début… Mise en réseau : thème « s’accepter soi-même » Jeux d’écriture, sur la langue.. : « mots - valises », … Comparer le personnage de l’ogre à travers cette œuvre et d’autres. Propositions de travail pour une pratique théâtrale -Peut se travailler indépendamment mais veiller à ne pas perdre la logique intégrale de l’œuvre (Alia apporte un élément d’aide à chaque rencontre pour sauver l’ogre) -Dedans /dehors (effets des voix « mise en voix », les corps, les lieux où se déroulent une action )

    17. La Jeune Fille le Diable et le moulin Dans cette fable théâtrale, un pauvre meunier signe un pacte avec le Diable : il deviendra riche au prix de sa fille. Quand le Diable vient la chercher, celle-ci se montre la plus forte, elle part, rencontre un prince… Mais le Diable s’entremet. Et c’est un paisible jardinier qui va remettre les « choses à leur place ». On dégagera le merveilleux chrétien où s’affrontent le bien et le mal, on aidera les élèves à percevoir les valeurs sous-jacentes à l’œuvre. L’intrigue est construite à partir de personnages, symboles, motifs stéréotypés venus des contes traditionnels, ce qui la rend particulièrement lisible. On pourra s’appuyer sur la culture des élèves pour identifier ces éléments et observer comment le texte théâtral les traite. On s’intéressera aussi au montage de théâtre dans le théâtre, qui organise une mise en abyme sans donner réellement de clef. On pourra aussi s’intéresser à la dimension poétique d’images qui sollicitent les quatre éléments, la nature, la figure du silence… La relative simplicité du texte permet d’envisager un travail de mise en scène.

    18. La Jeune Fille le Diable et le moulin Intérêt du texte Références culturelles Pistes de travail privilégiées Propositions de travail pour une pratique théâtrale

    19. Les trois jours de la queue du dragon Une pièce en forme de grande parade où un bonimenteur commente un spectacle, mi-cirque mi-kermesse, inspiré du défilé des Rogations. En vedette, le dragon : les deux premiers jours il est en tête, le troisième jour en queue. Ce joyeux « tête-à-queue », mené tambour battant au rythme de la musique et de la danse, est l’occasion d’un véritable festival verbal. Le « commentaire », qui constitue à lui seul le texte de la pièce, ne cherche ni à décrire ni à raconter quoi que ce soit. Il prend la forme d’une parodie d’exposé, un « cours complet de bêtise » comme le dit l’auteur, accumulant jeux de mots et digressions loufoques, précisions pseudo-scientifiques et maximes approximatives, pour entraîner le spectateur-lecteur dans un jeu qui repose entièrement sur la fantaisie. Au fur et à mesure que la leçon progresse, les appels à une complicité active se multiplient, en autant de clins d’oeil aux rituels scolaires : exercices, problèmes, conjugaison, grammaire… sans queue ni tête évidemment ! L’illustration, la mise en pages et la typographie adoptent le même registre et en redoublent l’effet. Ce parti pris ludique et parodique peut suggérer de multiples appropriations. Facile à découper en petits sketches, riche d’incitations à jouer – à l’oral, à l’écrit, en dessins… – en suivant les « règles » proposées ou en les transformant, cette pièce permet de faire découvrir et de manipuler quelques ressorts du non sens.

    20. Les trois jours de la queue du dragon Intérêt du texte Texte poétique avec beaucoup de jeux de mots (absurde) Références culturelles En lien avec les rogations Musique et instruments de musique Maximes et proverbes Pistes de travail privilégiées Travail avec les illustrations Ecrire à partir des illustrations pages 16 et 17, page 31 Ecrire comme à la page 7 pour enrichir les descriptions Relevé des proverbes et les classer en réel / approchant de la réalité Mise en réseau avec Le coupeur de mots, Magasin Zinzin, Dix dodus dindons, L’île des Zerts Propositions de travail pour une pratique théâtrale Diction sur les vire-langues Jeu du texte de la page 7 à plusieurs Lecture récitée des définitions, conjugaisons et descriptions humoristiques du texte (dragonne, clarinette)

    21. Colza Trois personnages, une mère et ses deux fils, Grand l’aîné et Petit le cadet. Un lieu : la maison de la mère en Dordogne dans la campagne au printemps colorée par le jaune des champs de colza, proche de la ligne de chemin de fer Bergerac-Libourne-Sarlat. Grand est un enfant pas comme les autres ; depuis sa fenêtre derrière les volets entrebâillés, il regarde le monde. Petit l’interroge et recherche sa présence rassurante. Quand un jour Grand disparaît, Petit se sent perdu. La mère imagine pour Petit un rêve, le rassure et se persuade que ce qui la lie à ses enfants est indestructible. Pendant ce temps, Grand voyage à bord du TER imaginant un monde avec les éléments du paysage qui défile. « Toute la terre, j’ai retourné, pour te retrouver ! » et « Mon colza, ma lumière, c’est toi ». Ces paroles de Petit et de la mère disent la joie qu’ils ont de retrouver Grand. On pourra demander aux élèves de formuler une question sur l’histoire racontée, à l’issue d’une première lecture de la pièce. En effet, pourquoi Grand veut-il partir d’une maison aussi aimante dans laquelle il a si peu de contraintes ? Les élèves pourront alors relever dans le texte ce qui répondra à leurs questions. Ils aborderont ainsi les thèmes des rapports familiaux, de la construction de soi avec ou contre l’autre, du rapport à la nature comme miroir réfléchissant des émotions à travers l’expression des sensations et des images dont le texte fourmille.

    22. Colza Intérêt du texte Texte épuré, fort, avec un style, suggestif et construisant une ambiance. Monologues poétiques (champ lexical du champ développé). Identifications possibles aux personnages de Grand et Petit (2 frères) Références culturelles Même style que le théâtre de Beckett Pistes de travail privilégiées Lecture cursive jusqu’à l’acte 8 « Viens, voir ! Maman! » et écrit d’anticipation : écrire le dialogue qui va suivre entre Petit et Maman Débat interprétatif à partir de la question « Maman est-elle inquiète du départ de Grand? » Propositions de travail pour une pratique théâtrale Lecture récitée des monologues poétiques et/ou sensuels de Maman : pages 15/28/42-43/ 47/ 58-59 Jeu à trois sur 18 actes

    23. Farces et fabliaux du Moyen Age Le mot fabliau, au Moyen Âge, désignait toutes sortes de textes courts principalement destinés à un public populaire ; aussi bien des poèmes que des contes dévots ou comiques, voire des chroniques historiques rimées. Le mot farce était réservé à de courtes pièces théâtrales dont le ton et les thèmes se distinguaient des spectacles religieux comme les « mystères ». Des centaines de farces et fabliaux sont parvenus jusqu’à nous. On y trouve quantité de thèmes, de scènes, de jeux qui ont nourri toute la littérature jusqu’à nos jours, du Roman de Renart à Rabelais, de Molière à Feydeau. L’épouse autoritaire se retrouve dans un grand baquet d’eau; le prêtre profiteur est finalement dépouillé de sa vache ; le comédien jongleur est sauvé du diable par saint Pierre… Comiques ou sérieux, les fabliaux sont d’une compréhension immédiate. Même si farces et fabliaux ne se terminent pas par une moralité, ils sont porteurs d’un message édifiant facile à percevoir. On pourra donc les mettre en réseau avec des fables et voir comment chaque genre a évolué pour parvenir à des caractéristiques différentes (fable et fabliau ont la même origine étymologique). Ces farces et fabliaux peuvent donner lieu à des spectacles vivants joués par les élèves qui ainsi s’approprieront les textes, les mettront en bouche et les restitueront avec le ton qui convient. Ce qui, au-delà de cette activité, peut être à l’origine d’une approche des procédés comiques dans le théâtre.

    24. Farces et fabliaux du Moyen Age intérêt du texte ?travail sur le titre  anachronisme et ambiguïté ? formulation contemporaine et polysémique partie / party, contraste entre formulation implicite et polysémique et formulation explicite ? La housse partie ? jeu sonore, Christian Poslaniec aime raconter des histoires qui ont l’air de se passer ici et maintenant et qui, en fait, se déroule ailleurs. proposer un écrit soit en entier soit parcellaire : l’orthographe est porteuse de sens si on prend juste le début « Je vais vous lire un texte dont le titre est La housse partie » privilégier d’abord l’oral puis l’écrit choix du titre (jeu de mots, qqch qui nous a donné envie de lire ce texte plutôt que les autres : énigmatique ? le fond  ingratitude fatalité du père : résigné (pour donner son argent, accepte de partir…), faiblesse : il vieillit ne sert plus à aucun, titre pour rendre intemporel le texte : c’est une morale : elle est valable aujourd’hui ? résistance du texte / obstacles à la compréhension suivre les personnages (désignation) + chaînes anaphoriques lexique spécifique et syntaxe moyenâgeuse lexique spécifique aux pièces de théâtre (tableau, le récitant) accès à la compréhension via la production d’écrits : « Imaginez la suite » : ? Début jusqu’à « Beau grand-père venez », confrontation ; Jusqu’à « Donne-la-lui tout entière » : déclencheur de compréhension ; enfin : Imaginer ce que pourrait dire le récitant en guise de morale. ? CM2 réactivation des connaissances historiques acquises en CM1 sur le Moyen Age - références culturelles intertextualité / mise en réseau thématique : ingratitude, chantage, éducation, vie / mort mise en réseau autour de la formulation du titre : Vendredi ou la vie sauvage / La housse partie ou la couverture partagée (ou inclusif ou exclusif) mise en réseau avec l’histoire des arts tableau-tableau, triptyque, poésie : sonorités, rimes, tirades en huit pieds… fables, contes : morales - pistes de travail privilégiées le rôle de la femme : chantage : une seule tirade, mais quelle tirade !!! Le statut de la femme dans le courant de sa vie. Le père est démuni quand il se retrouve tout seul. (bonne à marier : n’a pas son mort à dire puis prend tout pouvoir), même un fils « ni sot ni malappris » peut devenir ingrat… la place des personnes âgées dans la société c’est le fils du fils qui ouvre les yeux à son père : sous jacent le thème de l’éducation la morale : ne pas reproduire le modèle des parents morale judéo-chrétienne - propositions de travail pour une pratique théâtrale mise en scène : peinture, partir d’un tableau figé et le mettre en vie découpage du texte en tableaux, chaque tableau correspond à une tranche de vie : triptyque

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