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Kit de formation à la matériovigilance : échelon national

Kit de formation à la matériovigilance : échelon national. Echelon national. Sommaire…. Echelon national. Sommaire. Théorie Les missions de l’Afssaps en matériovigilance L’évaluation des dossiers Les experts mandatés Les Sous-commissions techniques (SCT)

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Kit de formation à la matériovigilance : échelon national

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  1. Kit de formation à la matériovigilance :échelon national Echelon national Version 1.01 – Octobre 2005

  2. Sommaire… Echelon national Sommaire • Théorie • Les missions de l’Afssaps en matériovigilance • L’évaluation des dossiers • Les experts mandatés • Les Sous-commissions techniques (SCT) • La Commission nationale de matériovigilance (CNM) • Les 3 grandes étapes • Les 4 niveaux de tri • Les 4 niveaux de procédures • Les incidents mineurs • Les incidents majeurs • Les incidents critiques • Les incidents de niveau dit « spécifique » • Le retour d’information Version 1.01 – Octobre 2005

  3. …Sommaire Echelon national Sommaire • Pratique • Cas concrets • Traitement d’un incident mineur • Traitement d’un incident majeur avec mesure • Traitement d’un incident majeur sans mesure • Traitement d’un incident critique • Traitement d’un incident de niveau dit « spécifique » • Exemples d’informations disponibles sur le site Internet de l’Afssaps • Les alertes sanitaires • La liste de diffusion • La rubrique matériovigilance • Le répertoire des signalements Version 1.01 – Octobre 2005

  4. En Théorie Echelon national Théorie Version 1.01 – Octobre 2005

  5. Les missions de l’Afssaps en matériovigilance 1/2 Echelon national Théorie / Missions • Etre destinataire des signalements d’incidents de matériovigilance obligatoires et des signalements facultatifs • Enregistrer et évaluer les incidents et les risques d’incidents qui lui sont signalés • Informer le ou les fabricants concernés par les signalements transmis lorsqu’il n’est pas le déclarant • Demander toute enquête, y compris aux correspondants locaux de matériovigilance (CLMV) Version 1.01 – Octobre 2005

  6. Echelon national Théorie / Missions Les missions de l’Afssaps en matériovigilance 2/2 • Informer, au cours de l’instruction des dossiers, les intervenants concernés tant en France qu’au niveau européen : notamment l’Etablissement français des greffes, l’Etablissement français du sang, la Commission des Communautés européennes et les Etats membres • Prendre, après exploitation des informations recueillies, les décisions nécessaires, le cas échéant • Assurer le secrétariat de la Commission nationale de matériovigilance (CNM) et des sous-commissions techniques (SCT) Version 1.01 – Octobre 2005

  7. Echelon national Théorie / Evaluation L’évaluation des dossiers • Elle repose sur 2 modes d’expertise complémentaires : • interne • Une quinzaine d’évaluateurs de formation scientifique répartis en 3 unités • externe • Les experts mandatés • Les 9 sous commissions techniques (SCT) • La Commission nationale de matériovigilance (CNM) • Elle se conclut par un retour d’information Version 1.01 – Octobre 2005

  8. L’évaluation des dossiersLes experts mandatés Echelon national Théorie / Evaluation • Leur rôle est de : • Rendre un avis sous forme de rapport écrit, sur les dossiers sur lesquels ils ont été nommés expert, et en particulier sur les aspects bénéfice/risque et solutions alternatives • Participer aux débats lors des réunions des sous- commissions techniques ou de la commission nationale afin que soit rendu un avis collégial • Ils ont un devoir d’indépendance et de confidentialité sur l’ensemble des informations portées à leur connaissance dans le cadre de leurs missions d’expertise. Version 1.01 – Octobre 2005

  9. L’évaluation des dossiersLes sous-commissions techniques (SCT) Echelon national Théorie / Evaluation Version 1.01 – Octobre 2005

  10. L’évaluation des dossiersLa Commission nationale de matériovigilance (CNM) Echelon national Théorie / Evaluation • 5 membres de droit : Le DGS, le DHOS, le président de l’Établissement français du sang, le directeur général de l’Établissement français des greffes, le directeur général de l’Afssaps • 15 membres nommés par le ministre pour une période de 3 ans renouvelable : • 4 cliniciens dont 1 généraliste • 3 ingénieurs biomédicaux • 2 pharmaciens hospitaliers et 1 pharmacien d’officine • 1 toxicologue • 1 cadre infirmier hospitalier • 1 personnalité scientifique proposée par le ministre chargé de la consommation • 1 représentant des fabricants de DM (SNITEM) • 1 représentant des distributeurs de DM • 15 membres suppléants • 1 président et 1 vice-président Version 1.01 – Octobre 2005

  11. L’évaluation des dossiersLa Commission nationale de matériovigilance (CNM)Rôles et missions Echelon national Théorie / Evaluation • Evaluer les informations sur les incidents ou les risques d’incident graves mettant en cause des DM • Donner un avis au Directeur général de l’Afssaps sur les mesures à prendre pour faire cesser les incidents ou les risques d’incidents graves liés à l’utilisation des DM • Proposer au Directeur général de l’Afssaps les enquêtes et les travaux qu’elle estime utiles à l’exercice de la matériovigilance Version 1.01 – Octobre 2005

  12. L’évaluation des dossiersLa Commission nationale de matériovigilance (CNM)Règles de délibération Echelon national Théorie / Evaluation • Nécessité d’un quorum pour la tenue des séances et pour les votes • Règles de gestion des conflits d’intérêts • Confidentialité des délibérations Version 1.01 – Octobre 2005

  13. Echelon national Théorie / Evaluation L’évaluation des dossiersLes3 grandes étapes • Enregistrement et tri à réception des signalements d’incidents • Évaluation selon 4 niveaux de procédures : • mineur • majeur • critique • spécifique • Conclusion : Retour d’information Version 1.01 – Octobre 2005

  14. Echelon national Théorie / Evaluation L’évaluation des dossiersLes 4 niveaux de tri • 3 niveaux définis par la criticité : mineur, majeur et critique • La criticité étant une méthode de discrimination basée sur l’AMDEC (analyse du mode de défaillance et de la criticité) reposant sur la combinaison de 3 facteurs : fréquence, gravité et détectabilité • 1 niveau dit « spécifique» indépendant de la criticité Version 1.01 – Octobre 2005

  15. L’évaluation des dossiersLes 4 niveaux de procédures Incident entrant dans le cadre d’un protocole d’évaluation spécifique Incident mineur Incident majeur Incident critique Incident dit « spécifique » Instruction fabricant selon le Meddev européen + questions complémentaires éventuelles Mesure conservatoire à prendre ? Instruction immédiate avec nomination d’un expert Incident entrant dans le cadre d’un traitement statistique Analyse de l’ensemble des informations recueillies Prise éventuelle de mesures Analyse du rapport final fabricant et des éventuels éléments complémentaires Étude de dérives mensuelle et semestrielle Études statistiques déterminées par le protocole Echelon national Théorie / Evaluation Version 1.01 – Octobre 2005

  16. L’évaluation des dossiersLes incidents mineurs Echelon national Théorie / Evaluation • Ces incidents, peu graves, ne nécessitent aucune information complémentaire de la part du fabricant. • Ils sont clos à réception et font l’objet d’un suivi statistique pour détection d’éventuelles dérives. • Le fabricant et le déclarant sont informés, par télécopie, de ce mode de traitement. Version 1.01 – Octobre 2005

  17. L’évaluation des dossiersLes incidents majeurs Echelon national Théorie / Evaluation • Ces incidents nécessitent, de la part du fabricant, une investigation, avec ou sans expertise du dispositif par lui-même ou par un tiers indépendant. • Les résultats de cette investigation sont transmis à l’Afssaps par le fabricant sous 60 jours, sous la forme d’un rapport finaltypeMEDDEV européen comprenant l’analyse de la cause, les mesures correctives éventuelles ainsi que leur planning de mise en œuvre. • Sauf avis contraire du fabricant, l’analyse de la cause et les mesures correctives éventuelles prises par le fabricant sont transmises aux déclarants. Version 1.01 – Octobre 2005

  18. L’évaluation des dossiersLes incidents critiques Echelon national Théorie / Evaluation • Ces incidents soulèvent à réception la question de la prise d’une mesure conservatoire et requièrent ainsi une évaluation immédiate. • Ils nécessitent de collecter, auprès du fabricant et du déclarant, des informations complémentaires et de consulter un expert externe afin de motiver la prise ou non d’une mesure sanitaire. • Comme pour les incidents majeurs, un rapport final type MEDDEV est transmis à l’Afssaps par le fabricant sous 60 jours. Version 1.01 – Octobre 2005

  19. L’évaluation des dossiersLes incidents de niveau dit « spécifique » Echelon national Théorie / Evaluation • Les incidents traités dans le cadre d’un protocole spécifique sont des incidents connus, de fréquence élevée, souvent graves. • Ils sont collectés, analysés statistiquement et comparés avec un ensemble de données complémentaires, telles que les volumes de ventes ou le parc installé. • Le type de données à recueillir ainsi que les analyses à mener sont déterminés par la sous-commission technique concernée. Version 1.01 – Octobre 2005

  20. Le retour d’informationLes informations et alertes descendantes Echelon national Théorie / Retour d’information • Décision prise par le directeur général de l’Afssaps • Action (mesure corrective ou rappel) concernant le dispositif médical d’un fabricant • Informations-recommandations émises par l’Afssaps concernant une catégorie de DM • Autres types d’informations : • Actions prises par un fabricant suite à un incident ou risque d’incident grave dont il informe l’Afssaps a posteriori • Points d’information de l’Afssaps sur un sujet précis • Communiqués de presse Version 1.01 – Octobre 2005

  21. Le retour d’informationLes informations et alertes descendantes Echelon national Théorie / Retour d’information • Informations/recommandations rédigées par l’Afssaps : diffusion à tous les établissements de santé ou pharmaciens d’officine par le système d’alerte de l’agence • Action corrective ou rappel émis(e) par le fabricant et validé(e) par l’Agence (mention dans le courrier du fabricant « en accord avec l’Afssaps ») : diffusion aux établissements de santé ou aux utilisateurs directement par le fabricant sauf s’il n’a pas de traçabilité clients • Décision d’interdiction, de suspension de mise sur le marché … prise par le DG de l’Afssaps : publication au Journal Officiel et transmission aux fabricants afin qu’ils en informent leurs clients directement sauf s’ils n’ont pas de traçabilité clients. Version 1.01 – Octobre 2005

  22. Le retour d’informationLe site Internet Echelon national Théorie / Retour d’information • Mise en ligne des alertes sanitaires sur le site Internet de l’Afssaps avec abonnement libre à une liste de diffusion pour les recevoir par mail • Mise en ligne de l’état d’avancement des signalements de matériovigilance à l’attention des déclarants • Mise à disposition d’une boite e-mail sur laquelle vous pouvez poser des questions relatives à la matériovigilance : dedim.ugsv@afssaps.sante.fr Version 1.01 – Octobre 2005

  23. En Pratique Echelon national Pratique Version 1.01 – Octobre 2005

  24. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident mineur • Description de l’incident : • Dans un service d’hémodialyse, à 3 reprises, sur 3 moniteurs différents, problèmes de fuite franche au niveau de la partie supérieure des cartouches de bicarbonate de sodium • DM concerné : • Cartouche de poudre de bicarbonate pour hémodialyse • Typologie : permet de coter la fréquence des incidents • Fuite cartouche bicarbonate • Cotation : F5 x G3 x D5 => incident mineur • F5 : 3 incidents dans le même centre, mais pas d’autre signalement concernant la même référence de cartouche et pour la même typologie dans d’autres centres • G3 : incident ayant entraîné un inconfort pour le patient (retard de séance) • D5 : détectable pendant l’utilisation • Évaluation : • Pas de question complémentaire au fabricant ni au déclarant. Classement du dossier à réception. • Pas d’évaluation « individualisée » du dossier. Suivi statistique pour détection de dérives éventuelles • Conclusions : • Aucune mesure. Analyse des dérives. Si détection de dérive, évaluation du dossier avec demande d’informations complémentaires au fabricant et/ou au déclarant Version 1.01 – Octobre 2005

  25. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident majeur avec prise de mesure 1/3 • Description des incidents : • Avril 2000 : Plusieurs arrêts inopinés de l’appareil, suivi d’un redémarrage rapide (10s) avec émission d’alarme de ventilation basse. Le ventilateur est relié à une centrale de surveillance avec report d’alarme. • Courant 2001 : d’autres dysfonctionnements du même ordre rapportés par des utilisateurs. • DM concerné : • Ventilateurs de réanimation X • Typologies : • Arrêt avec alarme (ou arrêt sans alarme, pour ceux rapportés plus tard courant 2001) • Cotation : F10 x G10 x D10 => incident Majeur • F10 : typologie répétitive sur le même modèle de DM (même dénomination commerciale) sur plusieurs sites • G10 : incident sévère ayant entraîné une prolongation d’hospitalisation • D10 : l’évitabilité de l’incident ou du risque d’incident est aléatoire • Évaluation : • * Demande d’investigation au fabricant : analyse de la cause, mesures correctives éventuelles. • (ces conclusions reposent le plus souvent sur une expertise du DM par le fabricant : c’est le cas ici) • * Nomination d’un expert externe pour avis complémentaire Version 1.01 – Octobre 2005

  26. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident majeur avec prise de mesure 2/3 • Évaluation (suite) : • * Informations complémentaires fournies par le déclarant du 1er incident rapporté : • - Présence d’un code d'erreur dans le journal d'événements et dans le logbook • - Changements de plusieurs composants (Carte CPU, CPU pneumatique) sans amélioration. • - Les respirateurs sont alimentés par onduleur et communiquent avec une centrale de report d'alarme • via une liaison série RS 232. Ces interfaces ont été installées très récemment et les problèmes sont apparus rapidement après la mise en place de ce report d'alarme. Ils ne s’étaient jamais produits avant. • * Les pistes d’analyse : • - Problème d’interface • - Problème de compatibilité entre les 2 DM ? • - Défaut dû au report d’alarme ? • => interrogation du fabricant concerné et analyse. • - Défaut du ventilateur ? Version 1.01 – Octobre 2005

  27. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident majeur avec prise de mesure 3/3 • Conclusions : • * Du fournisseur du report d’alarme : • Aucun dysfonctionnement n’a été mis en évidence. • * Du fabricant du ventilateur (Juin 2001) : • Le code erreur retrouvé dans le Logbook est généré dans le cas où une anomalie a été détectée sur une carte mais n'a pas pu être identifiée, par exemple dans le cas de perturbations extérieures qui influent sur le fonctionnement d'un circuit intégré (processeur, mémoire, etc) comme les courants haute fréquence, les pics électriques ou les décharges électrostatiques. Pour remédier aux redémarrages dus aux perturbations externes, hors tolérance IEC 601, le logiciel accorde une priorité moindre à la liaison RS 232. Ainsi en cas de perturbations externes, la communication entre le ventilateur et le moniteur sera interrompue. Cette nouvelle version améliore l'immunité du ventilateur par rapport à des perturbations externes. • * De l’Afssaps : • - Janvier 2002 : Conclusions de la sous-commission technique : la nouvelle version logicielle semble résoudre le défaut rapporté et souhaite la mise en place de la nouvelle version logicielle sur l’ensemble du parc français. L’avis de la Commission nationale de matériovigilance est conforme. • - Juillet 2002 : Mesure de sécurité sanitaire : le fabricant du ventilateur met en place cette version logicielle sur l’ensemble du parc français et informe les utilisateurs de cette mise à jour. • Voir le lienhttp://afssaps.sante.fr/htm/alertes/filalert/dm020702.htm Version 1.01 – Octobre 2005

  28. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident majeur sans prise de mesure 1/2 • Description de l’incident : • Constatation d'une rupture du cathéter avec migration du fragment dans les branches de l'artère pulmonaire. • DM concerné : • Chambre à cathéter implantable (CCI) • Typologie : • CCI : rupture par pince costo-claviculaire • Cotation : F15 x G10 x D10 => incident Majeur • F15 : typologie d’incident récurrente sur plusieurs lots et plusieurs utilisateurs • G10 : incident ayant entraîné une nécessité de ré-intervention pour changer le dispositif • D10 : l’évitabilité de l’incident ou du risque d’incident est aléatoire Version 1.01 – Octobre 2005

  29. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident majeur sans prise de mesure 2/2 • Évaluation : • * Demande d’investigation au fabricant : analyse de la cause, mesures correctives éventuelles, avec réponse sous la forme d’un rapport final • * Nomination d’un expert externe pour avis complémentaire • * Informations complémentaires fournies par le déclarant : Questionnaire déclarant CCI, compte-rendu opératoire (CRO), radios • Conclusions : • * L'incident est dû à une rupture du cathéter dans la pince costo-claviculaire. Ce type d’incident est connu et lié à la technique de pose. Le dispositif médical n'est pas en cause • * Dans la circulaire de mai 1996, il est recommandé de ponctionner la veine sous-clavière en évitant la pince costo-claviculaire Version 1.01 – Octobre 2005

  30. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident critique 1/3 • Description des incidents : • En quelques mois, un nombre anormalement élevé de ruptures précoces (environ 2 ans après implantation) de têtes zircone. Plusieurs fabricants de prothèses concernés. • DM concerné : • Prothèse totale de hanche - tête céramique (PTH) • Typologie : • PTH : rupture tête zircone • Cotation : F15 x G10 x D15 => incident majeur, mais étant donnée la fréquence exceptionnellement élevée, surcôté en Critique (pour investigation & instruction prioritaire) • F15 : typologie répétitive sur plusieurs références de plusieurs fabricants et sur plusieurs sites • G10 : incident critique ayant nécessité une ré-intervention chirurgicale • D15 : l’évitabilité de l’incident ou du risque d’incident n’est pas possible, aucun moyen ne permettant de le détecter avant qu’il se produise. Version 1.01 – Octobre 2005

  31. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident critique 2/3 • Déroulement de l’évaluation / pistes suivies : • * Auprès des déclarants : • - problèmes d’utilisation i.e. lié à la pose ? • - facteur patient expliquant ces ruptures ? • * Auprès des fabricants de prothèses et du fabricant des têtes céramique : • - expertise des têtes explantées par les fabricants et par des laboratoires indépendants • => rapports d’expertise • - revue des plans de conception et fabrication / reprise de l’étude théorique des assemblages tête / cône • * Par l’Afssaps : • - Evaluation des informations disponibles, nomination d’un groupe d’experts sur les dossiers, • réunions avec le fabricant des têtes céramiques et avec les fabricants de prothèses • - Inspection du fabricant de céramique par la Direction de l’inspection et des établissements (DIE) • => Conclusion : suite à une modification de la fabrication (nouvel outil de cuisson), non maîtrise et dérive du processus de fabrication des têtes céramiques pour les lots concernés (lots TH). Version 1.01 – Octobre 2005

  32. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident critique 3/3 • Conclusions préliminaires de l’Afssaps : • - Décisions de sécurité sanitaire : en août 2001, suspension de tous les lots TH, pour un an, en attente d’informations complémentaires de la part du fabricant de têtes. • Voir le lien http://afssaps.sante.fr/htm/alertes/filalert/dm010808.htm • - Nomination d’un groupe de travail composé d’experts pour statuer sur la levée de suspension à échéance de la décision d’août 2001. • N.B. : La cause des ruptures ayant été identifiée (non maîtrise du procédé de cuisson en four tunnel), l’évaluation post-décision d’août 2001 a consisté à déterminer si la suspension provisoire pouvait être levée, le cas échéant sur quels critères, pour quels lots… • Conclusions définitives : • - Mai 2002 : conclusions du groupe d’experts rendues à la sous-commission technique 3 • - Juin 2002 : la commission nationale, au vu des propositions de la sous-commission technique, a émis un avis défavorable sur la levée de suspension des têtes de prothèses de hanche en zircone fournies par le fabricant de têtes • - Juillet 2002 : Décision de sécurité sanitaire : décision d’interdire la mise sur le marché, la distribution, l’exportation et l’utilisation de certains lots de prothèses de hanches à tête céramique zircone + demande de retrait. • Voir le lienhttp://afssaps.sante.fr/htm/alertes/filalert/dm020708.htm • - Août – septembre 2002 : Mise en place d’un retour d’information sur le site internet de l’Afssaps à l’attention des utilisateurs. Voir le lienhttp://afssaps.sante.fr/htm/10/zircone/sommaire.htm Version 1.01 – Octobre 2005

  33. Echelon national Pratique / Cas concrets Cas concretsTraitement d’un incident de niveau dit « spécifique » • Description de l’incident : • Dégonflement d’une prothèse mammaire implantée à des fins de reconstruction 5 ans auparavant • DM concerné : • Prothèse mammaire implantable (PMI) sérum physiologique, texturée • Typologie : permet de coter la fréquence des incidents et d’effectuer des recherches sur le type d’incidents rencontrés • PMI : dégonflement/rupture/décollement patch • Cotation : F15 x G10 x D15 => incident majeur mais traité dans le cadre du protocole spécifique relatif aux PMI • F15 : typologie d’incident récurrente sur plusieurs lots et plusieurs utilisateurs • G10 : incident ayant entraîné une nécessité de ré-intervention pour changer la prothèse • D15 : l’évitabilité de l’incident ou du risque d’incident n’est pas possible, aucun moyen ne permettant de le détecter avant qu’il ne se produise • Évaluation : • Pas de question complémentaire au fabricant ni au déclarant sur cet incident. Classement du dossier à réception. Une analyse statistique comparant le nombre d’incidents de cette typologie survenus dans les 6 derniers mois au volume des ventes fourni par les fabricants sera effectuée chaque semestre afin de détecter les éventuelles dérives liées à ce dispositif • Conclusions : • Aucune mesure. Analyse des dérives. Si détection de dérive, évaluation du dossier avec demande d’informations complémentaires au fabricant et/ou au déclarant Version 1.01 – Octobre 2005

  34. Echelon national Pratique / Site Internet Exemples d’informations disponibles sur le site InternetMise en ligne des alertes sanitaires 1/2 Clic Version 1.01 – Octobre 2005

  35. Echelon national Pratique / Site Internet Exemples d’informations disponibles sur le site InternetMise en ligne des alertes sanitaires 2/2 • Sont disponibles sur le site Internet de l’agence, à la rubrique Sécurité sanitaire & vigilances / alertes, tous les retraits de lots ou de produits et informations-recommandations effectués depuis 2000 par l’Afssaps, par les fabricants en accord avec l’Afssaps, ou dont l’Afssaps a été informée a posteriori. • Les alertes de matériovigilance antérieures à 2000 (1995 à 1999) sont disponibles à la rubrique matériovigilance / mesures de sécurité sanitaire Version 1.01 – Octobre 2005

  36. Echelon national Pratique / Site Internet Exemples d’informations disponibles sur le site Internet La liste de diffusion 1/2 Clic Version 1.01 – Octobre 2005

  37. Echelon national Pratique / Site Internet Exemples d’informations disponibles sur le site InternetLa liste de diffusion 2/2 • Cette liste de diffusion donne accès aux nouvelles informations (alertes, rapports, recommandations, communiqués de presse, lettres aux prescripteurs …) diffusées par l’Agence • Pour faire partie de la liste de diffusion et recevoir ces informations, il suffit de s’abonner en indiquant l’adresse e-mail sur laquelle seront envoyés les messages ainsi que le type d’informations souhaitées (avec/sans alertes). • Il est possible de se désabonner à tout moment de cette liste de diffusion. Version 1.01 – Octobre 2005

  38. Echelon national Pratique / Site Internet Exemples d’informations disponibles sur le site Internet La rubrique matériovigilance 1/2 Clic Version 1.01 – Octobre 2005

  39. Echelon national Pratique / Site Internet Exemples d’informations disponibles sur le site InternetLa rubrique matériovigilance 2/2 Sont disponibles dans cette rubrique : • Les informations réglementaires relatives à la matériovigilance : ses objectifs, son organisation, les modalités de signalement des incidents … • Les documents utiles : formulaire Cerfa de signalement des incidents, formulaire de déclaration des correspondants de matériovigilance, questionnaires-types pour les déclarants, questionnaires fabricants • Les actualités et informations pratiques (enquête bandelettes par exemple, coordonnées de vos interlocuteurs Afssaps) • Le répertoire des signalements de matériovigilance Version 1.01 – Octobre 2005

  40. Exemples d’informations disponibles sur le site Internet Le répertoire des signalements 1/2 Echelon national Pratique / Site Internet Version 1.01 – Octobre 2005

  41. Echelon national Pratique / Site Internet Exemples d’informations disponibles sur le site InternetLe répertoire des signalements 2/2 • Cette application permet à chaque déclarant d'incident de matériovigilance de consulter l'état de son dossier et, lorsque le dossier est clos, d'obtenir des informations concernant les éventuelles mesures prises par le fabricant et/ou l'Afssaps. • Cette application contient tous les signalements de matériovigilance enregistrés à partir du 1er janvier 2004, elle est mise à jour en début de chaque mois. • Ce répertoire est accessible en cliquant sur l’onglet suivi du signalement de la rubrique matériovigilance. • La consultation s’effectue à partir du numéro d’enregistrement de l’incident indiqué sur l’accusé de réception du signalement.   Version 1.01 – Octobre 2005

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