E N D
1. ARTHROPLASTIE TOTALE DE HANCHE SUR LUXATION CONGENITALE INVETEREE.
Technique et résultats à long terme.
M. KERBOULL
2. Luxation haute appuyée ou non
Luxation intermédiaire ou postérieure
Class IV de Crowe
Type C ou D de Eftekhar
Total dislocation de Hartofilakidis ou Harris
3. Plusieurs cas de figure
12. 3 BUTS Donner à l’opéré une ou deux hanches mobiles, stables et indolores
Egaliser la longueur des membres inférieurs
Soulager la douleur du rachis lombaire et du genou
13. TECHNIQUE CHIRURGICALE
15. TECHNIQUE CHIRURGICALE PROJET GRAPHIQUE PREOPERATOIRE
Mesure de l’accourcissement
Choix des pièces prothétiques
Niveau de la section du col fémoral
Nécessité d’une éventuelle ostéotomie d’alignement
20. TECHNIQUE OPERATOIREPOINTS PRINCIPAUX Voie externe transtrochantérienne
Excision complète de la capsule, du tissu fibreux cicatriciel, des ostéophytes, d’une butée …
Sans section musculaire ni tendineuse
Reconstruction du cotyle en situation anatomique
Implantation de la pièce fémorale au ras du petit trochanter pour supprimer toute difficulté due à une antéversion excessive.
Réduction sur le membre en adduction, légère flexion, genou fléchi à 90°, par poussée directe sur le col.
23.
PRINCIPALES ETAPES
DE L’OPERATION
28. QUELQUES EXEMPLES AVEC LEURS RESULTATS
A LONG TERME
42. Sur une série personnelle de 535 arthroplasties totales sur luxation congénitale, dont 352 sur luxation haute, opérées entre 1969 et 2004, les 118 premières PT sur luxation postérieure et intermédiaire ont fait l’objet de plusieurs études.
44. MATERIEL 89 PATIENTS (8 HOMMES, 81 FEMMES)
D’UN AGE MOYEN DE 52 ANS (29-78)
119 LUXATIONS HAUTES
30 bilatérales
59 unilatérales, avec une hanche opposée
- luxation basse ou subluxation (15)
- dysplasique (23)
- normale (21)
45. MATERIEL 118 ARTHROPLASTIES TOTALES
RÉALISÉES ENTRE 1970 et 1986
10 Charnley originales (tige droite)
108 Charnley-Kerboull
SÉRIE CONTINUE
UN SEUL CHIRURGIEN
46. MATERIEL 30 SANS INTERVENTION ANTÉRIEURE
59 INTERVENTIONS ANTÉRIEURES (MOYENNE 2,22)
- Tentative de réduction orthopédique 27
- Tentative de réduction sanglante 11
- Butée 32
- Ostéotomie fémorale 23
- Girdlestone 8
- Arthrodèse 1
- Arthroplastie (cup, acrylique …) 9
MAIS SANS REDUCTION DE LA TETE FEMORALE DANS LE COTYLE ORIGINEL
47. MATERIEL La douleur de la hanche associée à la raideur articulaire et à la limitation de l’activité a été la principale indication opératoire
Pour 11 patients (12,35 %) la plainte majeure était la douleur du rachis lombaire ou du genou
48. METHODE AVANT L’INTERVENTION :
EVALUATION COMPLETE DU PATIENT
- comprenant : la hanche luxée, la hanche controlatérale, le rachis lombaire, les genoux.
- notant : les déformations fixées, la mobilité résiduelle du rachis lombaire, l’accourcissement du membre, l’inégalité de longueur apparente et réelle, la désaxation du genou, les déformations squelettiques
RADIOGRAPHIES :
Face et profil du bassin, de la hanche et de la moitié supérieure du fémur
Grand cliché du bassin et des membres inférieurs debout, de face
Rachis lombaire debout de face et de profil
EVALUATION (Merle d’Aubigné) de la douleur, de la mobilité et la stabilité de la hanche en charge et de la fonction globale
49. METHODEAPRES L’INTERVENTION ET A CHAQUE EXAMEN
Même évaluation clinique
Appréciation radiologique (bassin de face) des composants
- cotyloïdien : position, liseré clair, usure linéaire
- fémoral : position, liserés (ciment-os, ciment- prothèse), migration
- ostéolyse
- ossifications hétérotopiques
50. METHODE
EVALUATION DU DESCELLEMENT
(suivant Harris et Johnston)
CERTAIN, PROBABLE, POSSIBLE
52. COMPLICATIONS 1 fracture peropératoire du fémur (cerclage)
1 paralysie du SPE (récupération en quelques jours)
2 pseudarthroses du GT (consolidées après réintervention)
1 luxation
4 ossifications hétérotopiques
2 Brooker II
1 Brooker III
- 1 Brooker IV
Pas d’infection
53. SURVEILLANCE ET DUREE D’OBSERVATION POST OPERATOIRE Examen clinique et radiographique à 6 semaines, 3 mois, 6 mois, 1 an, tous les ans jusqu’à 5 ans puis tous les 2 ou 3 ans
Perdus de vue : 7 patients (9 hanches)
2 entre 1 et 10 ans et 5 entre 10 et 20 ans
Décédés : 41 patients (48 hanches)
12 entre 1 et 10 ans et 29 entre 10 et 27 ans
Vivants suivis : 40 patients (61 hanches)
Recul moyen : 22 ans (18 à 32)
Durée moyenne d’observation de la série globale : 16,9 ans
54. RESULTATS CLINIQUES (Cotation de Merle d’Aubigné)Au dernier examen : avant perte de vue avant décès avant réintervention EXCELLENTS (18) 56 47,45 %
TRÈS BONS (17) 17 14,40 % 75,4 %
BONS (16) 16 13,55 %
ASSEZ BONS (15) 11 9,32 %
PASSABLES (14) 8 6,77 %
MÉDIOCRES (13) 7 5,93 %
MAUVAIS (12) 3 2,54 %
55. RESULTATS CLINIQUES(Cotation Merle d’Aubigné)40 vivants, 61 hanches suivies 18 à 32 ans Avant réintervention
Ex. + TB + B 68,83 %
Après réintervention
Ex. + TB + B 95 %
56. RESULTATS RADIOGRAPHIQUESA LONG TERME Usure du polyéthylène
Non mesurable : 58 hanches (48 %)
Entre 1 mm et 7 mm : 60 hanches (52 %)
Descellements
Fémoral : 1
Cotyloïdiens (certains + probables) : 22
2 avant PDV réopérés ailleurs ?
17 dont 3 récidivés
57. REINTERVENTIONS : 23 (19,5 %)
Descellements fémoral : 1
cotyloïdiens : 20
Ossifications hétérotopiques : 2
SURVIE A 25 ANS
Fixation cimentée de la pièce fémorale 99 %
Fixation cimentée du cotyle 79 %
De la prothèse 75 %
58. EGALISATION EN LONGUEUR DES MEMBRES INFERIEURS RACCOURCISSEMENT 4,84 cm (3 à 8 cm)
Correction exacte 63
A 1 cm près 42
ALLONGEMENT 3,8 cm (2 à 7 cm)
INEGALITE DE LONGUEUR MOYENNE
Pré opératoire 2,60 cm
Post opératoire 0,4 cm
2 patients ont nécessité un raccourcissement diaphysaire
59. RESULTAT SUR LE GENOU SOUS JACENT Sur les 18 genoux douloureux avant l’arthroplastie de hanche :
10 ont été bien soulagés
8 ont nécessité une intervention
(4 ostéotomies et 4 prothèses)
61. OBLIQUITÉ DU BASSIN
AVANT
47
APRÈS
21
62. ASYMETRIE FRONTALE DU BASSIN AVANT APRES
63. LORDOSE LOMBAIRE AVANT APRES
64. RACHIS LOMBAIRE AVANT APRES
65. LOMBALGIES
AVANT
49
APRES
9
2 laminectomies
2 scolioses opérées
66. CONCLUSION
67. PTH SUR LUXATION CONGÉNITALE HAUTE Merveilleuse opération
Pleine de pièges
Techniquement difficile
Source de complications
Son succès dépend de :
- L’étude préopératoire complète du patient
- La qualité de l’exécution technique de l’intervention
- La sélection raisonnable de ses indications