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NIVEAU II COURS DE PLONGEE n°3

NIVEAU II COURS DE PLONGEE n°3. LES ACCIDENTS DE DECOMPRESSION ou A.D.D. PLAN DU COURS. Rappel des connaissances :. 1- Composition de l ’air. 2 - Loi de Henry. 3 - La décompression. Physiologie :. 1 - Le circuit sanguin. 2 - Les échanges dans les tissus. La saturation en azote :.

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NIVEAU II COURS DE PLONGEE n°3

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Presentation Transcript


  1. NIVEAU II COURS DE PLONGEE n°3

  2. LES ACCIDENTS DE DECOMPRESSION ou A.D.D.

  3. PLAN DU COURS Rappel des connaissances : 1- Composition de l ’air. 2 - Loi de Henry. 3 - La décompression. Physiologie : 1 - Le circuit sanguin. 2 - Les échanges dans les tissus. La saturation en azote : 1 - Saturation de surface. 2 - Saturation et augmentation de la pression. 3 - Saturation et diminution de la pression. Le mécanisme de saturation : 1 - Formation et circulation des bulles d ’azote. Les accidents de décompression : 1 - Le mécanisme de survenue 2 - Les accidents de type I. 3 - Les accidents de type II. Les préventions dans la pratique de la plongée : 1 - Prévoir la saturation. 2 - Favoriser la désaturation. Conseils généraux.

  4. RAPPEL : LA COMPOSITION DE L ’AIR Pour les calculs de plongée nous retenons les valeurs de : AZOTE = 80 % OXYGENE = 20% Les autres gaz ne rentrent pas en ligne de compte

  5. RAPPEL : LA LOI DE HENRY LA LOI DE HENRY A température constante et à saturation, la quantité de gaz dissous dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu’exerce ce gaz sur le liquide. EQUILIBRE SURPRESSION PRE S S I ON Le liquide qui a dissout davantage de gaz pèse plus lourd

  6. RAPPEL : LA DECOMPRESSION 1 Lors de la descente La pression augmente et le plongeur se CHARGE en azote d ’autant plus que la profondeur est grande. 2 A profondeur constante la durée de la plongée augmente la CHARGE d ’azote. 3 lors de la remontée la pression diminue et le plongeur se DECHARGE de son azote. La vitesse de la DECHARGE est plus lente que la vitesse de CHARGE. Cette différence peut entraîner l ’exécution d ’un PALIER DE DECOMPRESSION. 4 Une remontée trop rapide ou le non-respect d ’un palier peut entraîner un ACCIDENT DE DECOMPRESSION (A.D.D.)

  7. PHYSIOLOGIE : Le circuit sanguin Les échanges gazeux dans les tissus

  8. LE CIRCUIT SANGUIN Le circuit sanguin se compose de la grande circulation, qui alimente tous les muscles et organes du corps en sang frais, Les échanges gaz-organisme à la surface sont comme indiqués dans la figure ci-dessous. et de la petite circulation qui irrigue les poumons en sang « bleu » pour le re-oxygèner. Pendant la descente l ’azote passe dans les tissus via le circuit sanguin. Pendant la remontée, en phase de désaturation. l ’azote passe des tissus au sang et est évacué par la respiration.

  9. LES ECHANGES GAZEUX DANS LES TISSUS Pendant la phase de saturation le sang artériel chargé d’azote dissout, atteint via la grande circulation, les liquides interstitiels (lymphe), les cellules composant les parois de chaque partie de notre organisme (vaisseaux capillaires, muscles, cartilages, os…) et leur transmet par diffusion son excédent de gaz. Pendant la phase de désaturation, le circuit veineux recueille l ’excédent d ’azote des tissus et le ramène vers le cœur pour être évacué par les poumons via la petite circulation.

  10. LA SATURATION EN AZOTE Principe La saturation en surface La saturation et l ’augmentation de pression La saturation et la diminution de pression

  11. PRINCIPE DE SATURATION La plupart des gaz sont solubles dans les liquides. Cette solubilité n'est pas constante et dépend de la nature de chaque gaz, de la nature du liquide récepteur, de la surface en contact, de la température, de la pression du gaz au-dessus du liquide et d'un coefficient appelé coefficient de solubilité qui est propre au liquide. Après un certain temps d’exposition, si les conditions extérieures ne varient pas le liquide ne peut plus absorber de gaz, un équilibre s’établit; il est saturé. Equilibre La quantité de gaz dissous dans le liquide à saturation est appelée tension de ce gaz. A l’équilibre, il existe une tension pour chaque valeur de pression. Les valeurs croissent dans le même sens. A l'équilibre : T (tension) <=> P (pression)

  12. LA SATURATION DE SURFACE Notre corps composé à 65% d'eau se comporte comme un liquide et dissout les gaz respirés. Avec l'air, seul l’azote (qui sert de diluant à l’oxygène) ne se combine pas et n’est pas utilisé par l’organisme. L’azote est présent dans le corps sous forme de gaz dissous. Dans notre organisme, les gaz existent dans le sang sous trois formes ; combinée avec l'hémoglobine (O² et CO²) , en carbonates (CO²) et en gaz dissous. L ’azote se diffuse (comme le thé dans l ’eau chaude) des poumons vers le sang puis du sang vers les différents tissus irrigués. La diffusion se fait toujours des zones de forte concentration vers celles de moindre concentration. En surface avant la plongée l'équilibre est atteint. Nous sommes saturés en azote. La diffusion est arrêtée.

  13. LA SATURATION ET L’AUGMENTATION DE LA PRESSION En plongée lors de la descente la nouvelle saturation commence. La diffusion de l'azote reprend des poumons vers le sang puis du sang vers les tissus irrigués. Avec l'augmentation de la pression l'équilibre entre Tension et Pression est rompu et la diffusion reprend vers le liquide en sous-saturation. PRE S S I ON Vers la profondeur : Pression >Tension

  14. LA SATURATION ET LA DIMINUTION DE PRESSION Quand la pression ambiante diminue la Tension devient supérieure à la Pression. Le liquide en sur-saturation se décharge de son gaz et la diffusion se fait du liquide vers le gaz En plongée, lors de la remontée la diffusion se fait dans le sens inverse, soit du sang vers les poumons et par conséquence des tissus vers le sang, la décompression commence. Elle dure de12h00 à 24h00 voire plus. L’excés d’azote est évacué par la respiration. PRE S S I ON Vers la surface : Pression <Tension

  15. LES ACCIDENTS DE DÉCOMPRESSION La formation et la circulation des bulles d  ’azote Le mécanisme de survenue de l ’A.D.D. Les accidents de type I Les accidents de type II

  16. LA FORMATION DES BULLES D’AZOTE La constitution des veines favorise l'agglomération des molécules gazeuses et provoque la germination de microbulles lors de la décompression. Lorsque la microbulle atteint la taille critique , elle se détache de la paroi et circule dans le circuit veineux. Sa très petite taille lui permet d'être évacuée par le filtre pulmonaire sans dommage pour le plongeur.

  17. L’ACCIDENT DE DECOMPRESSION Si la pression extérieure diminue trop vite (remontée rapide), les microbulles n'auront pas le temps d'être évacuées par la respiration. Les microbulles vont devenir des minibulles. Leur nombre croissant, elles vont s'agglutiner et devenir sensibles à la loi de Mariotte (P.V = Cte), grossir et obstruer les veinules, par un embole gazeux. L'évacuation de l'azote ne pourra plus se faire par le circuit sanguin. L'azote retrouvera son état gazeux à l'intérieur même des tissus provoquant divers symptômes pathologiques suivant la localisation du dégazage.

  18. LE CLASSEMENT DES ACCIDENTS LES ACCIDENTS DE TYPE 1 dit MINEURS épaule Les accidents cutanés : Démangeaisons, picotements, puces, moutons (dégazage sous cutané). Accidents peu fréquents en plongée loisir, se rencontrent chez les travailleurs de la mer, les archéologues…les utilisateurs de combinaison sèches. coude Sur toute la surface de la peau Les accidents ostéo-articulaires: Bends Vive douleur apparaissant à une articulation, en générale la plus sollicitée pendant la plongée (épaule, genou, coude). Sa mobilisation intensifie la douleur et le plongeur recherche une position apaisante. genoux

  19. LE CLASSEMENT DES ACCIDENTS LES ACCIDENTS DE TYPE 2 dit MAJEURS Les troubles ventilatoires : Difficulté de ventiler avec douleurs aiguës localisées au niveau de la poitrine, sensation d ’oppression. ?? Les troubles de l’oreille: X? Vertiges, nausées, vomissements (accident de plongée loisir) ? surdité partielle ou totale, accouphènes aigus. Les troubles neurologiques : Fatigue intense, pâleur, refroidissement, maux de tête. Troubles sensitifs, de la vue, de l ’audition, de la parole et du comportement. Impossibilité d ’uriner, fourmillement dans les jambes. Douleur violente localisée au bas du dos (accident médullaire) Paralysie, en général des membres inférieurs, de la moitié ou de tout le corps. Arrêt ventilatoire, puis cardiaque, mort.

  20. LA PREVENTION DANS LA PRATIQUE DE PLONGÉE. Prévoir la charge d ’azote de notre organisme. Favoriser la décharge de l ’azote de notre organisme.

  21. PREVOIR LA CHARGE D ’AZOTE DE NOTRE ORGANISME Le plus efficace est de ne plonger que dans la courbe de sécurité. Cette plage de profondeur concerne les plongeurs de niveaux II et plus. Cependant l ’existence de facteurs favorisants les A.D.D. ne nous met pas complètement à l ’abri d ’un risque.

  22. PREVOIR LA CHARGE D ’AZOTE DE NOTRE ORGANISME Le plus pratique est de planifier la plongée par l ’usage des tables ou de l ’ordinateur en tenant compte des facteurs favorisants.Cette méthode permet d ’éviter les plongées hasardeuses aux profils dangereux. Elle est très fortement conseillée en cas de plongée successives. Respectez les caractéristiques utilisées pour la planification (durée, profondeur maxi en début de plongée, paliers…). La planification concerne aussi les remontées « anormales » (procédures des tables MN90) Tout comme les plongées de profil inverse dont le calcul de décompression avec les tables est incertain. Les plongées du type yoyo sont des plongées à risques

  23. PREVOIR LA CHARGE D ’AZOTE DE NOTRE ORGANISME En immersion chaque membre de la palanquée devrait pouvoir contrôler lui-même les paramètres de sa plongée. Dans le cas contraire le plongeur sans instrument ne doit jamais être plus bas que celui qui contrôle les paramètres. Il est celui qui dirige la palanquée ou l  ’équipe.

  24. FAVORISER LA DÉCHARGE DE L ’AZOTE DE NOTRE ORGANISME. La décharge de notre organisme de l ’azote excédentaire demande un temps supérieur à celui qu’il a mis pour se charger. La complexité du phénomène est si grande qu’il a été impossible de prévoir l ’ampleur du dégazage. C ’est de manière empirique et statistique que les tables de plongée ont été conçues. Actuellement elle ont atteint un maximum de précision, mais elles sont constamment remaniées pour être les plus sécurisantes possible. Les vitesses de remontées ne sont pas constantes. Elles peuvent être plus rapides vers l ’espace lointain, moyennes dans l ’espace médian et lentes dans l ’espace proche. Les ordinateurs de plongée ajustent en permanence les vitesses de remontées en fonction de la profondeur atteinte. Les tables prévoient 2 vitesses sans en donner le moment de l ’appliquer, mis à part la vitesse inter-paliers.

  25. FAVORISER LA DÉCHARGE DE L ’AZOTE DE NOTRE ORGANISME. La cohérence d ’une palanquée limite les risques d ’A.D.D. surtout lorsque on applique les paliers déterminés par les tables. Les paliers seront exécutés complètement et ensemble même si au sein d ’une palanquée les durées des paliers sont différentes. La plus longue durée sera celle que tous appliqueront.

  26. FAVORISER LA DÉCHARGE DE L ’AZOTE DE NOTRE ORGANISME. Si vous êtes concerné par les FACTEURS FAVORISANTS les A.D.D. augmenter votre temps de palier ou si aucun palier n ’est indiqué faites systématiquement votre palier de sécurité de 3mn à 3m. Pendant l ’exécution de votre palier, l ’inactivité n ’est pas profitable, un palmage doux activera votre circulation et drainera mieux les micro-bulles d ’azote. Les paliers à l oxygène bien que très onéreux favorisent l ’évacuation de l ’azote. Après votre retour en surface, hydratez vous abondamment cela améliorera la fluidité de votre sang. Eviter les efforts importants après la plongée. Ils chargeront votre organisme en gaz carbonique et limiteront pour autant l ’évacuation de l ’azote résiduel. Dans le cas de plongées successives choisir toujours l’intervalle le plus long. Le repos au retour de plongée est profitable, la sieste qui se fait souvent sentir (ou désirer) n ’est pas à négliger.

  27. CONSEILS GENERAUX La plongée doit rester un loisir. C ’est un sport à risques consentis qui demande des connaissances et une préparation. Respectez toujours les consignes de sécurité à tous moments et en toutes circonstances. Renseignez vous sur votre entourage et vos coéquipiers, ils auront peut être besoin de vous , ou vous aurez peut être besoin d ’eux. N’improviser jamais votre plongée et ne négligez pas l ’usage des instruments de contrôle et de sécurité. Entretenez votre matériel votre sécurité peut en dépendre. BONNES PLONGEES A TOUS Merci de votre attention Jean Claude HAESINGER MLF1 n° 14905

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