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Transports, qualité de l’air et santé publique : poursuivre les efforts

Transports, qualité de l’air et santé publique : poursuivre les efforts. Denis Zmirou-Navier AFSSE Université de Nancy, Inserm. ADEME, 30 mars 2005. Les transports motorisés : une contribution forte à la pollution atmosphérique urbaine.

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Transports, qualité de l’air et santé publique : poursuivre les efforts

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  1. Transports, qualité de l’airet santé publique :poursuivre les efforts Denis Zmirou-Navier AFSSE Université de Nancy, Inserm ADEME, 30 mars 2005

  2. Les transports motorisés : une contribution forte à la pollution atmosphérique urbaine Des émissions unitaires fortement réduites pour les véhicules neufs (CO; HC; NOx; PM : normes européennes Euro I - V) Emissions globales décroissantes (sauf CO2) Projections 2000-2015 : baisse facteur # 3 (Source: Auto-Oil II 1999. DG Transport and Energy) MAIS : des concentrations urbaines de particules et NO2 qui stagnent depuis une dizaine d’années (croissance du trafic, inertie du parc) PM2.5 : contribution # 30 % en ville Part prédominante du trafic urbain pour NOx, CO, benzène, suies de combustion (fumées noires)

  3. Exposition de la population : déterminant majeur des risques sanitaires • Distribution des expositions : densité des populations urbaines +++ • Centres villes ; conurbation : déplacements motorisés individuels contraints accrus en zones périphériques • Expositions de la population : influence des lieux et conditions d’émission • Faibles distances parcourues : • moteur « à froid », émissions maximales • Durée des séjours dans les transports • (dont embouteillages) ; expositions maximales • Inégalités géographiques • de la qualité de l’air urbain : • forte influence du trafic • à 100-200 m (NOx, fumées noires) • Genotox’ER – 2002-2004 • Paris, Grenoble, Rouen, Strasbourg) : Expositions personnelles : suies des PM 10 à 15 µg/m3 PM2.5 PM10

  4. Les polluants les plus préoccupants sur le plan sanitaire Les particules (le polluant «  desvilles »): - effets à court terme :mortalité précipitée (cardiaque/respiratoire), crises d’asthme - expositions chroniques ++ :cancer, mortalité cardio-respiratoire, asthme (diesel) Ashmog : Particules et ozone Beeson et coll 1998, Abbey et coll 1999, Mc Donnel et coll 2000 Six Cities Study : Particules fines Dockery et coll 1993; Allen et al 2001 ACS : Particules fines Pope et coll 2002 NO (NO2) Peu dangereux par lui-même ; bon indicateur de sources mobiles (dans l’air extérieur) Index oxydant Gaz majeur de la chimie atmosphérique (particules secondaires; ozone) NO2 Ozone troposphérique (le polluant « des champs ») + Accroissement régulier en « pollution de fond » O3 Plus faibles teneurs en ville (sauf fort ensoleillement) ; responsabilité du trafic Oxydant +++ : inflammation des voies respiratoires ; végétation

  5. Distribution de l’exposition de la population urbaine à des polluants particulaires génotoxiques et évaluation du risque cancérogène Étude Genotox’ER (2001-2004) DoctoranteEléna Nerrière 29 septembre 2004 Université Henri Poincaré- Nancy 1 260 sujets ; 4 agglomérations 2 saisons

  6. Genotox’ER : résultatsGénotoxicité des extraits organiques des particules Tests comètes (moment) Moment de la comète, hiver à Paris (tous sujets)

  7. Particules urbaines et cancer : quel impact en France ?Nombre de décès attribuables à l’exposition chronique aux particules fines en 2002 [IC 95 %](% par rapport au nombre de décès en 1999)Source : afsse.fr Base PM2.5 = 4,5 µg/m3 Pope et coll 2002 76 agglomérations urbaines; 15 millions hbts > 30 ans

  8. Impact sanitaire de la pollution urbaine : agir encore, mais besoins de connaissances Les particules : effets liés aux expositions chroniques à « faibles niveaux » Quels attributs sont responsables des différents types d’effets (fraction ultra-fine, stress oxydant, immunostimulants, cancérogènes métalliques/organiques) ? Quel est le « meilleur » indicateur d’émissions (selon les sources) / d’exposition / de risque ? Avis du Sc. Committee on Health and Envir. Risks, DG Sanco 18 mars 2005 : « adopter les PM2.5 ; garder les PM10 ; penser aux suies (noirceur/carbone E-O) et au comptage » Les nouvelles motorisations et FAP : des progrès, mais autre profil toxicologique ?? Vers des procédures normalisées d’évaluation du danger et des risques ? (biocarburants, additifs …) Pollutions de proximité Mesure/prédiction des expositions en proximité de sources mobiles et fixes Effets des interaction entre nuisances variées : polluants de l’air, bruit et autres (?) Par delà les évolutions technologiques : les déterminants sociaux et d’aménagement urbain de la qualité de l’air et des expositions

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