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L’INTELLIGENCE

L’INTELLIGENCE. Une définition?. Une notion très floue, que l’on sait en partie mesurer, sans pour autant pouvoir l’expliciter: Communément = capacité d’ adaptation à (ou de) l’environnement Mais: pourquoi les surdoués sont-ils inadaptés?

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L’INTELLIGENCE

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Presentation Transcript


  1. L’INTELLIGENCE Une définition? Une notion très floue, que l’on sait en partie mesurer, sans pour autant pouvoir l’expliciter: Communément = capacité d’adaptation à (ou de) l’environnement Mais: pourquoi les surdoués sont-ils inadaptés? Autre définition: faculté à trouver des solutions, non nécessairement apprises, à des problèmes

  2. L’INTELLIGENCE La mesurer Tests de QI (Binet 1904 en France et Wechsler, au début du 20ème siècle) et leurs adaptations diverses Ils mesurent bien ce qui est considéré comme l’intelligence: - si on interroge un gd nombre de personnes sur ce qu’est l’intelligence, - et que l’on construit un test en fonction de leurs réponses, - alors ce test sera corrélé avec les tests de QI standards (Murphy et al. 2000)

  3. L’INTELLIGENCE La mesurer (2) Outre-Atlantique: Spearman (dès 1904) fait une analyse statistique factorielle des résultats des divers tests, - il met en évidence un facteur de corrélation - qui regroupe 70 à 80% de l’intelligence mesurée dans ces tests = Facteur g (=intelligence générale) = caractéristique biologique de l’individu (ex.: taille) Cattell (dans les années 1930) décompose ce facteur g en: - Facteurg fluide (= qui décroît avec l’âge, = tests en rapport avec la « performance ») - Facteur g cristallisé (= qui reste stable, = tests de « connaissances » de Wechsler)

  4. L’INTELLIGENCE La mesurer (3) - ses variations Rien ne prouve que l’évolution de l’Homme se traduit par une plus grande intelligence au fil des civilisations Par contre, l’héritabilité de l’intelligence est élevée. L’héritabilité augmente avec à la fois l’origine génétique et la variation (ex: l’héritabilité du nombre de doigts = proche de 0 , l’origine génétique est pourtant un élément très fort, mais la variation du nombre de doigts est proche de 0 : tout le monde a le même nombre de doigts)

  5. L’INTELLIGENCE La mesurer (4) - ses variations Le facteur g des femmes est moins variable que celui des hommes (il y a plus de surdoués et de débiles chez les hommes que chez les femmes) Le facteur g semble être sensible aux influences hormonales: - les résultats aux tests de QI varient au cours du cycle menstruel, - la réussite aux tests augmente en fin de grossesse, et peu après l’accouchement par exemple

  6. L’INTELLIGENCE La mesurer (5) - ses variations Les hommes sont-ils plus intelligents que les femmes? - Apparemment non - Aucune différence globale n’a pu être démontrée, mais les compétences sont bien spécialisées: * les femmes dominent en moyenne sur les compétences analytiques, notamment verbales * les hommes dominent en moyenne plutôt sur les capacités de synthèse (performances spatiales) - Le rythme de développement varie entre les garçons et les filles: les garçons sont en retard par rapport aux filles avant 16 ans, mais ils les rattrapent ensuite (Lynn et Irwing, 2004)

  7. L’INTELLIGENCE La mesurer (6) - ses variations Les hommes sont-ils plus intelligents que les femmes? Les compétences sont bien spécialisées: * les femmes dominent en moyenne sur les compétences analytiques, notamment verbales

  8. L’INTELLIGENCE Les hommes sont plus précis que les femmes dans les tâches motrices qui consistent à atteindre une cible, et à guider ou à intercepter des projectiles La mesurer (7) - ses variations Les hommes sont-ils plus intelligents que les femmes? Les compétences sont bien spécialisées: * les hommes dominent en moyenne plutôt sur les capacités de synthèse (performances spatiales)

  9. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence Dans la population générale (études sur > 200 000 individus, suivis de leur naissance à leur mort): - Des individus sans parenté génétique, élevés ensemble (même famille, même milieu) ont des capacités intellectuelles (QI entre autres) infiniment plus variables que des sujets génétiquement affiliés, élevés séparément, dans des environnements objectivement dissemblables

  10. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (2) Dans la population générale (études sur > 200 000 individus, suivis de leur naissance à leur mort): - La parenté génétique peut varier de rien à tout (100% chez les jumeaux monozygotes, environ 50% entre frères et sœurs ou jumeaux hétérozygotes, 25% pour les 1/2 frères et 1/2 sœurs, 12,5% pour les cousins, etc…) - Elevés séparément pendant de nombreuses années, des sujets génétiquement apparentés sont toujours beaucoupplus semblables que des individus sans parenté génétique élevés ensemble

  11. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (3) Dans la population générale (suite) - Le degré de ressemblance entreles niveaux intellectuels à l’intérieur de chaque paire est directement proportionnel à la parenté génétique - Ex.: corrélation entre jumeaux monozygotes séparés dès la naissance et vivant dans des milieux différents pendant 40 ans en moyenne = +0,73 = +0,86 chez les jumeaux monozygotes non séparés = +0,45 chez les frères et sœurs ou jumeaux hétérozygotes élevés ensemble et vivant dans le même milieu = +0,40 chez les frères et sœurs élevés séparément = +0,20-0,30 chez les 1/2 frères ou 1/2 sœurs élevés ensemble et vivant dans le même milieu

  12. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (4) Dans la population générale (suite) = +0,15 entre cousins et cousines élevés ensemble et vivant dans le même milieu = +0,15 dans l’enfance et +0,00 à maturité chez des personnes sans parenté génétique et élevés ensemble = +0,40 chez les frères et sœurs élevés séparément = +0,20-0,30 chez les 1/2 frères ou 1/2 sœurs élevés ensemble et vivant dans le même milieu = +0,45 entre parents-enfants Si ces enfants sont adoptés, dès la naissance, et élevés avec des parents adoptifs qui ne partagent pas de patrimoine génétique (0%), ils ressemblent autant à leurs parents biologiques (+0,43) qu’ils n’ont jamais connus, que s’ils avaient étéélevés par eux

  13. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (5) Dans la population générale (suite) La ressemblance intellectuelle entre les enfants adoptés et leurs parents adoptifs qui les ont toujours élevés est de +0,15 dans l’enfance (+0,00 à maturité), c-à-d la même que chez des personnes sans parenté génétique et élevées ensemble On n’est jamais arrivéà de telles concordances en exerçant des pressions éducatives et environnementales sur des individus qui n’ont pas de parenté génétique: les enfants continuent de ressembler davantage à leurs parents et les variations de QI liées aux modifications environnementales sont au mieux de 10 à 15%

  14. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (6) La génétique comportementale quantitative a déterminé que l’héritabilitéde l’intelligence est de 70% L’héritabilité (H2) = concept technique, issu de la méthodologie de la génétique des populations L’héritabilité (H2) = proportion du génotype dans le phénotype d’une population = part de variance phénotypique relevant de la variance génotypique = part de la contribution des facteurs génétiques dans les différences interindividuelles L’héritabilitén’a aucun sens pour un individu: c’est uneproportion dans une population

  15. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (7) Le degré de ressemblance intellectuelle entre des individus génétiquement apparentés est proportionnel à l’âge. Plus ils ont été séparés longtemps, plus ils se ressemblent. Les enfants adoptés, quand ils grandissent, ressemblent de plus en plus à leurs parents biologiques qu’ils n’ont pas connus et de moins en moins à leurs parents adoptifs. De l’enfance à la maturité, l’héritabilité de l’intelligence passe ainsi de 30-40% à près de 70% puis à 80% à la fin de la vie.

  16. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (8) La génétique comportementale quantitative a déterminé que l’héritabilitéde l’intelligence est de 70% Ce que l’hérédité apporte, est en fait une limite, que la personne atteindra ou pas, en fonction des impératifs du milieu. La génétique dans l’intelligence traduit le potentiel maximum théorique dont dispose un individu. Celui-ci ne pourra effectivement s’exprimer favorablement que si l’environnement dans lequel l’individu est placé le lui permet et qu’il n’y a pas d’élément négatif qui vienne le contrecarrer (maladies, déficits génétiques ou cérébraux, hygiène, environnement émotionnel et sociétal, etc..). L’éducation n’a donc pas un effet secondaire: elle permet de développer le potentiel d’intelligence préexistant.

  17. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (9) Chez l’animal, les tests d’intelligence sont évidemment moins élaborés que chez l’homme. Ils s’apparentent plus à de l’apprentissage qu’à une mesure vraie de l’intelligence. Chez le rat ou la souris, les plus courants sont des tests avec des labyrinthes et déductions logiques nécessaires à l’apprentissage.

  18. L’INTELLIGENCE L’héritabilité de l’intelligence (10) Chez l’animal, l’hérédité a aussi une influence sur leur capacité à trouver une solution à un problème. Ainsi R.C. Tryon a croisé entre eux d’une part les rats qui faisaient le moins d’erreurs dans un test de labyrinthe et d’autre part ceux qui faisaient le plus d’erreurs. En procédant ainsi jusqu’à la 8ème génération, les différences devenaient de plus en plus significatives entre ceux qui descendaient de parents les plus habiles à trouver leur chemin par rapport à ceux qui descendaient de parents qui l’étaient le moins.

  19. L’INTELLIGENCE Existe-t-il un support neuronal à l’intelligence générale ? Etudes en imagerie chez l’homme par mesure des débits sanguins cérébraux en TEP. Soustraction d’images entre des tâches faisant appel à un facteur gélevé et d’autres du même registre n’impliquant qu’un petit facteur g. Les tâches faisant appel à un facteur gélevé n’induisent pas une activation diffuse du cerveau, mais conduisent à une mise en jeu de territoires restreints du cerveau, en particulier le cortex frontal latéral Spécialisation cérébrale ? Duncan J. et al., Science, 2000

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