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L’arbitrage consommation-épargne

Mathilde Poujade et François Peyratout. L’arbitrage consommation-épargne. Y = C + S (revenu = consommation + épargne) ‏. L’arbitrage consommation - épargne. 1. La consommation est l’utilisation d’un bien ou d’un service qui entraîne à plus ou moins long terme sa destruction.

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L’arbitrage consommation-épargne

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Presentation Transcript


  1. Mathilde Poujade et François Peyratout L’arbitrage consommation-épargne

  2. Y = C + S (revenu = consommation + épargne)‏ L’arbitrage consommation - épargne 1

  3. La consommation est l’utilisation d’un bien ou d’un service qui entraîne à plus ou moins long terme sa destruction. La comptabilité nationale distingue consommation finale et consommation intermédiaire: - La consommation finale des ménages et des administrations c’est l’utilisation de biens et services pour la satisfaction directe des besoins humains, à l’exception des achats de logement comptabilisés comme des dépenses d’investissement. - La consommation intermédiaire des entreprises et des administrations comprend les biens et services transformés ou entièrement consommés au cours du processus de production. La consommation 2

  4. L’épargne est la partie non consommée du revenu. On peut distinguer deux natures d’épargne : - L’épargne financière : épargne liquide, actions, obligations, contrats d’assurance-vie - L’épargne non financière : acquisition de logements ou de terrains L’épargne 3

  5. I. L’analyse keynésienne A. La fonction de consommation1) Propension moyenne et propension marginale à consommer2) La loi psychologique fondamentaleB. Les déterminants de l’arbitrage consommation-épargne1) Les déterminants subjectifs2) Les variables objectivesII. Une analyse approfondie et remise en cause A. Compléments théoriques1) Le revenu relatif de Duesenberry2) Le poids des habitudesB. Choix intertemporels et arbitrage consommation-épargne1) Friedman et le revenu permanent2) Modigliani et la théorie du cycle de vie Plan 4

  6. 2- Les propensions a) b) I. A. La fonction de consommation Elle est décroissante 5

  7. 1- La loi psychologique fondamentaleLa loi psychologique fondamentale : « Les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que leur revenu croit (PmC > 0), mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu. (PmC < 1)» J.M.Keynes Donc la propension marginale à consommer est comprise entre 0 et 1 I. A. La fonction de consommation 6

  8. 1- Le poids des forces subjectives et sociales: huit motifs évoqués dans la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de Keynes La précaution La prévoyance Le calcul L'ambition L'indépendance L'initiative L'orgueil L'avariceLa propension à consommer relève donc d'institutions économiques et sociales, et dépend surtout de l'existence d'un système de redistribution qui détermine le choix d'épargner ou de consommer (ex: retraites par répartition ou par capitalisation). I. B. Les déterminants de l'arbitrage 7

  9. 2- L'impact des circonstances économiques objectives: quatre motifs dans la Théorie Générale La modification des anticipations quant aux revenus futurs La variation des valeurs en capital (plus ou moins values sur divers actifs de patrimoine)‏ La variation de la politique fiscale La variation du taux d'intérêt: très peu d'influence sur l'arbitrage consommation-épargne (opposition avec les classiques) mais davantage sur la répartition entre la monnaie et les titresLes facteurs objectifs et subjectifs ont selon Keynes qu'une influence minime sur l'arbitrage, la propension à consommer devrait donc être relativement stable dans le court terme. Or, cette théorie a été contestée empiriquement, notamment par Kuznets => remise en cause analyse keynésienne. I. B. Les déterminants de l'arbitrage 8

  10. 1- Le revenu relatif (Duesenberry)‏ James Duesenberry, Income, Saving and the Theory of Consumer Behavior, 1949 L’effet de démonstration : les ménages ne raisonnent pas en fonction de leur revenu en valeur absolu mais en fonction de leur revenu comparativement aux autres. Les ménages cherchent à imiter la consommation de la classe sociale immédiatement supérieure, ce qui explique que la propension moyenne à consommer ne baisse pas. II. A. Vérifications empiriques et améliorations de l'analyse de Keynes 9

  11. 2- Le poids des habitudes Défi des keynésiens: expliquer l'instabilité de la propension à consommer sur le court terme Constat: les ajustements de la consommation par rapport aux modifications du revenu courant ne sont pas immédiats Analyse: les retards d'ajustement sont à la fois... -involontaires, contraints: dépenses incompressibles à court terme (remboursement d'un emprunt logement) -volontaires: le consommateur s'habitue à un certain niveau de consommation qu'il ne veut pas modifier, entraîne un effet de cliquet = si le revenu d'un individu diminue, pour maintenir sa consommation stable, il va devoir diminuer la part épargnée de son revenu (et inversement). II. A. Compléments théoriques à l'analyse de Keynes 10

  12. 1- Le revenu permanent (Friedman)‏ Y = Yp + Yt : Le revenu se distingue en deux composantes : le revenu permanent et le revenu transitoire C = Cp + Ct : La consommation est composée de la consommation permanente et de la consommation transitoire Une seule relation stable : Ct = f ( Yt )‏ et non pas C = f (Yc) comme le disait Keynes. Cela explique pourquoi sur le court terme les propensions à consommer sont instables, il faut raisonner sur le long terme. II. B. Les choix intertemporels 11

  13. 2- La théorie du cycle de vie (Ando, Brumberg, Modigliani) Hypothèse: il existe une influence de la démographie sur l'arbitrage consommation-épargne Théorie: les revenus tirés du travail sont répartis de façon irrégulière tout au long de la vie d'un individu. Or, les individus veulent maintenir constant leur niveau de consommation : ils sont dans l'obligation d'opérer des transferts de ressources sur leur cycle de vie par des opérations d'épargne et d'emprunt = formation d'un patrimoine net Trois périodes dans la TCV -jeunesse (0-30 ans): dépenses > ressources tirées du travail = endettement -activité (30-60 ans): désendettement, puis accumulation pour future inactivité -retraite (après 60 ans): disparition des revenus tirés du travail, l'individu couvre ses besoins en vendant les divers éléments de son patrimoine II. B. Les choix intertemporels 12

  14. - Alain Beitone, Antoine Cazorla, Christine Dollo et Anne-Mary Drai, Dictionnaire des sciences économiques, Armand Colin - Gilbert Abraham Frois, Dictionnaire d’économie, analyses, auteurs, institutions, politiques économiques, Sirey - Frédéric Poulon, Économie générale, Dunod - Marc Moutoussé, Macroéconomie, Bréal - Cahiers français n° 315, Comprendre l’économie, concepts et mécanismes - John Maynard Keynes, Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt et de la Monnaie (chapitre 8, section 2 et chapitre 9, section 1)‏ Bibliographie 13

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