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La France d’avant-guerre

La France d’avant-guerre. Gaillac, Christophe Cazaubon, Thomas Blanco, Xavier. I)Le consentement à la guerre : L’union sacrée. 1)Un affrontement politique. 2)L’assassinat de Jaurès : la fin des pacifistes. 3)L’union sacrée de la nation française. 1)Un affrontement politique.

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La France d’avant-guerre

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Presentation Transcript


  1. La France d’avant-guerre Gaillac, Christophe Cazaubon, Thomas Blanco, Xavier

  2. I)Le consentement à la guerre : L’union sacrée 1)Un affrontement politique 2)L’assassinat de Jaurès : la fin des pacifistes 3)L’union sacrée de la nation française

  3. 1)Un affrontement politique a)L’opinion socialiste…. Opinion socialiste généralisée « Les socialistes, les travailleurs de France font appel au pays tout entier pour qu'il contribue de toutes ses forces au maintien de la paix. » Manifeste socialiste SFIO But pacifiste Citation de Lénine : inscription dans la tradition socialiste "Toute guerre est un attentat contre la classe ouvrière, elle est un moyen sanglant et terrible de faire diversion à ses revendications", elle réclame de toutes les organisations ouvrières une attitude ferme, dictée par le souci de conserver les droits acquis par le travail dans la paix.Manifeste de la C.G.T., 20 juillet 1914 Conviction pacifiste Appel pacifiste ferme du « parti socialiste » et des syndicats à la patrie entière

  4. B. …violemment attaquée par les bellicistes « La France ne doit pas s’hypnotiser dans l’attente d’une revanche dont personne ne veut ! » Une du petit journal du 22 juin 1913 « Souvenez-vous! » Jaurès est le symbole du pacifisme Utilisation du nationalisme et du patriotisme pour justifier la préparation à la guerre par les bellicistes Opposition et polémique très forte entre pacifistes( SFIO, syndicats)et bellicistes (républicains….)

  5. 2)L’assassinat de Jaurès : la fin des pacifistes Une de La guerre sociale le 1er août 1914 ….ce qui justifie la guerre au nom de la défense de la patrie Jaurès est mort…. La patrie est en danger…. La mort de Jaurès , symbole de la paix supprime l’opposition des socialistes à la préparation de la guerre

  6. Que dire à l'heure où s'ouvre cette tombe ? Ami Jaurès, tu pars, toi l'apôtre de la paix, de l'entente internationale, à l'heure où commence, devant le monde atterré, la plus terrible des épopées guerrières qui aient jamais ensanglanté l'Europe. Victimes de ton ardent amour de l'humanité, tes yeux ne verront pas la rouge lueur des incendies, le hideux amas de cadavres que des balles coucheront sur le sol. (...) Jaurès a été notre réconfort dans notre action passionnée pour la paix. Ce n'est pas sa faute, ni la nôtre, si la paix n'a pas triomphé. (...) Cette guerre, nous ne l'avons pas voulue. Ceux qui l'ont déchaînée, despotes aux visées sanguinaires, aux rêves d'hégémonie criminelle, devront en payer le châtiment. (...) Acculés à la lutte, nous nous levons pour repousser l'envahisseur, pour sauvegarder le patrimoine de civilisation et d'idéologie généreuse que nous a légué l'histoire. Nous ne voulons pas que sombrent les quelques libertés si péniblement arrachées aux forces mauvaises. Léon Jouhaux, À jean Jaurès. Discours prononcé aux obsèques de jean Jaurès, 4 août 1914 Jaurès , symbole de la paix Réel sentiment des pacifistes qui sont « acculés » Entrée en guerre des socialistes Justifications Les pacifistes font la guerre à contre-cœur au nom de la protection de la partie, le symbole de la paix étant décédé.

  7. 3)L’union sacrée de la nation française Union sacrée "Étroitement unie en un même sentiment, la nation persévérera dans le sang-froid dont elle a donné, depuis l'ouverture de la crise, l'exemple quotidien. (...) Elle est fidèlement secondée par la Russie, son alliée ; elle est soutenue par la loyale amitié de l'Angleterre. (...) Elle représente aujourd'hui, une fois de plus, devant l'univers, la liberté, la justice et la raison. (...) Elle sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l'ennemi l'union sacrée et qui sont aujourd'hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l'agresseur et dans une même foi patriotique."Discours de Poincaré à la chambre des députés le 4 août 1914. Justification de la guerre par la défense et vision manichéenne du conflit. Demande l’abolition de tout les clivages au sein de la population dans l’optique d’une union fraternelle contre l’ennemi (utilisation du futur= certitude et triomphe des républicains Proclamation de l’union sacrée par Poincaré qui traduit la défaite totale des pacifistes et l’union de toute la nation pour assurer la défense nationale contre l’ennemi , qui est dépeint ici comme le mal et le seul responsable de la guerre .

  8. II)La préparation à la guerre 1)Les mobilisations 2)Le mythe de la fleur au fusil 3)La stratégie militaire

  9. 1)Les mobilisations Journal républicain , patriote Date de la mobilisation Justification de la guerre , avec sûrement des arguments patriotes "Une" du  "Patriote des Pyrénées" du mercredi 5 août 1914 (coll. ADPA). Ordre de mobilisation du 2 août 1914

  10. 2)Le mythe de la fleur au fusil « train pour Berlin »= confiance extrême A. Une ambiance de fête et de confiance chez certains….. Soldats partant pour le front en 14 Visages joyeux =confiance Fleurs et visages joyeux Document 3 . Le départ du 18e R.I en gare de Pau, le 6 août 1914 (ADPA, 3 Fi - non coté). Ces photos présentent bien toutes la confiance des mobilisés en une guerre rapide = « mythe de la fleur au fusil »

  11. Mourmelon le Grand,4 octobre 1914 Mon cher Monsieur Courrech, Une histoire, non de "sur le pont", mais de sur le front. Nos jeunes soldats qui jusqu'ici ont eu le bonheur d'échapper aux obus et aux balles, font preuve d'un mépris de la mort inouï. Dernièrement, en face de l'ennemi, l'un d'eux sortit de sa tranchée et, sur le talus, exécuta une danse du ventre que les Bosches saluèrent de quelques balles. Puis il redescendit tranquillement. Jaloux de ce succès, un camarade sortit à son tour, monta sur le talus, tourna le dos aux Prussiens, fit tomber sa culotte et leur fit voir une lune que je devine légèrement brumeuse. Dzim ! Dzim ! firent de nouveau les balles. Notre homme descendit dans son terrier pour jouir en paix de son exploit. Nos territoriaux assistaient d'assez près au spectacle ; ils furent d'abord ahuris, vous le devinez ; puis ils ont ri de bon cœur. Paroles patriotes de stimulation Sois fier, soldat de Marine,La victoire aime tes claironsEt ton front bruni qui s'illumineL'éclat des grandes actions,Du Bosphore à la MartiniqueDu Sénégal à la BaltiqueOn voit de ton drapeau resplendir les couleurs.Ah ! Ah ! Refrain (bis) : La gloire t'a pris sous son aile,Car, à l'honneur toujours fidèle,Tu meurs en combattant ou tu reviens vainqueur. Quand la Prusse, inondant la FranceSur nous déchaînait ses fureurs,A ses balles comme à ses lances, Nous avons opposé nos cœurs. Car quand rugissait la bataille,Nos fronts meurtris par la mitraille,Sanglants mais indomptés, défiaient nos vainqueurs. Ah ! Ah !  Tout l’empire colonial = gloire Confiance inouïe Esprit de revanche contre les allemands Dos d’une carte postale envoyée par un poilu a sa famille Confiance stimulée par un désir de revanche et un sentiment d’invulnérabilité Extrait de l’hymne de la coloniale

  12. B. ….qui contraste avec le réalisme et le désespoir des autres La joie de partir au combat n’était pas générale Je suis parti à la guerre sans enthousiasme ! J'ai toujours pensé, et je pense encore, que nos gouvernants pouvaient empêcher ce conflit sanglant. Ce qui est certain, c'est qu'au début des hostilités (...) ils surent merveilleusement mater, "à la manière douce", l'esprit de révolte qui pouvait sommeiller dans le coeur des travailleurs. in Lettre d'Eugène Morel à Léon Jouhaux, 21 décembre 1914, Critique de « union sacrée » Les bêtises qu’on entend crier ici ou là, c’est la binasse qui les fait dire, je les écoute sans mot dire, je rumine seul. La joie de partir au combat n’est pas généralisée Je suis, par la fenêtre, les faucheuses lieuses, traînées par des chevaux. J’ai la tête étourdie par cette moisson. Chez nous, on venait juste d’achever de rentrer le blé quand on entendit sonner les cloches et ici ils commencent à moissonner. Le mot " moissonner " ne peut s’effacer de mon esprit. Je vois la grande faucheuse, la Mort, avec sa faux et nous, nous sommes le blé que la France lui offre pour que puisse vivre encore la Patrie aimée. " Fauche, fauche ! " semble répéter le train qui nous transporte […] " Peur , désespoir et réalisme d’une partie de l’armée Le témoignage de Xavier Buzy, paysan béarnais Le mythe de la fleur au fusil est donc bien aussi faux : une grande partie de l’armée ne partageait pas cette joie de partir et était même désespérée

  13. 3)La stratégie militaire La guerre était prévue Dans l’éventualité d’une autre guerre contre l’Allemagne, les généraux français avaient prévu une série de plans stratégiques afin de parer les coups…. Le généralissime Victor Constant Michel était pour une concentration des troupes le long de la frontière belge mais il fut remplacé par Joffre ,qui créa le plan XVII , qui lui, voulu reprendre l’offensive à outrance en y ajoutant sa touche personnelle . Stationnées près des frontières de l’Alsace et de la Lorraine, le gros des troupes françaises devaient presque improviser dans le cadre global d’une offensive vers les provinces perdues .Mais ce fut l’hypothèse de Michel qui se réalisa et l’armée dut reculer…. Capacités militaires gâchées par une incapacité stratégique La guerre s’enracine, la joie laisse place au désespoir généralisé et l’union sacrée est peut à peut largement contreversée

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