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Question 3 Innovation et sociétés

Question 3 Innovation et sociétés. Étude 1 Les territoires de l’innovation dans le monde actuel. Qu’appelle-t-on « territoire de l’innovation » ?.

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Question 3 Innovation et sociétés

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Presentation Transcript


  1. Question 3Innovation et sociétés Étude 1 Les territoires de l’innovation dans le monde actuel

  2. Qu’appelle-t-on « territoire de l’innovation» ? Un territoire de l’innovation est un espace où se concentrent des lieux de recherches, fondamentales ou appliquées, et des acteurs économiques visant à développer des produits et des services à partir de ces recherches.

  3. Introduction Symbole de la créativité des « économies de la connaissance » et du dynamisme des grandes firmes, l’innovation est le moteur des changements profonds et complexes de la société avec le développement rapide des technologies de l’information et de la communication. Aujourd’hui, ces espaces jouent donc un rôle-clé dans la mondialisation. En effet, l’organisation actuelle de l’économie mondiale, fondée sur une consommation de masse et la recherche constante par les entreprises de nouveaux marchés, confère une grande importance à l’innovation qui permet de concevoir sans cesse de nouveaux produits susceptibles de stimuler la demande. La capacité d’innovation est ainsi aujourd’hui un élément-clé de compétitivité, pour les entreprises comme pour les territoires, qui cherchent donc à développer leur faculté d’invention.

  4. Problématiques • Où sont situés, aujourd’hui, les principaux territoires mondiaux de l’innovation ? • Comment ces pôles d’innovation sont-ils organisés ? Dans quels grands domaines de recherche développent-ils leur activité ? Quelles formes spatiales prennent-ils ? • Quels acteurs participent à leur fonctionnement ? Quels facteurs ont permis l’émergence d’une capacité d’innovation? • Quels sont les effets de ces pôles d’innovation sur les dynamiques des territoires qui les accueillent ?

  5. Plan I- DIFFERENTS TYPES DE TERRITOIRES ET D’ACTIVITES II- FACTEURS ET ACTEURS DE L’INNOVATION III- PED ET PID FACE A L’INNOVATION

  6. 1- L’innovation, moteur de l’économie mondialisée 2- Technôpoles et clusters 3- Différents types de territoires de l’innovation I. DIFFERENTS TYPES DE TERRITOIRES ET D’ACTIVITES

  7. Les Etats-Unis à l’origine des premiers territoires de l’innovation Les technopoles, territoires de la haute technologie, appellent des remarques spécifiques. La SiliconValley, en Californie, en est l'exemple le plus achevé. De San Francisco à San José, la vallée de Santa Clara était initialement une petite région agricole. Elle allait le rester jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. C'est alors qu'autour de l'université Stanford devaient se développer des recherches scientifiques dans le cadre de l'effort de guerre. La spécialisation dans le domaine des composants électroniques et des semi-conducteurs traçaient alors la voie qui deviendra l'image de marque de la vallée : l'électronique, l'informatique et les nouvelles techniques de communication. La SiliconValley est un succès remarquable sur le plan de la synergie entre recherche, enseignement supérieur, esprit d'entreprise, secteur public, secteur privé, grandes firmes transnationales et petites entreprises innovantes. [...] Souvent citée parce qu'elle est la plus achevée, la SiliconValley est une technopole parmi d'autres aux États-Unis. Elle n'est pas la première historiquement : Boston, avant elle, avait regroupé sur la célèbre route 128 des entreprises de haute technologie qui travaillent avec l'appui du Massachussetslnstitute of Technology(MIT). Beaucoup d'autres villes suivent ces deux exemples, parmi lesquelles on peut mentionner Austin et sa Silicon Prairie (Texas) et Salt Lake City et sa BionicValley spécialisée dans la recherche médicale et la fabrication de prothèses. » B. Bret, C. Ghorra-Gobin, L. Medina-Nicolas, Géopolitique des Amériques, 2008

  8. Technopôles et technopoles en France Si le concept émerge en France au début des années 1970, sur des modèles américains notamment, les technopôles se développent surtout à partir de la décennie 1980. Dans un contexte de crise économique, alors que les activités industrielles deviennent de plus en plus dépendantes de la recherche, et que la concurrence ne cesse de croître sur les marchés internationaux, l'amélioration de la compétitivité est un objectif majeur des entreprises. D’où l'idée de favoriser l'innovation en développant les relations entre les mondes de l'entreprise, de la recherche et des universités, jusque-là fortement cloisonnés dans notre pays. Pratiquer la « fertilisation croisée », tel est le mot d’ordre. Pour y parvenir, deux types d'organisation ont été privilégiés : - Le technopôle : ce parc d'activités basé sur la haute technologie se caractérise par une forte concentration sur un site particulier de centres de recherche, d'établissements d'enseignement supérieur et d'entreprises. Le parc international d'activités de Valbonne-Sophia-Antipolis, près de Nice, ou la ZIRST (zone d'innovation et de recherches scientifiques et techniques) de Meylan, près de Grenoble, furent des pionniers. - La technopole : les relations entreprises/recherche/université ont été dans ces cas construites à l’échelle d'une agglomération entière, dans le cadre d'un projet global de développement de l'agglomération, comme à Montpellier. C. Lacour, A. Delamarre et M. Thoin, « 40 ans d'aménagement du territoire »,La Documentation française, 2008.

  9. Définition et fonctionnement d’un cluster Mickaël PORTER (1998, p. 197) donne la définition suivante : « un cluster est la concentration géographique d’entreprises interdépendantes : fournisseurs de biens et de services dans des branches industrielles proches ; les firmes livrant le produit final coopèrent avec les universités, et leurs concurrentes ». Définition du « cluster » : Le cluster est un groupement d’entreprises et d’institutions (établissements d’enseignement, collectivités territoriales…), géographiquement proches, qui collaborent dans un même secteur d’activité. Ce terme anglo-saxon renvoie aux notions de mise en réseau. L’UE mène actuellement une politique en faveur des clusters.

  10. 250 clusters d’envergure mondiale

  11. Différents types de territoires de l’innovation • Quelques grands types de territoires de l’innovation peuvent ainsi être identifiés, même si les limites entre ces différentes catégories sont parfois floues : • certains territoires de l’innovation sont ponctuels, comme le centre de recherche de Nokia associé à l’université locale à Oulu dans le nord de la Finlande ) ; • d’autres se présentent sous la forme de pôles organisés autour d’un établissement d’enseignement supérieur ou d’une entreprise multinationale à proximité desquels se sont concentrés, spontanément ou sous l’effet de politiques publiques, de multiples activités de recherche, formant ainsi des technopôles ou des parcs scientifiques, comme le technopôle de Tsukuba au Nord de Tokyo , ou l’indianinstitute of science de Bangalore ; • dans d’autres cas, les activités de recherche sont plutôt concentrées à l’échelle d’une agglomération dont les fonctions métropolitaines ont permis l’émergence d’une capacité d’innovation, par exemple la conurbation San Francisco - San Jose - Oakland, ou l’agglomération parisienne ; • enfin, des régions entières, comme la Bavière, peuvent être des territoires innovants, de manière plus diffuse, sous la forme d’un tissu d’entreprises détenant des compétences spécialisées (districts, clusters).

  12. A. Le rôle de l’Etat et des collectivités territoriales B. Universités et centres de recherche C. Les acteurs privés II. FACTEURS ET ACTEURS DE L’INNOVATION

  13. La politique française des pôles de compétitivité Un pôle de compétitivité se définit comme la combinaison, sur un territoire donné, d'entreprises, de centres de formation et d'unités de recherche publiques et privées, engagés dans une démarche partenariale destinée à dégager des synergies autour de projets communs au caractère innovant, et disposant de la masse critique nécessaire pour une visibilité internationale. Face à l'accélération des mutations économiques internationales et à l’émergence de nouveaux compétiteurs de poids sur la scène internationale, la France a décidé de mettre en place une politique industrielle volontariste qui mise sur l'innovation et le développement de la R&D, facteurs clés de la compétitivité industrielle. En septembre 2004, le Comité Interministériel de l'Aménagement et du Développement du Territoire (CIADT) décide de mener cette nouvelle politique industrielle à travers la labellisation et le développement de pôles de compétitivité. D'après le site : www.systematic-paris-region.org

  14. Le technopôle d’Hsinchu (Taiwan) Le Southern Taiwan Science Park regroupe plus de 150 sociétés des technologies de l'information. Avec une forte culture informatique, le pays compte en effet deux sous-traitants majeurs dans les semi-conducteurs (TSMC, UMC), et des infrastructures modernes en télécommunications, Taiwan ne pouvait qu'attirer les chercheurs et les sociétés innovantes des TIC. Enfin, à Hsinchu, le Science Park Administration complète le dispositif en accueillant 335 sociétés sur 6 320 000 m2. Ces deux parcs ont centré leur expertise dans la micro-électronique, le matériel informatique, les télécommunications et les réseaux optiques. Le technoparc d'Hsinchu possède aussi un savoir-faire dans les semi-conducteurs. 20 technopôles qui font face à la SiliconValley, JDN, 2008

  15. L’Île-de-France, une concentration unique de pôles de compétitivité Advancity - Ville et mobilité durable : pôle de compétitivité national consacré aux bâtiments, aux infrastructures, à l'aménagement urbain et aux transports dans la perspective du Développement Durable [...]. ASTech Paris Région : pôle de compétitivité national qui fédère tous les grands acteurs de la motorisation, du transport spatial et de l'aviation d'affaires de la métropole francilienne. Cap Digital : pôle de compétitivité à vocation mondiale consacré aux Technologies de l'Information et de la Communication et à la technologie des contenus numériques. CosmeticValley : pôle de compétitivité national consacré à la parfumerie et à la cosmétique [... ]. Mov'éo: le pôle de compétitivité à vocation mondiale consacré à l'automobile et aux transports collectifs, mais aussi à l'aéronautique et à l'ingénierie routière [...]. Medicen Paris Région : pôle de compétitivité mondial consacré aux hautes technologies pour la santé, aux nouveaux médicaments et aux nouvelles thérapies géniques, moléculaires et cellulaires [...]. Finance Innovation : pôle de compétitivité mondial dont l'objectif est de bâtir des projets industriels et de recherche à haute valeur ajoutée et créateurs d'emplois, et conforter la position de Paris comme pôle européen d'expertise fmancière [...]. System@tic Paris Région : pôle de compétitivité mondial consacré à la maîtrise des technologies-dés (optiques, électroniques et logiciel) et des systèmes complexes pour quatre marchés applicatifs : télécoms, automobile et transport, sécurité et défense, outils de conception et développement de systèmes [ ... ] Site de l'Agence régionale de développement Paris-Île-de-France (www.paris-region.com), 24 juin 2010.

  16. La route 128 Le ruban autoroutier d’une cinquantaine de kilomètres qui contourne par l’Ouest l’agglomération de Boston est célèbre pour avoir fixé, aux carrefours qu’il forme avec les pénétrantes qui rayonnent depuis le centre-ville, des noyaux d’entreprises innovantes. Ces quelques 600 PMI engagées dans la fabrication de multiples productions de haute technologie, (composants électroniques, bio-ingénierie, traitement de l’information, etc..) ont fait de la route 128, en l’occurrence une autoroute de 6 à 8 voies aujourd’hui, le premier couloir technopolitain, modèle initial de ces régions vouées aux hautes technologies dont quelques-unes unes sont devenues parfois plus célèbres encore comme le Research Triangle de Raleigh (Caroline du nord) ou la SiliconValley (Californie). Gérard Dorel, La mégalopolis américaine, CNED, 2003

  17. Microsoft à Seattle Seattle resta le quartier général de la société Boeing jusqu’en 2001 lorsque la compagnie souhaita séparer son siège social de ses usines de fabrication. Le siège social s’est ainsi déplacé à Chicago. Seattle dispose toujours dans sa banlieue de l’usine Boeing de Renton où sont toujours fabriqués les 737 et de l’usine d’Everett où sont assemblés les 747, 767, 777 et 787 Dreamliner. D’autres entreprises de haute technologie se sont installées dans la banlieue de Seattle comme Microsoft, Google, Amazon.com, RealNetworks, McCaw Cellular (maintenant AT&T Wireless), VoiceStream (maintenant T-Mobile USA), Philips, Boston Scientific, ZymoGenetics et Amgen. Ces firmes attirèrent énormément de travailleurs et la population augmenta de 50 000 personnes entre 1990 et 2000 selon le recensement américain de 2000, tout en développant la construction de bureaux dans la ville comme dans les autres grandes villes américaines que sont San Francisco, New York, Los Angeles et Boston. D’après l’article « Seattle » de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Seattle

  18. À l’échelle régionale : les PRIDES D’après : http://www.regionpaca.fr/emploi-developpement-economique/les-prides.html

  19. 1- Les PID, au cœur de l’emergence des innovations 2- des pedinegalement dynamiques et integres III. PED ET PID : des capacites d’INNOVATIONS inegales

  20. La SiliconValley(Californie, États-Unis)

  21. La SiliconValley(Californie, États-Unis) Les firmes étatsuniennes excellent dans les technologies de l'information, les nanotechnologies, le génie biologique, la recherche médicale [ ... ]. Leur puissance aujourd'hui, c'est leur inscription dans le nouveau système productif qui privilégie l'enchaînement immédiat entre innovation, production et stratégie commerciale, c’est leur capacité à trouver de nouveaux produits et à les diffuser à l'échelle mondiale, quitte à en abandonner la production rapidement à d'autres, dans un cycle accéléré où les stratégies spatiales privilégient externalisation, flexibilité et bas coûts de la main d'œuvre.[ ... ] Les États-Unis ont près du quart de leur production liée à ces secteurs spécifiques (haute technologie), un pourcentage presque deux fois supérieur à celui de l'Union européenne [ ... ]. [Un classement] des hauts lieux de l'innovation à l'échelle du monde suivant quatre critères décisifs : la capacité de formation des universités et des laboratoires de recherche dans les nouvelles technologies ; la présence de firmes multinationales fournisseuses d'expertises ; l'esprit d'entreprise des acteurs de la recherche ; la présence du capital-risque. Des 46 hubs technologiques ainsi repérés, 13 sont aux États-Unis, dont 8 dans les 17 premiers. [ ... ] La SiliconValley [ ... ] est classée premier pôle innovateur de la planète juste devant Boston. » D’après Gérard Dorel, Atlas de l'empire américain, Autrement, 2006.

  22. San Francisco, capitale mondiale de l’innovation L'héritage de la ruée vers l'or a fait de San Francisco le centre financier et bancaire principal de la côte pacifique. Montgomery Street dans le centre financier est souvent considéré comme le « Wall Street de l'ouest ». Il est le siège du 12e district de la Réserve fédérale et des institutions Wells Fargo Charles Schwab Corporation et Visa. De nombreuses autres banques, institutions financières et sociétés de capital risque y ont élu domicile afin de pouvoir y faire affaires avec les firmes de SiliconValley. Bank of America a été fondée à San Francisco dans les années 1960 et son siège social occupe l'immeuble du 555 California Street. Avec plus de 30 institutions financières internationales, sept sociétés classées au Fortune 500, San Francisco est considérée comme l'une des dix villes mondiales. La ville se place au 18e rang mondial des villes les plus riches et au 15e rang mondial des places financières, selon le Global Financial Centres Index. Au cours des dernières années, San Francisco s'est progressivement imposée comme un pôle de compétence dans les secteurs des biotechnologies et de la biomédecine. En mai 2005, San Francisco a été choisie pour héberger le siège du programme de recherche californien de cellules souches. Le plus gros de ces industries se concentre dans le quartier de Mission Bay, dans le sud-est de la ville. Le CBD abrite plusieurs sièges sociaux : McKesson, une entreprise de médicaments, qui se classait au 15e rang des entreprises mondiales par le chiffre d'affaires en 2009 ; Pacific Gas and Electric Company dans le secteur de l'électricité et du gaz ; la chaîne de magasins de vêtements Gap. D’après l’article « San Francisco » de Wikipédia : http://wikipedia.org/wiki/San_Francisco

  23. La SiliconValley : un modèle qui se diffuse aux pays émergents Quels sont les endroits les plus tendances de la planète pour créer sa start-up ? Il y a bien sûr la SiliconValley californienne, qui, plus que jamais, attire comme un aimant tous les entrepreneurs high-tech de la planète. Mais plus seulement : c'est la conclusion d'une étude rendue publique mardi 20 novembre par le Startup Genome Project, une société de San Francisco qui a passé au crible 50000 sociétés dans le monde. Elle révèle que d'autres endroits ont émergé depuis deux ou trois ans ; d'autres lieux qui ont désormais le potentiel de reproduire l'étonnant écosystème californien, fait d'argent, d'idées, d'émulation et d'ambitions tous azimuts.

  24. Bangalore, la « SiliconValley indienne » Au sud du sous-continent indien, dans l'État du Karnataka, se niche une véritable SiliconValleyindienne. La ville de Bangalore ( « ville des haricots bouillis «  dans l'idiome local) se place parmi les capitales mondiales du hi-tech. Fondé en 1909 par le philanthrope Tata, l'IndianInstitute of Science est devenu l'un des centres de recherche asiatiques les plus réputés. Nouvelles technologies et production de logiciels informatiques, biochimie, aérospatiale font partie des domaines développés dans cette cité où sont aujourd'hui installées des unités de recherche et développement, des services (avec de nombreux centres d'appel), et autres équipements de pointe [ ... ]. Les entreprises indiennes y sous-traitent avec des firmes occidentales en côtoyant les bureaux délocalisés de multinationales (Google, Microsoft, Yahoo, Amazon, IBM ... ) attirées par le faible coût d'une main-d’œuvre indienne hautement qualifiée. La cité a du coup pris des allures occidentales : aéroport et autoroutes à trois voies, coffee-shops nombreux fréquentés par des étudiants et des informaticiens bien payés, paysage urbain high-tech s'entrechoquent - Inde oblige – avec les embouteillages les plus inextricables et la foule bigarrée propre à ce pays de tous les contrastes... Martine Fournier, Sciences Humaines, 2010.

  25. CONCLUSION :

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