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Educational Attainment , Wages and Employment of Second- Generation Immigrants in France

Educational Attainment , Wages and Employment of Second- Generation Immigrants in France – Langevin Gabin, Masclet David, Moizeau Fabien, Peterle Emmanuel – CREM –Université de Rennes 1; Contact: gabin.langevin@univ-rennes1.fr.

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Presentation Transcript


  1. EducationalAttainment, Wages and Employment of Second-Generation Immigrants in France – Langevin Gabin, Masclet David, Moizeau Fabien, Peterle Emmanuel – CREM –Université de Rennes 1; Contact: gabin.langevin@univ-rennes1.fr Nous analysons, de manière empirique, les déterminants de l’insertion socio-économique des descendants d’immigrés vis-à-vis de leurs homologues descendants de parents nés français (groupe témoin). Cette étude s’appuie sur l’enquête Trajectoires et Origines (TeO) menée conjointement pas l’INED et l’INSEE en 2008. Nous observons que les taux d’emploi ainsi que les niveaux de salaires des descendants d’immigrés sont généralement inférieurs à ceux du groupe témoin. Derrière cette observation générale se cachent des situations diverses en fonction de l’origine ethnique. Notamment, si les descendants d’immigrés d’Afrique du Nord, d’Afrique Sub-saharienne et de Turquie souffrent de pénalités importantes en termes d’emploi et de salaire, ce n’est pas le cas des descendants d’Europe et d’Asie, les descendants d’Europe du Nord étant même mieux insérés selon ces critères que le groupe témoin lui-même. Une partie de ces écarts reste inexpliquée et est potentiellement le résultats de discriminations. Néanmoins, ils sont avant tout la conséquence d’écarts antérieurs en termes de parcours et de réussite scolaire. Ces écarts étant eux-mêmes la traduction d’inégalités de contextes familial et social. Contexte L’intégration socio-économique des immigrés et de leurs descendants en France est une problématique assez peu documentée en Économie bien que première dans le débat public. Cela vient avant tout du manque de données statistiques sur ce sujet. Néanmoins, l’enquête TeO de 2008 vient combler ce manque en apportant de nombreuses informations relatives aux caractéristiques sociodémographiques et résultats socio-économiques des enquêtés tout en détaillant leur histoire migratoire. Il est alors possible de s’intéresser à la réussite socio-économique des descendants d’immigrés en France sur trois étapes clefs de leur vie : le niveau de salaire, l’accès à l’emploi, la réussite scolaire. Notre objectif est donc double, tout d’abord comprendre quels sont les déterminants de la réussite dans ces trois étapes en s’interrogeant sur l’inertie des inégalités premières (contexte familial et social durant l’enfance). Ensuite, isoler les pratiques discriminatoires comme causes potentielles des écarts de salaire et d’emploi. • L’enquête TeO • Réalisée en 2008 par l’INED et l’INSEE • 22 000 enquêtés, dont • 8 000 immigrés • 8 000 descendants d’immigrés • 4 000 témoins (parents nés français) • Grands thèmes de l’enquête : • L’environnement familial et social • L’accès aux différentes ressources de la vie sociale • Les différentes dimensions des origines et appartenances culturelles et les discriminations Résultat 1 – Accès à l’emploi Les écarts d’accès à l’emploi diminuent lorsque le niveau d’éducation et les différences de dotations en capital humain sont pris en compte. Résultat 2 – Salaire Les écarts (négatifs) de salaire dus à l’origine disparaissent après contrôle de la sélection. Résultat 3 – Réussite scolaire L’effet, a priori négatif, de l’origine sur la réussite scolaire est soit annulé, soit renversé une fois le contexte familial pris en compte. • Le contrôle du biais de sélection par la procédure de Heckman suggère des écarts de salaire horaires liés à une mauvaise sélection à l’embauche des descendants d’Afrique. • Les descendants turcs sont eux mieux rémunérés une fois le niveau scolaire et caractéristiques de l’entreprise considérés. • Méthodes • Correction de Heckman: • Problème: biais de sélection, on considère ici le sous-échantillon des salariés, or celui-ci n’est pas aléatoirement constitué. • Principe: estimer la probabilité de participation au marché du travail des individus et utiliser cette probabilité comme variable explicative lors de la régression salaire. • Méthode Oaxaca-Blinder (MOB): • Problème: le mode de formation des salaires peut ne pas être identique entre deux groupes d’individus, ici entre témoins et descendants. • Principe: décomposer l’écart de salaire entre part expliquée (attribuable à des dotations différentes de capital humain) et part inexpliquée (attribuable à la manière dont le marché rémunère chacun des groupes). • Sans surprise, plus le diplôme est élevé et plus le salaire est lui-même élevé. Contrôle du contexte familial : Nous contrôlons pour le niveau d’éducation et l’occupation des parents, pour le nombre de frères et sœurs ainsi que le niveau de diplôme des ainés, pour la structure familiale (nucléaire, monoparentale, etc.) et pour les conditions de travail à la maison (pièce isolée). • Lecture : • écart total représente l’écart statistique moyen observé. • MOB représente l’écart résiduel calculé par la Méthode Oaxaca-Blinder, i.e. l’écart qui ne peut-être expliqué par les différences de dotations en capital humain. Conclusion Notre étude remplit trois objectifs. Tout d’abord, elle permet de renseigner l’état de l’intégration socio-économique des descendants d’immigrés en France. Ensuite, nous dégageons les déterminants principaux de la réussite professionnelle, en ce sens l’éducation joue un rôle central et connu au travers d’effets d’appréciation du capital humain (Becker, 1964) et effets de signal (Spence, 1973). Enfin, nos résultats ne permettent pas de conclure à l’absence de discrimination liée à l’origine. Néanmoins, celle-ci semble être d’une ampleur limitée et concentrée sur le stade de l’embauche (Aeberhardt et al., 2010a). En effet, les différences de réussite professionnelle sont d’abord la conséquence d’inégalités en termes de dotations en capital humain (voir Aeberhardt et Pouget, 2010, Belzil et Poinas, 2010). Contrairement aux études précédentes nous avons pu mettre en évidence le rôle primordial du contexte familial dans le développement de ces dotations. Les politiques publiques visant à sécuriser, soutenir et corriger les conditions familiales des élèves nous semblent donc devoir être privilégiées. Nous remercions les participants du workshop CREM (CNRS) – SMART LERECO (INRA), ainsi que les participants de la 30ème édition de Journée de la Microéconomie Appliquée pour leurs conseils précieux.

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