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Le don d’organes et de tissus

Le don d’organes et de tissus. Pourquoi en parler ?. Nous sommes tous concernés car… Nous sommes tous des donneurs potentiels… …mais surtout, nous sommes tous des receveurs potentiels !

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Le don d’organes et de tissus

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Presentation Transcript


  1. Le don d’organes et de tissus

  2. Pourquoi en parler ? Nous sommes tous concernés car… Nous sommes tous des donneurspotentiels… …mais surtout, nous sommes tous des receveurs potentiels ! 4 X plus de risques d’avoir un jour besoin d’un organe que d’en donner un !

  3. Quelques notions d’histoire • La transplantation : un miracle médical du XXème siècle • Le rein : organe pilote , la mise au point de la greffe rénale occupe la première moitié du siècle, de1906 à 1954 • 1906 : à Lyon, Mathieu Jaboulay greffe un rein de porc puis de chèvre sur le coude : échecs • 1933 : première greffe rénale entre humains par Voronoy en URSS : échec • 1952 : 24 décembre 1952 Marius Bernard reçoit le rein de sa mère : 3 semaines d’espoir puis échec • Premier succès en 1954 , entre vrais jumeaux • 1960 : succès entre non jumeaux et arrivée du premier médicament immunosuppresseur ( azathioprine ) • Années 60-70 : 60% de succès en transplantation rénale de donneurs décédés

  4. Les grandes premières • 1963 : le foie ( Starzl à Denvers ) • 1967 : le cœur ( Barnard au Cap ) • 1969 : création de France transplant • Les années 80 : l’ère de la ciclosporine ( JF Borel ) permet l’essor de la greffe , augmente le succès de la greffe rénale à 80% et permet le développement des autres greffes d’organes • 1987 : première greffe pulmonaire en France • 1994 : lois de bioéthique et création de l’EFG • 2004 : révision des lois de bioéthique et création de l’ABM

  5. L’agence de la biomédecine • Gère toute l’activité de prélèvement et de greffe du territoire français • Est un organisme d’état, sous tutelle du ministère de la santé • Gère également la procréation assistée, l’embryologie et la génétique humaines.

  6. Le SRA Nord Est : 2 ZIPR

  7. Législation • Loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 (code civil) relative au respect du corps humain • Loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 modifiée (code de santé publique) relative au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain, à l’assistance médicale et à la procréation et au diagnostic prénatal • Loi n° 2004-800 du 6 août 2004 Révision des lois bioéthiques de 1994

  8. « Le prélèvement et la greffe constituent une priorité nationale » « Tous les établissements de santé, qu’ils soient autorisés ou non, participent à l’activité de prélèvement d’organes et de tissus, en s’intégrant dans des réseaux de prélèvements »

  9. Que dit la loi ? • Elle interdit toute rémunération du don. C’est un acte de générosité et de solidarité entièrement GRATUIT. • L’ANONYMAT DONNEUR / RECEVEUR est obligatoire. La famille du donneur peut cependant être informée, si elle le désire, du résultat des greffes.

  10. Que dit la loi ? C’est le principe du CONSENTEMENT PRESUME : • Toute personne est présumée consentante au don d’éléments de son corps après sa mort, en vue de greffe, si elle n’a pas manifesté son opposition de son vivant. • Si, en cas de décès, le médecin ne connaît pas la décision du défunt , il devra s’efforcer de recueillir l’absence d’opposition du défunt au don auprès des proches.

  11. Position des confessions religieuses Pour les grands représentants des principales religions monothéistes présentes en France (catholicisme, protestantisme, judaïsme, islam), la vie humaine est primordiale. Tout ce qui peut la sauver ne rencontre pas d’opposition de principe.

  12. Pourquoi la greffe ? • Lorsqu’un organe ne remplit plus ses fonctions • Lorsque les autres traitements ne marchent plus • Lorsque la vie du patient est menacée à court ou moyen terme : cœur, foie, poumons • Pour assurer une vie de meilleure qualité et augmenter l’espérance de vie : rein

  13. Les indications : malformation cardiaque, cirrhose, mucoviscidose, insuffisance rénale terminale, certains cancers … • L’âge : cela va du bébé à des personnes de + de 70 ans • L’inscription en liste d’attente : elle est obligatoire pour tout patient désirant être greffé ( une liste par organe) • L’attente : du fait de la pénurie, elle peut durer des mois…ou des années…

  14. QUE GREFFE T’ON ? DES ORGANES : Cœur Poumons Foie Reins Pancréas Intestin Un donneur permet en moyenne 3 greffes

  15. LA MOELLE OSSEUSE • Chaque année, des milliers de personnes atteints de maladies graves du sang ont besoin d’une greffe de moelle pour vivre • Cette moelle peut être donnée par une personne compatible : frère ou sœur - 1 chance sur 4 - ou par un donneur anonyme inscrit dans le fichier international des donneurs – 1 chance sur 1 million.

  16. Le registre français comporte 160 000 donneurs inscrits : objectif = 240 000 donneurs de toutes originespour satisfaire 50% des demandes en France et participer à la solidarité internationale • Le registre international comporte plus de 12 millions d’inscrits

  17. Que faut-il faire pour donner sa moelle ? • Être en parfaite santé • Avoir plus de 18 ans et moins de 50 ans lors de l’inscription, même si l’on peut ensuite donner jusqu’à 60 ans ; • Accepter de répondre à un entretien médical et de faire une prise de sang. Chaque donneur est unique donc chaque nouvelle inscription compte et peut sauver la vie d’un malade

  18. Des tissus : Cornées Os Peau Vaisseaux Valves cardiaques Les besoins en greffons tissulaires sont également importants

  19. CAS PARTICULIERS : Greffes de tissus composites : Avant-bras Visage

  20. La situation en FRANCE En 2008: 13687 personnes ont attendu une greffe 4620personnesont été greffées 360 personnes sont décédées, faute de recevoir un greffon à temps

  21. La situation en FRANCE • 90 000 personnes environ ont bénéficié d’une greffe en France • 41 000 d’entre elles vivent encore avec leur greffon La greffe, ça marche !

  22. Évolution de l’activité de prélèvement

  23. Activité internationale de prélèvement d’organes

  24. Organes greffés en 2008

  25. Évolution de la liste d’attente

  26. La Franche-Comté 2 hôpitaux où on prélève des organes : • Le CHU de Besançon • Le CH de Belfort-Montbéliard Mais tous les établissements de santé franc-comtois doivent collaborer à cette activité. 1 hôpital où on greffe : le CHU de Besançon, uniquement foie et reins 7 hôpitaux où on prélève des cornées: Belfort-Montbéliard, Besançon, Dôle, Lons, Pontarlier, Vesoul

  27. LA FRANCHE-COMTE en 2008 • Nombre de prélèvements multi-organes : • Patients en attente de greffe • Nombre de cornées prélevées : 377dont 240 au CHBM soit 64%

  28. L’origine des organes • 95% des organes greffés proviennent de personnes décédées en état de mortencéphalique • 5% des organes ont été prélevés sur des donneurs vivants • Quelques reins ont été prélevés dans le cadre d’un protocole appelé : « Prélèvementà cœurarrêté »

  29. Le donneur en mort encéphalique • La destruction irréversible du cerveau est la cause du décès : Accident Vasculaire Cérébral, traumatisme crânien, anoxie… • Cet état est rare : 1% à 2% de décès à l’hôpital • La personne est décédée mais son cœur continueà battre grâce à la poursuite de la réanimation • L’état de mort encéphalique permet le don de tous les organes et tous les tissus. • Il n’y a pas de limite d’âge et peu de contre-indications

  30. Physiopathologie de la mort encéphalique • constitution d’un œdème cérébral • PIC > PAM • arrêt circulatoire • anoxie • souffrance puis apoptose = mort cellulaire La mort encéphalique est un état irréversible.

  31. Age des donneurs

  32. Causes de décès des ME en 2008

  33. Conséquences de l’EME L’état de mort encéphalique provoque des désordres homéostatiques très difficiles à combattre • instabilité hémodynamique • troubles du rythme cardiaque • absence de régulation thermique • diabète insipide • désordres hydro électrolytiques • coagulopathie ( CIVD )

  34. Le diagnostic de mort encéphalique Il est décrit très précisément dans la loi : • Un examen clinique fait par 2 médecins, • Une épreuve de débranchement, • Un examen de confirmation : 2 EEG ou un angio-scanner.

  35. Élimination des facteurs confondants Il faut éliminer les pathologies susceptibles de simuler l’ EME • Absence de toute sédation ou curarisation • Intoxications • éthylique • médicamenteuse • Hypothermie • Hypotension • Troubles métaboliques

  36. Signes cliniques de la M.E • Un coma profond aréactif et hypotonique • L’absence de tout mouvement spontané ou déclenché par des stimuli douloureux • L’absence de réactions lors des stimulations des nerfs crâniens (réflexes cornéen, oculo-cardiaque, photomoteur, de la toux)

  37. Épreuve d’hypercapnie Obligatoire, si irréalisable, le réanimateur doit l’écrire • Absence de toute sédation ou curarisation • Température centrale > 35° C • Base : PaCO2 entre 35 et 40 mm Hg • O2 = 8l pendant 15 min • Déconnexion du respirateur • Apport d’O2 par la sonde • Surveillance de l’absence de mouvement respiratoire pendant la durée de l’épreuve • Réalisation de gaz du sang • La PaCO2 doit être supérieure à 60 mm Hg

  38. Diagnostic para-cliniqued’EME • L’examen clinique doit être confirmé par des examens complémentaires attestant du caractère irréversible de la destruction encéphalique • Soit 2 électroencéphalogrammes nuls et aréactifs • Soit une angiographie cérébrale • Soit un angioscanner

  39. L’électroencéphalogramme • Sujet normothermique (>35°C) • Aucun traitement dépresseur du SNC (dosage sérique éventuel) • Le tracé doit être • Nul, aréactif • À intervalle minimal de 4 heures • À amplification maximale • De 30 minutes d’enregistrement au moins • Le résultat doit être immédiatement consigné par le médecin qui fait l’interprétation

  40. L’électroencéphalogramme

  41. L’angiographie • Angiographie des 4 axes (carotidiens et vertébraux) • Sujet en état cardiovasculaire stable • Par voir artérielle ou veineuse • Doit montrer l’absence d’injection des branches encéphaliques des artères carotides et vertébrales • Le résultat doit être immédiatement consigné par le radiologue qui fait l’interprétation • Angioscanner

  42. L’angiographie Circulation visible Pas de circulation visible

  43. Arbre décisionnel pour le diagnostic Réchauffement >35°CStabilisation cardiovasculaire Examen clinique Absence de conscience Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral Abolition de toute respiration spontanée Épreuve d’hypercapnie Examens para cliniques EEG x 2 ou angiographie cérébrale ou angioscanner Procès verbal du constat de la mort Signature de DEUX médecins non impliqués dans le prélèvement ou la greffe

  44. Le décès • 2 médecins indépendants signent le constat de la mort qui valide la mort encéphalique • Le certificat de décès est rempli concomitamment. • Le défunt est sous respirateur • il est rose et réchauffé • Son cœur bat C’est une situation paradoxale !

  45. Le recueil du témoignage Donneur majeur : Le prélèvement est possible en l’absence de refus exprimé :  dans le registre national du refus  auprès de la famille  par tout autre moyen Aucun prélèvement n’a lieu sans rencontre et dialogue avec la famille.

  46. Le consentement Donneur mineur ou majeur sous tutelle: Les titulaires de l’autorité parentale ou le tuteur doivent y consentir par écrit. Si l’enfant s’était exprimé sur ce sujet, sa volonté est généralement prise en compte . 3% des donneurs avaient moins de 16 ans en 2007

  47. Le dialogue avec les proches • Après l’annonce du décès, la question du don est abordée. • La coordinatrice recueille le témoignage des proches quant à l’absence d’opposition du défunt au don. • Elle informe sur la finalité des dons, le respect de l’anonymat et rassure la famille sur la restauration du corpset lagratuité. Lorsque le défunt n’en avait jamais parlé, la famille va parfois opposer un « refus de précaution ». Sur 10 refus, 6 correspondent à une opposition de la famille.

  48. Difficultés du prélèvement sur donneur en ME • la personne ne présente pas l’aspect habituel d’une personne décédée. • c’est un état rare • c’est un état temporaire et instable • 50% des personnes en mort encéphalique ne seront pas prélevées • c’est une mort souvent brutale • lorsque la question du don n’a pas été abordée au sein de la famille

  49. Devenir des personnes en mort encéphalique

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