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La Sexualité … en Questions

La Sexualité … en Questions. Dr Luc BRASSART Sexologue Dr Bernard DECANTER. Pré-test. L’éjaculation prématurée regroupe des situations dans lesquelles la durée moyenne du coit, de façon permanente et prévisible: A: oscille dans la fourchette de 10 sec à 2 mn

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La Sexualité … en Questions

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Presentation Transcript


  1. La Sexualité … en Questions Dr Luc BRASSART Sexologue Dr Bernard DECANTER

  2. Pré-test • L’éjaculation prématurée regroupe des situations dans lesquelles la durée moyenne du coit, de façon permanente et prévisible: • A: oscille dans la fourchette de 10 sec à 2 mn • B: est constamment inférieure à 10 sec environ • L’homme est « génétiquement programmé » pour éjaculer en moins de 10 secondes: • A: vrai • B: faux • La dysfonction érectile est: • A: un facteur de risque cardio vasculaire, au meme titre que le diabète, l’hta, l’hypercholestérolémie, le tabagisme. • B: un marqueur précoce de dysfonction endothéliale généralisée • La fréquence de la dysfonction érectile après 60 ans à une prévalence de: • A: 35% • B: 55% à 95% • Une fonction sexuelle optimale demande la conjonction de: • A: Facteurs neurologiques et vasculaires • B: facteurs endocriniens et psychologiques • C: A + B

  3. Pré-test suite • Dans la majorité des « mariages non consommés » on retrouve: • A: une instabilité de l’érection chez l’homme • B: un vaginisme de la femme • C: A + B • Le mariage non consommé est une sexopathie: • A: le plus souvent primitive • B: le plus souvent secondaire • Le « point G » est: • A: un mythe ou un fantasme masculin • B: une réalité scientifique • Les oestroprogestatifs: • a: n’ont aucune incidence sur le désir et/ou le plaisir féminin • B: sont responsables de dysfonctions sexuelle féminines • Le « coût cardiaque » du coït se situe au voisinage de 50 pulsations par minutes, comme le saut en parachute (au moment de l’ouverture du parachute) ou l’équitation (trot enlevé) • A: il n’est pas différent selon que le partenaire soit « actif » ou « passif » • B: est sensiblement identique pour les deux sexes • C: A + B

  4. Cas clinique • Monsieur Ca.. Al.. A 27 ans, il est chauffeur poids lourds, en concubinage depuis 8 ans, n’a pas d’enfant, il est adressé par un confrère • Interrogatoire • Éjaculations prématurée primitive • Parfois « anté portas » • Période réfractaire estimée trop longue par le patient pour pouvoir réitérer une nouvelle pénétration • Ne sait pas si sa compagne jouit et si elle a des orgasmes • 1à 2 rapports hebdomadaires • Désir présent • Persistances des érections matinales réflexes • N’a pas tenu informé sa concubine de sa consultation • Examen clinique: RAS

  5. conclusions • Éjaculation ultra prématurée ou prématurée primitive • Gros troubles de la communication • Dysharmonie sexuelle • Consultation « indépendante » non concertée • Sa compagne ne se plaindrait de rien, et ne se sentirait pas concernée • Fréquence des rapports trop faible, ne pouvant améliorer la situation • Nécessité de rencontrer sa compagne pour entendre ses doléances et son sentiment afin d’optimiser les résultats thérapeutiques • Démarrage d’une prise en charge sexothérapique d’inspiration comportementaliste • Aide provisoire d’une thérapeutique utilisant la paroxétine à dose filée • Pas de bilan biologique indiqué • Pas d’examen complémentaire nécessaire demandé

  6. Cas clinique 2 • Monsieur Lan… A.. 44 ans, professeur en atelier de peinture , vit en concubinage depuis 3 ans, a 1 garçon de 11ans, il est adressé par un confrère. • Interrogatoire • Problèmes d’érection depuis longtemps • Pense avoir des blocages • A connu une vingtaine de partenaires, • Fréquences des érections matinales réflexes: 2 à 3 par semaine, • Libido : OK pas de problème de désir • Pas de troubles urinaires • Pas de problème d’EP avoué: 4 à 5 minutes de mouvements intra vaginaux • Ne maîtrise pas parfaitement son éjaculation • Pas de pénétration depuis 3mois

  7. suite • Mésentente conjugal • Mésentente conjugale, • Pas d’activité onanique compensatoire, • M’indique que sa compagne ne veut pas venir consulter, • Tabac: 10 cigarettes/jour, • Peu d’alcool, • Examen clinique: R.A.S. • Examens complémentaires: • Bilan sanguin de principe

  8. Conclusions • Triple problème: instabilité érectile, éjaculation instable ou prématurée, mésentente conjugale = dysfonctions sexuelles primitives, anciennes et majoritairement psychogènes. • Nécessité de rencontrer son épouse. • Mise en route d’une prise en charge d’inspiration comportementaliste. • Essai du vardénafil. • Pronostic réservé en l’absence de consultation de sa compagne.

  9. Cas clinique 3 • Madame B.. Be.. 25 ans, télé conseillère en VPC, vie en concubinage depuis 5 ans, pas d’enfant, adressée par un confrère. • Interrogatoire • Diminution de son désir sexuel (anaphrodisie secondaire) depuis 3 à 4 ans • Se connaissent depuis 10 ans • Installation progressive • Contraception par mélodia • Sous traitement par androcur depuis 2ans,(hirsutisme ou polykystose ovarienne) • Se dit amoureuse • Deux rapports sexuels mensuels • Anorgasmie • Dyspareunie ++ • Sécheresse vaginale Pas d’examen clinique à la première consultation

  10. conclusions • Anaphrodisie secondaire • Anorgasmie secondaire • Cause iatrogène vraisemblable • Vaginisme modéré probable à vérifier cliniquement • Début de prise en charge sexothérapique d’inspiration comportementaliste • Prescription d’un lubrifiant siliconé

  11. Seconde consultation (1 mois) • Se plaint d’asthénie. • Se sent débordée. • Moral: 5/10 (pleure souvent et dort beaucoup) • Désir: 3/10 • Plaisir: 9/10 • Grosses disputes (mésentente conjugale probable) • Poursuite et adaptation de la sexotherapie d’inspiration comportementaliste (exploration visuelle et tactile, masturbation…) • Mise en route d’un traitement antidépresseur à dose filée (sertraline) • Nécessité de rencontrer son concubin.

  12. Cas clinique 4 • Monsieur Ra.. A.. 72 ans, retraité (ouvrier textile) marié, mais vit seul, adressé par un confrère. • Motif de consultation: • Éjaculation rétrograde depuis son intervention chirurgicale (adénomectomie endo-uréthrale, gros adénome de 90 gr) • Aurait des velléités de procréation • Interrogatoire: • Pas de réel désir de procréation • Gène psychologique (n’aurait pas été prévenu ?) • Anaphrodisie • Instabilité de ses érections qui seraient moins vigoureuses • Examen clinique sans particularité

  13. Conclusions : • Bilan sanguin de principe demandé • Prescription d’un IPDE 5 • ICC envisagée en cas d’échec. • Éjaculation rétrograde difficile à empécher. • Possibilité d’améliorer le « vécu » de cette nouvelle forme de sexualité. • Résultats sanguins • Testostéronémie: 5.68 ng/ml (N: entre 2 et 7) • Testostéronémie bio disponible: 2.20 ng/ml (N: entre 1 et 4)

  14. Cas clinique 5 • Madame RO.. Pe.. 30 ans, travailleuse sociale, mariée depuis 2 ans, une fille de 1 an, adressée par un confrère. • Motif de la consultation • Anaphrodisie secondaire (depuis la naissance de sa fille)

  15. interrogatoire • N’a plus de désir depuis la naissance de sa fille • Accouchement par césarienne • N’a connu qu’un seul partenaire: son mari, • Pas d’anorgasmie connue, • M’avoue « ne plus aimer son mari comme avant ! » • A été poussé par son mari pour venir consulter, (sans son insistance, elle ne serait jamais venue) • Contraception oestro-progestative: mélodia • Sécheresse vaginale • Vaginisme probable à confirmer ultérieurement, • Rapports sexuels dans l’obscurité, • Fréquence des rapports avant la grossesse: tous les 10 jours • Fellation: difficile • Sodomie: impossible, • Dépressive depuis 3 mois, pleurs ++ durant la consultation, • Connaît son mari depuis l’age de 20 ans.

  16. Examen clinique • Pratiquement jamais lors de la première consultation • Conclusions • Anaphrodisie secondaire, • Anorgasmie probable, • Dyspareunie, • Sécheresse vaginale, • Vaginisme ? Secondaire ou primaire masqué par le désir d’enfant, • Mésentente conjugale hautement probable,

  17. Conduite à tenir • Examen clinique « annoncé » comme nécessaire et indispensable quand ce sera possible, • Arrêt de la pilule • Ne plus subir les rapports sauf si désir très fort • Mise en route d’un traitement anti-dépresseur, (sertraline) • Nécessité de rencontrer son mari

  18. Suivi: 2 consultations • Amélioration nette quoique lente des signes dépressifs, • Asthénie majeure, • Retrouve un peu de tendresse partagée avec son mari • N’arrive pas à se « lâcher » • Antécédents d’attouchements subis par son grand-père (qui avait les mains baladeuses, mais pas en cachette) • A mal vécu sa césarienne, • Dernier rapport sexuel : il y a quelques mois, • Au mieux de son désir: 5/10 • Thymie : 4/10 • A déjà été capable de jouir par masturbation, (bon pronostic)

  19. Post-test • L’éjaculation prématurée regroupe des situations dans lesquelles la durée moyenne du coit, de façon permanente et prévisible: • A: oscille dans la fourchette de 10 sec à 2 mn • B: est constamment inférieure à 10 sec environ (éjaculation ultra prématurée) • L’homme est « génétiquement programmé » pour éjaculer en moins de 10 secondes: • A: vrai • B: faux • La dysfonction érectile est: • A: un facteur de risque cardio vasculaire, au meme titre que le diabète, l’hta, l’hypercholestérolémie, le tabagisme. • B: un marqueur précoce de dysfonction endothéliale généralisée. • La fréquence de la dysfonction érectile après 60 ans à une prévalence de: • A: 35% • B: 55% à 95% (après 70 ans) • Une fonction sexuelle optimale demande la conjonction de: • A: Facteurs neurologiques et vasculaires • B: facteurs endocriniens et psychologiques • C: A + B

  20. Post-test suite • Dans la majorité des « mariages non consommés » on retrouve: • A: une instabilité de l’érection chez l’homme • B: un vaginisme de la femme • C: A + B • Le mariage non consommé est une sexopathie: • A: le plus souvent primitive • B: le plus souvent secondaire • Le « point G » est: • A: un mythe ou un fantasme masculin • B: une réalité scientifique • Les oestroprogestatifs: • a: n’ont aucune incidence sur le désir et/ou le plaisir féminin • B: sont responsables de dysfonctions sexuelle féminines • Le « coût cardiaque » du coït se situe au voisinage de 50 pulsations par minutes, comme le saut en parachute (au moment de l’ouverture du parachute) ou l’équitation (trot enlevé) • A: il n’est pas différent selon que le partenaire soit « actif » ou « passif » • B: est sensiblement identique pour les deux sexes • C: A + B

  21. Nous vous remercions de votre présence et de votre participation

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