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Sédation et analgésie : optimisation en réanimation

Sédation et analgésie : optimisation en réanimation. Jean-Francois Payen Département d’Anesthésie-Réanimation, Grenoble. Recommandations pour la Pratique Clinique SFAR/SRLF : Ann Fr Anesth Reanim 2000 Réanim Urgences 2000 ACCM/SCCM : Crit Care Med 2002 Contenu

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Sédation et analgésie : optimisation en réanimation

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Presentation Transcript


  1. Sédation et analgésie : optimisation en réanimation Jean-Francois Payen Département d’Anesthésie-Réanimation, Grenoble

  2. Recommandations pour la Pratique Clinique SFAR/SRLF : Ann Fr Anesth Reanim 2000 Réanim Urgences 2000 ACCM/SCCM : Crit Care Med 2002 • Contenu Objectifs de la sédation/analgésie Evaluation des besoins Moyens médicamenteux et non médicamenteux Modalités de surveillance Eléments de choix d’un agent médicamenteux Stratégie

  3. Optimisation en réanimation 1- Pourquoi faut-il optimiser la sédation/analgésie ? trop ou pas assez conséquences 2- Comment optimiser la sédation/analgésie ?

  4. Souvenirs d’une hospitalisation en réanimation • 66% des patients se souviennent de leur séjour • leséjour est très inconfortable : ne pas pouvoir communiquer (65%) avoir soif (62%) se sentir tendu (46%) perdre la maîtrise de soi (46%) avoir des difficultés à déglutir (44%) • l’IT est très inconfortable : ne pas pouvoir parler (68%) douloureuse (56%), avec VAS 4-8 mm angoissante (59%) • l’IT est associée à : troubles du sommeil (insomnie, réveil brusque, cauchemars) périodes de terreur, panique peur de la solitude Rotondi, Crit Care Med, 2002

  5. Notre réponse thérapeutique • 50 à 90% des patients sous sédation/analgésie • En France : midazolam (85%), propofol (15%) fentanyl (50%), morphine (25%), sufentanil (25%) (Soliman, Br J Anaesth, 2001) • Perfusion iv continue • Prescription et administration : à la demande de l’infirmière (90%) indication non précisée (42%) 23 agents différents non respect des prescriptions (17%) (Dasta, Crit Care Med, 1994)

  6. Conséquences (1) Kollef, Chest, 1998

  7. Conséquences (2) Kress, N Engl J Med, 2000 Critère de jugement : durée de ventilation mécanique

  8. 1- Pourquoi faut-il optimiser la sédation/analgésie ? 2- Comment optimiser la sédation/analgésie ? distinguer douleur, anxiété et agitation utiliser des outils de surveillance pertinents choisir des agents médicamenteux adaptés à la demande titrer la sédation/analgésie élaborer des algorithmes décisionnels

  9. 1- Distinguer douleur, anxiété et agitation douleur soins pathologie patient Post-opératoire : incisions, drains type de chirurgie Traumatologie : fractures instables œdème parties molles brûlure Soins des plaies et incisions Cathéter artériel Sonde urinaire, naso-gastrique Aspiration trachéale Ventilation mécanique Mobilisation, kinésithérapie Toilette Immobilisation prolongée Milieu socio-culturel Expérience antérieure Angoisse préalable réponse immédiate à un stimulus supposé douloureux

  10. anxiété agitation Angoisse extrême Délire Effets secondaires traitement Douleur Troubles métaboliques Troubles ventilatoires Infection sévère Absence de communication Ambiance bruyante Lumière permanente Stimulations répétées Manque de sommeil état fluctuant

  11. 2- Utiliser des outils de surveillance pertinents • critères de choix : • sensible • fiable • valide • échelles de sédation • 40% d’utilisation en France (Soliman, Br J Anaesth, 2001) • sur 25 échelles, 4 testées pour leur fiabilité et validité : • Ramsay 1-6 • échelle de sédation-agitation (SAS) 1-7 • échelle d’activité motrice (MAAS) 0-6 • échelle de Comfort 8-40 • (De Jonghe, Intensive Care Med, 2000)

  12. Échelle de sédation-agitation (Riker, Crit Care Med, 1999) agitation sédation

  13. Critères Aspects Score Expression du visage Détendu Plissement du front Fermeture des yeux Grimace 1 2 3 4 Tonus des membres supérieurs Aucun Flexion partielle Flexion complète Rétraction 1 2 3 4 Adaptation au respirateur Adapté Trigge ponctuellement Lutte contre ventilateur Non ventilable 1 2 3 4 • échelles de douleur • auto-évaluation (EVA, EN, EVS) • hétéro-évaluation par IDE ou par les proches • hétéro-évaluation par échelles comportementales : • échelle de Comfort (pédiatrie) • échelle comportementale de douleur (BPS) (Payen, Crit Care Med, 2001)

  14. paramètres physiologiques et tests paracliniques • fréquence cardiaque, PA, PIC • PEA, intervalle R-R • index bispectral : Index BIS 100 80 60 40 20 0 r2 = 0.37 1 2 3 Échelle de sédation-agitation Frenzel, Intensive Care Med, 2002 Nasraway, Crit Care Med, 2002

  15. 3- Choisir des agents médicamenteux adaptés à la demande • midazolam ou propofol ? Walder, Anesth Analg, 2001 Ostermann, JAMA, 2000 : effectifs réduits, en période post-opératoire conséquence sur la durée de ventilation ? durée prévisible de la sédation, état du patient, niveau de sédation requis

  16. morphine, fentanyl, sufentanil ou rémifentanil ? Cheng, Anesth Analg, 2001 Facteurs discriminants : technique du fast-tracking âge, risque préopératoire, US/Canada

  17. 4- Titrer la sédation/analgésie pour atteindre l’effet souhaité • La pharmacologie classique ne s’applique pas en réanimation : durée d’administration des agents variations de pharmacocinétique variations de pharmacodynamique • Modèle PK-PD : PK A < PK B Clairance durée d’effet A < B Sédation/éveil PD A < PD B

  18. Midazolam versus lorazepam Barr, Anesthesiology, 2001 sédation/analgésie à objectif de concentration : fourchette de concentrations prédites pour un niveau de sédation/analgésie

  19. 5- Elaborer des algorithmes décisionnels Park, Crit Care Clin, 2001 analgésie adéquate, puis sédation

  20. Conclusions • Évaluer et réévaluer la sédation et l’analgésie • Traiter les causes évidentes de douleur et d’agitation • Adapter la posologie des sédatifs/analgésiques au niveau souhaité

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