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1.R ésumé

Le rôle des variables conjugales dans l’abandon du traitement du Trouble Panique avec Agoraphobie. Sarah-Claude Provençal 1 B.A , Ghassan El-Baalbaki PhD 1,2 ; Claude Bélanger PhD 1,2 , et Roger Marcaurelle PhD 1 1 Université du Quebec À Montreal, Montréal, Québec, Canada

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  1. Le rôle des variables conjugales dans l’abandon du traitement du Trouble Panique avec Agoraphobie. Sarah-Claude Provençal1 B.A , Ghassan El-Baalbaki PhD1,2; Claude Bélanger PhD1,2, et Roger Marcaurelle PhD1 1Université du Quebec À Montreal, Montréal, Québec, Canada 2Université McGill, Montréal, Québec, Canada 4.Méthode 1.Résumé 5. Résultats 5. Résultats PROCÉDURE: ● Critères d’inclusion : A) Diagnostic principal de TPA selon le DSM-IV depuis au moins 6 mois et diagnostiqué avant 45 ans. B) Âgé entre 18 et 65 ans. C) Vivant avec le même partenaire depuis au moins 1 an. ● Critères d’exclusion : A) Tous les autres diagnostics de l’axe I selon le DSM qui cotent moins de deux points au-dessous de la sévérité du TPA. B) Diagnostic à l’axe II à l’exception de la personnalité dépendante et évitante. C) Présence d’une condition médicale instable quelconque ou de retard mental. D) Participation à un traitement concurrent ou une TCC dans la dernière année. ● Diagnostics initialement établis selon l’ADIS-IV-L (DiNardo et al., 1994) passée par un étudiant gradué en psychologie et confirmé par un psychiatre. ● Après l’évaluation, les participants ont été invités à participer à une discussion de 15 minutes avec leur partenaire sur un sujet conjugal conflictuel. Les sujets étaient tirés du Questionnaire sur les Sources de Conflits dans le couple (Bourgeois, 1990) Contexte : Une étude réalisée par notre équipe a montré que la thérapie combinée avec une intervention de couple était aussi efficace que la thérapie TCC seule pour réduire la sévérité du TPA. Cependant, on observe un nombre significativement plus grand d’abandon dans la condition combinée. La présente étude explore les facteurs de prédiction de l’abandon. Méthode : 65 couples hétérosexuels dont l’un des partenaires présente un diagnostic de TPA ont complété une discussion de résolution de problèmes de 15 minutes ainsi qu’une batterie de questionnaires avant d’être répartis aléatoirement dans deux conditions de traitement. La condition TCC comprenait 14 semaines de thérapie cognitive et comportementale tandis que la condition Combinée était constituée de sept semaines de thérapie TCC suivies de sept semaines de formation en couple sur les habiletés de communication. Les données furent analysées à l’aide d’une régression hiérarchique pour identifier les prédicteurs de l’abandon et la présence d’effets d’interaction avec le type de thérapie. Résultats : L’ajustement dyadique plus faible du conjoint non-agoraphobe ainsi que la dominance de l’agoraphobe au pré-test prédisent l’abandon de la thérapie (respectivement β=.27, p=.02 et β=.30, p=.01). De plus, les agoraphobes qui utilisent moins d’efforts de clarification sont plus à risque d’abandonner dans la thérapie combinée (β=.24, p=.03). Conclusion : Cette étude révèle des aspects de la relation conjugale qui sont pertinents à considérer pour comprendre les abandons du traitement du TPA. Les implications pour la pratique clinique sont discutées. 4.Méthode MESURES: ● La discussion a été codée avec le système de cotation global des interactions maritales (GCSMI, Bélanger et al., 1993). Tous les évaluateurs étaient des étudiants gradués en psychologie clinique ayant été spécifiquement entraînés. Le degré de fidélité inter-juges était excellent,ρ1(3,1)= [0.63; 0.94] . ● Les patients et leur partenaire ont rempli des questionnaires incluant l’échelle d’ajustement dyadique – version quatre (DAS-4; Sabourin, Valois, & Lussier, 2005), le questionnaire sur les sources d’accord et de désaccord (QSAD; Bourgeois, Sabourin, & Wright, 1990) ainsi que des questionnaires sur la sévérité du trouble (Agoraphobic Cognition Questionnaire, Chambless et al.,1984 ; Body Sensation Questionnaire, Chambless et al, 1981 ; Beck Depression Inventory II, Beck et al., 1996 ; Anxiety Sensitivity Index, Reiss et al, 1986 ; and the Mobility Inventory for Agoraphobia, Chambless et al, 1985, tous adaptés en français et validés) et un questionnaire de renseignements généraux. 2.Introduction ●Une étude précédemment réalisée par notre équipe de recherche a montré que la thérapie de groupe de type cognitive et comportementale était aussi efficace qu’une thérapie combinée comprenant une version écourtée de la thérapie TCC ainsi qu’une thérapie d’apprentissage de stratégies de communication de couple pour réduire la sévérité du Trouble Panique avec Agoraphobie. Cependant, un nombre significativement plus grand d’abandon fût observé dans la condition combinée, qui impliquait les conjoints des partenaires. ● Peu d’études ont évalué l’impact de la qualité de la relation conjugale sur l’abandon du traitement du trouble panique avec agoraphobie, bien que la thérapie implique souvent une certaine coopération du conjoint. ● Dans une étude proposant une thérapie de couple pour le traitement du TPA, Carter et al. (1995) ont rapporté que les partenaires des patients qui ont abandonné la thérapie étaient moins communicatifs à propos du trouble que ceux des patients qui ont complété le traitement. De plus, l’une des raisons principales fournies pour justifier l’abandon était le manque de volonté du partenaire. ● Une autre étude sur la thérapie comportementale pour le Trouble Obsessif Compulsif et le TPA a rapporté que la sur-implication émotionnelle et l’hostilité des proches des patients prédisaient l’abandon de la thérapie (Chambless & Steketee, 1999) 6.Discussion ●Les agoraphobes sont plus à risque d’abandonner la thérapie lorsque leur conjoint a une plus faible satisfaction conjugale. Il est possible que le partenaire non agoraphobe insatisfait conjugalement soit moins enclin à offrir le soutien et l’encouragement nécessaires à son conjoint agoraphobe lors du traitement. Bien qu’une précédente étude par Carter (1995) n’ait pas trouvé de lien entre l’abandon et la satisfaction conjugale, et il est possible que cela soit dû à la mesure utilisée. Notre version courte du DAS reflète en fait une mesure plus générale de la satisfaction. ●La dominance de l’agoraphobe dans la discussion au prétest prédit l’abandon. Ce comportement reflète probablement une attitude défensive qui pourrait se généraliser aux autres contextes de résolution de problème. L’agoraphobe qui démontre de la résistance lors de la discussion de problèmes conjugaux pourrait donc aussi se montrer réticent aux stratégies de traitement et d’exposition suggérées. ●Les agoraphobes dans la thérapie Combinée sont plus à risque d’abandonner lorsqu’ils utilisent peu d’efforts de clarification. Les efforts de clarification sont encouragés lors de la phase d’entraînement aux habiletés de communication. Il est possible que l’agoraphobe qui ne possédait pas déjà cette habileté avant le traitement trouve l’apprentissage plus difficile lors des séances de traitement combiné. Il est donc possible qu’il perde la motivation de continuer le protocole qui ciblait, pour le restant des rencontres, les habiletés de communication dans le couple, alors que son motif principal de participation au départ était pour le traitement du TPA. ●Limites: Étantdonné la nature exploratoire de l’étude, aucunajustement du seuil de significativité (correction de Bonferroni, par exemple) n’aété fait pour tenircompte du nombrede comparaisons. PARTICIPANTS: ●68 couples dont l’un des partenaires souffre d’un TPA, diagnostiqué selon le DSM-IV (mesuré avec l’ADIS-IV-L). ●Hommes TPA (N=20), Femmes TPA (48) ●L’âge moyen des patients est de 39.01 (SD=9.34, 22- 64 ans) ●Durée moyenne de cohabitation est de 11.41 (SD=9.43, 1-40) ●Durée moyenne du trouble est de 12.36 ans (SD=9.61, 1-40) ●Nombre d’années de scolarité moyen de 12.38 ans (SD=3.69, 1-24) ●70.96% sont satisfaits de leur relation de couple (selon le DAS-4, doivent coter 13 ou plus : 44 satisfaits, 18 insatisfaits, 6 données manquantes) ANALYSES: Les variables à inclure dans le modèle ont été identifiées par des corrélations. Les variables d’interaction ont été créées en multipliant les valeurs centrées de la variable thérapie et de chacune des variables relationnelles. Nous avons fait une régression hiérarchique en incluant dans le premier bloc les effets principaux et dans le deuxième bloc les effets d’interaction pour déterminer un modèle de prédiction. 3. Questions de recherche 1-Les variables de la relation de couple, telles l’ajustement dyadique et les comportements de communication, prédiront-elles l’abandon? 2-Certaines de ces variables prédiront-elles l’abandon différemment selon le type de thérapie assigné? Affiche présentée au Congrès annuel de la Société Québécoise pour la Recherche en Psychologie, Chicoutimi, 2013. Cette recherche a été supportée par une subvention du Fond de Recherche en Santé du Québec et par le Conseil Québécois de la Recherche Sociale. Pour de plus amples informations : provencal-landry.sarah-claude@courrier.uqam.ca

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