Le plan structurel pour une école chrétienne efficace .

1. Le plan structurel pour uneécolechrétienneefficace. Par Dr. Samson B. K. Makhado

2. Plan • Qu’est-ce qui différencie une école chrétienne des autresécoles en ce qui concerneses plans, lesquelsdéterminent la façondont les programmesscolairesrépondent aux questions existentielles des étudiants. • Qui suis-je? D’où je viens? Oùvais-je? • L’écoleestcenséepréparer les élèves à cepourquoiilsontétécréés. • Celui qui les a faits, les a créésdans un but. • L’éducationvéritabledevraitrévéler la vérité et préparer les élèves à une vie qui sert le Créateur.

3. Où êtes- vous?(Gen 3:9)

4. Les questions qui peuvent aider l’école à se définir et à affinerles points par lesquelselle se distingue (des autresécoles) • Que faisons- nous? • Où sommes-nous à présent? • Où allons-nous et comment allons-nous y parvenir?

5. Quefaisons-nous? • Cette question requiert une considérationsérieuse des fondamentaux. • Elle s’attache à la raison d’être de l’organisation. • Pourquoiexistons-nous? • Quefaisons-nous vraimentici? • Qu’est-ce qui estattendu de nous? • Quelleestnotre mission? • Cesontlà des questions extrêmementdifficilesauxquellestrouver des réponses. • Dans le cas de l’école, la réponsepourraitêtre de préparer les élèves à la vie, à la citoyenneté, au travail et à être des apprenants pour touteleur vie, par le moyend’une instruction et d’une formation de haute qualité.

6. Oùsommes-nous à présent? Cette question estliée à l’évaluation de la réalité de notrevécu. Quelsfossés existent-ilsentre le futur et le présent ? Que se passe-t-ilactuellement à l’école ? L’école et sesenseignants font-ilscepourquoiils se sontengagés ? A quelsniveauxaccomplissent-ilsbienleurtâched’après les normes de qualitéet des valeursétablies par l’école ? Quelsprocessusmarchentbien à l’école ? Quelsprocessus ne marchent pas ? Comment s’améliorer ?

7. Où ALLONS- NOUS • et COMMENT ALLONS-NOUS y PARVENIR? • Ces questions concernent tout processus de développement qui peutêtre appliqué en vued’atteindre les donnéesidentifiées du programme. • Quel travail est-ilrequis pour créer de l’action? • Qui fait quoi et quand? • Quels plans doiventêtredéveloppés? • Comment le processusdoit-ilêtregéré? • Quellesmesuresréfléchiesdoiventêtreprises pour le suivi du progrès? Maintenant entreprenons l’exploration de la structure de l’école (Fig. 1 and Fig.2))

8. Modèle d’un Programme HolistiqueIntégral. • Cemodèleest la réponsechrétienne aux structures bienenracinées de l’éducationhumaniste qui contrôlel’éducationdans le monde entier. • Cemodèle aide les écoles à aller de l’approchehumanistecentréesur la toléranceversune approche de l’écolebaséesur un cadre intégral de travail holistique.

9. Système de contrôle de l’état humaniste Les programmes et les politiques sont tracés par l’Etat pour l’Etat. Fondements Vision commune Perspective séculière du monde But ultime: Les examensdontl’accentestmissur les résultats Gestion de la classe Figure 1.

10. Le transfert d’un programmecentrésurDieuvers un programmecentrésurl’homme a étébienplanifié. • Ceque sous-entendait la tradition judéo-chrétienneétaitbienancrélorsqu’en 1933John Deweyet 33 autreshumanisteslibérauxontélaboré et signé le fameux document connu sous le nom de ManifesteHumaniste. • Ce document reflétaittoutes les influences de la science, de l’évolution et de la nouvelle psychologie qui refaçonnaientl’éducationaméricaine.. • Il appelle à l’abandon de la religion traditionelle et à son remplacement par une nouvelle religion séculière plus à même de s’accomoder à la nouvelle morale du relativismeinhérente, à un monde sans Dieu, centrésurl’homme. • Cethumanismeséculierestune religion et la preuve se trouvedans les mots même du manifeste.

11. Le systèmehumanisted’éducation. • Le schéma de la (figure2) montrebien un systèmeéducatifentièrementcontrôlé par l’Etat. • Celaesttoujourssoutenu par une structure baséesur la gouvernance et le système de gestionquel’Etatexerce à travers sesorganes. • L’objectifest de manipuler la vision des gens sur la réalité et la vérité, et d’endoctriner les générations futures par des valeursdéfinies par l’Etat.

12. Notre objectifest de retrouver un programmecentrésur Christ, et de le remettresur la scène. • Nous avonsbesoin d’un label africaind’éducationchrétienne. • L’éducationchrétienne a besoin d’être pertinente et de s’attaquer aux questions et aux problèmesde l’Afrique.

13. . • Rappellez-vous, la différenciationcrée la “marque” et le “marquage” suscitel’influence. • L’influenceapporte le changement à une nation. • L’ACSI et d’autresorganisationsforment un nouvel instrument queDieu a suscitépour le renouveau de l’Afrique. • Nous croyonsquel’éducationchrétienneest un instrument pour préparer le réveil de l’Afrique.

14. Jean Calvin: 1509-1564 • L’Eglise n’a jamais fleuri sans écoles. • Toute bonne instruction doit commencer par la foi • Envoyez-nous du bois et nous vous renverrons des flèches.

15. Ere de la Réforme: Martin Luther (1483-1546) “Je ne conseille à personne de placer son enfant là où les Saintes Ecritures ne sont pas souveraines. Je crains beaucoup que ces écoles ne démontrent qu’elles sont les larges portes de l’enfer, à moins qu’elles ne s’efforcent diligemment d’expliquer les Saintes Ecritures, et de les graver dans le coeur des jeunes. Toute institution dans laquelle les hommes ne sont pas continuellement préoccupés de la Parole de Dieu est vouée à la corruption. ”

16. Dr. Albert Mohler “L’éducationchrétienne ne peut pas être une éducationséculièrehabilléepour l’église. Elle doitêtrele bras armé de l’églisepour la batailleintellectuelle!”

17. Education transformationnelleet holistique. • Le renouveau de l’Afriquenécessite un nouveau modèled’éducationtransformationnellequi soitbâtisur une nouvelle vision de l’Afrique • La question n’est pas de savoir sil’Afrique a étédéveloppée a la foisdepuis le périodecoloniale et post colonialesur les plans politique, économique, religieux, culturelou social, mais la question est de savoir à quel point cedéveloppement a été pertinent et important. • Une vision chrétienne de l’humanitéestfondéesur un certain nombre de présupositions et de principes: l’autorité des EcrituresSacrées; les principes de l’existence: théisme et création; les principes de l’ordre moral et social; et les principes de l’origine de la connaissance.

18. Uneopportunitémanquée • 1Sam 8:19-20 Le peuplerefusad’écouter Samuel “Non, dirent-ils, nous voulons un roi qui règnesur nous, nous seronscommetoutes les autres nations.” Il ne réalisa pas qu’ilabandonnait une certaine vision du monde pour une autre, opposée: • “Les deux perceptions du monde sontdifférentes non seulementdansleurfaçon de comprendre la nature de la réalité et de l’existence. • Ilsproduisentégalement des résultatstotalementdifférents.” Francis Shaffer

19. La structure du Modèle Holistique Intégral Elaboration de programme et développement Fondements de l’éducation L.école VisionMission Objectifs Perspective biblique du monde Instruction Classes Contenus et Résultats Le but ultime de l’école Figure 2

20. A. Le but ultime • Dans ce plan, l’école doit commencer avec un but ultime . • Le type de produit que vous voulez avoir en finalité. • Cela devrait poser la question de l’existence de l’école. • Notre but ultime doit nous offrir un référenciel qui nous différencie d’une école non chrétienne. • Il devrait nous aider à comprendre la complexité de l’enfant.

21. Votre but ultimedoitvouspermettre de répondre à la question : qu’est-cequel’homme? L’éducation séculière et l’éducation chrétienne sont toutes deux faites dans le but de répondre à cette question provoquante. Ps 8:4. • Ceux qui élaborent les programmes et les éducateurs essayent de répondre à cette question très difficile , chacun selon sa perspective du monde. Ex. dans le monde contemporain l’homme est considéré comme un bien économique, dans les complexes industriels comme un producteur et comme un consommateur, le premier visé des manipulations des médias. Les hommes sont considérés comme des entités mathématiques, des organismes biochimiques de série, dont la plus grande finalité est la gratification physique.  (« Attention à vos repas, on devient ce qu’on mange ! »)

22. Le domaine des pensée des enfantsest un champ de bataille. • Le but de Karl Max était “de détrônerDieu et détruire le capitalisme”. Cela a marqué un nouveau départd’une race d’humains qui haïssentDieu. • Adolf Hitler a déclaré: “vosenfants nous appartiennent …laissez-moi le contrôle de l’éducation; offrez-moileuresprit et en une génération je vousdonneraile super-étatfasciste”. Sa philosophie a détruitl’Allemagne. • Joseph Stalinea dit “Donnez-moil’esprit des enfants et en une génération, je vouscréerai le rêved’idéalutopique de Marx et de Hégel.” Cela a détruit la Russie. L’état a commencé à embrasser et à exprimer “la philosophie qui est contraire aux Ecritures.”

23. George Washington, ancienprésidentaméricain a dit: “Nous ne pouvons pas retenir les bonnes structures de la morale sans le fondement de la religion”. • Abraham Lincoln, un des grandsprésidentsaméricains a dit: “La philosophie de la classe pour cettegénération sera la philosophie du gouvernement de la prochainegénération”. • L’éducation ne consiste pas simplement en des connaissances, c’est la vie. La Bible est le Livre, le seullivre de la vie et le fondement de toute relation humaine et de tout principed’enseignement. • En elle, les enfantsdeviennentcapables de voir la vie commeDieu la voit et de développer un style de vie qui soitde Dieu. • Dieuestl’auteur de la vie.

24. La réponsebiblique à la question: • qu’estcequel’homme? • L’êtrehumainest une créaturespécialeappelée à aimer, à adorer et à imiterDieudansl’intendancefidèle de sacréation. • L’hommefait partie de la créationqueDieu a appelée à l’existence, sagementstructurée et conduite avec amour par le créateur. • Le problèmeestque le péché a brisé la relation de l’homme avec Dieu, avec son prochain et avec la création. • La solution estqueDieu qui est amour a choisi de racheter la créationtouteentière en établissant une alliance avec Israël et en accomplissantcette alliance par l’incarnation, la croix et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ.

25. L’HUMAIN • Le summum de la création de Dieu • Fait à l’image de Dieu(Genesis 1 & 5) • Couronné de gloire et d’honneur (Ps 8; Heb 2) • Fait de façon merveilleuse et avec beaucoup de précaution. (Ps 139)

26. La perception biblique de l’homme (enfant). La nature de la réalité et celle de l’enfant ne peuventréellementêtre comprises que par le rachetédans le Seigneur. L’une des difficultés pour éduquer les enfantsestqu’ilssont des êtrestrès complexes, chacundifférent de l’autre. Les enseignants et parents chrétiensontbesoin de comprendrel’enfant de la façon qui suit: L’enfantestcréé par Dieucomme un être unique. L’enfantest un porteurd’image; imaginons la figure de Dieu, derrière notre maquillage, notre constitution, notregloire et notre haut et saint appeldans le royaume de Dieu. (Fennema: 1977.)

27. La perspective du monde est comme un moyeu autour duquel tourne toute chose de la vie de l’homme; vos hypothèses philosophiques, votre vision et mission, la culture de l’école et les activités de classe dépendent de la perspective du monde que détiennent les leaders de l’école. En d’autres termes, tout le développement est centré sur la perspective du monde. B. La perspective biblique du monde.

28. Qu’estceque la perspective du monde? • Une perspective du monde estcomme une pièce maîtresse qui fait mouvoir tout l’équipement qui forme et façonne la société. • En son centre, une perspective du monde apparaîtcomme “une grande image” de la plus granderéalitéd’unepersonne, tellequ’elleestforgéedans son subconscient, dansseshypothèses et croyancesconscientes tout en tenant compte des cinqnotions critiques suivantes: • Dieu, la création, l’humanité, l’ordre moral et les objectifs

29. Qu’est-ceque la perspective du monde? A. C’est une orientation religieuse qui donne non seulement une vision de ce à quoi ressemble la vie mais aussi un guide général pour la vie. B.  C’est un cadre de travail qui détermine les conditions de notre pensée et de notre conduite. C.  Elle forme le cadre pour chacune de nos activités interprétatives, telle que philosopher, lire, enseigner, juger, évaluer etc. En d’autres termes, une perspective du monde est une vision qui conditionne la vie. D. Elle est une partie de la structure qui rend possible la vue, le savoir et l’action dans le monde. C’est un compas ou une carte qui nous indique une certaine direction. Elle forme et oriente nos croyances, actions et attitudes. ( Walsh and Middleton: 1996)

30. C. Le fondement de l’éducation Cesfondementssont des forces de base qui influencent et qui formentla pensée de ceux qui développent les programmes, d’où les données, objectifs et structures du programmesubséquents. Il y a quatre sources pour les fondements des programmes: L’étude de Dieu et de sacréation ( théologique et biblique) L’étude de l’apprenant et des théoriesd’apprentssage (psychologie) L’étude de la vie des peuples et de la culture (sociologie) 4. L’étude de la nature et de la valeur de la connaissance (philosophie)

31. Philosophie. La philosophie, les croyances et les valeursoffrent un fondementsurlequel le leader se base alorsquecelles-ci déterminent les résultatsattendusquel’écoleestsenséeproduire; d’oùsaraison d’être. “ Chaque école doit planter la semence des résultatsqu’elledésiredans le sol de saphilosophie.” Nous définissons les “résultats” ou “objectifs” commeétant les bénéficesou le bienque nous comptonsaccomplir. Les objectifsrepresentent un “instantané” d’un futurpréféré (ACSI: STAR)

32. Notre façon de percevoir le monde peutêtredéterminée par les trois questions philosophiquessuivantes: Qu’estce qui estvrai? Qu’estce qui estréel? Qu’estce qui estbon?

33. Qu’estce qui estvrai? La partie de la philosophie qui traite de la connaissance est appelée épistémologie; C’est le domaine où la communauté chrétienne a le plus désespérement besoin de retourner aux fondements bibliques (Green: 1980). L’esprit des lumières nous a éloignés de notre ancrage. Nous avons été emportés par la pensée de Francis Bacon, le père du siècle des lumières et de John Dewey qui a conclu qu’il n’y a point de vérité absolue. Dewey soutient que nous parvenons à la vérité par des procédés scientifiques, si cela marche, la vérité que nous obtenons prévaut jusqu’à ce que la science en démontre le contraire.

34. Le problème, c’est comment formons-nous un concept de connaissance qui puisse embrasser à la fois la liberté et le déterminisme? La connaissance scientifique est déterminée: elle ne contient aucune liberté. La connaissance des valeurs et des objectifs ou de la beauté implique la liberté. Cependant, aucun concept ne peut embrasser à la fois ce qui est libre et ce qui ne l’est pas. Cette tension avait suscité ce concept moderne selon lequel seule une connaissance réellement fiable est scientifique. Cela a expulsé les concepts religieux de la connaissance pour les placer dans la sphère privée. Ainsi l’épistémologie moderne comporte une difficulté sérieuse: elle n’a aucune possibilité d’inclure les concepts religieux ou moraux dans la sphère de la connaissance.

35. L’une des plus grandesvictoires des lumièresestd’avoirséparé la foi de la connaissance. La connaissanceempirique, ou la connaissance qui provient des sens et les déductionslogiques qui en découlentsontalorsdevenues la nouvelle lumière du monde. La foi dans une vérité révélée n’avait plus, en aucun lieu, de place légitime dans la connaissance humaine fiable. Le succès de ce point de vue a obligé le chrétien à chercher à régler la problématique de l’intégration de la foi et de l’apprentissage.

36. L’ironie ici repose sur la nature même de la question, comment intégrez-vous foi et apprentissage? La question implique que foi et apprentissage peuvent être séparés. La réalité est qu’il est impossible d’apprendre quoi que ce soit sans la foi. Par la foi nous comprenons et sommes entièrement dépendants. Il n’y a point de connaissance qui ne dépende de la foi. L’épistémologie chrétienne commence par la reconnaissance que apprendre et connaître , pour le monde entier et non pour les chrétiens seulement, commence par la foi de quelque nature qu’elle soit. Comment intégrons-nous foi et apprentissage?

37. La connaissancevient de Dieu Puisqu’elleestcréée et soutenue par Dieu, la connaissancevéritablenécessiteinévitablement Sa réponse, lui qui nous parle au travers de Sa création. La vision chrétienne de la connaissanceestqu’uneconnaissance qui ne contient pas l’amourn’est pas du tout une connaissance. “C’estvrai, dansl’amour de Dieu je découvremonprochain, et c’est au travers de l’amour de Dieuque je découvre la réalitécréée.” L’amourdonne vie à tout. Les choses reçoivent la réalité et la valeurseulementlorsqueellessontaimées de l’homme et qu’illeurdonne de la valeur. La connaissancescientifiqueestvalidesiellenourrit en retour noscoeurs pour y promouvoirl’amour, la révérence et le respect pour Dieu qui nous en donne le sens.

38. D. Visions, mission, valeurs et objectifs de l’école La perception du monde est une orientation religieusequi offre non seulement une vision de ce à quoi ressemble la vie maisaussi un guide général pour la vie.Ainsidonc, la vision de l’écoleestfondéesur la façondontl’écoleellemêmevoitl’apprenantainsiquesur la façondont la communauté de l’écolerépond aux questions philosophiquesconcernant la réalité, la valeur et la vérité. Si le programme de l’école ne saisit pas sa vision, alors une telle école ignore oùelle conduit sesapprenants. Ilssontengagésdans un voyage sans destination. Un programme, c’estjuste un moyen pour accomplirvotre vision.

39. Qu’est-ceque la déclaration de vision? Elle doitêtre en mesure de répondre à la question: A quoi ressembleral’audienceviséesivotre école les sertréellementbien? Elle illustre les réalitésquevotre école a l’intentiond’atteindre en cinqou dix ans. Une déclaration de vision donne une image du futur à l’équipeencadrante , aux parents , aux membres de l’administration et autresintervenants. Elle donne un sensclair de direction, un sens du but et de l’inspiration.

40.   Une déclaration de vision s’attaque aux besoins de l’école et aide les acteurs à oeuvrer pour un objectifcommun. Une déclaration de vision vousdonne de la crédibilitéquandvouscommuniquez avec les parents, les donateurs et les membres de la communauté. Pour que la vision donne de l’espoir, elledoitprovenir, de façonréelle, de la situation danslaquelle nous sommesaujourd’hui. C’estseulementalorsqu’ellepourratranscender le présent et nous indiquer le futur.

41. Qu’estcequ’unedéclaration de mission? La mission, c’est ce qui vous rend différents des autres écoles. La mission articule l’appel unique de votre école.Elle capture l’emplacement , les valeurs, les croyances, les services offerts, les ressources accumulées et le service rendu au groupe visé. Elle définit les objectifs de l’école; lui offre un cadre de travail sur lequel l’école se construit; Elle donne de la crédibilité à l’école lorsqu’elle est clairement communiquée. Elle établit votre premier but et votre particularité.

42. La mission de l’écolerépond aux questions fondamentalessuivantes: • Pourquoi existons-nous? • A quels besoins répondons-nous? • Dans quelle affaire sommes-nous impliqués?                    • Que faisons-nous? • Quel est notre service le plus important? • Qui servons-nous?

43. Qu’est–ceque les valeursintrinsèques? • Les valeursintrinsèquessont un ensemble de principesdirecteurs qui vouspermettrontd’accomplirvotre mission. • Les valeursintrinsèquesoriententnotrecomportement de chaque jour et sur le plan collectif, créentla culture souhaitée par l’école. • Souvent, nous les appelonsnoscroyancesounotrephilosophie. • Ellessontpeunombreuses et réunissent les critèressuivants: • Ellesconstituent la croyance collective la plus large. • Ellesdéfinissent les normes et les standards acceptables en matièred’approche de tavail. • Ellessontconsistantes et perpétuelles. • Cesont les dernières choses quevousabandonnez. • Ellesconduisent le leadership de l’école.

44. A B F E C D

45. Intégration de la perspective du monde dans la gestion de l’école et l’instruction en classe • Les six processus ci-dessusdans la figure 5-3 ne sontniséparés, niséquentiels, ilsapparaissent à la fois en parallèle et en tandem alterné. • Ils constituent un tout organiquecomplexe du phénomène des programmes et nécessitentuneorchestationingénieuse des participants et des composants en vued’atteindre les résultatsescomptés (Zais 1976, p.445). • Cesdifférencesimportantes et basiquesdoiventêtreconsidéréesdans la pratique du programme au seind’uneclassemulticulturelle.

46. Les valeurs • L’un des plus grandsrôles du programmescolairechrétienestd’apporterdans la vie des apprenantsl’ensemble de sesvaleursavouées. • Cesvaleursdevraientêtre en mesure de donner un corps et une âme au programmequ’offrel’école. • L’écolechrétiennedevraitêtre en mesured’incarner les valeursbibliques avec un engagement fort touchant au respect de l’individu et de l’interdépendance des relations. • Nous devons savoir que la valeur de la communautéest une expression naturelle des relations humainesfondéessurl’amourcréateur de Dieu. • Ainsi, au travers de nosprogrammes en tantqu’éducateurschrétiens,nousdevonsêtrecapables de donner à nosapprenants une identité, une espérance et un caractère.

47. L’importance des éducateurs • L’élaboration d’un programme fort et la gestionpeuventimpacter le contenu qui pénètreunesalle de classe, maisc’est la vie des éducateurs et leur perspective du monde qui font toute la différence et permettent la plus grande influence dans la vie des apprenants. • Ne vous y trompez pas….une école, cesontseséducateurs. • Au coeur de toute bonne école ,on trouvetoujours de bonséducateurs. En conséquence, le tout consiste à s’assurer de cequedevraient faire les éducateurs et du comment ilsdeviennentefficaces en le faisant.

48. Le climat de l’école A Figure 5‑4: The aspects of school culture

49. Un sainclimat à l’école. • Frere, (1997), définit les voixdans une école multiculturellecomme un dialogue entre des personnes, spécialement entre les enseignants et les élèves. • Une éducationmulticulturelle fait appel à un enseignement qui commence au niveau de l’expérienceque l apprenant a de la vie, et non des expériences de l’enseignant(B) oucelles qui sied à la culture dominante de l’école (Frere, 1987. p. 74) • Une école multicultuelledevraitêtestructurée de sortequ’ellepermettre à toutes les cultures et voix de chercher des capacités et des concepts pour reconstruire et reformulerleursprincipesculturelsdans des termes qui leursontpropres pour quecela serve d’expressions/référenciels pour des opportunitéséducativeséquitables pour les enfantsqu’ilsservent. (O’Connor, 1988, p. 20).

50. Gestion d’une classe multiculturelle CONTEXTE Talents Connaissance Apprenants Contenu et données Dignité INSTRUCTION Maîtrise Appartenance B A Attitude Systématique Culturel