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SOCIAL WATCH/CONTRÔLE CITOYEN

SOCIAL WATCH/CONTRÔLE CITOYEN. L'usage d'indicateurs pour l'évaluation du développement social. S O C I A L W A T C H.

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SOCIAL WATCH/CONTRÔLE CITOYEN

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Presentation Transcript


  1. SOCIAL WATCH/CONTRÔLE CITOYEN L'usage d'indicateurs pour l'évaluation du développement social

  2. S O C I A L W A T C H • Les indicateurs sociaux sont devenus des outils fondamentaux pour la discussion et la prise de décisions politiques dans plusieurs domaines à l'intérieur des pays et au niveau international. • Bien que des éléments techniques soient nécessaires à leur construction, la communauté peut et doit s’approprier des indicateurs ainsi qu’elle doit avoir un regard critique envers ceux-ci. • Ce processus fait partie de la construction de la citoyenneté, en permettant le dialogue et le suivi sur la base d'un maniement transparent et responsable de l'information entre les citoyens et les gouvernements.

  3. S O C I A L W A T C H Les concepts de base sur les indicateurs sociaux • Qu’est-ce que c’est un indicateur social et à quoi sert-il ? • La construction et la sélection d’indicateurs • Les systèmes d’indicateurs Le travail de Social Watch • Les indicateurs de développement pour le suivi international • La situation actuelle et le progrès dans différents domaines du développement social • Une analyse du point de vue des droits humains • Indice des Capacités Basiques (ICB) • Indice d’ Equité de Genre (IEG)

  4. S O C I A L W A T C H Qu’est-ce que c’est un indicateur social? • Un indicateur social est un outil qui mesure ou qui rend opérationnel un concept social abstrait (théorique ou de politique publique). • C’est une construction basée sur une méthodologie qui reflète un aspect de la réalité ou les changements qui se produisent dans celle-ci. • Les indicateurs sociaux traduisent en chiffres tangibles plusieurs dimensions importantes, spécifiques et dynamiques de la réalité sociale. • Les indicateurs sociaux s’adoptent par convention et leur usage se généralise et acquiert une légitimité lorsque les utilisateurs sont convaincus de leur utilité (dans le domaine social, économique et/ou politique).

  5. Qu’est-ce que c’est un indicateur social? • Partant d’une perspective académique: un indicateur est un lien entre les modèles explicatifs des théories sociales et de l’évidence empirique. • Partant d’une perspective de politique publique: un indicateur est un outil opérationnel pour faire suivi de la réalité sociale dans l’objectif de formuler ou de reformuler des politiques. • Sous cette perspective, c’est une mesure qui permet d’évaluer en relation à une norme ou une situation souhaitable (l’objectif). • Lorsque l’on choisi un indicateur, larigueur scientifique de sa construction est importante mais aussi sa crédibilité et la confiance que les utilisateurs ont dans sa capacité à mesurer les situations ou les processus analysés.

  6. Quelle est son utilité? • Ce sont des outils qui fournissent des informations sur une situation ou un processus d’intérêt • Ils mesurent des progressions ou des rétrocessions dans le temps • Ils permettent d’estimer les magnitudes et l’incidence des phénomènes • Ils aident à prendre des décisions politiques et à établir des objectifs, des évaluations de résultats des actions, à faire un suivi des progrès ou des involutions ou bien des paralysies. • Ils facilitent l’inspection indépendante des actions par ceux qui font partis d’elles • Ils peuvent constituer un système d’alarme anticipé pour prévenir des situations critiques • Ils permettent d’identifier des groupes ou des situations vulnérables

  7. Construction et sélection d’indicateurs • Pour qu’une donnée devienne un indicateur, il faut s’interroger sur la réalité. Les questions seront influencées par le regard de la réalité que nous aurons. Du problème à l’indicateur: • Il faut définir de manière conceptuelle le problème ou le domaine que nous souhaitons étudier • Il faut définir les dimensions et sous-dimensions qui peuvent être inclus • Dans chaque dimension, il faut identifier les variables pertinentes et les meilleurs indicateurs pour exprimer ces variables • Exemples de concepts qui requièrent la définition de ses dimensions et ses variables: • Développement social • Pauvreté • Equité

  8. Le relèvement de l’information:

  9. Critères pour l’élaboration et la sélection d’un indicateur • Relevance: il doit être pertinent dans le contexte d’un agenda social ou politique • Claire: il doit être facilement compris par la communauté • Avoir une légitimation sociale: il doit être accepté comme une source informative adaptée au débat entre acteurs • Valide: il doit corresponde au concept que l’on veut mesurer • Fiable: il faut que les procédures techniques utilisées dans la récollection de données et dans l’élaboration de l’indicateur, soient génératrices de mesures consistantes • Spécifique: il faut que les variations dans les données proviennent effectivement des phénomènes qu’on l’on est en train de mesurer • Sensible: il faut qu’il reflète les changements si le phénomène en étude se modifie ; il doit être sensible aux interventions politiques, mais il ne doit pas être manipulable

  10. Perdurable: il doit se référer à des aspects durables dans le temps mais susceptibles de changer • Exact et intelligible dans sa méthodologie de calcule, robuste et validé statistiquement • Disponible: il faut qu’il soit déjà en cours de prélèvement ou bien que son prélèvement soit accessible (son prélèvement doit être possible en terme de coûts et technique) • Un prélèvement systématique: il faut faire des prélèvements de manière périodique pour permettre la construction de séries historiques • Opportun: il doit être disponible au moment nécessaire pour son utilisation • Comparable: il doit permettre une comparaison entre populations, espaces géographiques et à travers le temps • Désagrégeable: il doit pouvoir être applicable à des espaces géographiques réduits, des groupes vulnérables, etc.

  11. Indicateurs et indices • Selon la complexité méthodologique de sa construction ou selon la quantité d’information utilisée pour sa définition, nous pouvons distinguer : • Les Indicateurs (univariés) • Exemple: Taux de mortalité infantile, Taux d’alphabétisation • Les indices (mesure qui résume plusieurs indicateur) • Exemple: IDH, ICB • Lorsque nous avons une variable qui inclue plusieurs indicateurs, nous devons résumer l’information. Un indice c’est une valeur unique et synthétique qui exprime ce qui se passe avec la variable lorsque l’on considère les données des indicateurs de manière globale.Pour utiliser la synthèse des indicateurs, il faut décider quel est le critère qui est conceptuellement ou de manière opérative plus adéquat pour réduire les données à une valeur unique. Cela peut inclure des calculs mathématiques et/ou des processus logique. Un critère très utilisé c’est la somme simple ou pondérée des valeurs des indicateurs (dans ce cas il est important que tous les indicateurs soient mesurés sur la même échelle).

  12. Indicateurs aux mesures absolues et relatives: • Mesures absolues: l’indicateur exprime des chiffres en valeurs absolus • Elles permettent de décrire des magnitudes. • Mesures relatives: la mesure représente la relation entre les valeurs (qui dépendent de la manière de calculer l’indicateur) • Elles permettent d’évaluer des incidences, des poids, des proportions d’un phénomène au sein d’un ensemble plus large ou dans le temps. • Ex: PIB per capita= PIB/population d’un pays • Ex: pourcentage de la population en situation de pauvreté=Personnes en situation de pauvreté/Population totale • Ex: Taux annuel de mortalité infantile= Nombre de décès de mineurs de moins d’1 ans dans l’année/Nombre de naissance dans l’année

  13. LES SYSTEMES D’INDICATEURS • Un système d’indicateurs est un ensemble d’indicateurs qui se réfèrent à un aspect de la réalité sociale • Il permet de caractériser un phénomène social composé par de multiples dimensions • Exemples : • système d’indicateurs de santé • système d’indicateurs de logement • système d’indicateurs du marché du travail

  14. Quelques pas de base pour construire un système d’indicateurs sociaux: • Il faut spécifier le concept thématique à étudier et les dimensions qui le composent • Opérationnaliser ces dimensions, en identifiant les variables qui lui correspondent • Il faut élaborer une liste d’indicateurs pertinents pour ces variables, en identifiant les statistiques correspondantes et la forme de construire les indicateurs à partir de celles-ci • Il faut réaliser un diagnostic des sources disponibles pour élaborer ces indicateurs: • Evaluer lesquels sont viables (valides, fiables et disponibles) • Identifier les indicateurs non disponibles est importants pour le système (ceux qui pourraient être importants dans le futur et les incorporer au système) • Il faut construire un système sur la base des indicateurs sélectionnés

  15. S O C I A L W A T C H Le travail de Social Watch

  16. S O C I A L W A T C H • Depuis ses origines, Social Watch s'efforce à mesurer avec des indicateurs objectifs, l'accomplissement par les gouvernements, des buts qu’ils se sont engagés à atteindre dans différents forums internationaux: 1995: Sommet Mondial pour le Développement Social (Copenhague) IV Conférence Mondiale sur la Femme (Beijing) 2000: Déclaration du Millénaire Avec cela nous souhaitons que les citoyens du monde entier puissent demander des comptes à leurs gouvernements, au système de l’ONU et aux institutions internationales.

  17. S O C I A L W A T C H En 2004 Social Watch a incorporé dans ses rapports annuels, la perspective des Droits Economiques, Sociaux et Culturels (DESC), selon laquelle l’Etat doit : • respecter, protéger et réaliser les droits humains • destiner le maximum des ressources disponibles dans le but d’une réalisation progressive des droits (Art. 2 du Pacte International des Droits Economiques, Sociaux et Culturels -PIDESC) • informer le Comité de DESC de l’ONU La stratégie de suivi de Social Watch se construit à partir d’un ensemble de domaines de base du développement social, qui constituent des dimensions importantes pour la compréhension de la pauvreté depuis une analyse multidimensionnelle.

  18. Dimensions • Pauvreté et distribution de revenus • Sécurité Alimentaire • Éducation • Sécurité sanitaire: (Morbimortalité, immunisations) • Environnement • Équité de Genre (dans l’Éducation, l’activité Économiques et dans la responsabilisation) • Santé Reproductive • Information Science et Technologie • Dépense Publique

  19. Comment positionner les pays dans chaque dimension • La situation dans laquelle se trouve un pays par rapport à un indicateur est donnée par la dernière valeur disponible de la source consultée. • On assigne à chaque pays une valeur de 1 à 4 (le 1 indique la plus mauvaise situation et le 4 la meilleure) en accord à la distribution des valeurs de l’indicateur et on fait une moyenne des valeurs mentionnées pour tous les indicateurs de la dimension. • Les valeurs obtenues pour l’ensemble des indicateurs d’un dimension sont regroupé dans une échelle, d’où se forment les 4 catégories possibles pour les pays, en prenant compte des valeurs moyennes des secteurs thématiques: • Les pays en meilleure situation • Les pays au dessus de la moyenne • Les pays au dessous de la moyenne • Les pays dans la plus mauvaise situation • Il existe aussi un 5ème groupe de pays: les pays avec une information insuffisante pour arriver à faire un résumé du secteur thématique

  20. Progrès ou recul ? Le rythme du changement • Le changement de chaque pays s’obtient à partir de la variation des valeurs de chaque indicateur dans un lapse de temps déterminé. Le quotient entre la variation de l’indicateur et la période de temps reflète le rythme de changement dans la donnée. • Quand la donnée initiale est un intervalle (p. ex. 1990-1994), nous prenons la médiane, la donnée qui se trouve au milieu (p. ex. 1992) pour calculer le rythme de la variation

  21. Progrès ou recul ? Le rythme du changement • Nous pouvons regrouper le résultat en cinq catégories: • Progrès significatif (pays qui progressent à un rythme supérieur que le rythme moyen des pays qui progressent) • Progrès léger (pays qui progressent à un rythme inférieur au rythme moyen des pays qui progressent • Stagnation (pays qui ne montrent pas de progrès pensant la période considérée ou qui ont un progrès insignifiant) • Recul léger (pays qui reculent à un rythme plus lent que la moyenne des pays qui reculent) • Recul Significatif(pays qui reculent plus rapidement que la moyenne des pays qui reculent)

  22. DU PROGRES ET DU NON RECUL- PAS DE DISCRIMINATION- COMPROMETTRE LE MAXMUM DE RESSOURCESPIDESC, Article 2

  23. ICBÍndice des capacités de baseun indice pour focaliser les conditions minimales nécessaires pour pouvoir « commencer à penser » au développement social

  24. ICB Concept INDICATEURS INDICE Développement Social Mortalité des enfants de moins de cinq ans Pourcentage d’accouchements assurés par du personnel médical spécialisé Pourcentage d’enfats atteignant la cinquiëme année a l`école Indice des Capacités de Base (ICB)

  25. L’ICB se réfère à un bienêtre de base à partir des capacités dans différents aspects de la condition humaine, et tous les indicateurs qui le composent expriment séparément des résultats de ces aspects. • Dans ce sens l’ICB se différencie de l’IDH, qui combine indicateurs de capacités avec les mesures de revenus. • L’avantage comparatif de l’utilisation de l’ICB réside dans la facilité de son calcul et dans les coûts peu élevés de son élaboration. Cet indice est consistant avec les systèmes statistiques nationaux et internationaux et peut être calculé facilement à partir d’indicateurs générés périodiquement par les gouvernements et les agences de registres administratifs. • L’ICB permet de discerner les pays dans les conditions les plus défavorables, mais il perd de la sensibilité pour capter des situations différentielles entre pays quand ceux-ci ont atteint un degré de développement relativement élevé.

  26. IEGINDICE D’EQUITE DE GENRE (IEG)indice qui sert à analyser l’équité de genre composé par trois dimensions : l’activité économique, l’empowerment et l’éducation

  27. Dimensions et indicateurs • Empowerment écart entre professionnels et techniciens, écart entre managers et directeurs, écart entre parlementaires, ecart ministériel). • Activité économique (écart de taux d’activité, écart de revenus). • Éducation (écart d’alphabétisation, écart d’inscription en primaire, écart d’inscription en secondaire, écart d’inscriptionen tertiare).

  28. L’Indice d’Equité de Genre (IEG) de Social Watch s’est élaboré en 2004, et a été révisé et amélioré durant ces dernière années. • L’objectif consiste à obtenir un outil qui permette de rendre compte du degré d’équité de genre présent dans les pays, à partir de l’information disponible au niveau international dans les domaines qui sont considérés importants dans l’étude de l’équité de genre. • L’IEG 2007 est une moyenne simple des écarts dans les trois domaines que l’on étudie

  29. INDICE D’ EQUITE DE GENRE Concept INDICES PAR DIMENSIONS INDICE GLOBAL EQUITE DE GENRE Ecart dans le empowerment Ecart dans l’activité économique Ecart dans l’éducation INDICE D’EQUITE DE GENRE (IEG)

  30. L’IEG 2007 varie entre 0 et 1 (pour faciliter la lecture, il se présente habituellement sur une base de 100). • Si la valeur de l’indice est petite, le degré d’inéquité de genre présent dans le pays sera plus élevé. Les pays avec des valeurs proches de 1 sont ceux qui ont réussis à diminuer en majeur partie l’inéquité de genre en relation aux dimensions et indicateurs incorporés dans l’IEG. • Cet aspect est important, car aucun indice peut rendre compte intégralement d’un phénomène complexe, dans ce cas l’inéquité de genre. Cependant, il peut être sensible aux différentes situations et aux processus de changement du phénomène.

  31. MERCI!!

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