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Le Baroque en Italie : introduction

Le Baroque en Italie : introduction. Après la Haute Renaissance… Le maniérisme, le proto-baroque, le réalisme du nord de l’Italie Le Baroque: introduction Le Baroque en peinture: Le Caravage , Carrache et ses successeurs….

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Le Baroque en Italie : introduction

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Presentation Transcript


  1. Le Baroque en Italie: introduction Après la Haute Renaissance… Le maniérisme, le proto-baroque, le réalisme du nord de l’Italie Le Baroque: introduction Le Baroque en peinture: Le Caravage, Carrache et ses successeurs…

  2. Après la Haute Renaissance: la Renaissance tardive, le Maniérisme et le Proto-baroque • Nous avons vu que la période allant de 1520 à 1580, fut une époque de crise, qui ébranla l'idéal commun humaniste de la Renaissance. C’est un temps de contradictions où apparaissent des tendances concurrentes. • En arts, cette période fut jadis appelée la Renaissance tardive, temps des pâles imitateurs de grands maîtres. La perfection était atteinte avec De Vinci, Michelange, Raphaël et Titien, alors quoi faire après? D’autres courants apparaissent, entre autres le maniérisme, le proto-baroque, le réalisme du Nord de l’Italie.

  3. Nous appelons maniérisme le style artificiel, maniéré (reprenant, insistant sur la manière de peindre), s’inspirant de certains aspects de la peinture de Raphaël et de Michel-Ange: Le Maniérisme… Rosso Fiorentino (1494-1540), La déposition de la croix, 1521. Jacopo Pontormo, Descente de la croix, 1525/28

  4. Première Renaissance: Masaccio, La Sainte Trinité entre la Vierge et Saint Jean, 1425 Maniérisme: Rosso Fiorentino (1494-1540), La déposition de la croix, 1521.

  5. Le maniérisme de Parmigianino n’est pas aussi tourmenté mais de ses œuvres émane aussi une certaine angoisse: si dans l’Autoportrait, qu’il exécute jeune, en 1524, les distorsions apparaissent objectives (celles d’un miroir convexe), la figure et l’espace de sa Vierge au long cou, peinte en 1535, sont délibérément ambivalents, interrompus, irréels.

  6. Le maniérismeestun art de codes, de symboles, de citations d'artistes classiques s’adressant au goût éduqué et sophistiqué des castes sociales élevées… Apprécié des protecteurs aristocratiques, ce style devient vite international.

  7. Le maniérisme à Venise:Tintoret (1518-1594), La Cène (1592-94) : Une composition anticlassique avec la table de biais, le Christ ne se remarquant que par son auréole, les figures de serviteurs au premier plan, le tout dans un intérieur enfumé et en désordre, sert à intensifier le contraste entre le familier et le surnaturel… Le maniérisme à Venise:Tintoret (1518-1594)La Cène (1592-94)

  8. Les caractéristiques dumaniérisme • Le maniérisme rompt avec l’équilibre de la composition classique de la Renaissance, et présente une composition volontiers anticlassique et un espace désuni, irréel; • Les corps déformés, décharnés, en torsion (la figuraserpentina dessinant un S): nous pouvons les trouver d’une élégance et raffinement aristocratique... • Tons acides et crus (hérités de Michel-Ange de la chapelle Sixtine), lumière contribuant à l’irréalité de la scène. • C’estun art de codes, de symboles, de citations d'artistes classiques s’adressant au goût éduqué et sophistiqué des castes sociales élevées…

  9. Le réalisme de l’Italie du Nord: dans le Saint Matthieu que Girolamo Savoldo peint vers 1535, nous voyons l’ange apparaissant au Saint écrivant son évangile dans ce qui parait être un intérieur humble et simple... La lumière de la lampe donne à la scène un caractère à la fois mystique et intime. Girolamo Savoldo, Saint Matthieu, vers 1535

  10. Paul Véronèse (1528-1588), Repas chez Lévi, 1573 Nous retrouvons ce réalisme chez Véronèse, né et formé à Vérone, mais travaillant à Venise, contemporain de Tintoret mais de style très différent. Voyons en guise d’exemple son Repas chez Lévi, peint en 1573, qui aurait pu être sa Cène. Accusé par l’Inquisition d’avoir rempli sa toile « de bouffons, nains, Allemands, ivrognes et autres vulgarités » , il changele titre, plutôt que de changerle tableau…

  11. Le Corrège, le représentant le plus important du proto-baroque, réalise en 1525 son Assomption de la Vierge pour la coupole de la cathédrale de Parme. Son style, par son puissant trompe-l’œil et sa perspective tournoyante, préfigurent le style baroque.

  12. Le Baroque en Italie Le terme, l’idée Le Baroque en Italie, le contexte: la contreréforme Le Baroque en peinture: Le Caravage, Carrache et ses successeurs…

  13. Le Baroque: le nom, le contexte • Le terme « Baroque » a été employé par les historiens d’art pour désigner le style dominant de la période 1600-1750. • « Baroque » vient de « baroco » qui signifie « irrégulière, tourmentée, grotesque ». • Son lien avec la philosophie et la science de son époque est moins étroit que celui de la Renaissance, tout ces domaines de la connaissance devenus trop complexes entretemps. • Contexte historique: le baroque va être adopté aussi bien par la foi catholique nouvellement fortifiée de la Contre-réforme en Italie et en Espagne, l’absolutisme en France que par la Hollande protestante et bourgeoise. Ses formes vont toutefois dépendre de son contexte comme nous allons le voir par la suite.

  14. Le Baroque en Italie: Rome, la papauté et la Contreréforme • C’est Rome qui, vers 1600, devint le haut lieu du Baroque: la papauté finançait les arts avec l’intention de faire de Rome la plus belle ville du monde « pour la plus grande gloire de Dieux et de l’Église ». • Dans la ville travaillaient à l’époque les derniers maniéristes de peu d’intérêt. Cette opportunité attira bientôt les jeunes peintres du Nord de l’Italie dont le premier fut un homme de génie: Le Caravage (Caravaggio)1573-1610)

  15. Le Caravage (1573-1610) Vers 1597-98,Le Caravage exécute plusieurs toiles monumentalespour l’église de Saint-Louis-des-Français à Rome, dont L’appel de Saint Matthieu. Le Caravage, L’appel de Saint Matthieu, 1597-98

  16. L’appel de Saint Matthieu est une toile insolite pour la Rome de l’époque: ni Renaissance ni Maniériste, elle s’apparente à ce réalisme du Nord de l’Italie que nous avons vu chez le Saint Matthieu de Savoldo. Le Caravage, L’appel de Saint Matthieu, 1597-98, Saint-Louis-des-Français, Rome Girolamo Savoldo, Saint Matthieu, vers 1535

  17. Nous comprenons tout de même qu’il s’agit d’un thème religieux, et ce n’est pas pour l’à peine visible auréole du Christ, seul élément surnaturel du tableau. C’est plutôt pour le geste que Christ emprunte à la création d’Adam, et surtout pour le rayon de soleil qui illumine sa main et son visage, et aussi ceux de Matthieu: le mystère de la foi est à la porté de tous…

  18. Mais si nous avons parlé de réalisme avec Savoldo, nous devrions parler de naturalisme avec Caravage, tellement il traite son sujet sacré en termes crus de l’humble quotidien, de la chair… Le Caravage, L’incrédulité de Saint Thomas, 1601-02

  19. Le Caravage, Mise en tombeau, 1602-03

  20. 1601-02, Le Sacrifice d’Isaac

  21. Cette idée que le mystère de la foi est à la porté de tous correspond aussi bien à l’idée protestante, et ainsi le Caravage inspire le nord protestant aussi…En Italie pourtant, les gens simples, auxquels ce style pensait s’adresser, étaient choqués de retrouver leur semblables dans des tableaux religieux… Le Caravage, La mort de la Vierge, 1606

  22. C’est la représentation idéaliste d’un autre peintre, venu de Bologne où il avait travaillé dans le style maniériste, qui comblait le goût de l’époque: nous voyons ici les fresques du plafond du palais Farnèse à Rome, réalisées entre 1597 et 1601, représentant les amours des Dieux classiques. Annibal Carrache (1560-1609)

  23. Le Carache entoure ces scènes d’architecture peinte et de sculpture simulée: nous y retrouvons le trompe l’œil inspiré du proto-baroque de Corrège…

  24. Le trompe-l’œil par Le Corrège: Assomption de la Vierge, Ganymède

  25. Même si les intérêts de Caracci furent plus divers, ses successeurs vont retenir de la galerie Farnèse deux possibilités: soit le classicisme des panneaux mythologiques, soit l’illusion des sens crées par le trompe-l’œil rendus possibles par la parfaite maîtrise de la perspective… Nous allons particulièrement parler de cette seconde option: Andrea POZZO, (1642-1709),L’Apothéose de St. Ignazio, 1688-90, SantIgnazio, Rome

  26. Andrea POZZO, (1642-1709),L’Apothéose de St. Ignazio(détail), 1688-90, SantIgnazio, Rome: puissant trompel’oeilrendu possible par la maîtriseparfaite des lois de la perspective (linéaire et aérienne) …

  27. Car dorénavant les innombrables scènes en trompe l’œil vont recouvrir les plafonds des églises et des palais, et être une des caractéristique le plus distinctive de ce style…

  28. Tiepolo, Apollon et les continents, 1751, Wurtzbourg

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