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Base de connaissances sur les inégalités sociales de santé

Base de connaissances sur les inégalités sociales de santé. POUR PROMOUVOIR UN MODE DE VIE SAIN Juin 2012. Où, comment et avec qui il faut construire : de grands chantiers.

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Base de connaissances sur les inégalités sociales de santé

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  1. Base de connaissances sur les inégalités sociales de santé POUR PROMOUVOIR UN MODE DE VIE SAIN Juin 2012

  2. Où, comment et avec qui il faut construire : de grands chantiers • Améliorer les conditions de vie quotidiennes, les circonstances dans lesquelles les gens naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent (CDSS-OMS, 2008) • Soutenir le développement des enfants et favoriser la scolarisation en incluant le développement du jeune enfant • Assurer des emplois sécuritaires • Édifier des collectivités plus saines • Promouvoir un mode de vie sain • Favoriser l’accès aux soins et systèmes de soins équitables

  3. Promouvoir un mode de vie sain À quels problèmes doit-on s’attaquer? • Sécurité alimentaire • Malbouffe, sédentarité et obésité • Violences et criminalité • Consommation de tabac • Consommation d’alcool

  4. Promouvoir un mode de vie sain La sécurité alimentaire

  5. Assurer la sécurité alimentaire

  6. Assurer la sécurité alimentaireExemple : Le Programme national de développement des racines et tubercules (R&T) au Cameroun • Les R&T occupent 70 % de la superficie cultivée du Cameroun et représentent 46 % de la production vivrière. Outre le manioc, les R&T comprennent le macabo/taro, les ignames, les patates douces et les pommes de terre. • Les femmes constituent 90 % des producteurs et petits transformateurs de R&T. • Les R&T sont cruciaux pour assurer la sécurité alimentaire et pour stimuler l’emploi en zone rurale.

  7. Assurer la sécurité alimentaireExemple : Le Programme national de développement des racines et tubercules (R&T) au Cameroun (suite) • Les objectifs du programme sont : • le renforcement des capacités des petits producteurs et transformateurs de R&T, pour bâtir des organisations de paysans fortes et pour planifier et gérer efficacement le développement du secteur d’une manière intégrée et durable; • l’amélioration durable de l’accès des organisations de producteurs et productrices de R&T aux marchés locaux, nationaux et sous-régionaux; • l’amélioration durable de l’accès des productrices et transformatrices de R&T à des techniques appropriées de traitement post-récolte et de transformation; • une contribution majeure à la croissance de la production de R&T par le recours à des techniques susceptibles d’être largement adoptées par les paysans produisant des R&T.

  8. Assurer la sécurité alimentaire

  9. Assurer la sécurité alimentaire Exemple : les cuisines collectives au Québec • Une intervention qui vise à assurer la sécurité alimentaire en offrant aux personnes la possibilité de cuisiner ensemble des repas sains et nutritifs à bas prix. • Le développement de jardins communautaires, de groupes d’achats d’ateliers et activités sur différents thèmes entourant l’alimentation. • Ces activités contribuent à transmettre aux personnes des informations leur permettant de faire des choix alimentaires éclairés et de prendre en charge leur alimentation. (Agence de la santé et des services sociaux de l’Estrie, 2009)

  10. Avec qui? Banques alimentaires Ministères de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation Écoles /Universités Municipalités Groupes communautaires/citoyens Paysans/agriculteurs Responsables des transports Responsables des questions relatives au logement, à l’emploi et au revenu Groupes travaillant à la réduction de la pauvreté Assurer la sécurité alimentaire des individus et des groupes Source : www.socioscope.qc.ca

  11. Promouvoir un mode de vie sain À quels problèmes doit-on s’attaquer? • Insécurité alimentaire • Malbouffe, sédentarité et obésité • Violences et criminalité • Consommation de tabac • Consommation d’alcool

  12. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Pourquoi? • La prévalence de l’obésité et du surpoids a augmenté de façon importante depuis les dernières décennies. • La qualité de l’alimentation varie entre les groupes sociaux. L’alimentation des groupes moins avantagés est davantage constituée d’aliments qui favorisent la malbouffe et des problèmes de surpoids. • Les disparités de santé liées à l’obésité suivent le gradient social. • Cette tendance s’observe aussi chez les enfants, un phénomène inquiétant qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur l’état de santé des prochaines générations. • (Leclerc et al., 2009)

  13. (De saint Pol, 2008)

  14. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Pourquoi? L’environnement physique a une influence sur la pratique d’activités physiques et sur la qualité de l’alimentation : • La pratique d’activités physiques est favorisée par : • Un quartier de résidence à plus fort potentiel piétonnier; • La présence de trottoirs, de sentiers pédestres et de pistes cyclables; • Une présence importante d’infrastructures récréatives et sportives comme les parcs, les piscines, les terrains de jeux et les clubs sportifs. • Une saine alimentation est favorisée par : • Un bon accès à des commerces localisés près des résidences et offrant des aliments sains à bas prix. • (Institut National de santé publique du Québec. L’impact de l’environnement bâti sur l’activité physique, l’alimentation et le poids : synthèse.)

  15. Boudreault, D., 2009, accessible en ligne: http://www.communautesensante.qc.ca/images/p4.pdf

  16. Figure 1 Modèle conceptuel : les liens entre l’environnement bâti, les habitudes de vie et le poids corporel Adapté de Statford et coll., 2007) INSPQ, (2010). L’impact de l’environnement bâti sur l’activité physique, l’alimentation et le poids http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1108_ImpactEnvironBati.pdf

  17. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Comment? Par où commencer? • Créer des environnements favorables à l’adoption d’un mode de vie sain • Contextes, conditions et facteurs qui nous entourent et qui constituent de puissantes forces de façonnement des comportements et modes de vie. • Facteurs structurants qui échappent le plus souvent au contrôle des individus et qui concernent de grands groupes de la population. • (Mongeau, 2009)

  18. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Comment? Créer des environnements favorables Éduquer, informer Changer les normes sociales (Mongeau, 2009)

  19. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Comment? • Pour des politiques et réglementations favorisant une saine alimentation et la prévention des problèmes de santé reliés au poids : • Adopter des politiques d’aménagement local qui favorisent l’accès équitable aux aliments diététiquesà partir des communautés et orientées vers la vente au détail à petite échelle. • Instaurer des réglementations municipales pour contrôler la prolifération d’établissements de restauration rapide, près des écoles et dans les quartiers défavorisés, afin de réduire l’accès aux aliments riches en gras et sel. • Élaborer des politiques et des programmes de sécurité alimentaire soutenus par les autorités nationales et/ou locales et les acteurs de la société civile. • Assurer l’accès à des commerces offrant des aliments sains, diversifiés et à bon prix (comme les supermarchés), particulièrement dans les zones moins bien desservies et les quartiers défavorisés. (Combler le fossé, 2008; INSPQ, 2010)

  20. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Comment? (suite) • Les sociétés alimentaires multinationales inondent le marché mondial avec des denrées alimentaires dont la production est bon marché, qui sont très riches en matières énergétiques et pauvres en matières nutritives. • Les gouvernements devront donc établir des stratégies réglementaires pour réduire les conséquences de la mondialisation de la production et du commerce alimentaire sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires. • L’élaboration des politiques et des accords commerciaux en matière d’alimentation doivent se concentrer sur les trois aspects principaux de l’équité en matière de nutrition et de santé :disponibilité, accessibilité et acceptabilité. • L’exemple des contrôles exercés sur la consommation de boissons non alcoolisées (diapositive suivante) offre une idée des options pour agir. (Combler le fossé, 2008)

  21. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Comment?

  22. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Comment? • Pour des politiques et réglementations favorisant la pratique d’activités physiques et la prévention des problèmes de santé reliés au poids : • Favoriser l’aménagement des quartiers de façon à maximiser le potentiel piétonnier. • Favoriser l’accès à des infrastructures récréatives et sportives sécuritaires, attrayantes et localisées près des secteurs résidentiels, et ce, autant dans les milieux favorisés que défavorisés. • Favoriser l’accès à des infrastructures de transport actif, comme les trottoirs, les pistes cyclables. Ces infrastructures attrayantes et sécuritairesrelient les résidences, les commerces, les parcs et les divers services. • Encourager les commerces à orienter leur design autant que possible pour faciliter l’accès sécuritaire à pied et à vélo à leurs installations (stationnement sous-terrain, éclairage adéquat, passages piétonniers, mesures d’apaisement de la circulation, etc.). (INSPQ, 2010) ,

  23. (Tiré de INSPQ - L’impact de l’environnement bâti sur l’activité physique, l’alimentation et le poids : synthèse)

  24. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Exemple (Combler le fossé, 2008)

  25. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Avec qui agir? • Responsables de la sécurité alimentaire et du revenu et leurs partenaires • Réseaux : • De santé, • D’éducation, des universités, des centres de recherche, • Du transport et de la mobilité durable, • De villes et villages en santé, villes en santé • Sociocommunautaire, • De loisirs et des sports, • Des municipalités, • Des groupes communautaires en santé. • Ordres professionnels • Organismes œuvrant autour de l’alimentation et de la problématique du poids

  26. Promouvoir un mode de vie sainMalbouffe/sédentarité/obésité : Et chez vous? Existe-t-il des projets, des interventions ou des politiques qui sont élaborés de manière à promouvoir un mode de vie sain pour toutes et tous, à favoriser la saine nutrition et la pratique d’activités physiques des individus et des groupes? Existe-t-il des possibilités de développer des interventions dans votre milieu ou d’appuyer l’adoption de politiques aptes à soutenir l’adoption et le maintien de modes de vie sains pour tous et réduire les inégalités sociales de santé?

  27. Promouvoir un mode de vie sain À quels problèmes doit-on s’attaquer? • Insécurité alimentaire • Malbouffe, sédentarité et obésité • Violences et criminalité • Consommation de tabac • Consommation d’alcool

  28. Promouvoir un mode de vie sain Violence et criminalité : Pourquoi? • Parmi les 1,6 millions de décès survenant dans le monde chaque année suite à des actes de violence, 90 % ont lieu dans des pays à revenu faible et moyen. • La violence interpersonnelle est la troisième grande cause de mortalité et une cause majeure d’invalidité chez les jeunes (âgés de 10 à 29 ans) des 53 États membres de la région européenne de l’OMS. • Dans les habitations informelles des grandes villes, l’exclusion sociale et les menaces de violence sont très répandues. • La violence et la criminalité sont devenues des problèmes très importants dans les quartiers urbains, notamment ceux qui renferment de grands ensembles résidentiels dans les banlieues. • Quel que soit le revenu des pays, la violence interpersonnelle touche de manière disproportionnée les jeunes défavorisés et la population masculine, qui sont les victimes de 4 homicides sur 5. • (Combler le fossé, 2008; Rapport européen sur la prévention de la violence et de la criminalité, 2010)

  29. Promouvoir un mode de vie sain Violence et criminalité : Comment? • La réduction de la prévalence des comportements violents implique des stratégies intégrées visant : • les relations saines et les soins attentifs entre enfants et parents; • la réduction de la violence dans les foyers; • la réduction de l’accès à l’alcool, aux stupéfiants et aux armes; • le renforcement des aptitudes en résolution pacifique des conflits et des projets de médiation pour les enfants et les jeunes; • l’amélioration des systèmes de justice pénale et d’aide sociale; • la prévention de la criminalité grâce à une bonne connaissance du milieu; • des approches du capital social fondées sur la communauté.

  30. Promouvoir un mode de vie sain Violence et criminalité : Comment? • Investissement des autorités nationales et locales dans l’éclairage des rues; la fermeture des boîtes de nuit et des bars à des heures moins tardives; le contrôle des armes à feu; lasurveillance des quartiers; la formation professionnelle et les activités éducatives, sportives et de loisirs. • Les programmes de l’OMS SafeCommunitiesconcernés par la réduction des traumatismes accidentels (http://www.phs.ki.se/csp/index_ en.htm) ont été utilisés avec un certain succès dans diverses villes de par le monde. • Il est recommandé qu’ils soient adaptés aux différents contextes et surveillés pour améliorer leur efficacité en faveur de l’équité en santé. • Le soutien financier des autorités locales aux communautés locales pour développer et dispenser des services de prévention criminelle et de règlement des litiges qui contribuent à rétablir la confiance et le capital social au sein des communautés, et entre les communautés et les autorités locales.

  31. Promouvoir un mode de vie sain Violence et criminalité : Exemple (CDSS-OMS, 2008)

  32. Promouvoir un mode de vie sain À quels problèmes doit-on s’attaquer? • Insécurité alimentaire • Malbouffe, sédentarité et obésité • Violences et criminalité • Consommation de tabac • Consommation d’alcool

  33. Promouvoir un mode de vie sain Consommation de tabac : Pourquoi? • Actuellement, plus de 1,3 milliard de personnes dans le monde fument des cigarettes - plus d’un milliard d’hommes et environ 250 millions de femmes - soit une personne sur cinq parmi la population mondiale et une sur trois parmi les personnes âgées de 15 ans et plus. • Ce nombre devrait augmenter à plus de 1,7 milliard d’ici 2025, si le taux de prévalence mondiale de la consommation du tabac ne change pas.

  34. Promouvoir un mode de vie sain Consommation de tabac : Pourquoi? • L’usage du tabac représente la cause de décès et de maladies chroniques la plus évitable dans le monde aujourd’hui. • Il représente un facteur de risque pour 75 % des causes de décès principales, incluant les maladies cardiaques et plusieurs cancers et maladies pulmonaires. • L’usage du tabac affecte davantage les groupes socioéconomiques défavorisés, autant dans les pays développés qu’en développement. Il est de plus en plus prévalent dans les régions les plus pauvres du monde. • Les familles pauvres dans les pays à faibles revenus portent lourdement le fardeau de l’usage du tabac avec de nombreux coûts en matière de santé. • Le haut niveau d’étude est un élément majeur favorisant la volonté d’arrêter de fumer et l’arrêt du tabac. • Le chômage est un élément déterminant de la consommation de tabac. • La consommation de tabac pendant la grossesse suit le gradient social.

  35. Promouvoir un mode de vie sain Consommation de tabac : Pourquoi? • L’adolescence et le début de l’âge adulte : • Deux moments de la vie qui comportent les iniquités les plus évidentes en termes de vulnérabilité et d’exposition au tabac. • vulnérabilités sociales, psychologiques et physiques; • expositions supérieures dues aux influences environnementales (famille, amis, publicités, normes sociales permissives, accès limité aux services de soutien pour cesser de fumer). • À ces moments de la vie, les personnes provenant de milieux socioéconomiques défavorisés sont les plus à risque de commencer à fumer et les moins enclins à arrêter. (Blas & Krup, 2010)

  36. Promouvoir un mode de vie sain Consommation de tabac : Pourquoi?

  37. Promouvoir un mode de vie sain Consommation de tabac : Pourquoi? • L’intégration croissante du marché mondial a favorisé l’extension de la production et de la consommation de marchandises ayant des effets sanitaires indésirables, comme le tabac. • La mondialisation a facilité la consommation de tabac dans les pays en développement. • La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac offre des mesures de contrôle du tabac qui agissent tant au niveau sociétal qu’individuel http://www.who.int/fctc/fr/index.html • Cependant, ces mesures demeurent peu mises en œuvre et n’atteignent pas toutes les couches de la population. Blas & Krup, 2010

  38. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation de tabac : Comment? • Des interventions clés pour agir dans la lutte contre le tabagisme selon le modèle analytique des conditions prioritaires de santé publique. • (diapo suivante) Blas & Krup, 2010

  39. Cadre analytique de l’OMS pour analyser les conditions d’action prioritaires de santé publique INTERVENTIONS ANALYSE MESURES Contexte et position sosioéconomique(société) Exposition différentielle (environnement social et physique) Vulnérabilité différentielle (groupes de population) Différences dans les résultats de santé (individu) Conséquences différentielles (individu) (Blas, E. and A. SivasankaraKurup, (2010). Equity, Social Determinants and Public Health Programmes. W. H. Organization.)

  40. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation de tabac : Comment? • Agir sur le contexte et la position socioéconomique • Réduire la disponibilité des produits du tabac (taxation et augmentation des prix pour réduire la demande, élimination du trafic illicite, etc.) • Augmenter l’acceptabilité du contrôle du tabac en tant que bien public. • Agir sur l’exposition différentielle • Augmenter la disponibilité d’environnements favorables au contrôle du tabac. • Réduire l’acceptabilité sociale associée à l’usage du tabac (interdiction de la publicité et de la promotion ou commandites, emballages et marketing comportant des messages sanitaires, modèles sociaux qui ne fument pas, contre-marketing). • Réguler les informations inscrites sur les emballages. • Augmenter l’accessibilité à des programmes de soutien favorisant la cessation tabagique. Blas & Krup, 2010

  41. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation de tabac : Comment? • Agir sur la vulnérabilité différentielle • Augmenter la disponibilité de l’information. • Réduire l’acceptabilité de l’usage du tabac au sein de certaines populations, et ce en impliquant les leaders communautaires. • Lier les interventions de contrôle du tabac aux stratégies de développement des communautés et d’empowerment. Blas & Krup, 2010

  42. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation de tabac : Comment? • Agir sur les résultats de santé et sur les conséquences différentielles • Rendre disponibles des services de soutien à la cessation tabagique, en particulieraux groupes vulnérables : • Au niveau individuel : éliminer les frais des services, faciliter l’accès aux thérapies de remplacement de la nicotine, incorporer des interventions brèves en faveur de la cessation au sein des services de soins de santé essentiels. • Au niveau sociétal : redistribuer les revenus de taxation du tabac pour financer les services de cessation tabagique pour les plus démunis.

  43. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation de tabac : Exemple

  44. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation de tabac : Exemple de législation provinciale • Au Québec, comme dans de nombreux pays, une loi est entrée en vigueur le 31 mars 2006 pour protéger les non-fumeurs. • Cette loi interdit, entre autres, de fumer dans les endroits publics (bars, brasseries, restaurants, centres commerciaux, etc.) • http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/tabac/index.php?loi_sur_le_tabac

  45. Promouvoir un mode de vie sain À quels problèmes doit-on s’attaquer? • Insécurité alimentaire • Malbouffe, sédentarité et obésité • Violences et criminalité • Consommation de tabac • Consommation d’alcool

  46. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation d’alcool : Pourquoi? • En 2004, on estime à 2,5 millions le nombre de personnes qui meurent dans le monde de causes liées à la consommation d’alcool. • L’alcool représente le 3e facteur de risque principal menant à la mort prématurée et aux handicaps dans le monde. • Les résultats de santé et les conséquences socioéconomiques sont déterminées par les niveaux d’alcool consommés, par les types et modes de consommation, ainsi que par la qualité de l’alcool consommé. • Les groupes socioéconomiques défavorisés souffrent davantage des problèmes de santé liés à l’alcool, malgré des consommations en général inférieures aux populations favorisées.

  47. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation d’alcool : Pourquoi? • L’intégration croissante du marché mondial a favorisé l’extension de la production et de la consommation de marchandises ayant des effets sanitaires indésirables comme l’alcool. • Environ 2 millions de décès sont causés par l’alcool par an, un nombre du même ordre que le VIH/SIDA, qui en cause 2,9 millions. • Les niveaux absolus de morbidité et d’incapacité liées à l’alcool sont aussi élevés dans les pays pauvres d’Afrique et d’Amérique latine qu’en Europe de l’Ouest et qu’en Amérique du Nord. • Les maladies liées à l’alcool sont à un niveau plus élevé dans l’ancienne Union soviétique et en Asie centrale, représentant 13 % de la charge totale. En Fédération de Russie, le taux est même supérieur. • Une société dépourvue de politiques efficaces relatives à l’alcool assistera vraisemblablement à une augmentation brusque des problèmes liés à l’alcool au cours de son développement économique. La transition qui a eu lieu dans l’ancienne Union soviétique en est un exemple frappant. En Fédération de Russie, la « thérapie de choc » et la libéralisation économique de 1992 ont inclus une déréglementation totale du commerce des boissons alcoolisées. L’augmentation de la mortalité subséquente a été corrélée à la consommation excessive d’alcool.

  48. Promouvoir un mode de vie sain • Consommation d’alcool : Pourquoi? Consommation d’alcool et inégalités : une relation complexe • Les taux de consommation sont plus bas dans les sociétés plus pauvres. • Autrement dit : pour un même niveau de consommation, les populations qui évoluent dans des conditions de vie difficiles sont susceptibles de subir des conséquences délétères disproportionnellement plus élevées que les populations favorisés. • Ces nuances dans la relation entre la consommation d’alcool et les inégalités sociales de santé requièrent plus de recherches, en particulier dans les pays en développement.

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