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Atelier thématique : Prévention des déchets et tourisme

Pau, le 17 novembre 2011 Eddy Bachorz. Atelier thématique : Prévention des déchets et tourisme. Programme de l’atelier. Tour de table Apport théorique sur la notion de partenariat Exercice n°1 : Carte des acteurs du secteur du touriste

marie
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Atelier thématique : Prévention des déchets et tourisme

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Presentation Transcript


  1. Pau, le 17 novembre 2011 Eddy Bachorz Atelier thématique :Prévention des déchets et tourisme

  2. Programme de l’atelier Tour de table Apport théorique sur la notion de partenariat Exercice n°1 : Carte des acteurs du secteur du touriste Exercice n°2 : Grille AFOM appliqué aux acteurs ciblés Présentation de réalisations concrètes Théorie de l’engagement appliquée à la prévention des déchets Evaluation de l’atelier

  3. Objectif commun Institution A Institution B Définition du partenariat • «Le partenariat résulte d’une entente réciproque entre des parties qui, de façon volontaire et égalitaire, partagent un objectif commun et le réalisent en utilisant de façon convergente leurs ressources respectives » (C. Landry)

  4. Le travail en partenariat • Organisation A • Préprojet • Diagnostic • d’un besoin Organisation B Préprojet Diagnostic d’un besoin Affectation de moyens Cadre spécifique au projet en partenariat Réalisation du projet Retour d’information, évaluation

  5. Un mode d’action spécifique Faire ensemble Faire avec Engagement Coresponsabilité Aider à faire Faire faire

  6. Les avantages du partenariat • Mobiliser des ressources supplémentaires • Élargir la réflexion • Mutualiser les efforts • Concevoir des solutions créatrices • S’inspirer des expériences des autres • Assurer la durabilité des actions • Apporter des réponses coordonnées et concertées • Autres avantages ?

  7. Utilité de la carte des acteurs • Effet multiplicateur des canaux d’information • Efficacité dans les contacts de proximité • Potentialité de travail en réseau • Connaissance approfondie du terrain • Etc.

  8. Construction de la carte des acteurs

  9. Identification des acteurs Cible Sensibilisation directe/indirecte Sensibilisation directe Acteurs du territoire Acteurs connexes Collectivité Partenariat Relais Acteurs internes Facilitateurs

  10. Estimer la faisabilité des actions proposées Impacts escomptés Inconvénients Intérêts Coûts Délais de réalisation Bénéficiaires Motivation du porteur Fiabilité du porteur Références … et retenir les plus favorables

  11. Exercice n°1 : identification des acteurs • Sur base du schéma « identification des acteurs », identifiez les acteurs territoriaux qui favoriseront la sensibilisation des touristes à la prévention des déchets. • Travail en groupe composé de 2 personnes • Préparation: +/- 20 minutes • Restitution et échanges: +/- 20 minutes

  12. La grille AFOM comme outil de diagnostic

  13. Exercice n°2 : identification des acteurs • Sur base des résultats de l’exercice précédent, appliquez la grille AFOM à un acteur pressenti comme partenaire prioritaire à votre programme de prévention des déchets. • Travail en groupe composé de 2 personnes • Préparation : +/- 20 minutes • Restitution et échanges : +/- 20 minutes

  14. Expérimentations de compostage dans des lieux de vacance • Projet piloté par AmaïaLissalde du Syndicat BilTa Garbi

  15. Maison d’hôtes du Coglais s’engage à réduire ses déchets

  16. Hôtel La Perouse a fait le choix du développement durable

  17. Des actions concrètes… • Energie • Etudes récupération chaleur de la cuisine vers l’eau chaude, installation d’une éolienne, installation solaire; • Réduction consommation: • Economy Box, système qui coupe l'électricité de la pièce pendant l'absence du client • Un contacteur situé sur chaque fenêtre permet de détecter l'ouverture de celle-ci et de couper automatiquement le chauffage ou la climatisation • Consignes mentionnées dans un guide des bonnes pratiques mis en chambre pour les clients • Formation sur les actions en faveur du Développement Durable à destination des employés • Ampoules basse consommation…

  18. Des mesures concrètes… • Eau chaude • Economiseurs de débit dans les douches et les éviers; • Bouclage d’eau chaude (circulation permanente, consommation instantanée sans gaspillage); • Isolation thermique • Double vitrage de 3 cm d’épaisseur • Eau • Les draps ne sont changés qu'au bout de 5 nuits consécutives • Le linge de salle de bain n'est changé qu'à la demande du client • Les plantes extérieures sont arrosées par le veilleur de nuit

  19. Des mesures concrètes… • Alimentation • Produits alimentaires issus de l’agriculture biologique (compote, beurre, yaourts, fromage blanc…) et du commerce équitable • Optimisation des quantités commandées (pain, viennoiseries) en fonction des ratios de consommation (concours à la prime DD) • Sélection de fournisseurs locaux de préférence • Papier • Les Réceptionnistes sont encouragés à utiliser parcimonieusement le papier. Une partie des économies réalisées sur ce poste leur sera redistribué au travers de la prime DD • Fournitures de bureau écologiques

  20. Des mesures concrètes… • Produits d’entretien • Formation dispensée par le fournisseur sur le bon usage des produits • Produits d'entretien contenant des agents biologiques actifs sur les odeurs et la saleté • Doseurs automatiques de façon à garantir les bonnes doses de produit et ainsi limiter le gaspillage • Déchets • Consignes de tri mentionnées sur le guide des bonnes pratiques mis en chambre pour les clients • Une deuxième formation sur les actions en faveur du Développement Durable est programmée pour le personnel • Réduction des portions individuelles (compote, confitures) et suppression des portions individuelles (beurre)

  21. Des mesures concrètes… • Déchets • Le fournisseur de fruits reprend les cagettes et autres cartons de conditionnement de ses produits • Les mouchoirs en papier sont emballés en portions de 3 mouchoirs. Installation des paquets de 150 mouchoirs ce qui permettra de supprimer les enveloppes plastiques • Les informations des fiches pratiques sont diffusées sur l’écran de télévision dans la chambre • Remplacement de la savonnette et des gels douche et shampooing par un distributeur liquide 3 en 1. Une enquête interne a montré que 35% de shampooing et gel douche partaient à la poubelle après le départ du client. Quant aux savonnettes, 15% seulement de savon est utilisé • Remplacement du gobelet plastique jetable par des verres en plastique lavables

  22. Des mesures concrètes… • Déchets • Grâce à l'association locale Compostri, un lombri-composteur est installé dans le local poubelles de l'hôtel. • Evite au maximum l’emploi de produits dangereux • La société Publica expédie une fois par mois les invendus d'un certain nombre de magazines français ou étrangers • Management • Une part de l'économie réalisée est reversée aux salariés sous forme dePrime DD • La formation est essentielle pour que les gestes du DD deviennent naturels • Le cadeau de Noël pour les salariés sera des ampoules basses consommations et/ou des économiseurs d'eau • Désignation d'un responsable des questions environnementales

  23. Des mesures concrètes… • Evaluation • Enquête ponctuelle auprès des clients qui porte sur le Développement Durable • Questionnaire de satisfaction mis à la disposition des clients contient une question sur les actions en faveur du DD de l'hôtel. Ils doivent l'évaluer de --, -, + ou ++ et ont la possibilité de compléter leur appréciation de commentaires • L'amélioration continue est essentielle dans ce type de démarche. Le système de "fiches d'actions correctives" permet d'y veiller

  24. Des mesures concrètes… • Incitant • L'idée est d'encourager les clients à bien consommer. Suivant leur manière d'occuper la chambre, ils auront accumulé des points qui leur permettront de se positionner sur le graphique Bilan énergétique A à G. Les points donneront des euros que le client décidera de "dépenser" au choix : subvention au WWF (ou autre association), contribuer à de l'investissement au sein de l'hôtel pour améliorer sa performance énergétique, ou acheter de la compensation carbone

  25. Des résultats… • Production de gaz à effet de serre • 2006 : 46 T/an • 2007 : 30 T/an

  26. Des résultats… • Performance énergétique • D : 166 Kwh/m2/an • C : 139 Kwh/m2/an

  27. Des résultats… • Production de déchet • 2006 : 9,2 T • 2007 : 4,5 T

  28. Des résultats… • Consommation d’eau • 2004 : 169 l/j/pers. • 2008 : 152 l/j/pers.

  29. Une reconnaissance… • Label écologique européen • Accordé aux produits ou services qui satisfont aux exigences du • système de label écologique de l’Union Européenne. • N°Enregistrement FR//25/12l • Label « La Clef Verte » • La Clef Verte est un programme de la • Fondation pour l’Education à l’Environnement

  30. Communication engageante : l’apport de Lewin Contexte de travail Etats-Unis, pendant la Seconde Guerre mondiale, les efforts de guerre impliquent des contraintes sur l’économie nationale Le gouvernement demande aux familles américaines de consommer des produits moins nobles de boucherie (abats) afin d’éviter les problèmes de malnutrition et de carence alimentaire. Appel aux spécialistes des sciences du comportement de l’époque: le groupe de travail dirigé par LEWIN (Michigan State University).

  31. L’apport de Lewin Deux stratégies pour un même changement 1- La stratégie « classique » de persuasion On réunit les jeunes femmes et demande à un conférencier de s’appuyer sur des arguments pour les convaincre de l’intérêt à cuisiner des abats. Le débat terminé, les jeunes femmes se disent prêtes à servir des abats et sont convaincues de la nécessité de le faire. Interrogées trois semaines plus tard, seules 3% déclarent avoir servi des abats.

  32. L’apport de Lewin 2- La stratégie d’engagement 2- La stratégie d’engagement Cette fois, un animateur a pris la place du conférencier. Il a pour consigne de faire valoir les mêmes arguments auprès d’autres ménagères réunies aussi en petits groupes. S’il se doit de favoriser les échanges entre les participantes, il se doit surtout de leur demander, au terme de la séance, de lever le bras pour indiquer qu’elles sont volontaires pour servir des abats. Les bras se lèvent… interrogées trois semaines après, 32% d’entre elles affirment avoir servi des abats

  33. Engagement et changement de comportement Entre la motivation à se comporter et le comportement effectif, le lien n’est pas direct. Il faut faire intervenir un maillon intermédiaire : l’acte de décision  Il est essentiel d’obtenir des décisions faciles à prendre, de la part de ceux et de celles dont on souhaite modifier les comportements.

  34. Technique du pied dans la porte • Principe : obtenir un peu avant de demander beaucoup • Obtenir un premier acte non problématique et peu coûteux (acte préparatoire) • Dans un contexte de libre choix... • Avant d'en solliciter un second bien plus difficile à obtenir (comportement attendu). • Les sujets engagés dans un premier comportement librement consenti accèdent plus facilement à une requête ultérieure plus coûteuse

  35. Technique du pied dans la porte Exemple : Objectif de l’action: inciter les personnes à accepter l’implantation dans leur jardin d’un grand panneau incitant les automobilistes à la prudence. En formulant directement cette demande, on obtient 17% d’acceptation En recourant au principe du pied dans la porte, on obtient un taux d’acceptation de 76% Acte préparatoire : accepter de mettre un autocollant sur le pare-brise de la voiture sur le thème de « la prudence au volant».

  36. Facteurs qui conditionnent l’engagement Comment obtenir un engagement fort ? Caractère public de l'acte : un acte réalisé publiquement est plus engageant qu'un acte dont l'anonymat est garanti. Caractère explicite de l'acte : un acte explicite est plus engageant qu'un acte ambigu. Irrévocabilité de l'acte : un acte irrévocable est plus engageant qu'un acte qui ne l'est pas.

  37. Facteurs qui conditionnent l’engagement • Répétition de l'acte : un acte que l'on répète est plus engageant qu'un acte qu'on ne réalise qu'une fois. • Conséquences de l'acte : un acte est d'autant plus engageant qu'il est lourd de conséquences. • Coût de l'acte : un acte est d'autant plus engageant qu'il est coûteux (en argent, en temps, en énergie, etc.).

  38. Une application à la propreté des plages • Recherche réalisée sur une grande plage de Marseille divisée en 3 zones comparables en surface et en fréquentation (Joule, Bernard, Laganne & Girandola, 2007)

  39. Une application à la propreté des plages • Dans la zone de sensibilisation ou de communication classique, on donne aux baigneurs une brochure persuasive les incitant à préserver leur environnement + un questionnaire à remplir sur leur habitude en tant que baigneurs et mesurant leur perception de la propreté des plages. • Dans la zone de communication engageante, on demande en plus aux • baigneurs de signer une charte d’engagement les sollicitant à garder la plage propre. • Dans la zone d’observation ou contrôle, on ne demande rien aux • baigneurs. Une simple observation est effectuée. • Les plages choisies sont équivalentes en surface et en fréquentation.

  40. Résultats • En ce qui concerne la variable mégots, on trouve sur le sable en moyenne : • 90 mégots / jour dans la zone de communication engageante • 176 mégots / jour dans la zone de communication classique (persuasion/sensibilisation) • 162 mégots / jour dans la zone contrôle

  41. Références • www.hotel-laperouse.fr • www.ecotourisme.info • www.voyageons-autrement.com • www.laclefverte.org • ADEME Bourgogne, dossier spécial n°1, septe. 2011, Le tourisme responsable en Bourgogne • http://www.dailymotion.com/video/xe05as_l-exemple-de-la-cc-de-cogles-en-bre_lifestyle • La psychologie de l'engagement ou l’art d’obtenir sans imposer • Robert-Vincent Joule, Professeur des Universités,Directeur de la formation doctorale de psychologie, Université de Provence

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