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Renforcement des capacités des journalistes dans le domaine du changement climatique

Renforcement des capacités des journalistes dans le domaine du changement climatique. THEME DU DEBAT : CHANGEMENT CLIMATIQUE Processus, évidences, impacts, stratégies, et enjeux Animateur : Fall Oumar, consultant international Hôtel Chinguetti Palace 20 – 21 octobre 2009.

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  1. Renforcement des capacités des journalistes dans le domaine du changement climatique THEME DU DEBAT : CHANGEMENT CLIMATIQUE Processus, évidences, impacts, stratégies, et enjeux Animateur : Fall Oumar, consultant international Hôtel Chinguetti Palace 20 – 21 octobre 2009

  2. PLAN DE L‘EXPOSE • Introduction • Processus du réchauffement via émissions des GES • Évidences scientifiques du changement climatique • Impacts projetés • Les enseignements à tirer • Les stratégies de réponse

  3. I. INTRODUCTIONDEFINITION DES TERMES UTILISES • Changement Climatique « est le degré auquel un système est susceptible, ou se révèle incapable de faire face aux effets néfastes des changements climatiques, notamment à la variabilité du climat et aux conditions climatiques extrêmes ». • Lavulnérabilité « est fonction de la nature, de la magnitude et du taux de variation climatique auxquels un système se trouve exposé, sa sensibilité, et sa capacité d’adaptation» (www.ipcc.ch/pub/syrgloss.pdf) • Adaptation : « est l’ajustement des systèmes naturels ou humains aux stimuli climatiques réels ou prévus ou à leurs effets, en vue d’en atténuer les inconvénients ou d’en exploiter les avantages ».

  4. II. SCHEMATISATION DU PROCESSUS DU RECHAUFFEMENT VIA EMISSIONS DES GAZ A EFFET DE SERRE

  5. Troposphère La stratification du cosmos

  6. Brûlage ordures Le processus du réchauffement

  7. ÉVOLUTION CLIMATIQUE SANS CCPays sahélien soumis à une variabilité climatique interannuelle marquée par:(i) Irrégularité des pluies; (ii) Exode, perturbation des écosystèmes; (iii) Surexploit – ation des ressources naturelles

  8. Émissions des GES de la Mauritanie • En Mauritanie les émissions totales de GES exprimées en équivalent de CO2 (Eq.CO2), ont été, en 2000, de 5618,1 Gg soit 2,24 Tonne d’Eq-CO2/habitant sans le secteur de l’affectation des terres, du changement dans l’affectation des terres et de la foresterie (ATCATF). • Ces émissions sont reparties entre les secteurs sources suivants : • L’agriculture : représentant 68,6% de l’émission globale, repartie entre le méthane (70%) et 27% d’hémioxyde d’azote. • L’affectation des terres et la foresterie (CATF): avec 16%, ce secteur est considéré comme puits par ses émissions négligeables par rapport à ses capacités de séquestration (96% grâce au patrimoine forestier). • L’énergie : avec 14,2% de l’émission globale, dont l'industrie et transport (68%), 19% de l’agriculture/pêche et foresterie; 0.2% procédés industrielles et 1% déchets • L’industrie en Mauritanie se limite à l’extraction minière et la mise en emballage. • Les déchets. La première décharge contrôlée a été aménagée en 2007 pour la ville de Nouakchott dont la mise en décharge n‘a débuté qu’en août 2007.

  9. III. ÉVIDENCES SCIENTIFIQUES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

  10. Évidences scientifiques du CC (4° Rapport d’évaluation du GT I de Fév. 07)

  11. Évidences scientifiques du CC Selon le 4° Rapport d’évaluation du GT I de Fév. 07) • For the next two decades a warming of about 0.2°C per decade is projected for a range of SRES emission scenarios. • Continued greenhouse gas emissions at or above current rates would cause further warming and induce many changes in the global climate system during the 21st century that would very likely be larger than those observed during the 20th century. • There is now higher confidence in projected patterns of warming and other regional-scale features, including changes in wind patterns, precipitation, and some aspects of extremes and of ice. • Anthropogenic warming and sea level rise would continue for centuries due to the timescales associated with climate processes and feedbacks, even if greenhouse gas concentrations were to be stabilized.

  12. RÉALITÉS OBSERVÉES PAR LE GIEC La température moyenne à la surface du globe a accusé une hausse voisine de 0,7°C depuis le début du XXème siècle, mais cette progression n’a pas été continue. Depuis 1976, la hausse s’est nettement accélérée, atteignant 0,18°C par décennie. La période 1997-2006 est marquée par une anomalie positive moyenne de 0,53°C dans l’hémisphère Nord et de 0,27°C dans l’hémisphère Sud, par rapport à la normale calculée pour 1961-1990 (OMM, 12/2006).

  13. IV.IMPACTS PROJETÉS Réfugiés climatiques

  14. Impacts actuels sur les systèmes naturels et humains (4ème Rapport d’évaluation du Groupe de Travail II en date du 6 avril 2007) Les observations démontrent, avec une grande confiance, que beaucoup de systèmes naturels, sur tous les continents et dans la plupart des océans, sont affectés par les changements climatiques régionaux et par les changements de température en particulier. Certains effets des changements climatiques sur les systèmes humains apparaissent ; ceux-ci sont toutefois plus difficiles à discerner, en raison des facteurs non-climatiques et de l’adaptation qui entrent en jeu.

  15. Impacts futurs Eau • Le débit des rivières et la disponibilité en eau augmenteront durant la première moitié de ce siècle dans certaines régions de hautes latitudes et tropicales humides), et diminueront dans la plupart des régions de latitude moyenne et tropicales sèches. • Les zones touchées par la sécheresse seront en extension. • L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements de précipitation extrême augmenteront le risque d’inondation. • La diminution du volume d’eau stocké dans les glaciers et la couverture neigeuse entraîneront un déclin de la disponibilité en eau dans les régions montagneuses où vit actuellement plus d’un sixième de la population mondiale. • La capacité naturelle d’adaptation de nombreux écosystèmes sera dépassée au cours de ce siècle • Les puits terrestres de carbone diminueront vraisemblablement, amplifiant ainsi le changement climatique. Les écosystèmes pourraient devenir des sources nettes de carbone avant 2100. Des émissions potentiellement importantes proviendront des stocks de carbone qui se décomposent plus rapidement qu’on ne le pensait précédemment (toundra, pergélisol, …).. • En cas de réchauffement moyen mondial supérieur à 1,5 à 2,5°C, 20 à 30% des espèces végétales et animales seront menacées d’extinction, et des changements majeurs affecteront la structure et le fonctionnement des écosystèmes, les interactions entre espèces, leur distribution géographique, avec des conséquences négatives sur les biens et services associés à ces écosystèmes Ecosystèmes

  16. Impacts futurs (suite) • Production forestière et agricole • Le potentiel de rendement agricole augmentera dans les régions de moyennes et hautes latitude pour un réchauffement mondial inférieur à 1-3°C selon les cultures (au-delà ce rendement diminuera) ; dans les régions arides et tropicales, ce potentiel diminuera, même pour un réchauffement modéré, accroissant le risque de famines. • L’augmentation de la fréquence des événements climatiques extrêmes, tels que les inondations et les épisodes de sécheresses, affectera localement la production agricole, particulièrement dans les secteurs assurant la subsistance aux faibles latitudes. • D’ici la moitié du siècle, les régions côtières seront exposées à des risques accrus d’érosion et d’inondations. Ces impacts seront exacerbés par la pression démographique sur les régions côtières ; des millions de personnes supplémentaires seront exposées au risque d’inondation si l’augmentation du niveau de la mer excède 20 cm (en particulier dans les mégas-deltas asiatiques et africains). • Les systèmes lagunaires et les mangroves seront négativement touchés par l’augmentation du niveau de la mer. • Les récifs de corail connaîtront un déclin majeur si le réchauffement mondial excède 2°C. • L'acidification croissante des eaux océaniques dues à l’augmentation de la concentration atmosphérique en CO2 aura des impacts sur la formation des coquilles des organismes. Systèmes littoraux

  17. Impacts futurs (suite) Sociétés humaines • Les coûts et les bénéfices du changement climatique pour l'industrie, les habitations, et la société varieront considérablement en fonction de la localisation et l’échelle géographique. Dans l’ensemble, néanmoins, les effets nets tendront vers des conséquences plus négatives avec les grandes modifications du climat . • Les industries, les habitations et les sociétés les plus exposées sont celles localisées dans les zones côtières inondables et des plaines alluviales, celles dont les économies dépendent étroitement des ressources affectées par le climat, et celles sensibles aux effets des événements climatiques extrêmes, particulièrement enclin à l'urbanisation rapide. • Les communautés pauvres sont particulièrement vulnérables, notamment du fait de leur plus grande dépendance aux ressources locales exposées aux risques climatiques (telles que l’eau et la production alimentaire) • Les changements climatiques affecteront la santé de millions de personnes, notamment en raison de : • L’incidence plus élevée de la malnutrition • La mortalité et morbidité accrue, due aux vagues de chaleurs, inondations, tempêtes, sécheresses • La modification de la distribution spatiale des vecteurs de maladies infectieuses Santé

  18. Impacts de niveau régional : Afrique • Le nombre de personnes exposées à la pénurie en eau augmentera considérablement (Afrique australe, zone saharienne) • L’insécurité alimentaire augmentera du fait de la réduction des zones disponibles pour l’agriculture et la baisse des rendements, en particulier dans les zones en marge des déserts et zones arides. Dans certains pays, la récolte des productions non-irriguées pourrait être réduite de plus de 50% en 2020. • La production locale de nourriture sera affectée négativement par la décroissance des prises de poissons dans les grands lacs due aux températures accrues de l’eau et qui peut être exacerbée par la sur-pêche • L’augmentation du niveau de la mer affectera les grands deltas, où se situent des populations et des villes importantes (Niger, Nil) Des informations plus spécifiques sont maintenant disponibles à travers les régions du monde sur la nature des impacts futurs des changements climatiques.

  19. Impacts des variabilités climatiques sur le capital naturel décrits par un villageois • Les sécheresses se répètent et la nature est déprimée • La forêt a disparu, l’herbe, les plantes médicinales et les produits de la cueillette sont rares • L’action conjuguée des vents de sable et du soleil rend les terres dénudées stériles • La faune s’est appauvrie et le poisson est devenu rare • Beaucoup d’espèces animales et végétales ont disparues • Le fleuve ne vient plus inonder les grandes surfaces cultivables et y déposer le limon fertilisant, il a moins d’eau, il est contaminé par les produits agrochimiques, il devient dangereux d’y boire ou de s’y baigner • La capacité de récupération du milieu naturel semble affaibli

  20. Impacts des variabilités climatiques sur le capital social/humain décrits par un villageois • La société est devenue plus individualiste, il y a moins de solidarité • L’ordre social a disparu • Le respect des anciens a diminué, les jeunes sont plus autonomes dans le choix de conjoints et il y a beaucoup de divorces • La mobilité s’est accrue, beaucoup de jeunes gens migrent et reviennent avec de nouvelles valeurs et de nouvelles maladies

  21. Impacts des variabilités climatiques sur le capital financier décrits par un villageois • Les sécheresses et la désertification ont réduit les activités génératrices de revenus • Les cultures du Diéri et du Walo sont remplacées par l’agriculture irriguée qui coûte très chère • Il faut obligatoirement recourir aux motopompes, coûteux et difficiles à entretenir, pour pratiquer l’agriculture • L’utilisation des produits agrochimiques endettent les paysans et détruit les sols • La raréfaction du pâturage astreint les éleveurs à abandonner de plus en plus cette activité • La raréfaction du poisson d’eau douce force les pêcheurs a abandonner leur métier • La commercialisation des produits agricoles est anarchique, les produits pourrissent sans être vendus.

  22. Impacts des variabilités climatiques sur la santé décrits par un villageois • La nourriture est moins saines à cause de l’utilisation des produits chimiques et des produits importés • Les produits agrochimiques causent des maladies chez les hommes et les animaux • Beaucoup de nouvelles maladies apparaissent • Les personnes fournissent moins d’effort donc moins de sport • L’eau stagnante de l’agriculture irriguée favorise la germination de parasites • Le paludisme est présent à tout moment de l’année • L’environnement est moins sain

  23. Quelques exemples atypiques des effets néfastes des phénomènes extrêmes sur le milieu physique

  24. Quelques exemples des effets néfastes des phénomènes extrêmes Les principaux effet néfastes des ses phénomènes sur les secteurs vulnérables sont: la baisse de la production agricole; le déficit fourrager,l’insuffisance des points d’eau; l’ensablement des points d’eau; la baisse de la nappe phréatique; la réduction des superficie forestières; la diminution de la production piscicole; la diminution de la diversité biologique; la formation des dunes de sable; l’augmentation du taux d’attaque par certaines maladies telles que la rougeole, la méningite, le paludisme et les maladies respiratoires. Ravinement, Ensablement Cuvettes menacées d’ensablement

  25. Quelques exemples des effets néfastes des phénomènes extrêmes Etiage de plus en plus sévère du fleuve Sénégal avant la mise en service des barrages

  26. Problématique de la ville de St Louis – cas insulaire et embouchure du fleuve Sénégal aux impacts ressentis en Mauritanie en 2002 • Avec les changements climatiques, recrudescence des catastrophes • Au Sénégal, 1 catastrophe/an; • Saint Louis pluies hors saison de 2002: 200 mm en 3 jours, pas d’insolation • Conséquences : 100 000 personnes touchées • 28 morts • 105 000 bêtes mortes • 1537 t de riz endommagés • Août 2002 Arrêt des pluies et sécheresse • Exercice de groupes : présenter ou décrire un cas illustratif en Mauritanie

  27. Problématique de la ville de St Louis – cas insulaire aux impacts ressentis en Mauritanie Sor Ile de Saint Louis OcéanAtlantique Langue de Barbarie

  28. Problématique de la ville de St Louis – cas insulaire aux impacts ressentis en Mauritanie • La ville de St Louis présente une structure éclatée et quadripolaire renfermant d’Ouest en Est la langue de Barbarie, l’île de Ndar, le faubourg de Sor. Elle couvre une superficie de 3700 hectares et comprend une vingtaine de quartiers • La situation à l’embouchure du fleuve en fait une zone amphibie se déroulant sur 10 km du front de mer soumis aux inondations périodiques provenant des crues (alternées du fleuve et de la mer) et des précipitations..

  29. Problématique de la ville de St Louis – cas insulaire aux impacts ressentis en Mauritanie • Certaines zones ne devraient pas être habitées. Les risques d’inondation y sont très avancés. Ce phénomène est généré par la présence des eaux fluviales et/ou météorique combinée à l’imperméabilité des sols et l’absence ou la défectuosité du réseau de drainage • Les zones inondables posent d’énormes problèmes aux populations et aux autorités chargées de la gestion de la ville. Une grande partie des travaux de la commune est impropre à la construction, due à la salinité du sol et surtout aux eaux stagnantes lors des inondations • A cela, s’ajoute la non adaptation des systèmes d’assainissement mise en place qui ne se s’accommode pas au contexte hydrogéologique. En fait il faut noter de nombreuses remontées capillaires d’eau salée principalement au bas des murs et s’infiltrent dans la maçonnerie créant de sérieux désagréments. • Les surfaces mal drainées sont estimées à 162 ha selon l’étude faite par l’Agence de Développement Municipal (PDM) sur l’Audit urbain réalisé en 1998.

  30. Problématique de la ville de St Louis – cas insulaire aux impacts ressentis en Mauritanie - Zones impropres à l’habitation Observez la remontée saline Observez les impacts des eaux stagnantes

  31. Impacts d’une absence de planification du CC: Nouakchott en 2020

  32. Bas-delta mauritanien en 2020 sans prise en compte du CC

  33. Littoral mauritanien en 2020, résultat d’une absence de planification du CC

  34. Nouadhibou aux horizons temporels 2020, 2050

  35. Parc National du Banc d’Arguin aux horizons temporels 2020, 2050

  36. Tableau 1: Surfaces inondées (en km2) sur le littoral mauritanien aux horizons 2020 et 2050 Tableau 2: Surfaces (en km2) des pertes potentielles de terres à l’horizon 2050

  37. Santé et changement climatique

  38. LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LA SANTÉ Selon l’OMS, d’après les dernier chiffres disponibles, les CC, sont à l’origine: • 2.4 de tous les cas de diarrhée • 2% des cas de paludisme • 2000 à 150 000 cas de décès • 5.5 millions d’années de vie perdues, ajustée sur l’incapacité

  39. Principaux effets possibles des changements climatiques et de l’appauvrissement des zones stratosphériques sur la santé VARIATIONS DE TEMPERATURES ET DE TEMPS Effets directs Processus médiateur conséquences sanitaires • Exposition à des températures • extrêmes • modification des taux de morbidité et de mortalité associés à la chaleur et au froid • Variation de fréquence et/ ou d’intensité d’autres Phénomènes • météorologiques extrêmes • pertes en vie humaines, blessures, troubles psychiques; dommages aux équipements de santé publique

  40. VARIATIONS DE TEMPERATURES ET DE TEMPS Effets indirects Processus médiateur conséquences sanitaires • Perturbation des écosystèmes • Modification de l’aire de distribution et de l’incidence des maladies à transmission vectorielle. • Effets sur l’activité des vecteurs et • parasites infectieux • Modification de l’incidence des maladies diarrhéiques et autres maladies infectieuses • Altérations de l’écologie locale des • agents infectieux • Baisse de productivité alimentaire • Malnutrition et famine avec leurs effets sur la croissance et le développement des enfants. • Élévation du niveau de la mer avec • Transfert de population et dommages • aux infrastructures • Risques accrues de maladies infectieuses et de • troubles psychiques. • Niveaux et incidences biologiques • de la pollution atmosphérique, y compris pollens et spores • Asthme et infections allergiques; affections respiratoires aigues et chroniques diverses et décès.

  41. Cartes de localisation des foyers des IRA en Mauritanie

  42. Localisation et évolution des cas d’I RA par région entre 1991 et 2005 1994 1995 1991 1992 1993 1996 1998 1999 2000 1997 2003 2004 2005 2001 2002 < 5000 cas < 10000 cas > 10000 cas

  43. Groupes vulnérables aux IRA en Mauritanie

  44. Assaba (11,64%) Tagant (8,13 %) D. Nouakchott (8,71 %) Hodh El Gharbi (8,63 %) Modèle 1 : Paramètres « année » et « région »

  45. V. LES ENSEIGNEMENTS A TIRER

  46. Quellesleçons à tirer en Mauritanie ? • Syndromes de Tintane, Rosso et Nouakchott: La Loi d’orientation sur l’Aménagement du territoire est en recul par rapport aux menaces ... • Menaces posées par la Tsunami face à l’urbanisation dans le littoral & submersion projetée par les scénarios climatiques (carte de vulnérabilité des zones inondables) et par le stress hydrique ou pénurie d’eau (2,6%) • Intégration de la dimension CC dans les systèmes de planification sectorielle !!! • Opportunités offertes par le fonds d’adaptation pour soutenir le MDP et autres mécanismes de financement: en celà la Mauritanie accuse un retard considérable • La Mauritanie n’est pas soumise certes de façon contraignante à la réduction de ses émissions de GES mais elle doit garder à l’esprit la nouvelle feuille de route de Bali qui pose les jalons d’une nouvelle ère de négotiation aux calendriers établis: • Avril 2008 – 2009 : mise en oeuvre de la feuille de route de Bali pour les négotiations d’une plateforme de réduction remplaçant le Protocole de Kyoto • 2008-2012 : Calendrier des Engagements de Réduction sous le régime du Protocle de Kyoto • Et Copenhague …!!!

  47. Quel est l’enseignement tiré à l’échelle planétaire ? • Résultat sur le terrain depuis 1992 (Sommet de Rio): • Vulnérabilité croissante • Les actions d'adaptation de plus en plus réactives au lieu d’être proactives • Constat: Les communications jusqu’à présent : un échec • Le message sur les CC a été confondu, mal compris, mal interprété, négligé • Causes : • L'information mal fournie, mal présentée • Manque/absence de bons communicateurs • Absence d’intégration des CC dans la planification

  48. VI. LES STRATEGIES DE REPONSE

  49. LE GIEC considère: L’adaptation aux changements climatiques inévitable, compte tenu des émissions de gaz à effet de serre du passé, qui induiront un réchauffement supplémentaire de l’ordre de 0.6°C par rapport à la température actuelle, à l’horizon 2100, même en cas de stabilisation des émissions à leur niveau de 2000 L’atténuation des changements climatiques indissociable de l’adaptation La vulnérabilité aux changements climatiques peut être amplifiée par la présence d’autres stress ; le développement durable permet de limiter cette vulnérabilité

  50. Catégorisation des formes d’adaptation • Adaptation proactive simple qui s’opère spontanément à l’échelle individuelle une fois le CC est considéré récurrent, c’est-à-dire apparent au niveau du milieu naturel (ou porté à l’information de l’individu par les pouvoirs publics) • Adaptation sélective à l’échelle zonale qui requiert un appui (technologique, financier) qui dépasse les capacités des victimes • Adaptation hollistiqueà l’échelle régionale et nationale qui requiert un appui (réglementaire, institutionnel, technologique, et financier) qui dépasse les seuls moyens des populations affectées, de l’Etat et des partenaires bilatéraux

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