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Le suicide comme stratégie d’autorégulation des émotions : Implications théoriques et outils d’intervention

Le suicide comme stratégie d’autorégulation des émotions : Implications théoriques et outils d’intervention. Frédérick Dionne, Ph.D., psychologue Collège François-Xavier-Garneau. Plan . La théorie La recherche La pratique Conclusion. La théorie.

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Le suicide comme stratégie d’autorégulation des émotions : Implications théoriques et outils d’intervention

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Presentation Transcript


  1. Le suicide comme stratégie d’autorégulation des émotions :Implications théoriques et outils d’intervention Frédérick Dionne, Ph.D., psychologue Collège François-Xavier-Garneau

  2. Plan • La théorie • La recherche • La pratique • Conclusion

  3. La théorie • « Qu’est-ce que le suicide, sinon une action visant à mettre un terme à desémotions intolérables? » (Murray, 1938) • Le but du suicide est d’échapper à l’expérience consciente d’une insupportable souffrance psychologique (Shneidman, 1999) • Le psymal (Shneidman, 1999)

  4. Edwin S. Shneidman La théorie La souffrance est perçue comme étant Intolérable, « je ne peux plus endurer cette souffrance » Le problème (la situation) est évalué comme étant Insoutenable «  ce problème est insoluble » La souffrance est perçue comme étant Inacceptable « je ne veux plus endurer cette souffrance »

  5. La théorie • Le moyen est un moyen de cessation (Shneidman, 1999) • Le suicide escapiste (Baechler, 1975) • La théorie de la fuite (Baumeister, 1990)

  6. Situations extérieures • Stratégie de coping • (évitement) Pensées, émotions, sensations La théorie • Les conduites suicidaires découlent d’une tentative de résolution de problème: • L’individu formule la règle verbale suivante: (Chiles & Strosahl, 2005): • « Si suicide, alors absence de souffrance »

  7. La recherche • Les conduites suicidaires comme un moyen d’éviter une situation ou des états d’esprit intenables est appuyé par diverses recherches empiriques (e.g., Bancroft et al., 1976) • L’évitement des expériences explique aussi les dépendances et les psychopathologies (e.g., Hayes et al., 1996)

  8. La pratique • Approches de Shneidman (1999) et de la nouvelle génération de thérapie cognitive et comportementale, pour lesquelles il y diverses similarités (Dionne, 2008) • L’approche dialectique (DBT; Linehan, 1993) • La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT; Chiles & Strosahl, 2005; Hayes, Strosahl & Wilson, 1999). • Les travaux sur la régulation des émotions de Gratz (2003)

  9. La pratique • « Rester » avec la douleur du client et attitude du thérapeute • Dévoiler la fonction de la conduite suicidaire • Prendre conscience que la tendance à éviter des émotions se répète dans le temps

  10. La pratique • Trouver des alternatives à la situation (stresseur)par la résolution de problème • Intervenir sur les mécanismes de la pensée (la perception): • Restructuration cognitive, recadrage • Dé-fusion/distanciation

  11. La pratique • Développer lamindfulness: • La « pleine conscience » signifie prêter attention d’une manière particulière : • Intentionnellement • Sur le moment présent, • Et sans porter de jugement Jon Kabat-Zinn, 1990 • Les pensées • Les sensations • Les émotions • Les comportements

  12. La pratique • Développer l’acceptation des pensées et émotions • Ouverture (willingness) à ressentir des émotions désagréables • « Je souffre, donc je suis » (Shneidman, 2001, p.7) • Les émotions sur les émotions (méta-émotions) • Urge surfing(Marlatt, 1994) • Réduire la lutte avec les pensées et émotions

  13. La pratique • Entraîner la tolérance à la détresse (Linehan, 1993): • La distraction • La capacité de s’apaiser (self-soothing) • La disposition à améliorer le moment présent

  14. La pratique • Flexibilité dans l’utilisation de stratégies servant à moduler l’intensité et/ou la durée des émotions (au lieu de tenter d’éliminer entièrement des émotions) • Aider à donner une direction à la vie en fonction des raisons de vivre ou des valeurs • Acquérir l’habileté à s’engager dans des actions dirigées envers ces « buts », et ce, malgré les émotions

  15. Conclusion • Il y a un intérêt clinique à conceptualiser le suicide comme une stratégie de régulation des émotions • D’ailleurs, cette conception est à la base d’approches novatrices en psychothérapie

  16. Conclusion • Il y a aussi un attrait au plan de la recherche • En ce qui concerne la recherche clinique, la plupart des travaux dans ce domaine porte sur les comportements automutilatoires chez des individus présentant un trouble de la personnalité limite (e.g., Gratz & Gunderson, 2006). Plus de recherches avec des individus aux conduites suicidaires sont nécessaires.

  17. Références • Baechler, J. (1975). Les suicides. Paris : Calmann-Lévy. • Bancroft, J. H. J., Skrimshire, A. M., & Simkin, S. (1976). The reasons people give for taking overdoses. British Journal of Psychiatry, 128, 538-548. • Baumeister, R. F. (1990). Suicide as escape from the self. Psychological Review, 97, 90-113. • Dionne, F., (2008, Avril). Edwin S. Shneidman’s Theory and Practice: Similarities with the Cognitive Behavioural Approach. Affiche présentée au 41st Annual Conference of the American Association of Suicidology "Advancing Suicidology: Embracing Diversity in Research & Practice", Boston, Massachussetts. • Gratz, K. L. (2003). Risk factors for and functions of deliberate self-harm: An empirical and conceptual review. Clinical Psychology: Science and Practice, 10, 192-205. • Gratz, K. L. & Gunderson, J. G. (2006).  Preliminary data on an acceptance-based emotion regulation group intervention for deliberate self-harm among women with Borderline Personality Disorder. Behavior Therapy, 37, 25-35. • Hayes, S. C., Wilson, K. G., Gifford, E. V., Follette, V. M., & Strosahl, K. (1996). Experiential avoidance and behavioral disorders: A functional dimensional approach to diagnosis and treatment. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 64, 1152−1168. • Hayes, S. C., Strosahl, K., & Wilson, K. G. (1999). Acceptance and commitment therapy: An experiential approach to behavior change. New-York : Guilford Press. • Kabat-Zinn, J. (1990). Full catastrophe living. Using the wisdom of your body and mind to face stress, pain and illness. New-York: Dell Publishing. • Linehan, M. M. (1993). Cognitive-behavioral treatment of borderline personality. New-York: Guilford Press. • Marlatt, G. A. (1994). Addiction, mindfulness, and acceptance. In S. C. Hayes, N. S. Jacobson, V. M. Follette, & M. J. Dougher (Eds.), Acceptance and change: Content and context in psychotherapy (pp. 175-197). Reno, NV: Context Press. • Murray, H. A. (1938). Explorations in personality. New York : Oxford University Press. • Shneidman, E. S. (1999). Le tempérament suicidaire : Risques, souffrances et thérapies. Bruxelles : De Boeck et Berlin. • Shneidman, E. S. (2001). Suicidology and the University : A founder’s reflections at 80. Suicide and Life-threatening Behavior, 31(1), 1-8.

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