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Psychological Impact of Repetitive Injuries in High-Level Athletes: Effective Care

This article explores the psychological effects of repetitive injuries on high-level athletes and the importance of comprehensive care. It discusses physical, social, and identity manifestations, as well as the role of psychological support in injury prevention, healing, and confidence-building. The article also delves into the double failure and repair demands of sports injuries and the cultural dynamics surrounding them.

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Psychological Impact of Repetitive Injuries in High-Level Athletes: Effective Care

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Presentation Transcript


  1. Le retentissement psychologique des blessures (à répétition) chez le sujet sportif de haut niveau : sa prise en charge Virginie Nicaise, Maîtresse de Conf. en Psychologie du Sport et de la Santé, Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport, STAPS Lyon 55ème journées médicales de la FFBB 9 Mars 2019

  2. Une histoire des blessures Opération épaule D 32006 1Luxation doigt, Avril 2007 20052 DIDT genou G 2008,Opération cheville D5 2007 4 Tendon d’Achille LLI cheville D 1 Fev 2004 2010Opération cheville D 6 4Entorse cheville G, 2011 Entorse cheville D1 Mars 2003 2 Avril 2003 32008

  3. Une histoire des blessures Douleurs en junior, Préparation des championnats Du monde 2006 3 Entrainement compétitif 2007 1 Pgmecompet’ = doute sur le saut à cheval, 2005 2 Qualification des jeux Mai 2008 1 5 6 4 Début de saison, 2007 4 2 1 3 L’arrivé en senior 2003 Test compétitif Perte de confiance, Envie d’arrêter 2005 Compétition Prépa Monde 2010

  4. Une prise en charge pluridisciplinaire de la blessure? Blessure somatique à guérir, mais aussi prendre en compte les conséquences psychologiques s’actualisant via une blessure narcissique, d’une perte de confiance en soi et l’anxiété… Médecins, kinés, entraineurs = la question de la blessure, rarement est associé le/la psychologue à leur démarche. Se remettre d’une blessure passe par une compréhension des aspects psychologiques dans sa globalité pour y apporter une profondeur.

  5. Répercussions psychologiques de la blessure sportive • Manifestations physiques (douleurs, handicap passager) • Manifestations sociales (sentiment d’isolement, dépendance) • Manifestations Identitaires (perte d’estime de soi, image de soi, voir perte d’identité) • Manifestations émotionnelles => Société / performance = anxiété de performance, reliée à la peur de l’échec : stress lors des compétitions, perfectionnisme excessif lors des entrainements, troubles somatiques face aux grandes échéances (migraines, digestifs). • => le but du suivi psychologique pour prévenir une blessure, après d’aider à mieux guérir, gérer mieux ses émotions pendant la rééducation. Mieux se connaître et se comprendre et donc de mieux gérer le retour à la compétition, le risque de récidive de la blessure et d’améliorer la confiance en soi.

  6. La blessure en tant que double échec et demande de réparation • Double échec social et professionnel. • Symptômes dépressifs paraissent souvent réactionnels à la blessure, une recherche plus profonde laisse supposer une fragilité narcissique latente et un état dépressif sous-jacent. (Huguet & Labridy, 2004) • => la prise en charge chronique met à jour une vulnérabilité de l’organisation psychique. (Cazenave, Le Scanff & Woodman, 2007) • D’autant que les SHN s’autorisent rarement à montrer leur doute, leur faiblesse, leur fragilité. San José (2002). La blessure chez les sportifs de haut niveau : « Du hors-jeu à la remise en jeu ». Ann MédPsychol 160, 489–498.

  7. Blessures à répétition et renonciation • Proposer la possibilité de pouvoir cesser la compétition de haut-niveau. • Sentiment de culpabilité renforce la difficulté à renoncer, besoin d’une autorisation verbalisée par un tiers.

  8. Dynamique culturelle de la blessure sportive Dénégation de la douleur: la douleur comme norme acceptable « Ben moi, au début, j’étais persuadée que j’avais mal, je savais bien ce que je ressentais, mais à force de l’entendre… on a des doutes quoi… peut être qu’il [l’entraîneur] a raison, peut être que j’ai pas vraiment mal, peut être que… » (Isabelle, tir à l’arc). La dynamique du joueur blessé Bon, je suis pas prêt à m’arrêter tous les six du mois… pourquoi pas ? [rigole] euh… ben il faut quand même s’entraîner un peu et… c’est vrai que si je m’arrêtais dès que j’ai un peu mal quelque part… je pense que je serais tout le temps arrêté […] c’est peut-être un choix personnel après… c’est-à-dire de continuer » (Pierre, escrime). La blessure: une fatalité « Ouais, c’est normal, c’est normal, obligé. C’est pas normal, c’est obligé. Je m’entraîne tous les jours, je suis obligée de me blesser. Surtout mon sport, moi je fais un sport de combat donc il y a beaucoup de contact, je suis obligée de me blesser… » (Assia, 21 ans, taekwondo, élite). 5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2 : 2ème journées de Psychopathologie du sport, Sport Intensif : Douleur et performance - Sport intensif : Cultures de l’anormalité Deroche, T. & Lecocq. (2012). La blessure sportive : un aléa culturel qui peut favoriser une affirmation de soi.

  9. Dynamique culturelle de la blessure sportive L’occurrence d’une blessure est souvent associée à une nouvelle façon d’éprouver ses douleurs corporelles et de considérer celles-ci comme des indicateurs qui témoignent d’une vulnérabilité physique. « J’y pensais pas, je voulais pas y penser puisqu’on refuse un peu la blessure… On peut pas s’arrêter… voilà et puis… jusqu’au jour où j’ai vraiment… c’était plus supportable… [silence] » (Isabelle, tir à l’arc). 5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2 : 2ème journées de Psychopathologie du sport, Sport Intensif : Douleur et performance - Sport intensif : Cultures de l’anormalité Deroche, T. & Lecocq. (2012). La blessure sportive : un aléa culturel qui peut favoriser une affirmation de soi.

  10. Dynamique culturelle de la blessure sportive Loin d’être une perte de temps, loin de briser une trajectoire sociale prioritairement sportive, la blessure peut servir de « pré-texte » à un individu pour assouplir cette trajectoire et l’ajuster à de nouveaux besoins rendus explicites… MAIS « J’allais toujours aux entraînements et… je faisais pas tout, mais… je m’entraînais pourtant, c’est-à-dire que… ben j’ai un plâtre à la cheville, je faisais encore les bascules aux barres asymétriques et… je pouvais plus faire aucune réception, mais… tout ce qui était en appuis ouais sur les mains, je faisais tout » (Magali, gymnastique) Dans mon escrime non… dans la pratique de mon sport, je ne pense pas avoir changé quelque chose, à cause d’une blessure, à cause de mon opération… non je pense pas… » (Pierre, escrime).

  11. Dynamique culturelle de la blessure sportive Quel rôle pour l’entourage du sportif dans cet accompagnement? Quel positionnement du staff médical et du staff technique dans la culture sportive?

  12. Le rôle des émotions (anxiété, colère et autres états d’humeurs affectifs) = antécédents potentiels de la blessure? Les 1ères recherches ont porté sur les émotions comme conséquences psychologiques importantes de la blessure. à travers d’un processus par étapes : (1 : phase de détresse : choc, colère, chantage, dépression, isolement, culpabilité, sentiment d’impuissance); (2 : phase de déni : incapacité d’accepter la gravité de la blessure); (3 : phase de gestion : acceptation à différents degré de la blessure et son impact sur les buts à long et courts terme) MAIS … comme antécédents : le stress de la vie de tous les jours, la routine, les émotions négatives influencent l’apparition de blessure au travers de l’activité du système nerveux autonome, en particulier lors d’exercices prolongés. *L’historique des facteurs de stress chez l’individu, *les troubles du quotidien, *les ressources dont dispose l’individu aidant à faire face aux situations stressantes, *le degré de compétitivité, *le perfectionnisme. Clément, Arvinen,-Barrow & Van Horn (2017). Les émotions comme antécédents et conséquences de la blessure en sport. In les émotions en sport. De Boeck.

  13. Les conséquences sur les émotions La perte : l’individu ne possède plus une chose qui lui appartient : physique, d’indépendance, de liberté, liée à l’aspect social du sport (soutien). Sentiment d’impuissance, incontrôlabilité, où le sport était pour eux un exutoire => frustration, colère. Doute sur soi-même Perte de confiance vient de la comparaison aux autres. Le discours interne de l’athlète peut s’avérer être très négatif par nature, et avoir un impact sur la perception de son statut et dans le processus de guérison. L’anxiété de re-blessure et la peur de re-blessure Des inquiétudes sur une autre blessure précédente qui reviennent. La peur de la re-blessure : nervosité, souci qui renvoient à un degré d’incertitude et d’anticipation à propos de ce qu’il pourrait se passer. Ceci se traduit par une hésitation de la part de l’athlète, ne pas s’engager pleinement dans la pratique, évitement des scénarios semblables à celui de la blessure. Les émotions positives Pour certains, le temps passé hors de l’activité peut être vécu comme un soulagement, une possibilité de s’investir dans d’autres domaines…d’en apprendre plus sur leur sport, meilleure connaissance de soi, une blessure peut aider l’athlète à être plus résilient face à la difficulté. Clément, Arvinen,-Barrow & Van Horn (2017). Les émotions comme antécédents et conséquences de la blessure en sport. In les émotions en sport. De Boeck.

  14. 1. La relation à la blessure / douleur : relativisation de la douleur – marginalisation dans le domaine sportif. 2. Il n’est pas simple pour le sportif d’abandonner sa pratique Blessure => ↓ de l’Estime de Soi ; troubles émotionnels, conflits, peur d’être marginaliser… 3. Arrêt = mise au point, interruption – bilan ; prise de conscience du moment présent … 4.Différentes étapes psychologiques / blessure : (1) choc / refus, (2) colère, (3) Marchandage, (4) Déception, (5) Acceptation ou Désespoir. Fiche Staff – PP – Kiné - entraineur Ce que je dois savoir : relation à la blessure, sportif blessé

  15. (1) Connaître le sportif blessé :comment ? : entretien individuel => contexte famille, scolaire, projet professionnel, sa personnalité (caractère de la personne optimiste, pessimiste, autonome/besoin d’être guidé, croyances, …), son historique de blessure (les contextes des blessures. => des récurrences, quoi modifier dans sa préparation physique. (2) Comment il/elle parle de sa blessure ? il/elle l’explique ? => Identifier les facteurs physiques et psychologiques possibles liés à la blessure actuelle. «=> Les conséquences sur sa vie sociale et sportive(organisation du quotidien, …). Fiche Staff – PP – Kiné - entraineur Accompagnement du sportif blessé : les stratégies possibles

  16. (3) Les différents temps de prise en charge :séances, planification à la semaine, fixation d’objectifs de guérison (court, moyen et long terme). * Organiser et garder le lien : bilan hebdomadaire avec le staff médical, et le sportif blessé (voir l’entraineur). adhésion au processus de rééducation, participation active, accepter de s’impliquer / CADRE mis en place. Permet de préciser les moyens. La préparation mentale «  Les sportifs blessés qui accomplissent des buts quotidiens guérissent plus rapidement » => « le moral est tellement important dans la rééducation, qu’on pourrait mieux faire. » « Les effets bénéfiques et thérapeutiques de l’imagerie mentale appliquée à la guérison : planification d’entrainement en relaxation associée à l’IM. » => permet une meilleure gestion de la douleur, de la force musculaire, meilleure cicatrisation et souplesse musculaire, réduit le niveau d’anxiété lié à la blessure. » « Développer une attitude positive : athlètes percevant un contrôle direct sur leur convalescence et leur processus de guérison »=> développer le sentiment de contrôle (en expliquant !!). « Dialogue interne positif : je vais y arriver ! J’ai toutes les capacités pour réussir ! » Fiche Staff – PP – Kiné - entraineur Accompagnement du sportif blessé : les stratégies possibles

  17. (4) Qui intervient ?Comment se réalise la mutualisation des infos sur le sportif blessé ? (5) Identifier les bénéfices occasionnés(pertes / opportunités) => s’inscrire dans un processus de changement, d’amélioration. DerocheT. & Lecoq G. (2012) : «  Au moment où l’individu accepte sa blessure, des ressources jusqu’alors inexploitées émergent et lui permettent d’accéder à une nouvelle connaissance de soi. Tel un ressort invisible, celles-ci transforment une épreuve en tremplin et une faiblesse momentanée en une force durable. » Fiche Staff – PP – Kiné - entraineur Accompagnement du sportif blessé : les stratégies possibles

  18. Approche psychologique de la blessure • Deroche, T. & Lecocq. La blessure sportive : un aléa culturel qui peut favoriser une affirmation de soi. In Décamps (2012). Psychologie du sport et la performance. DeBoeck. • Bourdet- Loubère. Le retentissement psychologique des blessures (à répétition) chez le sujet sportif de haut niveau. Sa prise en charge. In Décamps (2012). Psychologie du sport et de la santé. DeBoeck. • San José (2002). La blessure chez les sportifs de haut niveau : « Du hors-jeu à la remise en jeu ». Ann MédPsychol 160, 489–498. • Deroche, Stephan, Lecocq, & Le Scanff (2007). Les déterminants psychologiques de la blessure physique du sportif. Revue littérature. Psychologie française, 52, 389–402. • Rochcongar (2007). Prise en charge du traumatisme sportif. Science & Sports, 22, 187–189. • Marivain, Héas, & Boulvais (2008). Analyse des stratégies de coping des joueuses et joueurs de tennis face à une blessure majeure. Annales Médico Psychologiques, 166, 779–788. • Bruneau (2009). Gravité du traumatisme et souffrance psychosociale chez le sportif aux urgences. Science & Sports, 24, 238-245. • 5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2 : 2ème journées de Psychopathologie du sport, Sport Intensif : Douleur et performance - Sport intensif : Cultures de l’anormalité

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