1 / 39

Thème 4

Thème 4. Les déterminants de l’investissement Les répercussions de l’investissement sur la croissance. Introduction – La diversité des déterminants de l’investissement. Document 1 :Débouchés, taux d'intérêt, profit : quelle hiérarchie ?

lovey
Download Presentation

Thème 4

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Thème 4 Les déterminants de l’investissement Les répercussions de l’investissement sur la croissance

  2. Introduction – La diversité des déterminants de l’investissement Document 1 :Débouchés, taux d'intérêt, profit : quelle hiérarchie ? • Parmi tous ces déterminants, quels sont les plus décisifs ? Les résultats des études empiriques publiées notamment par l'INSEE au début du XXIe siècle montrent que l'évolution globale de l'investissement est expliquée principalement par l'accélérateur et le taux de profit.Le profit a une influence dans la mesure où un certain rationnement du crédit fait de l'autofinancement (c'est-à-dire du profit conservé par l'entreprise) la source privilégiée du financement de l'investissement.Cette situation de marché financier imparfait est sans doute assez fréquente : l'emprunteur en sait plus sur lui- même que son prêteur... • Les autres variables supposées pertinentes par la théorie (taux d'intérêt...) n'ont pas de pouvoir explicatif empiriquement détectable (on peut évidemment soutenir que ce n'est pas parce que ces effets ne sont pas encore détectables avec les techniques disponibles qu'ils n'existent pas, mais l'enjeu concret de cette affirmation semble faible). • Reste que le rôle de l'accélérateur dans l'évolution de l'investissement renforce l'idée finalement assez banale selon laquelle les débouchés jouent un rôle décisif dans la décision d'investir. Sans eux, effectivement, pourquoi investir ? Source : A Epaulard

  3. Partie 1 – L’analyse keynésienne de la relation demande-investissement I -La théorie keynésienne du multiplicateur :l’évolution de la demande comme conséquence de l’évolution de l’investissement . A -Présentation du modèle http://ecomultimedia.free.fr/multiplicateur/multipli.html http://ecomultimedia.free.fr/multiplicateur/multipli.html

  4. B -Les limites du modèle du multiplicateur http://ecomultimedia.free.fr/term.html ppt multiplicateur , fin du diaporama • http://dornbusch.free.fr/multi%20eco%20ouv/multi%20eco%20ouv.pps

  5. II -Le modèle de l’accélérateur :l’évolution de la demande effective : un déterminant de l’évolution de l’investissement A -Présentation du modèle  Un extrait du cours sur l'investissement : le mécanisme de l'accélérateur

  6. B _Un partage de la Valeur ajoutée spécifique ■ Schéma du partage de la VA (1) Valeur ajoutée Rémunération des salariés (salaires + charges sociales Impôts liés à la production et à l’importation (nets de subventions) Excédent brut d’exploitation (EBE) Excédent net d’exploitation (ENE =EBE - amortissements)

  7. III -Une conception de l’épargne particulière L'aspect nocif de l'épargne est précisé plus loin par Keynes dans ce que Jacques Rueff appelle la « parabole du dîner » • « Un acte d’épargne signifie pour ainsi dire une décision de ne pas dîner aujourd’hui. Mais il n'implique pas nécessairement une décision de commander un dîner une semaine ou une année plus tard .II ne consiste pas dans la substitution d'une demande pour la consommation future à une demande pour la consommation présente, mais seulement dans une diminution nette de cette dernière . En outre, la prévision d'une consommation future est si largement fondée sur la connaissance d'une consommation présente que toute réduction de celle-ci est susceptible de nuire à la première [...]. Dans ce cas, il contracte la demande en vue de l'investissement actuel aussi bien que la demande en vue de la consommation actuelle » [ibid., p. 226]. Selon Keynes, tout accroissement exogène de l'épargne exerce donc un effet déprimant non seulement sur la consommation, mais aussi sur l'investissement, en réduisant les débouchés anticipés. Le renversement de perspective est total par rapport aux classiques : l'acte d'épargne individuel, bien qu'il enrichisse l'individu qui le pratique, peut appauvrir la communauté dans son ensemble, en restreignant à la fois les débouchés présents et anticipés, donc l'investissement et l'emploi. Ce paradoxe de l'épargne, par lequel un bienfait au niveau individuel devient un méfait au niveau global, est en quelque sorte créateur de la macroéconomie : le raisonnement macroéconomique n'est pas toujours réductible à un raisonnement microéconomique. Source : P.Villieu , op cité

  8. …. Pour les keynésiens l’épargne est « le vilain de la pièce » Hausse des taux d’intérêt Les ménages consomment moins Les ménages épargnent Plus (à revenu constant) Risque de cercle vicieux cumulatif moins Les entreprises reçoivent moins de demande Le revenu des ménages chute Les entreprises licencient Les entreprises produisent moins Conception keynésienne

  9. IV – Une vérification empirique ? A – Une corrélation investissement-croissance ?

  10. Investissement des entreprises en volume 1985 = 100

  11. B – Une corrélation partage de la VA favorable aux salariés – consommation -investissement ?

  12. Partie II –La prise en compte des facteurs financiers A- L’analyse néo-classique : le rôle essentiel des taux d’intérêt

  13. Introduction : les hypothèses • Les offreurs et les demandeurs de capital ne sont pas victimes d’illusion monétaire • Ils raisonnent toujours en termes réels : c’est-à-dire en termes de valeurs déflatées • Dans le cas de l’investissement et de l’épargne , ils parlent de taux d’intérêt réel

  14. 1 – La demande de capital ou investissement • Les demandeurs de capital c’est-à-dire essentiellement les entreprises qui investissent font une analyse coût /bénéfice • ils comparent la productivité marginale du capital ( bénéfice ) au coût de l’endettement (c’est-à-dire au taux d’intérêt réel) • Tant que la productivité marginale est supérieure au coût , ils investissent • Le bénéfice le plus fort se retrouve quand la productivité marginale est égale au taux d’intérêt réel

  15. Or d’après la loi des rendements décroissants , la productivité marginale diminue au et à mesure que le capital utilisé augmente • pour que l’entreprise continue à investir , le taux d’intérêt réel doit diminuer • l’investissement des entreprises est donc une fonction décroissante du taux d’intérêt réel

  16. 2 – L’offre de capital ou épargne • Les offreurs de capital c’est-à-dire essentiellement les ménages font un arbitrage entre la consommation (assimilée à une destruction de richesses) et l’épargne (une abstention de consommation) • Ils renonceront à une consommation présente si la consommation future permise par l’épargne est forte • Plus le taux d’intérêt réel est élevé , plus la renonciation à consommer aujourd’hui est forte • L’épargne des ménages est donc une fonction croissante du taux d’intérêt réel

  17. 3 - L’équilibre de marché Taux d’intérêt réel : ir Investissement : Demande de capital des entreprises Epargne : Offre de capital des ménages ° ° ir* : Taux d’intérêt réel d’équilibre ° ° Capital demandé et offert Epargne = Investissement Marché du capital Marché du capital

  18. Conséquence d’une augmentation du taux d’intérêt réel ir Investissement Demande de capital des entreprises Epargne Offre de capital des ménages ° ° Excédent d’épargne Ir’ ir* d’équilibre ° ° Capital offert et demandé I ‘ niveau d’investissement des entreprises E’ niveau d’épargne des ménages Marché du capital

  19. Le retour vers l’équilibre ir Investissement Demande de capital des entreprises Epargne Offre de capital des ménages ° ° ir ’ ir* d’équilibre ° ° Capital offert et demandé I ‘ I = E E ‘ Marché du capital

  20. S’explique par la conception de l’épargne • Pour les libéraux l’épargne est une vertu… Les entreprises distribuent plus de revenus Les entreprises produisent plus Les entreprises investissent Les ménages épargnent plus Le taux d’intérêt diminue Demande de capital < Offre de capital En définitive l’épargne conditionne l’investissement et la croissance Cela accroît l’offre de fonds prêtables

  21. Investissement des entrezrises en volume

  22. II – La prise en compte du profit A-Quel indicateur pour mesurer le profit ? EBE = VA – (rémunération des salariés + impôts à la production) ENE = EBE - amortissements

  23. Taux de marge = EBE / VA Il permet de mesurer la part de la richesse créée qui revient à l’entreprise sous forme de profit C’est un indicateur de partage de la valeur ajoutée , non du taux de profit

  24. Rentabilité économique brute EBE K Rentabilité économique nette : ENE K Le taux de profit est aussi dénommé rentabilité économique

  25. La rentabilité économique nette ( ou brute ) peut s’écrire REN =EBE K Si on multiplie et divise par la valeur ajoutée : EBE x VA = EBE x VA K x VA VA K Productivité du capital Taux de marge

  26. Le taux de profit dépend donc de 2 facteurs : - le taux de marge : plus le partage de la création de richesses est favorable à l’entreprise , plus le taux de profit est important - la productivité du capital : plus elle est forte , plus le taux de profit est élevé

  27. B – L’influence du profit sur l’investissement Elle est une mesure de la performance de la mise en œuvre des capitaux La rentabilité de l’entreprise donne une double information Elle permet de réaliser le financement interne des investissements (cash flow)

  28. Investissement et situation financière des sociétés non financières Source : INSEE première, n° 1136, mai 2007

  29. III – Une réalité beaucoup plus complexe A – rentabilité économique-Rentabilité financière Sur le site de J.Dornbusch , cliquez sur taux d’intérêt et investissement ( début du diaporama ) http://ecomultimedia.free.fr/term.html

  30. Les entreprises vont donc étudier un autre indicateur : la Rentabilité financière RF = EBE-rD FP Où : EBE = profit de l’entreprise r = taux d’intérêt réel D = montant des dettes de l’entreprise FP = fonds propres de l’entreprise

  31. La rentabilité financière mesure donc le taux de profit qui revient aux propriétaires de l’entreprise C’est donc le ratio que vont étudier les entreprises : elles recherchent avant tout la rémunération de leurs propres capitaux

  32. B- L’effet de levier • Un diaporama de J.Dornbusch Sur le site de J.Dornbusch , cliquez sur taux d’intérêt et investissement ( suite du diaporama ) http://ecomultimedia.free.fr/term.html

  33. C- La profitabilité • Elle permet de résumer le calcul de l’entreprise • Car : RF- taux d’intérêt réel • Si la profitabilité est forte , L’entre prise a intérêt à investir • Si la profitabilité est faible , L’entreprise à intérêt à opérer des placements financiers

  34. Cette notion de profitabilité est d’autant plus importante que : - l’investissement est incertain : il dépend de la demande anticipée qui n’est qu’une prévision - il est irréversible : un investissement est à long terme

  35. Conclusion

More Related