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Troubles des Conduites Alimentaires

Troubles des Conduites Alimentaires. Minner Pierre octobre 09. Christine. 1 Frère schizo et 1 joueur, père bpII? Père dominant, impulsif, méprisant, brillant passant de l’ascétisme à l’excès alcool; violence conjugale devant enfants ; mère non soutenante

louvain
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Troubles des Conduites Alimentaires

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  1. Troubles des Conduites Alimentaires Minner Pierre octobre 09

  2. Christine • 1 Frère schizo et 1 joueur, père bpII? • Père dominant, impulsif, méprisant, brillant passant de l’ascétisme à l’excès alcool; violence conjugale devant enfants ; mère non soutenante • Attente particulière par rapport à l’homme • Attiré par excès ? Manque de confiance et sentiment supériorité, agresse , parfois frappée, hypersensible, dépression à variation très rapide • Gâteau après remarque d’1 homme à 15 ans • Période alcool – variation thymique et de poids

  3. Sriba • Le début de l’anorexie à l’âge de 18 ans par une perte de 20 kilos en un mois après un échec scolaire – de 18 à 23 ans anorexie restrictive pure («37 kgs) et début des binge-eating à 23 ans – vomissements provoqués, sport intensif, calcul des calories – dérèglement hormonal avec période d’aménorrhée .Actuellement 7 binge-eating par jour et 4 sacs de nourriture chaque jour - sensitive et froide • À 19 ans cohabitent pendant trois ans avec un homme violent – dépendante et autonome • Aggravation récente des binge eating suite à un travail dans une pâtisserie et harcèlement sexuel • Besoin de tout contrôler perfectionniste rigide maniaque propreté –père strict ,dominant et excès d’alcool • Une sœur qui a débuté anorexie suite à ses conversations

  4. Annick • Anorexie restrictive à 20 ans après un avortement « peur de cela dans mon ventre » 40 kilos – actuellement 110 kilos ;après anorexie n’a plus jamais manger normalement- exemple 3jours sans manger suivi d’1 jour ou mange toute la nuit ,pas de vomissements, culpabilité, emploie des laxatifs pendant la période d’anorexie, variations habituelles de 30 kilos en qq mois et alternance de périodes de binge-eating 3x par sem. suivi d’absence de binge-eating pendant 2 sem - dit elle-même «troubles alimentaire car je n’assume pas comme adulte» • Maltraitance et viol à 12 ans. Sous antidépresseur depuis 17 ans tourne en rond pour ne pas assouvir ses pulsions alimentaires. gère mieux ses pulsions alimentaires quand elle dort convenablement • Début de narcolepsie en 98 après le suicide d’un ami, tendance à l’abus de médicaments

  5. Aline • Père maltraitant et égoïste, beau-père sadique humiliant (croquette chien à 7 ans) , mère éthylique • Partenaires habituels violents et besoin adrénaline • S’arrange avec binge-eating , variable dans le temps • 1 bouteille vin par jour

  6. Vanessa • Boulimie début par petit régime à 16 ans – normopondéré - B.E variables en fréquence • Bon milieu social • Humiliée et battue par petit ami • Un demi-frère décédé par suicide récemment et atteint de binge eating auparavant – partageait secrets et souffrance avec lui; personnalité fuyante – difficulté de contact thérapeutique – climat familial difficile depuis sa naissance (remariage, agressivité du demi frère contre sa (belle)-mère)

  7. nadia • Abus sexuel ds enfance par voisin • Personnalité explosive, affective, insatisfaction, blocage sexuel • Irritable, susceptible qd se sent mal • Excellente réponse à fluoxetine et rechute à l’arrêt – très bon couple • Pas d’hérédité observée • Obésité et période de vomissement intermittente • Un peu BDL

  8. Karima 30 ans, 120 kilos à 24 ans ,actuellement 75 kilos. en surpoids depuis la puberté avec contexte d’obésité familiale. Sentiment d’infériorité par rapport à ses frères et sœurs qu’elle a au départ comblé par l’excès de nourriture. Mangeait n’importe quoi très rapidement jusqu’à dilatation extrême de l’estomac. travaillait surtout pour s’acheter à manger. Après opération de gastroplastie (a perdu 40 kilos), a débuté abus de médicaments et achats frénétiques (20.000 € de dettes) à la fois pour s’acheter de la nourriture, des médicaments, des cadeaux (1er flirts). Elle n’a depuis plus qu’une seule crise de binge - eating par semaine. De manière récurrente: idéations suicidaires, sentiment de vide et ruminations. Elle a toujours été maniaque de la propreté et obsédée par son poids.

  9. Joëlle 50 ans Réapparition des binge eating (B.E) à 45 ans. Consulte pour dysthymie; abus sexuels dans l’enfance de 8 à 12 ans par le père, maltraitances diverses dans l’enfance, humiliations. Première décompensation dépressive à 22 ans au décès de la mère et qd enceinte . elle a alors présenté pendant qq mois des épisodes de boulimie qui ont spontanément régressé à la naissance de sa fille. Il y a 4 ans décompensation sur un mode anxieux et dépressif suite au départ de cette fille de 17 ans qui s’est installée en couple. Elle avait été toujours très fusionnelle avec cette fille. Ne travaille plus depuis 15 ans pour des raisons d’attaques de panique et douleurs colonne vertébrale. Augmentation des troubles obsessionnels compulsifs depuis trois mois. a toujours été dans l’hyper contrôle et obsession de la propreté et de l’ordre. Le retour de la boulimie avec un B.E par jour depuis départ de la fille. Phobie de la thrombose (décès de la mère par AVC ) surconsommation de café et Coca-Cola. Choisi les aliments pour la boulimie et se remplit jusqu’à dilatation de l’estomac. Sentiment d’insécurité dans l’enfance du à l’éthylisme du père. Ne supporte pas agressivité, s’isole. Idéations suicidaires depuis toujours ,sensibilité extrême

  10. Typologie TCA • Binge eating comme conséquence d’une anorexie ou d’une privation de nourriture autoimposéeversant exigence- perfectionnisme et combat entre l’idéal (Dr Jekill) et Mr Hyde (l’instinct contrarié donc non négociable) • Hyperphagie simple - manger sans faim comme conséquence d’une recherche ‘’de plaisir malgré tout’’ dans contexte d’insatisfaction globale et de blocages sociologiques souvent associé à fragilité personnelle • nombreuses différences en terme: de durée , de gravité, de rechute, de lutte contre la pulsion alimentaire ou au contraire de revendication de cet état, de comportements compensateurs (purging) présents ou non parfois de manière intermittente

  11. TCA idéal de minceur, prédisposition génétique,besoin d’être contrainte ou consolée, faible estime de soi, obésité,trauma A.S, avidité, tout ou rien, lien incestueux…

  12. TCA: Maladie ou comportement? • Origine? • TCA :Ratio sexuel 9/1 et ethnique, aug. 1970 • Spectre diagnostics – gde variation sévérité • Changements d’ingestats possibles :alcool, drogues frénésie d’achats (induit par chirurgie ...) • Lié à rage, retour à 1ère satisfaction , anesthésie, infériorisation – défense, souvenir refoulé • Fréquence du Purging lié à classe sociale • Diminution de la protection contre l’obésité par la baisse d’activité physique et la disponibilité calorique

  13. Spectre T.C.A. Perfection mère froide TOC DEPRESSION DYSTHYMIE T.A.G. anorexie EVITANTE BORDERLINE TCA Binge Eat purge DEPENDANCE SUBSTANCES Vol automutilation Trauma chaos Dissociation Décharge impulsivité

  14. Épidémiologie troubles alimentaires • comorbidité (+ si H) 50 à 75% dépression et dysthymie / 5 à 13% PMD / 25% TOC (+AN) / phobie sociale / anxiété ds enfance 33% abus de substances (BN) et 7x- (AN restrictif pur) + si impulsif 42 à 75% tr. Pers.>BDL et évitante (BN), BDL et OCD (AN)+ si BE et obèse • ratio H/F / + de boulimie que d’anorexie / 60% des Boulimie(BN) pds N. • prévalence AN 0,5 à 3,7% pour F - tca 15 à 50% des obèses consultantes . prévalence BN 1,5 à 4,2%, en  au E.U et + Homme BN que Femme AN restrictif • Quand comportement alimentaire pathologique avant régime association à dépression atypique avec appétit ,alcool + et taux de Tryptophane bas (Int eat disorder2000 ,28;259-264) • début entre 10 et 20 ans (+tôt si OCD et dépression et +tard si évènement) + de cas non spécifique ds boulimie comme l ’hyperphagie boulimique (sans stratégie de contrôle du poids) • antécédents familiaux d'alcoolisme et tr alimentaires - • abus sexuel ds enfance 20 à 50% ( - ds AN subtype restrictif) • surreprésentation homosexualité (27%) et absences de sexualité (32%) / homosexualité masculine même ratio que femmes (AN) • monde occidental et japon > modèle culturel féminité / + chez athlètes / AN+ si AN chez 1° famille / + B.E si alcool , dépression , obésité ds famille / + chez monozygotes (5-HT)

  15. Maladie ethnique et culturelle x2, X5 à partir 1970 Incidence annuelle AN :8 cas /100000 et 7% H début 12-16 ans régime? - Anorexie Amaigrissement Aménorrhée milieu aisé - très scolaire ,peu sexuée - égosyntonique tableau atypique (+ immigrés) ou nie la peur de grossir avec meilleure évolution AN restrictive + associée à rigidité , obsessionalité , perfectionnisme et pas de sexe ---- BE tj avec purge chez AN /50% des AN deviennent boulimique Anorexie (AN)

  16. Anorexie mentale • enfants images tributaires de ce qu’elles pensaient que les autres attendaient d’elles, perturbée par l’arrivée de l’ambivalence à l’adolescence • Alexithymie et psycho somatisation auto entretenue • Souvent un premier régime réussi qui procure un grand sentiment de satisfaction et de contrôle • Soit réactionnelle soit dysfonctionnement familial • Après période de restrictions, le corps s'adapte et la sensation de faim s'apaise > les mécanismes biologiques de la faim et/ou de la satiété sont totalement déréglés et anorexie boulimie (50%) • Ano. Boulimique Vs Ano. Restrictive: + de poids avant maladie, + de difficultés à contrôler pulsions, + de conflits familiaux ouverts, + bdl , ratio augmente

  17. Pronostic évolution • AN à 4 ans :44% évolution + et 24% - • AM de type restrictif : 5 % de mortalité par dénutrition après 10 ans d'évolution. • Anorexie boulimie: 10 % de décès par dénutrition aggravée et hypokaliémie ap. 10 ans

  18. Etiologie BN et AN • Diktat minceur>régime>vécu de famine chronique>obsession>conflit intrapsychique

  19. Social pub mode anticellulite Agroalimentaire Règles du manger Sucre gras paléabilité trauma obésité Boulimie A régime . Perception corps - anorexie maigreur

  20. conduite de dépendance Relation fusionnelle hypersensibilité anxiété Avidité orale précoce ou secondaire à trauma évitement tenté de ne pas grossir parfois normo pondéré Binge-eating oralité alimentaire contrariée précocement physiologique ou interdit parental rapport à la loi / transgression purging TCA difficulté de structuration excès jeu dépenses excessives Abus alcool relation à la nourriture // à relations affectives (Shéhérazade) stress Borderline TCA Trouble sexuel vaginisme anorgasmie difficulté à l’union conjugale Moralité rigidité capacité de travail et de structuration , altérité abus sexuel dans l’enfance Souhait de l’obésité ? Pas maquillage ou habillement pas investissement du corps Pas d’élasticité dans les rapports de pouvoir H/F Structuré , sexué, veulent maîtriser , corps investi, pas de culpabilité ,, colère contre elle-même, n’aime pas gastroplastie ou médicaments Alternance de restriction alimentaires strictes et de dérapages culpabilisés

  21. SCHEMA DE FAIRNBURN Surveillance de la ligne Manque de confiance en soi Restrictionalimentaire Crises de boulimie vomissements

  22. -facteurs génétiques -facteurs environnementaux Surpoids(réel ou supposé) Perte de l’estime de soi Pression sociale (idéal de minceur) régime Restrictioncognitive TCA

  23. Boulimie (BN) ou binge-eating (BE) • préoccupations concernant le poids avec régime - début à l'adolescence - classes moyenne ou élevée , célibataire -60% vomissement ,33% laxatifs , exercices physiques / 62% BMI normal , dans sociétés occidentalisée . • évolution boulimie BN : 60%+ et 10% aggravation ,1% de décès -- 40% d ’épisodes de rechutes ds suivi de 6ans / pronostic suivant symptômes de base , nbre de V+ , motivation au changement et obsession du corps parfait / BN >25% d'histoire d'anorexie mentale (50% des AN ont épisodes BE après). • 25% de dépression dont les 3/4 ont suivi la boulimie (+ que ds AN pure) et 50% d'antécédents familiaux au 1er degré de dépression majeure (+ que ds AN) • début des troubles après régime ou non(50%)? une des étiologies? ( études régime hypocal + régime pauvres en tryptophane suivi de préoccupation alimentaires , dep. ,obsession et BE ), dépletion aN plasma en tryptophane après ingestion TRP chez ex-BN ?traitement? • svt ignoré de l’entourage

  24. Binge Eating • prévalence de BED : 2% et chez obèse en traitement entre 20 et 40%. F/H=3:2 • La probabilité de BED augmente parallèlement à l’augmentation du BMI. • Qd patients seuls. Ils avalent vite, sans distinction, sans sentiment de faim ds état dissocié spectre craving- bed • Gravité très variable en fréquence , durée, quantité ingérées • prédisposition biologique pour une surcharge pondérale et/ou troubles thymiques et dépression chez les obèses BED + élevée que chez les autres obèses • Régime restrictifs et faible estime de soi communs à tt les TCA

  25. Binge eating BE • Déclenchement des BE: • Facteurs émotionnels +++ (anxiété, dépression, tristesse, vide +++ (70%) • Sentiment de perte de contrôle alimentaire (60%) • Faim (30%) • Insomnie (22%) • Fin des BE • Sensations physiques d’étouffement, de douleurs abdominales, endormissement, vomissements spontanés • Malaise psychique intense (culpabilité, honte, impulsions suicidaires) que les vomissements soulagent • Fréquence BE (Aimez, 1987) • Pluriquotidiennes 38% • Journalières 12% • Occasionnelles 33%

  26. Binge eating • Grandes fluctuations pondérales mais IMC normal ou supérieur • Pathologie de l’impulsivité et de l’avidité Coexistence avec • Des vols alimentaires (9 à 26% des AB) • La kleptomanie • Des achats pathologiques • D’autres addictions (27 à 40% d’alcoolisme)

  27. Conséquences somatiques binge eating hypo K+, Cl (Vomissement)alcalose--hypo Mg (laxatifs) --- ulcère ,gastrite , œsophagite ---hypooestrogene et spotting --- asthénie musculaire-- Crohn ,hyper ou hypothyroïdie ,obésité, parotides augmentées, dents,rupture estomac 3500 à 10000 calories par B.E, aliments stéréotypés

  28. STRUCTURES? • Psychotique :appétence orale,notion de vide , méconnaissance de la réalité du corps • Hystérique :préoccupation excessive de l’image du corps,culpabilité/séduction • Obsessionnelle :crises compulsives , clivage bons et mauvais objets • Etats limites :centrés sur la problématique narcissique ,dépressive ou toxicomaniaque

  29. enfant mère Bonne distance pour éprouver le manque et être rassuré Si trop près - impossibilité de construire un désir propre – confusion – non reconnaissance des sensations émotions - impossible d’accéder au désir qui est gommé par nourriture (BN) confusion nourriture et lien de la famille «  manque du manque » Si trop loin – pas de capacité de se construire dans un environnement sécurisant et fixation à la nourriture comme substitut de tt émotions attraper l’objet maîtrisable destructible constructible

  30. Si séparation > acting out (+h)ou dépression ou somatisation ou ingestion(+f) Laisser la faim venir écouter son corps Absence de libido et d’agressivité Besoin —> manque —> désir —> objet —> plaisir Excès, tt directement,pas de mentalisation ni élaboration ,l’affect n’existe pas (pensée opératoire)

  31. Etiologie psy des TCA et obésité • Marty: pensée opératoire, alexithymie > soma • Schacter Rodin: théorie de l’externalité=hypersensibilité aux stimuli externe, surconsommation si signaux appétants • Freudienne:fixation régression stade oral passif et sadique • Hilde Bruch:confusion moi – émotions – mère gavante et vide, frustration, peur> rigidité et maîtrise

  32. Hilde Bruch - Eating disorders 1973 • Une forme typique d’anorexie mentale et une forme atypique beaucoup plus hétérogène avec perte de poids sévère dû à des facteurs et où le déficit pathologique de l’autonomie de la conscience de soi n’était pas essentiel . Dans l’anorexie atypique il y a des interprétations symboliques erronées de la fonction alimentaire . 3 caractères à l’anorexie typique • Perceptions illusoires du corps comme étant gros • Incapacité d’identifier ces états internes concernant ses sensations et ses besoins y compris la faim • Sentiment envahissant de remplir une tâche imposée, de ne pas être soi mais d’être le reflet passif d’aspiration et d’exigence externe - les anorexiques grandissent avec le sentiment d’être incapable d’influencer leur environnement et leur propre destin. La famille donne une importance capitale à la performance tout en privant simultanément l’enfant des occasions de se comporter de sa propre initiative. À l’adolescence elle n’est pas équipée pour affronter les exigences typiques de cette période qui demande 1+ grande degré d’indépendance et d’autonomie; les stress normaux de l’adolescence précipitent une crise de confiance en soi. Le régime entamé procure une expérience de pouvoir jamais connu auparavant et sont l’objet d’un renforcement positif. Les événements qui déclenchent le régime anorexique sont ceux qui font appel à l’autonomie. Les anorexiques formulent souvent leurs expériences en terme de confusion quant au rôle de la femme et à l’identité féminine.

  33. Étiologie multifactorielle des TCA • Facteur héréditaire -troubles des neurotransmetteurs sérotonine et augmenté sucre • sensibilisation 2daire des récepteurs dopamine par abus répétés d’hydrate de carbone • mauvaise estime de soi , volonté, ambition besoins affectifs inassouvis • Restriction alimentaire donc obésité • Facteurs socioculturels et familiaux

  34. AN associé à difficulté ‘’bonne distance’’ et gestion émotion , agressivité et désir sexuel refoulé, + sensible à pression culturelle • BN associé à difficulté de régulation de l’impulsivité en rapport avec mauvais holding - état dissociatif avec auto agressivité • BN associé dans études longues à père rigide et violent • défaillance maternelle à investir le corps autonome ,vivant et sexué de l’enfant / clivage corps et psyché / organisation sadomasochiste (M. Corcos) • manger (être dépendant addict) pour se défendre d’un vécu d’incapacité à « incorporer » et donc à se construire -maîtrise du lien aux objets (Ph.Jeammet)

  35. Traumatisme et T.C.A Les boulimies permettent l’état dissociatif FREEZING permettant d’empêcher le retour des souvenirs du trauma Tr dissociatifs Borderline Boulimie Autodévalorisation dépression labilité Anorexie - boulimie Trauma ? Réponse qd révélation Famille chaotique Parents froids Conditionnement 2daire Hyperactivité comportementale et physiologique Manger vite- sans faim - détaché

  36. TCA et trauma • Lien entre l’age ou abus et sévérité de dissociation (gel) et TCA (Putnam 1989 Ross 1989)- persistance par conditionnement opérant • L’animal de proie stressé diminue absorption nourriture régulière et ingère énormes quantités dans des temps courts • Si trauma avant 5 ans ans >défense par gel ou changement pattern alimentaires car pas de copping disponibles • ‘’je suis comme anesthésié qd je me bourre ou qd je vomit’’ = gel

  37. Trauma? –7 questions de Le Cron • Le problème sert-il à qq chose? Obtenir ou éviter? • S’agit-il d’un conflit interne? • Est-ce que cela vient d’un traumatisme ancien? • Est-ce que cela a à voir avec une culpabilité? • Est-ce en rapport avec une identification à qq’1? • Est-ce le produit de votre imagination ou en rapport avec une remarque qui vous a été faite? • Est-ce une sorte de langage corporel ?

  38. Caractères associées à la boulimie • Insatisfaction corporelle , faible estime, exigence • Focalisation excessive sur le poids • Absence ou faible sexualité, plus d’abus sexuel ou d’incestes dans l’enfance • Difficultés de communication – méfiance • Somatisation BDL Anxiété dissociation • Recherche de sensations fortes • Famille à fonctionnement chaotique, 2/3 de Parents maltraitants - Relation ambivalente aux parents • Difficultés de se situer par rapport à sa culture d’origine et à sa filiation (identification à la mère ?)

  39. epigenetique • En 1998, Craig Cooney ont alimenté des souris Avy brunes gestantes avec la méthionine, l’acide folique et le zinc qui sont impliquées dans la méthylation, Plus le niveau de ces molécules augmentait, plus les bébés souris étaient bruns et tachetés, les souris les plus brunes étaient aussi les plus minces mais aussi en meilleure santé. Donc le régime alimentaire de la mère a affecté l'état d'épigénétique de ses petits influençant leur poids et leur santé. • Jennifer Cropley en 2006, a montré que fournir un régime alimentaire très riche en méthyl à des souris Avy gestantes, a non seulement changé la couleur du pelage de leurs descendants (vers l’extrémité brune du dégradé), mais a aussi affecté la génération suivante de la même manière. Donc le régime alimentaire de la grand-mère affecte l'état d'épigénétique de ses petits-enfants. On pensait que les marques de méthylation étaient enlevées de l'ADN lorsqu’il est empaqueté dans les cellules germinales, effaçant l'ardoise épigénétique pour la génération suivante. Mais les expériences de Cropley suggèrent que - au moins pour le gène Avy - quelques marques doivent rester, soulevant la question de la nature même de l'hérédité.

  40. génétique • Lié aux gènes qui contrôle le niveau de sérotonine • prédisposition génétique mise en évidence par des études sur les jumeaux • Autoentretien par régimes déséquilibrés, les femmes seraient plus sensibles aux perturbations liées à des régimes

  41. Perturbation satiété • dysrégulation 1 de la satiété :génétique,trauma crânien, endocrinologique, hormonal, arrêt tabac, médicaments…long surpoids > mange avec faim et irréversible : point d’équilibre dépassé < x des adipocytes • dysrégulation 2 :famine, régimes, arrêt brusque activité physique, excès signaux appétents, dépression, trouble de personnalité, hypercontrôle parental, TCA :sans faim et réversible< volume des adipocytes augmentés

  42. Pourquoi le stress ne diminue t-il pas toujours l’appétit? • Conditionnement : le bonbon quand l’enfant pleure – pas de possibilités d’ouverture vers d’autres possibilités de libération pulsionnelle • Restriction cognitive- une part importante de l’énergie est employée à restreindre les apports alimentaires et non disponibles pour lutter contre le stress • Stress chronique différent ,pas d’attaque ou fuite • Les animaux ‘proies’ stressés ingurgite une énorme quantité de nourriture très rapidement

  43. la restriction cognitive …. l’expérience • on donne un repas constitué de crèmes glacées sans limitation de quantité, précédé ou non d’un ou deux milk-shakes. • Les individus ayant une régulation alimentaire satisfaisante mangent moins au repas après avoir consommé des milk-shakes. • Les patientes en R.C réagissent différemment! : elles mangent + après milk-shakes! Il y a inversion de la régulation alimentaire (contre - régulation). Elles le justifient par le fait qu’ayant désobéi à leurs interdits, il ne sert plus à rien de se restreindre : c’est l’effet de transgression de l’interdit « de toute façon c’est foutu ». (Herman et Mack) •  La perte de contrôle alimentaire n’est pas due à un mécanisme biologique, mais à des facteurs cognitifs : la désinhibition est tributaire des croyances concernant les valeurs caloriques des aliments et non pas de leur valeur calorique réelle. Ainsi une précharge à faible contenu calorique mais présentée comme hypercalorique provoque la désinhibition. • La R.C sera fonction de la personnalité: obsessionnelle exigeante ou instinctive, rapport au plaisir… Épicure, bouddhisme zen

  44. Restriction cognitive • 1.Inhibition sans perte de contrôle phase volontariste (cognition) P normal ou anorexie • 2.Inhibition sans perte de contrôle phase inconsciente avec confusion des sensations internes (émotions) :poids variable ou yoyo • 3.Désinhibition avec perte de contrôle si stress ou fatigue ou signaux appétants ou personnalité fragile: obésité

  45. Restriction Cognitive ou rapport à l’instinct ? • 1. système de gestion de l’alimentation induit par professionnels ou régimes< règles et obsessionalisation, pesée, ritualisation, évitement, coupures avec la sensation de faim et de satiété • 2. cognition irrationnelle « si je consomme un aliment interdits, je dois en manger beaucoup car je n’en aurait peut-être plus» « je dois manger beaucoup d’aliments permis pour ne pas manger des aliments interdits» <<frustration(suivi de dérapage) culpabilité (suivi de restriction), peur de la faim et pseudo hypoglycémie anxieuse, dérégulation des mécanismes de faim et de satiété >disparition des sentiments des réconforts procurée par l’action de manger

  46. Apfeldorfer Gérard Restriction cognitive comme TCA? • A. Ensemble des comportements alimentaires, des croyances, des interprétations et des cognitions concernant la nourriture et la façon de se nourrir, découlant d’une intention de maîtriser son poids par le contrôle du comportement alimentaire. A. La personne considère qu’un poids satisfaisant ne peut être obtenu que par un comportement alimentaire contrôlé de façon réfléchie, par des choix alimentaires déterminés par un ensemble d’obligations et d’interdictions alimentaires.B. Le jugement porté sur soi-même est indûment influencé par la forme et le poids du corps.Les points A et B entraînent les conséquences suivantes :a) Pour déterminer les choix alimentaires, les horaires et la répartition des prises alimentaires, la personne s’efforce de négliger, ou bien ne perçoit pas ses appétences spécifiques, ses sensations de faim et de rassasiement, la satiété.b) Les comportements alimentaires comprenant ou ne comprenant pas des aliments jugés grossissants, n’entraînent pas ou peu de satisfaction sensorielle, ou d’émotions positives, de sentiment de réconfort.c) La personne redoute de ressentir des sensations, des émotions, d’avoir des pensées en rapport avec l’alimentation, pouvant conduire à une perte de contrôle : elle peut avoir peur d’avoir faim, peur de désirer les aliments interdits, peur de manquer des aliments désirés.d) Pour éviter des pertes de contrôle, la personne peut mettre en place des stratégies de contrôle :1) proscription partielle ou totale de certains aliments considérés comme « grossissants » ; • 2) obligation de consommer les aliments autorisés, pouvant aller jusqu’à leur surconsommation ; • 3) mise en place de systèmes de gestion des « écarts » alimentaires, selon un système de punition-récompense ; • 4) stratégies d’évitement des situations dans lesquelles il existerait un risque de perte de contrôle ou de transgression des règles que la personne s’est fixé, par exemple repas socialisés, • 5) suivi de régimes ou de programmes nutritionnels organisés, définissant précisément les modalités de consommation de chaque catégorie d’aliments (répartition, quantités, horaires…)

  47. SCOFF QUESTIONNAIRE • Vous faites vs vomir qd votre estomac est plein? • Etes vous effrayée qd vous perdez le contrôle sur la quantité de nourriture que vs manger? • Avez vous perdu + de 6 kg en 3 mois? • Continuez-vous à croire que vs êtes trop grosse quand on vous dit trop maigre? • Diriez-vs que l ’alimentation domine votre vie? • Si + que 2 oui > tr. alimentaire

  48. Pourquoi Choix de l’objet nourriture? • Hasard hormonal> ‘’de tt façon c’est foutu pour le corps que je voulais’’( restriction cognitive) • Objets préférentiels suivant le sexe, l’âge, l’éducation et les interdits • Un objet chasse l’autre : passage de l’éthylisme à la boulimie • Crainte de la perte de la jovialité et liberté associés au manger • Enfant peu aimé solitaire consolé par bouche remplie

  49. Quand les T.C.A. surgissent-ils? • Lien statistique entre T.C.A , dissociation, perception négative du corps ,BDL et sévérité du trauma • Émergence des T.C.A. quand intimité et corps sexué • Boulimie augmentée après régime ou tristesse solitaire (modèle addictif)

  50. Traitements TCA

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