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La croissance économique

La croissance économique. 1. Introduction Le PIB réel connaît des fluctuations prononcées au cours du cycle. Nous pouvons néanmoins dégager une certaine constance dans son évolution à long terme.

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La croissance économique

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Presentation Transcript


  1. La croissance économique • 1. Introduction • Le PIB réel connaît des fluctuations prononcées au cours du cycle. Nous pouvons néanmoins dégager une certaine constance dans son évolution à long terme. • Sa tendance de fond est celle d’une croissance soutenue, du moins, dans la plupart des pays sur la planète. • C’est cette croissance tendancielle que nous cherchons à comprendre. • Elle assure, à long terme, l’amélioration du niveau de vie d’un pays et du bien-être économique de sa population. • Pour calculer le taux de croissance annuel moyen composé du PIB réel sur une période de quelques années on utilise la formule suivante: • YFIN = YDÉBUT (1 + x)n • où x est le taux de croissance et n, le nombre d’années qui séparent le PIB en début et en fin de période. • En isolant x, on obtient : x = [(YFIN / YDÉBUT)1/n] - 1

  2. 2. Les bénéfices de la croissance • *Accroître le niveau de vie (mesuré par le PIB réel par habitant). • *Faire face aux besoins essentiels d’une population croissante, en matière d’alimentation, d’éducation, de santé. • *Combattre la famine et la pauvreté. • *Augmenter l’espérance de vie tout en assurant une qualité de vie supérieure. • Toutefois, il n’y a pas que des bénéfices! • *Exploitation excessive des ressources naturelles (air, eau, forêt, terre) de la planète. • *Surproduction et pollution. • *La croissance n’a pas profité à tout le monde, partout dans le monde, puisque la famine et la pauvreté demeurent des problèmes sérieux. • 3. Les conditions favorables à la croissance. • Il existe au moins six conditions favorables à la croissance: • *La reconnaissance et le respect des droits de propriété, autant physique, financière qu’intellectuelle. • *L’existence des marchés compétitifs comme moyen d’assurer une allocation efficace des ressources

  3. *La monnaie comme moyen d’échange et de règlement des transactions commerciales et financières. • *Un secteur financier bien organisé et efficace dans la collecte et l’allocation de l’épargne. • *Des infrastructures de base en matière d’énergie, de transport, d’éducation et de santé publique. • *Une politique commerciale inspirée du libre-échange international. • 4. Les sources de la croissance • Elles se trouvent dans les facteurs qui déterminent l’offre globale de biens et services à long terme qu’on appelle le PIB potentiel: • *l’investissement en capital physique(usines, machinerie et équipement); • *le développement du capital humain (formation, perfectionnement,recherche); • *la découverte de nouvelles techniques de production ou le progrès technologique. • 5. La comptabilité de la croissance • À long terme, la production de biens et services (Y) est décrite par la fonction suivante: • Y= A*F(K, L)

  4. où K et L représente respectivement le stock de capital physique (incluant les ressources naturelles) et la quantité de travail incorporés dans la production et où A est une mesure du progrès technique. • La fonction de production globale Y Sous l’effet du progrès technique ou d’une augmentation de l’emploi Y2 A F(K ; L) Y1 Y0 Accumulation du capital par le biais de l’investissement net (DK = IN) K K0 K1

  5. productivité moyenne du travail • 6. Le niveau de vie et la productivité • Pour établir la relation entre le PIB réel par habitant et la productivité, décomposons le PIB réel: • (1) Y = L * (Y/L) • Le PIB réel par habitant peut donc s’écrire: • (2) Y/N = L/N * y PIB réel par habitant ou niveau de vie % de la pop. totale qui occupe un emploi

  6. Taux d’emploi % de la population de 15 ans et + dans la population totale PIB réel par habitant Productivité moyenne du travail • En multipliant et en divisant l’équation (2) par N15 (la population en âge de travailler, 15 ans et plus)on obtient: • (3) Y/N = (L/N15) * (N15/N) * y • En multipliant et en divisant, cette fois-ci, par PA (population active) on obtient: • (4) Y/N = (L/PA) * (PA/N15) * (N15/N) * y • En somme, les équations (3) et (4) nous permettent d’identifier deux groupes de variables qui influencent le niveau de vie d’un pays: % de la population active qui occupe un emploi (=1- taux de chômage) % de la population de 15 ans et + qui est active (= taux d ’activité)

  7. *Les variables relatives aux tendances observées sur le marché du travail1et dans la structure démographique2; • *Les variables influençant l’évolution tendancielle de la productivité du travail3 (celles-ci sont de loin les plus importantes) • 7. Les déterminants de la croissance de la productivité • La fonction de productivité de l’économie est dérivée de la fonction de production de la manière suivante: • y = A*f (k) • où la productivité du travail (y = Y/L) dépend du stock de capital par employé ou par heure travaillée (k = K/L); • Comme la fonction de production, la fonction de productivité est soumise à la loi des rendements marginaux décroissants. ______________________1- taux d’activité, taux d’emploi et taux de chômage2- proportion des personnes de 15 ans et plus dans la population totale3- le ratio capital/travail, le progrès technique ou l’innovation technologique

  8. La fonction de productivité y Pour accroître la productivité ( de y0 à y1) et, par ricochet, le niveau de vie d’un pays, ce dernier doit augmenter le stock de capital productif par travailleur (de k0 à k1). Pour cela, il doit consacrer une part de son revenu global à l’investissement. Il doit enfin financer cette activité en puisant dans l’épargne nationale et/ou internationale. y1 y0 k k1 k0

  9. L’accumulation du capitalcomme premier moteur de la croissance • *Pour accroître le stock de capital par travailleur, les pays se doivent de consacrer une part significative de leur PIB à l’investissement. • *En général, plus le taux d’investissement est grand, plus la productivité et le niveau de vie sont élevés. • *Mais il y a une limite aux bienfaits de l’accumulation du capital car il arrive un moment où l’effort d’investissement ne sert qu’à compenser la dépréciation du capital existant; il n’y a alors plus d’investissement net productif et donc, pas de croissance à long terme! • Il y a une limite aux bienfaits de l’accumulation du capital… • *Prenons le cas d’un pays où la population totale et active est fixe et où le taux de chômage est constant, à un niveau qui correspond au plein emploi. De plus, supposons que la technologie est une donnée du problème pour le moment. • *Dans cette économie fermée, l’investissement est financé à même l’épargne nationale (I = EN). Celle-ci représente une proportion fixe du PIB réel par habitant (s f(k), où s est le taux d’épargne nationale), le reste étant destiné à la consommation courante (c).

  10. Finalement, il y a accumulation du capital dans ce pays tant et aussi longtemps que l’investissement par habitant (i) est supérieur à la dépréciation du capital existant (d = d k), ce qui limite l’accumulation du capital à un niveau qui correspond àl’état stationnaire. Voyons cela de plus près à l’aide d’un graphique. • Il n’y a plus de croissanceà l’état stationnaire… y, i, d Un pays atteint l’état stationnaire lorsque l’investissement est égal à la dépréciation du capital (i = d k S). L’épargne est alors égale à s f (k S).Enfin, la productivité est égale à y S = f (k S) et le revenu qui en résulte est alloué à la consommation et à l’investissement de sorte que y S = c + i . y = f(k) y S d = d k c i = s f(k) i i < d k i > d k k k S

  11. y, i, d • Une hausse du taux d’épargnestimule la croissance mais pas indéfiniment… y = f(k) y S2  d = d k y S1  i2 = s2 f(k)  i1 = s1 f(k)  k k S1 k S2

  12. Un pays peut repousser sa limite en termes d’accumulation du capital en augmentant son taux d’épargne de s1 à s2 . S’enclenche alors une dynamique qui provoque une augmentation de k et donc une hausse de y. • Ce processus se termine lorsque l’économie aura atteint un nouvel état stationnaire à k S2 . • Capital humain et progrès technologique • *Pour assurer à l’économie une croissance soutenue à long terme, un pays doit miser sur le développement de son capital humain et sur l’innovation technologique. • *Dans le cas du capital humain (KH), il s’agit de la compétence acquise de la main d’œuvre dans l’utilisation du capital existant, le savoir-faire. *Dans le cas de l’innovation technologique, elle résulte essentiellement de l’avancement des connaissances ou du capital de savoir (KS) assuré par la recherche (fondamentale et appliquée) et le développement (machine et équipement, méthodes de gestion, etc.). *Fait important : il n’y a pas de limite aux bienfaits de l’augmentation de la compétence et surtout, de l’avancement des connaissances. Autrement dit, l’accumulation du capital humain et du capital de savoir n’est pas soumise à la Loi des rendements décroissants.

  13. Les principales sources de croissance à long terme: le progrès du capital humain et de la technologie y Le progrès du capital humain et de la technologie entraîne un déplacement parallèle de la courbe de productivité. Ce déplacement permet à un pays de connaître de manière continue des gains de productivité qui se traduisent par une croissance soutenue du niveau de vie à long terme. y1 y0 k k

  14. Les déterminants du progrès technologique • *La théorie néo-classique de la croissance considère le progrès technique comme le fruit du hasard; on dit alors qu’il est exogène, c’est-à-dire déterminé en dehors du processus économique. • *La théorie moderne de la croissance repose sur l’idée que le progrès technologique découle de choix et d’actions délibérées de la part des agents économiques; autrement dit, le progrès technologique est endogène. • 8)Croissance économique et éducation • « L’éducation de base est une condition préalable du décollage, de même que, par la suite, la formation d’une main-d’oeuvre qualifiée est l’une des clés de la croissance à long terme ». Cette assertion de Barthélemy J-C. et Varoudakis (1996) tranche avec la polémique sur l’existence d’une relation causale entre l’éducation et la croissance économique. Elle soulève deux problématiques fondamentales : le type d’éducation pour le décollage qu’Aghion et Howitt (2000) appellent capacité d’« imitation » et un autre type favorable à l’innovation, facteur d’une croissance à long terme venté par Romer (1990) et ses successeurs.Les économies d’imitation doivent investir prioritairement dans les niveaux scolaires favorisant les imitations et la mise en œuvre des nouvelles techniques,soit l’enseignement primaire et secondaire.On y trouve les pays à revenu faible et intermédiaire.Pour connaître une croissance ,les secondes doivent contribuer à l’innovation

  15. Technologique et disposer pour cela d’une masse importante de main d’œuvre qualifiée. Cela justifie un investissement important dans l’enseignement supérieur permettant de soutenir la croissance économique.Les pays développés font partie de ce second groupe d’économies. • Pour évaluer la contribution de l’ éducation à la croissance économique deux approches se déclinent: • *La première donne à l’ éducation une place identique au capital physique dans la production.Lucas montre qu’il existe deux sources d’ accumulation du capital humain: l’ éducation et l’ apprentissage par la pratique.En conséquence ;le taux de croissance de l’ économie est affecté par le taux de croissance du niveau scolaire. • *La seconde approche propose que les activités de recherche et développement , en accumulant un stock immatériel d’idées et de connaissances,permettant d’augmenter l’ efficacité avec laquelle il est possible de produire des richesses à partir du capital et de travail.En élevant le niveau d’ éducation,donc le nombre de travailleurs très qualifiés qui peuvent participer à cette accumulation de savoirs,le rythme des découvertes est augmenté et ainsi les possibilités de croissance des économies.Nelson et Phelps ont très tôt suggéré que les technologies les plus performantes sont adoptées et mises en œuvre plus rapidement par les économies les plus riches en capital humain.Dans cette approche c’ est le niveau d’ éducation qui élève le taux de croissance de l’ économie en accélérant l’ assimilation du progrés technique.

  16. L’éducation apparaît à la fois comme offre de bien de production au service des entreprises pour améliorer leur productivité et demande de bien de consommation permettant aux ménages de maximiser leur revenus. Comme offre des biens de production, l’éducation joue, à long terme, un grand rôle dans la formation du capital humain et l’accumulation des richesses en ce sens qu’il rend capable les individus soit, d’imiter et d’adopter le progrès • technique soit, d’innover eux-mêmes. • En outre, l’éducation détermine le niveau de revenus et du bien-être des ménages. Car, en tant que demande de biens d’investissement, l’éducation apparaît, du point de vue des ménages contemporains, comme un déterminant du niveau de vie conséquemment à sa corrélation avec les nombreuses variables sociales. Elle accroît les compétences des individus et renforce leur employabilité face aux marchés de travail de plus en plus exigeants. • De ce qui précède, il résulte deux corrélations entre l’éducation et la croissance.

  17. - La première, issue de la théorie de la croissance endogène, met l’accent sur l’investissement éducatif et donc dans le capital humain et la Recherche-Développement (Robelo, 1990 ; et G. Becker, 1974) comme moteur de la croissance des économies contemporaines. Affirmant ainsi l’antériorité de l’éducation à la croissance économique, et dépassant la perspective de l’investissement physique classique, cette approche soulève des réflexions théoriques et les enjeux politiques de la croissance économique et du bien-être. • - la deuxième considère l’investissement éducatif comme le résultat de la croissance. Dès lors, la faiblesse de la croissance économique constatée dans nombre des pays en voie de développement peut expliquer le bas niveau d’investissement éducatif et donc en capital humain. • Depuis les années 1980, il y a eu une convergence des points de vue selon laquelle, le processus de développement des pays pauvres est conditionné par la gestion transparente des ressources et une participation accrue des populations. Pour bien d’auteurs, et la Banque Mondiale en premier, les difficultés économiques de l’Afrique ne sont pas seulement liées à l’insuffisance de ressources.

  18. Elles sont, en plus, la résultante d’une mauvaise gestion de l’aide au développement. Sur la base de l’idée fondatrice de Solow (1956), Pritchett L. (1999), Benhabib J. et Spiegel M. (1994) , réfutant la corrélation positive entre l’éducation et la croissance de long terme, s’emploient à démontrer que le rôle de l’éducation dans la croissance est ambigu. Il s’avère donc que c’est le niveau d’accumulation et la qualité de l’éducation qui constitue en elle même la source de problème et ceci, en raison de la qualité douteuse des variables éducatives issues des pays en voie de développement et qui jouent énormément sur la rentabilité économique et sociale de l’éducation. • Plus récemment, Gurgand (2000) a souligné la controverse concernant la relation éducation croissance. Il montre qu’à la qualité douteuse de l’éducation, s’ajoutent d’autres facteurs non purement économiques. Pour cet auteur, l’investissement en capital humain ne serait rentable et n’aurait d’effets significatifs sur la croissance des pays en voie de développement que dans des conditions plus acceptables de transparence et de bonne gouvernance nécessaire à l’amélioration de l’environnement économique et social (Gurgand M. 2005).

  19. Conclusion • Nous avons identifié et analysé les principaux facteurs favorables à la croissance économique à long terme : • *La part de l’investissement dans le PIB (I/Y): doit être importante afin de faire augmenter k (= K/L); cette part dépend directement du taux d’épargne agrégé (E/Y). • *Le progrès continu des ressources humaines : éducation, formation, organisation et gestion du travail. • *Le progrès continu de la technologie: on innove et on absorbe les innovations. • Ceci nous permet de définir les politiques gouvernementales susceptibles de soutenir ladite croissance. • Nous pouvons les classer comme suit: • *Les politiques relatives à la population (natalité, mortalité immigration) et au marché du travail (participation, emploi, chômage) • *Les politiques visant à accroître la productivité (épargne, investissement, formation et perfectionnement de la main d’œuvre, innovation technologique)

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