1 / 23

Le « Bilan Carbone TM   »

Le « Bilan Carbone TM   ». La mesure des émissions de gaz à effet de serre : problèmes posés. Dans le cadre de la méthode « bilan carbone », comme pour n ’importe quelle autre méthode , seul l’effet de serre « additionnel », provenant des activités humaines, est pris en compte dans les calculs.

london
Download Presentation

Le « Bilan Carbone TM   »

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Le « Bilan CarboneTM  » La mesure des émissions de gaz à effet de serre : problèmes posés

  2. Dans le cadre de la méthode « bilan carbone », comme pour n ’importe quelle autre méthode , seul l’effet de serre « additionnel », provenant des activités humaines, est pris en compte dans les calculs. On parle aussi d’effet de serre anthropique (du grec anthropos, qui signifie « qui concerne l’homme ») Dans ce cadre, on ne prend pas en compte les émissions de vapeur d’eau, pour lesquelles les activités humaines sont globalement sans effet direct sur la concentration troposphérique. Une exception : les avions

  3. D’où viennent les émissions anthropiques des gaz à effet de serre ? Dioxyde de carbone (CO2) : essentiellement combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) et, pour une plus faible part (15% du total du CO2 anthropique), déforestation. Méthane (CH4 ) : rizières, élevage bovin, exploitation des hydrocarbures, déchets organiques (industriels, agricoles ou ménagers) Protoxyde d’azote (N2O) : essentiellement utilisation des engrais azotés, mais aussi l ’industrie chimique Halocarbures : fluides frigorigènes, gaz expanseurs dans l ’industrie des mousses plastiques, solvants pour semi-conducteurs, gaz propulseurs des aérosols, produits dérivés « indésirables » de certains procédés industriels (par exemple électrolyse de l ’alumine), etc Ozone troposphérique : pas d’émissions directes. L’ozone augmente dans l’atmosphère à la suite d’émissions de « précurseurs », notamment les NOx et les hydrocarbures, qui réagissent ensuite entre eux sous l’effet du rayonnement solaire pour former de l’ozone. Les précurseurs sont essentiellement liés à l ’usage des combustibles fossiles.

  4. Peut-on mesurer directement les émissions de gaz à effet de serre ? Pour n’importe quel gaz à effet de serre, il est possible de mesurer leur concentration dans l’atmosphère, ou dans l’air des bulles contenues dans les carottes de glace, qui n’est rien d’autre qu’une atmosphère « fossile ». Teneur en méthane de l’air, mesurée à partir des carottages glaciaires pour les années anciennes et par mesure directe depuis les années 1960 Concentration du CO2 dans l’air, mesurée à Manau Loa (Hawaï), depuis 1957 Concentrations atmosphériques de divers halocarbures, mesurés de manière directe

  5. Peut-on mesurer les émissions de gaz à effet de serre ? (2) Dans le cas particulier d’une activité humaine, il n’est généralement pas possible de procéder par mesure directe. Il faudrait en effet pouvoir mesurer les concentrations à la sortie de chaque cheminée, de chaque pot d’échappement, au-dessus de chaque champ…. Il faut donc procéder autrement La méthode repose sur la conversion en émissions de données aisément disponibles dans l’entité auditée, grâce à des facteurs de conversion Par exemple, brûler un litre d’essence est supposé dégager TOUJOURS la moyenne de la fourchette des valeurs possibles : on « convertira » les litres consommés - faciles à obtenir - en émissions de gaz - impossibles à mesurer directement -, sur la base de cette valeur moyenne.

  6. Pour pouvoir disposer d’un indicateur de la pression globale d’une activité sur le climat, il faut pouvoir disposer d’une unité de mesure applicable à toutes les émissions. Pour chaque gaz, cela implique de connaître l’effet d’une émission supplémentaire sur le climat Puis cela implique de pouvoir comparer les gaz à effet de serre entre eux, pour arbitrer entre des émissions de CO2 et de méthane, etc. Or connaître l’effet d’une émission additionnelle, et comparer les gaz entre eux, ne sont possibles qu’avec des approximations : la « mesure » des émissions de gaz à effet de serre est un exercice imparfait par nature.

  7. Comment comparer les gaz à effet de serre ? (1) On calcule l’effet cumulé de la présence de ces gaz sur une certaine durée de référence. Comme les « temps de résidence » des gaz à effet de serre dans l’atmosphère ne sont pas les mêmes, plus la durée de référence est longue, moins les gaz à faible temps de résidence pèsent dans le total En outre ces durées vont évoluer à l’avenir, car elles dépendent des vitesses d’élimination des gaz à effet de serre de l’atmosphère, ces dernières dépendant des concentrations (qui changent), des conditions climatiques (qui vont changer) et, pour le CO2, de l’activité des êtres vivants (qui va aussi changer).

  8. Linéaire Racine carrée logarithme Comment comparer les gaz à effet de serre ? (2) Deuxième difficulté pour le calcul : l’effet d’un supplément de gaz n’est pas le même quelque soit la concentration préexistante, et la règle change au fur et à mesure que la concentration augmente

  9. Pourcentage du rayonnement absorbé (en ordonnée) selon la longueur d’onde en micromètres (en abscisse) pour le méthane et le protoxyde d ’azote Comment comparer les gaz à effet de serre ? (3) Troisième difficulté : différents gaz peuvent absorber les mêmes infrarouges : l’effet de l’un d ’entre eux dépend non seulement de sa concentration, mais aussi de la concentration des gaz « concurrents », qui absorbent les mêmes infrarouges

  10. Comment comparer les gaz à effet de serre ? (4) Un indicateur par nature approximatif : le PRG (pouvoir de réchauffement global).Pour chaque gaz, le PRG indique « combien de fois plus » un kg de ce gaz « perturbe le climat » (en fait les échanges radiatifs), au bout d’une durée donnée, qu’un kg de gaz carbonique Quelques exemples de ce que signifie cette comparaison :- émettre un kg de méthane ou 62 kg de gaz carbonique « perturbent le climat » à peu près de la même manière à 20 ans d’échéance- émettre un kg de protoxyde d ’azote ou 296 kg de gaz carbonique « perturbent le climat » à peu près de la même manière à 100 ans d’échéance

  11. Comment comparer les gaz à effet de serre ? (5) L ’unité de mesure : l’équivalent carbone L’équivalent carbone est le PRG à 100 ans ramené au seul poids de carbone dans le CO2, autrement dit le PRG multiplié par 12/44. Il s’agit d’une grandeur qui se mesure en kg. L’intérêt de cette mesure est sa simplicité d ’emploi (malgré les apparences !) : la combustion parfaite d’une tonne de carbone pur dégage exactement une tonne équivalent carbone sous forme de CO2. Pour toutes les combustions complètes de composés carbonés, l’équivalent carbone du CO2 dégagé correspond donc exactement au poids de carbone dans le composé de départ.

  12. Comment comparer les gaz à effet de serre ? (6) Cet étalon étant créé, nous pouvons par exemple donner la répartition des émissions mondiales de gaz à effet de serre (hors ozone). Emissions mondiales par nature de gaz en 2000, en millions de tonnes équivalent carbone, hors ozone. GIEC, 2000

  13. Toute entreprise ou administration émet directement ou indirectement des gaz à effet de serre Toute entreprise ou activité se chauffe Toute entreprise ou activité utilise des transports Toute entreprise ou activité utilise des matières premières, ne serait-ce que du papier dans une administration

  14. On émet des gaz à effet de serre dès que l’on utilise une source d’énergie fossile, ne serait-ce que pour le chauffage des bureaux Kg équivalent carbone par tonne équivalent pétrole, en analyse de cycle de vie. Calculs de l’auteur.

  15. On émet indirectement des gaz à effet de serre dès que l’on utilise de l’électricité produite à partir de combustibles fossiles Kg équivalent carbone par kWh (sortie de centrale) pour divers producteurs européens, pour les seules émissions liées à l’utilisation de l’énergie primaire

  16. On émet indirectement des gaz à effet de serre dès que l’on utilise un matériau quelconque Kg équivalent carbone par tonne pour divers matériaux (moyenne européenne), en analyse de cycle de vie. Valeurs tirées du document méthodologique du Bilan Carbone

  17. On émet des gaz à effet de serre dès que l’on se déplace Grammes équivalent carbone par passager.km pour divers modes de transport

  18. Bien sûr, toutes les voitures ne sont pas égales…. Grammes équivalent carbone par km en cycle urbain, en fonction de la puissance fiscale du véhicule, pour les automobiles diesel. Pour une appréhension fine, il faut donc discriminer le type de véhicule. Source Jancovici/ADEME (Bilan Carbone), 2003

  19. Avec quoi émettons nous du CO2 dans le monde ? Répartition des émissions de CO2 dans le monde par secteur, 1998 (source IEA)

  20. Avec quoi émettons nous du CO2 dans le monde ? Répartition des émissions de CO2 dans le monde par secteur, 1999, après avoir affecté l’électricité aux utilisateurs finaux (source IEA)

  21. Avec quoi émettons nous des gaz à effet de serre dans le monde ? Répartition approximative des émissions de gaz à effet de serre hors ozone dans le monde par secteur, 2000 (source IPCC)

  22. Avec quoi émettons nous des gaz à effet de serre en France ? Répartition des émissions brutes françaises 2001 (tous gaz à effet de serre pris en compte, sauf ozone) par secteur (source CITEPA) (*) hors transports maritimes et aériens internationaux

  23. Pas encore écoeuré ? Tous les transparents projetés, et bien d’autres, peuvent se retrouver sur www.manicore.com

More Related