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Introduction (1/3)

Introduction (1/3). La logistique répond aux mutations structurelles du marché avec la multiplication des lieux de productions (régionalisation, mondialisation et délocalisation) et la concentration des points de distribution (grandes surfaces).

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Introduction (1/3)

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Presentation Transcript


  1. Introduction (1/3) • La logistique répond aux mutations structurelles du marché avec la multiplication des lieux de productions (régionalisation, mondialisation et délocalisation) et la concentration des points de distribution (grandes surfaces). • L’entreposage de marchandises s’étalent sur des surfaces qui ne cessent de croître. • Entre 1980 et 1988, les « grands » entrepôts de plus de 10 000 m2 ne représentaient que 15% du parc national • En 2004, ils étaient de 40% • Aujourd’hui, nous avons des projets de « parcs logistiques » dont la taille moyenne oscille entre 100 000 et 200 000 m2 • Des chiffres qui permettent en 2010 de comptabiliser 33 millions de m2 d’entrepôts • Viser les 40 millions en 2011

  2. Introduction (2/3) • Concentration dans les grandes aires urbaines autour de Lyon, Lille et Paris • Elles regroupent près de 44% des surfaces de grands entrepôts • Un secteur en pleine croissance devenu un actif de référence sur un marché français de l’immobilier avec un montant investi en 2007 de 2,5 milliards d’€. Et le développement durable au milieu de tous ces chiffres ? • Les enjeux sont nombreux: sécurité des hommes et l’empreinte écologique de ces millions de m2. • Principales priorités: • la réduction des impacts sur le paysage et la biodiversité • la baisse du CO2 émis pour la construction et le fonctionnement • le choix des matériaux utilisés.

  3. Introduction (3/3) • Les promoteurs de l’immobilier logistique s’inscrivent dans une démarche de développement durable • Cet engouement préfigure-t-il une nouvelle génération d’entrepôts ? • S’agit-il d’une véritable prise de conscience citoyenne ou d’un discours purement marketing?

  4. Plan 1/ La réglementation et certification 2/ Conception entrepôt: Promoteur et contractant 3/ La maitrise énergétique en entrepôt 4/ Les charpentes en lamellé collé 5/ Risques de la maitrise énergétique en entrepôt (Intervention Lieutenant Jean Henocque) 6/ Limites de la démarche développement durable en entrepôt

  5. Jeudi 20 Janvier 2011 Cours Ingénierie logistique Entrepôt et développement durable Gaëtan Duquesnoy Safae Ajemaheri Sara Tougui Clément Berton Intervenant : Lieutenant Jean Henocque

  6. 1/ Réglementations et Certifications

  7. Réglementation (1/6) • Les premières mesures visant à protéger l’humain ou l’environnement ont été introduite par la loi • L’arrêté ministériel du 5 août 2002 présente le régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) • Prémunir des risques d’incendie issus de l’entreposage de matières combustibles • Déclaration suivant le volume stocké et impose des prescriptions techniques de construction (ex : le compartimentage des cellules de stockages par des murs coupe-feu ou les équipements de détection et d’extinction).

  8. Réglementation (2/6) • La loi Grenelle 1 prévoit que la réglementation thermique applicable aux constructions neuves soit renforcée • Réduire les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre. • D’après la loi, un abaissement de 38% des consommations d’énergie d’ici 2020 devra être réalisé dans l’ensemble du parc immobilier.

  9. Réglementation (3/6) • Les prochaines évolutions sont à attendre du côté de la réglementation thermique et de la performance énergétique • La Réglementation thermique 2010 (RT2010) renforce la prise en compte des énergies renouvelables et des équipements à haute performance énergétique avec un cap qu’est le bâtiment basse consommation (BBC). Voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A2timent_de_basse_consommation • Mais la RT2010 ne semble pas non plus afficher un niveau d’objectifs qui modifierait radicalement la typologie des entrepôts neufs

  10. Réglementation (4/6) • Un référentiel Haute Qualité Environnementale (HQE) pour les entrepôts logistiques • Engagement volontaire d’acteurs ambitieux dans un modèle de certification responsable • Une démarche qui a progressivement infiltré les entrepôts grâce a des avancées techniques disponibles, des convictions de certains cabinets d’architecture et du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).

  11. Certification (5/6) • Les fournisseurs d’énergie comme EDF, GDF-SUEZ, POWEO, COFELY sont obligés de faire réaliser des économies d’énergie à leurs clients. • Chaque obligé a un quota de certificats à produire dans une période donnée (3 ans en général) • En fin de chaque période, les obligés ont plusieurs choix possible : • L’obligé fournit ses certificats, il est alors libéré de son obligation • L’obligé achète des certificats sur le marché • L’obligé paye une pénalité libératoire pour les certificats qu’il n’a pas fournis  L’intérêt pour les entreprises est de générer des Certificats d’Economies d’Energie et les vendre aux obligés qui en manquent

  12. Normalisation (6/6) • La norme ISO 14001 concernent le management environnemental • La norme ISO 26000 (publiée depuis le 1 novembre 2010) relative à la responsabilité sociétale des organisations, à l'application des principes de développement durable. • Une société peut faire certifier son système de management environnemental par des organismes tierce accrédités par le Comité français d'accréditation (COFRAC) comme AFNOR Certification, BSI, BVC, ECOCERT, LRQA, DNV, UTAC, SGS, LNE • La contribution des normes est très souvent imperceptible dans notre quotidien, leur importance se manifeste surtout lorsque celles-ci font défaut

  13. 2/ Conception d’un entrepôt:Promoteurs/développeur ou contractant général?

  14. Conception entrepôt (1/3) • Le marché de l'immobilier logistique fait intervenir des acteurs très différents avec des objectifs identifiés. 1/ Les investisseurs 2/ Les promoteurs/développeurs, qui assurent le montage immobilier avec un rendement locatif ou à la vente. 3/ Le contractant général dont la définition plus large relève d'une approche particulière. Il assure la conduite d'un projet en s'engageant sur les prix et les délais (ce qui implique des pénalités).

  15. Conception entrepôt (2/3) 1/ L'industriel définit les objectifs, le cahier des charges, l'enveloppe financière 2/ Le contractant général établit un plan directeur 3/ Le choix de l'implantation, du mode de réalisation et aussi du financement, en investissement direct par crédit bail ou en locatif, avec des études de subventions. 4/ Le choix du constructeur, une solution clés en main étant préconisée implication du contractant avec réponse à un besoin spécifique, conseil (optimisation du projet, analyse des évolutions, choix constructif) 5/ Concrétisation du produit sous forme de documents graphiques en intégrant toutes les contraintes externes (budget, HQE, contraintes réglementaires, règlement de construction particulier, Risque Sécurité ICPE) 6/ A l'étape de la construction, il s'agit d'assurer la gestion administrative, la gestion réglementaire (affichages, constats d'huissier), l'organisation du chantier 7/ Avertir le client de l'avancement du chantier 8/ La livraison avec le respect de la date par une pré-réception. 9/ Garantir l’après-vente, le client doit être accompagné dans sa prise de possession du bâtiment

  16. Exemple promoteur: • Gazeley est un développeur de sites logistiques fondé en 1988, au Royaume-Uni • Depuis 3 ans, la société étend ses activités à toute l’Europe, et plus particulièrement à la France et la Belgique. • Conscient des problématiques environnementales : Gazeley a décidé de développer des structures intégrant des solutions écologiques

  17. Exemple contractant général: • Leader européen dans la conception et la réalisation de bâtiments professionnels • Plus de 12 millions de m² de plateformes logistiques livrées en 30 ans d’existence (Thales, La poste, Michelin, etc.) • CA: 600 Millions d’euros • L'activité logistique de GSE représente aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires.

  18. Vidéo:A quoi peut ressembler un entrepôt du futur?Entrepôt Chatterley Valley de Gazeley

  19. 3/ La maitrise énergétique

  20. Phase 1: Analyse Comment puis-je diminuer mes besoins à court et long terme? Quelle est la fonction de mon entrepôt? Quelles sont les heures de fonctionnement? Quelles sont les fonctions à remplir? Quels besoins en électricité, gaz, air, éclairage, eau…pour remplir ces fonctions?

  21. Phase 2: Préconisations Production d’énergie • Panneaux solaires photovoltaïques • Eoliennes Production de chaleur • Pompe à chaleur géothermique • Panneaux solaires thermiques Construction • Ciment de portland et béton recycl Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ciment_Portland • Bâtiment hermétique avec isolation Environnement Végétation à proximité Récupération des eaux de pluie

  22. Phase 3: Mise en Œuvre Les panneaux solaires Thermiques et photovoltaïques

  23. Panneaux solaires

  24. Panneaux solaires thermiques Principe de fonctionnement

  25. Exemple : ACERIA groupe DELTA la plateforme logistique Océane ( Coopérative agricole) s’est implantée dans la zone industrielle de Chantemerle. Elle est dotée de 6 panneaux solaires thermiques pour chauffer l’eau sanitaire. 14 m² de panneaux solaires thermiques qui permettent de chauffer l’eau chaude. En cas de manque de chaleur solaire principalement en hiver, l’eau est chauffée par un système électrique classique. L’été, les panneaux solaires sont suffisants puisque leur rendement atteint en moyenne 92%.

  26. DEMARCHES • ETUDE DE FAISABILITE • Orientation au mieux des capteurs vers le sud • Ne pas subir l'ombrage des arbres ou des immeubles de plus grande hauteur. • Un toit-terrasse offre, par exemple plus de possibilités, mais l'implantation peut être gênée par des conduits de ventilation ou des cheminées d'aération. • Si le toit est en pente, celle-ci doit être inclinée entre 20 et 45° environ : en deçà ou au-delà, le rendement des capteurs serait trop faible.

  27. BUREAUX D’ETUDES • Les espaces Info-Energie garantis par l’ADEME • Bureau privé d’études spécialisé • DEMARCHES ADMINISTRATIVES • la déclaration préalable à la mairie comprenant l'établissement des plans du projet de l'installation solaire et le dépôt en mairie de la demande d'autorisation de travaux. • Un plan de situation du terrain • Un schéma ou des photographies faisant apparaître l'état existant des modifications projetées

  28. ECONOMIES • 1 m² de capteurs solaires installés permet d'économiser près de 450 kWh/an. • La durée de vie constatée d'une installation solaire thermique dépasse fréquemment 20 ans. • Il faudra une surface de capteurs plus importante si votre entreprise est installée dans le Nord de la France.  Exemple : 850 mètres carrés de capteurs thermiques installés sur le toit d'un bâtiment industriel en région Rhône-Alpes : l'économie attendue est de 427 000 kWh/an, soit une économie de 46 000 € TTC/an.

  29. AVANTAGES & INCONVENIENTS

  30. Panneaux photovoltaïques

  31. Comment fonctionne une installation photovoltaïque? • Trois modèles de panneaux • Avec cellules monocristallines • Avec cellules polycristallines • Avec cellules amorohes Ils fournissent 20% des besoins en éclairage extérieur 128 m2 de ces panneaux réduisent de 5 tonnes les émissions de CO2 Chiffres : Gazeley

  32. Exemple: URBASOLAR Développement de la plate-forme du prestataire logistique FM Logistic dédiée à son client Carrefour, par l’intégration d’une centrale photovoltaïque en toiture. 54.000 m2 de membranes solaires Puissance de 1,4 MW. Devrait produire 1.650.000 kWh par an, soit la consommation électrique de près de 500 ménages.

  33. DEMARCHES Bâtiment existant :la pose de modules photovoltaïques ne nécessite pas de permis de construire, mais il faut faire une déclaration de travaux auprès de votre Mairie.   Bâtiment neuf :  Il est préférable d'intégrer les modules dans le permis de construire. • Mêmes démarches administratives que pour l’installation solaire thermique • Une fois votre centrale photovoltaïque connectée au réseau, vous pouvez choisir entre : • Vendre la totalité de la production • Vendre le surplus de la production

  34. INSTALLATION rendement idéal s'ils sont tournés vers le sud et s'ils ne sont pas à l'ombre entre 9h et 15h sur le toit ou sur le sol peuvent être fixes ou mobiles Les installations fixes sont destinées aux toits des bâtiments : on pose les panneaux en intégration de toiture ou en surimposition. Lorsqu'ils sont mobiles, ce sont des "trackers", c'est-à-dire qu'ils peuvent suivre la course du soleil, ce qui augmente leur rendement d'environ 30%. L'orientation à choisir pour être le plus proche du rendement annoncé par les constructeurs est une orientation Sud et une inclinaison de 30°.

  35. AVANTAGES & INCONVENIENTS

  36. FINANCEMENT (thermique & photovoltaïque) Aides à la décision Le pré-diagnostic : Etat des lieux de votre entreprise avec l'identification et la hiérarchisation des enjeux. L'ADEME prend en charge 70% du coût de l'étude plafonné à 2 300 € (3 800 € s'il inclut des préconisations d'investissement). Le diagnostic :Examen approfondi de la situation de votre entreprise et une étude des solutions et des propositions envisageables au sein d'un programme d'actions hiérarchisées. L'ADEME prend en charge 50% du coût de l'étude plafonné à 30 000 €.     

  37.  Aides à l’investissement Le FOGIME (Fonds de garantie des investissements de maîtrise de l'énergie d'équipement) L’amortissement exceptionnel Le FIDEME (Fonds d'investissement et de la maîtrise de l'énergie)

  38. Récupération des eaux de pluie

  39. Récupération des eaux de pluie Principe de fonctionnement Récupérateur d’eau : Il assure le recyclage de 400000 litres d’eau pluviale par an. Chiffres: Gazeley

  40. Exemple de projetFullflow par GAZELEY Plateforme PROCTER & GAMBLE Système siphoïde Fullflow d’évacuation des eaux pluviales de toiture pour récupérer en partie les eaux pluviales à fin de réutilisation Une longueur totale avoisinant les 5 300 mètres de tuyauterie en PEHD Les surfaces de toiture sont évacuées par 307 entrées d’eaux pluviales siphoïdes et 44 descentes verticales réunies en seulement 12 points de chute

  41. AVANTAGES protège l’environnement en préservant les nappes phréatiques et soulageant les stations d’épuration, permet de réaliser des économies sur vos factures d’eau grâce à une baisse des consommations, préserve les plomberies et les canalisations, assure une autonomie en cas de sécheresse ou de restriction.

  42. Eclairage Zénithal

  43. Eclairage zénithal • Permet d’économiser 6,3% d’énergie. • 15% d’éclairage zénithal sur la surface du toit permettent une réduction d’émission de CO2 de 100 tonnes Chiffres: Gazeley

  44. Végétation

  45. Végétation L’utilisation de végétation de provenance locale permet de maintenir et de rétablir la diversité écologique naturelle. Les plantes peuvent être utilisées pour enlever et stocker les polluants. Système d’épuration naturelle des eaux de ruissellement des voiries.

  46. Végétation Toiture végétalisée • Favorise une absorption des eaux • et limite le ruissellement. • Procure une excellente isolation • thermique et acoustique

  47. Revêtement de l’entrepôt

  48. Revêtement de l’entrepôt L’entrepôt doit naturellement être visuellement attirant mais peut aussi être intégré à son environnement. • Dégradé de bleu • « Entrepôt vert » • Entrepôt « enterré»

  49. Isolation de l’entrepôt La structure de l’entrepôt doit être hermétique et d’une isolation optimale. • Une toiture végétalisée procure une excellente isolation thermique. • Utilisation d’éco-matériaux isolants. • Matériaux de structure et de remplissage: • - brique de terre crue • - brique monomur de terre cuite • - béton cellulaire • - béton de chanvre • - bois Isolant d’origine végétal: - panneau de fibres de bois - liège - fibre de lin - laine de chanvre - paille - ouate de cellulose, … Isolant d’origine animal: - laine de mouton - plumes de canard, …

  50. Le CD2E (Centre de Développement des EcoEntreprises basé à Loos-en-Gohelle) propose sur son site Internet une base de données des éco-matériaux. www.jardins-énergie.fr

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