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VACCINATION CONTRE L’HEPATITE B ET SCLEROSE EN PLAQUES

VACCINATION CONTRE L’HEPATITE B ET SCLEROSE EN PLAQUES . Dijon, 6 décembre 2007. EPIDEMIOLOGIE -ETIOLOGIE. 1/1OOO. FEMME JEUNE. < 85/100 000 85-100/100 000 100-115/100 000 > 115/100 00. Nouvelles données françaises : « la SEP : une maladie du nord ». 50 000 patients en ALD 30.

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VACCINATION CONTRE L’HEPATITE B ET SCLEROSE EN PLAQUES

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Presentation Transcript


  1. VACCINATION CONTRE L’HEPATITE B ET SCLEROSE EN PLAQUES Dijon, 6 décembre 2007

  2. EPIDEMIOLOGIE -ETIOLOGIE 1/1OOO FEMME JEUNE

  3. < 85/100 000 85-100/100 000 100-115/100 000 > 115/100 00 Nouvelles données françaises : « la SEP : une maladie du nord » 50 000 patients en ALD 30 112,3 115,2 93,4 95,4 122,1 82,6 120,9 92,0 110,0 84,3 101,1 113,8 112,5 82,6 89,8 85,1 99,0 84,3 79,9 Taux de prévalence standardisé sur la structure en sexe et en âge des patients du régime général et des sélections locales mutualistes bénéficiant de l’ALD pour SEP en 2004, selon les régions 81,6 84,5 78,5 Données CNAM

  4. SCLEROSE EN PLAQUES ETIOLOGIE Virale ? Génétique ? Immunologique ?

  5. PHYSIOPATHOLOGIE DE LA SEP Thibault Moreau, 2002

  6. A D E M • POST-VACCINALE • MONOPHASIQUE • Clinique • IRM • INFLAMMATION

  7. HISTORIQUERELATION SEP/VACCIN HB • Clinique : • 1997 : quelques observations* • 2000 : étude cas témoins hospitalierso (93-95) • 121 malades avec 1ère démyélinisation • Interrogation écrite + téléphonique = vaccin ? (17% carnet Vacc) • Risque estimé = 1,4 qd tous vaccin 60 j avant 1,7 qd vaccin HB = 2,1 qd vaccin entre 61 et 180 j 1,5 qd vaccin HB • Résultats NON SIGNIFICATIFS - tendance *Gout, Rev Neurol 1997;48(Suppl.):A424 o Touzé, Rev Neurol 2000;156:242-6

  8. VACCIN 1 . Ph Immunol non Spe Ac + Cellules Immunocompétentes Déclenchement ou réactivation SEP ? 2 . Mimétisme Moléculaire?

  9. TROIS QUESTIONS : • Le vaccin anti HB peut-il déclencher la SEP ? • En cas de SEP, le vaccin déclenche-t-il des poussées ? • Que conseiller aux enfants de patients SEP vis-à-vis du vaccin ?

  10. Colombie britannique • Adolescents • 270 000 vaccinés (92-98) 290 000 non vaccinés (86-92) QUESTION 1 : Le vaccin anti HB peut-il déclencher la SEP ? Pas d’augmentation incidence SEP Sadovnick, Lancet 2000;355:549-50

  11. 2 études cas témoins / infirmières • 1 SEP (n=192) / 5 témoins / 1 Kc sein • RR qd vaccin HB = 0,9 (¥ délai / SEP) QUESTION 1 : Le vaccin anti HB peut-il déclencher la SEP ? Ascherio, NEJM 2001;334:327-32

  12. QUESTION 1 : Le vaccin anti HB peut-il déclencher la SEP ? • Etude rétrospective Assurance Maladie • 27 000 vaccinés / 107 000 non vaccinés Pas d’augmentation d’incidence Zipp, Nature Med 1999;5:964-5

  13. 6 centres EDMUS • 643 SEP sans poussée pendant 12 m • Suivi 1993-1997 QUESTION 2 : En cas de SEP, le vaccin déclenche-t-il des poussées ? VACCIMUS (1993-1997) 2 m 2 m 2 m 2 m 2 m Poussée Confavreux, NEJM 2001;344:319-26

  14. RR poussée tous vaccins dans les 2 mois : 0,71 V. tétanos dans les 2 mois : 0,75 V. hépatite B dans les 2 mois : 0,67 • Pas d’augmentation du risque de Poussée dans les 2 mois suivant un vaccin QUESTION 2 (bis) :VACCIMUS

  15. Bilan des études épidémiologiques

  16. Etude cas-témoins sur le risque de survenue de SEP et la vaccination contre l ’hépatite B (M. Hernan et al. Neurology 2004 ; 63 : 838-42)

  17. QUESTION 3 : Que conseiller aux enfants de patients SEP vis-à-vis du vaccin ? FACTEURS GENETIQUES DANS LA SEPMINEURS Fréquence SEP Familiale qd SEP Déclenchée après Vaccin (?) 7% ( = SEP « Idiopathique ») ° • PAS DE RAISON MEDICALE DE DECONSEILLER LE VACCIN HB AUX PROCHES DE MALADES ° Touzé, Rev Neurol 2000;156:242-6

  18. IL N’Y A PAS D’ASSOCIATION DEMONTREE ENTRE VACCINATION CONTRE L’HEPATITE B ET DEBUT OU POUSSEES DE SEP • AFSSAPS. (2004). Vaccins contre l’hépatite B : résumé des débats de la Commission Nationale de Pharmacovigilance du 21 septembre 2004. www.agmed.sante.gouv.fr • WHO. (2004). Global Advisory Committee on Vaccine Safety, Final Statement, September 2004. www.who.int • Rutschmann OT, McCrory DC, Matchar DB. Immunization Panel of the Multiple Sclerosis Council for Clinical Practice Guidelines (2002). Immunization and MS. A summary of published evidence and recommendations. Neurology, 59:1837-1843. • NMSS. (2001). Research/clinical update February 2, 2001. www.nmss.org. • Expanded Programme on Immunization (EPI). (1997). Lack of evidence that hepatitis B vaccine causes Multiple Sclerosis. Wkly Epidemiol Rec, 72:149-152. • Global Advisory Committee on Vaccine Safety, 20-21 June 2002. (2002). Wkly Epidemiol Rec, 77:389-394. • Stratton K, Almario DA, McCormick MC. (2002). Immunization safety review : hepatitis B vaccine and demyelinating neurological disorders. Washington, DC: national Academies Press. • Conférence de Consensus sur la Sclérose en Plaques, Paris, 7 et 8 Juin 2001. (2001). Recommandations du Jury. Rev. Neurol (Paris), 157:1184-1192. • ANAES. (2003) Réunion de consensus. Vaccination contre le virus de l’hépatite B. 10 et 11 septembre 2003, Paris. Texte des recommandations. www.anaes.fr • Noseworthy JH, Lucchinetti C, Rodriguez M, Weinshenker BG. (2000). Multiple Sclerosis. N Engl J Med, 343:938-952. • Poland GA, Jacobson RM. (2004). Prevention of hepatitis B with the hepatitis B vaccine. N Engl J Med, 351:2832-2838.

  19. Nourrissons : • La vaccination universelle, c ’est à dire de tous les nourrissons, est à recommander fortement en raison : • du bénéfice collectif attendu : contrôler, voire in fine éliminer l ’hépatite B ; • du bénéfice individuel à long terme : éviter la maladie en cas de pratiques futures à risque (transmission sexuelle, usage de drogue intraveineux et autres modes de contamination parentérale) ; • de la qualité de la réponse et de la durée de la protection immunitaire en vaccinant à cet âge, lorsque le protocole complet est respecté ; • de l ’absence de données actuelles permettant d ’établir l ’existence d ’un risque d ’effet secondaire grave • de sa facilité potentielle de mise en œuvre dans l ’organisation du système de santé français.

  20. Professionnels de santé : • Conformément aux obligations réglementaires, les professionnels de santé (y compris les professionnels libéraux) doivent être immunisés contre l ’hépatite B. Il s ’agit d ’une mesure destinée, non seulement à les protéger, mais aussi à prévenir la transmission du VHB aux patients. • Sujets exposés en raison d ’une situation ou d ’un comportement à risque sont concernés les : • usagers de drogue par voie parentérale (usage intraveineux ou pernasal) ; • personnes adeptes du tatouage ou du piercing ; • personnes en contact avec un sujet porteur de l ’AgHBs (en famille ou collectivité) ; • personnes infectées par le VIH ou le VHC ; • patients hémodialysés chroniques ; • patients transfusés chroniques ; • patients et personnels des structures accueillant des handicapés mentaux ; • personnes, hétérosexuelles ou homosexuelles, ayant des partenaires sexuels multiples et/ou une maladie sexuellement transmissible récente ; • voyageurs en pays de forte endémie ; • détenus ; • candidats à une greffe.

  21. Enfants et adolescents : • Un programme temporaire de rattrapage de la vaccination à destination des enfants et des adolescents est fortement recommandé. • Il devra être poursuivi jusqu ’à ce que les nourrissons ayant bénéficié de la vaccination universelle (à la condition d ’un taux de couverture vaccinale satisfaisant) aient atteint la préadolescence. Cette recommandation se justifie par : • le bénéfice collectif attendu en termes de contrôle, voire in fine d ’élimination de l ’hépatite B ; • un bénéfice individuel attendu à court et moyen termes en fonction de l ’âge, du fait de possibles comportements ou expositions à des situations à risque (sexualité, usage de drogue, profession à risque, etc.) ; • au vu des résultats négatifs de l ’étude épidémiologique publiée à ce jour ayant recherché une relation entre la vaccination et des effets indésirables graves pour cette tranche d ’âge.

  22. CONCLUSION (1) • RISQUE NEUROLOGIQUE Vaccin HB qd SEP identique à Individu sans SEP = Minime • BENEFICE DE LA VACCINATION QUAND SEP ? Augmentation du risque de poussées après Infections (MNI) Scientifiquement Admis

  23. CONCLUSION (2) • GROUPE MALADES  INDIVIDU • DOUTE BENEFICIE VICTIME  RELATION DE CAUSALITE • NON TOLERANCE DU RISQUE NON NUL

  24. SEP et vaccins

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