1 / 70

PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE

PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE. Journée de formation continue le Samedi 11 Février 2012 CREFOC RADÉS. GROUPE D’ENSEIGNANTS DE MATHÉMATIQUES AUX LYCÉES. PROBLÉMATIQUE.

lirit
Download Presentation

PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE

  2. Journée de formation continuele Samedi 11 Février 2012CREFOC RADÉS GROUPE D’ENSEIGNANTS DE MATHÉMATIQUES AUX LYCÉES

  3. PROBLÉMATIQUE La dernière réforme de l’enseignement en Tunisie et particulièrement les articles 2 et 9 de la loi de l’orientation de l’éducation et de l’enseignement secondaire préconise une école pour tous, où tout élève aura la possibilité de s’instruire. Article 2 : l’élève est au centre de l’action pédagogique. Article 9 : l’école veille dans le cadre de sa fonction d’instruction à garantir à tous les élèves un enseignement de qualité qui leur permette d’acquérir une culture générale et des savoir théoriques et pratiques, de développer leurs dons et leurs aptitudes à apprendre par eux-mêmes et de s’insérer ainsi dans la société du savoir.

  4. PROBLÉMATIQUE Un système éducatif qui met l’élève au centre de l’action éducative ne peut rester indifférent à l’échec scolaire. Ces dernières année des mesures ont été prises pour diversifier les sections afin de donner à l’apprenant le choix et une orientation qui s’adapte le plus avec ses aptitudes et ses préférences en vue d’améliorer sa motivation. Dans nos classes la priorité est à l’application systématique du programme en supposant toujours que dans une même classe tous les élèves ont le même niveau de développement, peuvent progresser au même rythme dans les apprentissages, possèdent les mêmes aptitudes cognitives et le même type d’intelligence.

  5. PROBLÉMATIQUE Les écarts dans les aptitudes des élèves observés au début de l’année scolaire peuvent s’accentuer par l’application d’un enseignement frontale qui ne touchera qu’un pourcentage réduit d’élèves très motivés et bien encadrés. Les différences de niveaux à la fin de l’année ne sont plus dues uniquement aux aptitudes mais aussi aux apprentissages. Une pédagogie différenciée privilégie l’élève, ses besoins et ses possibilités tout en lui proposant des situations d’apprentissage et des outils variés ouvrant à un maximum d’apprenants les portes du savoir, du savoir-faire, et du savoir-être.

  6. ACTIVITÉ 1 Dans cette activité, il s’agit d’abord de rechercher individuellement puis par équipe une solution possible au problème en la situant par rapport aux programmes des différents niveaux. ABCD un rectangle, M un point à l’intérieur de ce rectangle tel que le triangle ABM est non rectangle en M et H l’orthocentre du triangle ABM. Soit E le projeté orthogonal de C sur la droite (AM) et F le projeté orthogonal de D sur la droite (BM). On note I le point d’intersection des droites (CE) et (DF). Montrer que les points I, M et H sont alignés.

  7. ACTIVITÉ 2 • Rechercher individuellement puis en équipe une signification du mot « intelligence ». • D’après-vous l’intelligence est-elle une caractéristique individuelle innée? Ou peut-elle subir des transformations? Justifier vos réponses.

  8. INTRODUCTION Partant de la conviction que l’intelligence est le facteur responsable de la réussite ou de l’échec scolaire, des travaux ont amené à la création des tests d’intelligences. L’idée dominante à cette époque était qu’on pouvait mesurer objectivement ce qu’on appelait « intelligence » et réduire le résultat à un seul nombre, appelé quotient intellectuel (QI). Cette méthode de déterminer l’intelligence d’une personne a été remise en question car elle mesure l’intelligence d’un individu en l’isolant de son environnement naturel d’apprentissage. Des expériences avec des personnes ayant subi des accidents ou des maladies qui ont affecté des parties de leurs cerveaux, ont prouvé l’existence de plusieurs intelligences. En effet les lésions semblent avoir détérioré une intelligence particulière et avoir laissé les autres intelligences intactes.

  9. Théorie des intelligences multiples La théorie des intelligences multiples n’est pas un mode d’apprentissage en soi, mais plutôt un modèle cognitif mis au point dans les années 1980 par le psychologue Howard Gardner. Sa théorie correspond à une philosophie de l’éducation, à une attitude envers l’apprentissage. Elle affirme l’existence d’au moins sept intelligences. Chacune de ces intelligences a une histoire évolutionniste, son propre système de symboles et un locus distinct dans le cerveau humain. Cette théorie offre aux enseignants la possibilité d’adapter de façon créative ses principes de base à n’importe quel contexte d’apprentissage.

  10. Intelligence logico-mathématique Intelligence musicale Intelligence linguistique Les sept types d’intelligences Intelligence kinesthésique Intelligence spatiale Intelligence interpersonnelle Intelligence intrapersonnelle

  11. Intelligence linguistique Cette intelligence est l’aptitude à utiliser efficacement les mots, oralement ou par écrit. Elle est responsable de la production du langage.

  12. Intelligence logico-mathématique Cette intelligence est l’aptitude à utiliser efficacement les nombres et à bien raisonner. Elle est le plus souvent associée à la pensée scientifique, au raisonnement déductif et à la résolution de problèmes. Cette intelligence comprend la capacité de reconnaître des modèles, d’utiliser des symboles abstraits comme les chiffres et les figures géométriques.

  13. Intelligence spatiale Cette intelligence est l’aptitude à percevoir correctement le monde spatiovisuel et à apporter des transformations à ces perceptions. Cette intelligence fait appel à la sensibilité aux couleurs, aux lignes, aux formes, aux figures, à l’espace et aux relations qui existent entre ces éléments. Elle comprend l’aptitude à visualiser, à représenter graphiquement des concepts visuels ou spatiaux et à s’orienter correctement dans l’espace.

  14. Intelligence kinesthésique Cette intelligence est l’aptitude à utiliser son corps pour exprimer une idée ou un sentiment et à utiliser ses mains pour créer ou transformer des objets. Cette intelligence suppose des talents physiques particuliers, telle la coordination, l’équilibre, la force, la flexibilité et la vitesse, ainsi que les sensibilités tactiles.

  15. Intelligence musicale Cette intelligence est l’aptitude à percevoir à discriminer, à transformer et à exprimer les formes musicale. Cette intelligence met en jeu la sensibilité au rythme, à la tonalité, ainsi qu’au timbre d’une pièce musicale.

  16. Intelligence interpersonnelle Cette intelligence est l’aptitude à percevoir l’humeur, l’intention , la motivation et les sentiments des autres personnes. Elle implique la sensibilité aux expressions faciales, à la voix et aux gestes, l’aptitude à distinguer les différents types de signaux interpersonnels et à y répondre efficacement.

  17. Intelligence intrapersonnelle Cette intelligence se manifeste par une conscience et une connaissance de soi (force et limites); la conscience de ses propre humeurs, intentions, motivations, tempérament et désir, ainsi que l’aptitude à s’imposer une discipline, à se comprendre soi-même et à avoir une estime de soi.

  18. Théorie des intelligences multiples Intelligence Caractéristiques Systèmes symboliques Performances Linguistique Logico- mathématique Spatiale Kinesthésique Sensibilité aux sens, aux structures, à la signification et aux fonctions des mots et du langage. Sensibilité aux modèles logiques ou numériques et à soutenir de long raisonnements. Aptitude à percevoir correctement le monde spatiovisuel et à y apporter des transformations. Aptitude à maîtriser les mouvements de son corps et à manipuler des objets avec soin. Littérature, communication. Sciences, mathématiques. Arts, architecture. Athlétisme, danse, sculpture. Langage phonétique (ex: le français). Langage informatique (ex: pascal ). Langage idéographique ( ex :le chinois). Langage signé , braille.

  19. Théorie des intelligences multiples Intelligence Caractéristiques Systèmes symboliques Performances Aptitude à produire et à apprécier un rythme, une tonalité et un timbre; appréciation des formes d’expressions musicales Aptitude à discerner l’humeur, le tempérament des autres et à y répondre correctement. Aptitude à accéder à ses propres sentiments et à reconnaître ses émotions; connaissance de ses propres forces et faiblesses Système de notes musicales, alphabet morse. Signes sociaux ( ex: gestuelle et expression faciale). Symboles de soi ( ex: dans les rêves et les œuvres d’art) Composition, interprétation. Psychothérapie de groupe. Psychanalyse, religion. Musicale Interpersonnelle Intrapersonnelle

  20. Les sept styles d’apprentissage Enfants très : Façons de penser Champs d’intérêt Besoins En mots. Par raisonnement. En images ou en photos. Par leurs sensations physiques Lire, écrire, jouer à des jeux de vocabulaire, etc. Expérimenter, questionner, résoudre des problèmes logiques, calculer, etc Dessiner, visualiser, griffonner, etc. Danser, courir, sauter, construire, toucher, bouger, etc. Livre, enregistrements, matériel de rédaction, papier, journaux, discussions ,débat, etc. Matériel d’exploration et de réflexion, matériel scientifique, ordinateur, vite à la cité des sciences, Art, jeu de construction, cassette vidéo, films, diapositives, jeu d’imagination, labyrinthe, livres illustrés, visites aux musées d’art, etc. Jeu de rôles, théâtre, mouvements et jeux physiques, expérience tactiles, apprentissage pratique.. Linguistiques Logico- mathématiques Spatiaux Kinesthésique

  21. Les sept styles d’apprentissage Enfants très : Façons de penser Champs d’intérêt Besoins Chanter, siffler, fredonner, tambouriner avec les pieds et les mains, écouter, etc. Diriger, organiser, entrer en relation, manipuler, servir d’intermédiaire, faire la fête, etc. Établir des objectifs, méditer, rêver, rester calme, planifier, etc. Temps pour chanter, aller aux concerts, jouer de la musique, instruments de musique, etc. Amis, jeux de groupe, rassemblement sociaux, clubs, etc. Lieux secrets, moment de solitude, projets à leur rythme, choix, etc. Par des rythmes et des mélodies En reprenant les idées des autres. Profondément à l’intérieur d’eux-mêmes Musicaux Interpersonnels Intrapersonnels

  22. Les sept méthodes d’enseigner selon la théorie des IM Intelligence Activités pédagogiques Matériel pédagogique Stratégies d’enseignements Exposés, discussions, jeux de vocabulaire, récits, rédaction d’un journal, etc. Énigmes, résolution de problèmes, expériences scientifiques, calcul mental, jeux de chiffres, pensée critique, etc. Présentations visuelles, activités artistiques, jeu d’imagination, représentation mentale, visualisation, etc. Apprentissage actif, théâtre, danse, sports intensifs, activités tactiles, relaxation, etc. Livres, cassettes, machine à écrire, etc. Calculatrice, matériel concret en mathématiques, matériel scientifique, jeux mathématiques, etc. Graphiques, cartes géographiques, vidéo, matériel pour les arts visuels, illustrations optique, caméras, etc. Outils de construction, matériel sportif, objets de manipulation objets d’apprentissage tactile, etc. Linguistique Logico- mathématique Spatiale Kinesthésique Lire, écrire, écouter et parler. Quantifier, critiquer, conceptualiser. Voir dessiner, visualiser, colorier, se faire une représentation mentale. Construire, jouer, toucher, ressentir, danser.

  23. Les sept méthodes d’enseigner selon la théorie des IM Intelligence Activités pédagogiques Matériel pédagogique Stratégies d’enseignements Musicale Interpersonnelle Intrapersonnelle Magnétophone, cassettes, instruments de musique, etc. Jeux de table, matériel de fête, accessoires pour jeu de rôles, etc. Matériel d’autoévaluation, journaux, matériel pour des projets, etc. Chansons instructives, etc. Apprentissage coopératif, enseignement manuel, participation en classe, simulation, etc. Enseignement individualisé, étude indépendante, options en cours d’étude, affirmation de l’estime de soi, etc. Chanter, rapper, écouter. Enseigner, collaborer, interagir. Faire un lien avec sa vie personnelle, faire des choix personnels.

  24. INTELLIGENCES MULTIPLES & ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES Linguistique Logico-mathématique Spatiale Kinesthésique. Lecture de textes ou de problèmes de mathématique en relation avec des inventions. Calcul algébrique, démonstration de formules, raisonnement logique. Lectures graphiques, exploitation des figures géométriques, identification des éléments de figures dans l’espace. Mesures d’activités physiques, problèmes concrets ou en relation avec le sport

  25. INTELLIGENCES MULTIPLES & ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES Exploration des notions mathématiques impliquées dans l’invention des instruments de musique. Création de groupe de travail. Examen du rôle des mathématiques dans certaines inventions. Réflexion individuelle sur les liens entre les différentes notions mathématiques et leurs rôles dans le développement des connaissances scientifiques. Musicale Interpersonnelle Intrapersonnelle

  26. ACTIVITÉ 3 Travail individuel en utilisant : évaluation1 TEST DES IM • Lire attentivement les propositions présentées dans chaque rectangle puis décider du type d’intelligence en question. • Dans chaque rectangle cocher les cases qui correspondent aux propositions en accord avec votre caractère. • Identifier les types d’intelligences dont le nombre de cases cochées est supérieur ou égal à 5.

  27. ACTIVITÉ 4 • Lecture du : Document1 , les intelligences multiples et les stratégies d’enseignement. • Synthèse des différentes idées développées. • Analyse et descriptions de pratiques vécues en classe.

  28. ACTIVITÉ 1 • Lecture individuelle puis en équipe du document 2 comprenant des définitions de la pédagogie différenciée. • Construction en équipe d’une définition de la pédagogie différenciée.

  29. INTRODUCTION Les « pédagogies compensatoires », « la discrimination positive » sont des idées qui ont émergé vers1960-70. Elles considèrent que l’équité n’est plus dans l’uniformité. Le terme pédagogie différenciée a été crée par Louis Legrand au début des années 70, lorsque celui-ci développa les premières recherches sur la rénovation des collèges. Confronté ultérieurement au problème de l’échec scolaire, il proposa en 1983 ce type de pédagogie pour tenter de rénover le système d’enseignement. Il écrit au sujet de la pédagogie différenciée : « L’essentiel n’est pas le savoir constitué, tel qu’il est défini dans chaque discipline académique, mais les compétences de l’élève individuel face à ce savoir possible. Les programmes doivent être définis en objectifs comportementaux c’est-à-dire en compétences actualisables dans les activités du sujet ayant appris,…… » .

  30. LA PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE La pratique de la différenciation pédagogique consiste à organiser la classe de manière à permettre à chaque élève d’apprendre dans les conditions qui lui conviennent le mieux. Différencier la pédagogie c’est donc mettre en place dans une classe des dispositifs de traitement des difficultés des élèves afin de faciliter l’atteinte des objectifs de l’enseignement. Il ne s’agit pas de différencier les objectifs, mais de permettre à tous les élèves d’atteindre les même objectifs par des voies différentes. La pédagogie différenciée est une pédagogie des processus : elle met en œuvre un cadre souple où les apprentissages sont suffisamment explicités et diversifiés pour que les élèves apprennent selon leur propre itinéraire l’appropriation des savoirs et des savoir-faire.

  31. LA DIFFÉRENCIATION : une autre définition « la pédagogie différenciée est une démarche qui consiste à mettre en œuvre un ensemble diversifié de moyens et de procédures d’enseignement et d’apprentissage afin de permettre à des élèves d’âges, d’aptitude, de compétences et de savoir-faire hétérogènes, d’atteindre par des voies différentes, des objectifs communs et ultérieurement, la réussite éducative. » Conseil supérieur de l’éducation Montréal.

  32. LA DIFFÉRENCIATION : une autre définition « différencier, c’est organiser les interactions et les activités pour que l’élève soit constamment, ou au moins, le plus souvent possible confronté aux situations didactiques les plus fécondes pour lui. La pédagogie différenciée pose le problème d’amener les élèves non pas à un point déterminé ( comme nous le faisons en fonction de nos programmes actuels ) mais chacun à son haut niveau de compétence » Philippe PERRENOUD

  33. LA PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE • La pédagogie différenciée est une pédagogie qui : • Privilégie l’apprenant, ses besoins et ses possibilités. • Propose des apprentissages qui respectent l’évolution de la pensée de chaque élève, ses types d’intelligences, afin que chacun par des voies qui lui sont propre atteint le maximum de responsabilité. • Se différencie selon les besoins des apprenants. • Lui propose des outils et des situations d’apprentissage variés. • Recherche une médiation plus efficace entre l’élève et le savoir. • Ouvre à un maximum d’apprenants les portes du savoir, du savoir-faire, du savoir-être. • La différenciation des pratiques apparaît comme une chance pour mobiliser l’élève, une occasion précieuse pour lutter simultanément contre l’ennui et l’échec. ÉVALUATION2

  34. Inégalités et échec scolaire Le principe d’égalité des chances ne contredit pas la différenciation dans la médiation par contre l’indifférence aux différences transforme les inégalités initiales en inégalités d’apprentissage puis de réussite scolaire. Aptitudes inégales Différence de niveaux D1 Priorité à l’application de manière uniforme du programme Avec quand même l’hypothèse de classe homogène Application d’un même programme, avec un même traitement pédagogique, un même enseignement frontal et une même évaluation État final Apprentissage Étatinitial Inégalités dues aux apprentissages Perception d’incompétence manque de motivation Les inégalités Initiale sont accentuées Cumul des lacunes Différence de niveaux D2 D2>>D1 ÉCHEC SCOLAIRE

  35. ACTIVITÉ 3 • Choisir en équipe un objectif d’apprentissage en mathématique et à n’importe quel niveau. • Préparer des plans d’actions différents pour aboutir au même objectif en prévoyant des interventions différenciées.

  36. Prend pour support le principe d’éducabilité permanente « l’homme est inachevé donc toujours perfectible » Place l’apprenant en situation de questionnement et tient compte de ses questions personnelles Favorise la connaissance du fonctionnement cognitif des élèves et celui de l’enseignant Par ses pratiques répond à la complexité du système engendré par l’hétérogénéité Alterne les temps d’apprentissage collectif, individuel et en groupe La pédagogie différenciée c’est celle qui…. Diversifie les supports et les modes d’apprentissage pour un objectif commun. Fait partie intégrante du métier d’enseignement Est un moyen et non une fin en soi. Envisage l’apprentissage de plusieurs façons : par manipulation par représentation visuelle, auditive kinesthésing, par abstraction Aide l’apprenant à améliorer ses faiblesses en s’appuyant sur ses atouts.

  37. ACTIVITÉ 5 • Que peut-on différencier?. • Quels sont les différents types de différenciation. • Comment différencier les démarches d’apprentissage.

  38. Différencier quoi ? Les consignes Les modes de représentation Les moyens d’apprentissage Les traces Les compétences ciblées Les modes de compréhension Les modes d’apprentissage Les axes d’apprentissage Les démarches L’organisation Les outils L’évaluation

  39. Des types de différenciation Différenciation institutionnelle Différenciation successive Différenciation chronologique Différenciation simultanée Différenciation par les procédés Différenciation par les rôles Différenciation par les tâches

  40. Différenciation institutionnelle Il s’agit de la prise en compte des différences entre apprenants au niveau de l’organisation de l’institution scolaire : comme la création d’établissement d’enseignement de base technique à partir de la 8ème année et la diversification des branches au niveau du baccalauréat. 

  41. Différenciation successive elle consiste pour l’enseignant à utiliser successivement diverses méthodes, divers supports, différentes situations et démarches d’apprentissage pour que chacun ait un maximum de chance de trouver, au moins régulièrement, une méthode qui lui convient.

  42. Différenciation chronologique Elle consiste à construire une séquence d’apprentissage, une journée scolaire, une semaine à partir de groupements différents d’élèves : alternant entre le travail en grand groupe, en équipes ou individuellement: l’élève est seul devant sa tâche.

  43. Différenciation simultanée En différenciation simultanée  les élèves effectuent dans le même temps des activités différentes (choisies par eux en fonction de leurs intérêts ou désignées par l’enseignant sur la base de besoins constatés) ou réalisent de façons diverses des tâches identiques (avec des ressources ou contraintes personnalisées, en utilisant des démarches variées, etc.).

  44. Différenciation par les procédés Il s'agit pour l'enseignant d'accepter et de valoriser le fait que, dans certaines activités, chaque élève peut avoir ses propres procédures sans établir de hiérarchies entre ces différentes méthodes.

  45. Différenciation par les rôles Dans certaines activités, les élèves jouent des rôles différents. On peut donc répartir les rôles en tenant compte des compétences et des besoins d'apprentissage de chacun. cas de mettre en place des ateliers de soutien, de besoin ou de choix, d'entraînement ou d'approfondissement dans lesquels les activités personnalisées et adaptées sont proposées en fonction des besoins évalués de chacun.

More Related