1 / 43

Les démarches d’apprentissage

Comment mettre en place des activités de remédiation pour les élèves en grandes difficultés d’apprentissage ?. Les démarches d’apprentissage. Prendre en compte les problématiques dans les activités de remédiation du français: donner du sens aux apprentissages.

liona
Download Presentation

Les démarches d’apprentissage

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Comment mettre en place des activités de remédiation pour les élèves en grandes difficultés d’apprentissage ?

  2. Les démarches d’apprentissage • Prendre en compte les problématiques dans les activités de remédiation du français: donner du sens aux apprentissages. • L’activité devient un lieu de questionnement, de réflexion autour d’un groupement de textes /corpus documentaire cohérent. • Liaisons entre lecture / écriture.

  3. - Se construire –la marge et la normeRecherche et affirmation de soi

  4. Source des documents Séquence construite à partir des documents du manuel en ne tenant pas compte du questionnement et de sa démarche. Les Nouveaux cahiers CAP, Editions Foucher.

  5. Que pouvez-vous dire de ce personnage ? Jamel DEBBOUZE

  6. REPONSES ATTENDUES • Comédien • Marocain • Célèbre • Artiste • Comique • Marié à Melissa Theuriau • Drôle • Astérix et Obélix

  7. L'Express : Vous êtes le centre de toutes les attentions. Ce qui doit satisfaire votre ego, non ? Jamel DEBOUZE : J'ai toujours eu envie d'exister. Or, quand tu es arabe, handicapé, pas très grand, pas très beau, c'est compliqué. Je cherchais la considération en permanence. (...) Mais si je me sens bien sur scène, c'est aussi parce que je ne sais rien faire d'autre. L'E. Là, vous exagérez. Vous n'êtes pas comique par défaut, quand même? JD : Pas loin. Je ne peux pas bouger le bras, je ne peux faire aucun travail physique. Pas même éboueur. Et je n'ai pas le bon cerveau pour les métiers intellectuels. Mais, attention : je suis très fier d'être arrivé là où j'en suis. Chaque fois que je parle de moi, j'ai l'impression de sortir les violons mais je vous jure que c'était compliqué, difficile, humiliant. Tout cela nourrit la honte, et la honte est un moteur formidable quand tu sais t'en servir. L'E : Vous aviez honte de vous ? J'avais honte de tout. De mes fringues, de mes parents, de mes cheveux, de mes pieds. De tout. Il fallait donc transformer cette honte en fierté. ma singularité à moi? Ne pas avoir peur des autres. Propos recueillis par Eric Libiot, www.lexpress.fr, 26/01/2011 ego : du latin, "je". la manière dont l'individu se perçoit. singularité : ce qui différencie chaque être humain et le rend unique

  8. Compréhension • Qu'apprenons-nous dans ce texte? • Comment J.Debouze se considère-t-il? • Etes-vous d'accord avec lui? • Quelle est la nature de ce texte ? • Quelles sont les caractéristiques ?

  9. Consignes • Surlignez dans le texte les mots que Jamel Debbouze emploie pour se décrire: • Arabe • Handicapé • Pas très grand • Pas très beau • Très fier • Honteux • Pas peur des autres

  10. Quelle est la nature de la plupart de ces mots ?

  11. Certains adjectifs s’opposent.Classez-les en 2 catégories.( à l’aide du dictionnaire et dictionnaire des synonymes)

  12. Mettre en place la problématique avec l’ élève L’élève est chargé de répondre à la question tout au long de la séquence. Il doit s’impliquer dans le résultat de l’étude.

  13. La problématique correspond à un faisceau de problèmes. Proposer à l’élève de travailler sur des problématiques , c’est afficher d’emblée que l’on pose une question , dont la réponse n’est pas donnée par avance. C’est à l’ élève de construire sa propre réponse.

  14. Problématique Comment un handicap peut-il devenir un atout ?

  15. Séance 1 : Peut-on devenir un bon élève? Lecture du texte Chagrin d’école, « Mauvais élève ! » de Daniel Pennac

  16. Donc, j’étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l’école. Mes carnets disaient la réprobationde mes maîtres. Quand je n’étais pas le dernier de ma classe, c’est que j’en étais l’avant-dernier. (Champagne!) Fermé à l’arithmétique d’abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l’apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d’ailleurs aucune activité parascolaire. Réprobation : jugement négatif Dysorthographique : ne maîtrisant pas l’orthographe Rétif : incapable Parascolaire : effectué en dehors de l’école

  17. - Tu comprends ? Est-ce que seulement tu comprends ce que je t’explique ? je ne comprenais pas. Cette inaptitude à comprendre remontait si loin dans mon enfance que la famille avait imaginé une légende pour en dater les origines : mon apprentissage de l’alphabet. J’ai toujours entendu dire qu’il m’avait fallu une année entière pour retenir la lettre a. La lettre a, en un an. Le désert de mon ignorance commençait au-delà de l’infranchissable b. - Pas de panique, dans vingt-six ans il possédera parfaitement son alphabet. Ainsi ironisait mon père pour distraire ses propres craintes. Bien des années plus tard, comme je redoublais ma terminale à la poursuite d’un baccalauréat qui m’échappait obstinément, il aura fallu cette formule : - Ne t’inquiète pas, même pour le bac on finit par acquérir des automatismes…

  18. Compréhension • Que nous raconte ce texte?  • A votre avis, qui parle? • Quel est le point commun entre Daniel Pennac et Jamel Debbouze ? • Comment jugez-vous l’attitude de la famille de Pennac? Est-elle sévère ou compréhensive ? • Quelle est la nature de ce texte ? En quoi se différencie-t-elle du texte de l’express ?

  19. Complétez le tableau

  20. Recherchez les antonymes

  21. 1. Réécrivez le texte en débutant par : « Donc, j’étais un bon élève…. ».2. Utilisez votre liste d’adjectifs.

  22. Les critères de réussite  Les critères de réussite sont connus des élèves, le mieux étant de les leur faire construire, par exemple en leur demandant de lister les critères de réussite tant du point de vue de la forme que du contenu. L’enseignant évalue les productions en fonction des critères qui ont été retenus. Si les critères linguistiques ne sont pas à négliger, il importe avant tout que la production ait un sens et qu’elle réponde aux objectifs de la consigne.

  23. Quels sont les critères d’évaluation ?

  24. Séance 2 : Peut-on passer de cancre à écrivain ? • D’après vous, est-ce possible ? • Comment peut-on passer de cancre à écrivain ?

  25. Biographie de l’auteur : Daniel Pennac Né en 1944 à Casablanca au Maroc. Après une scolarité difficile mais des études de lettres réussies, il devient professeur de français de 1965 à 1995. Il est aujourd’hui un écrivain célèbre et a été primé en 2007 pour son récit, Chagrin d’école.

  26. Rédigez quelques lignes • Pour moi, je pense que l’on peut devenir écrivain grâce ….

  27. Extrait 2 : « Enfin amoureux…et pour quel avenir ? » Un autre élément de ma métamorphose fut l’irruption de l’amour dans ma prétendue indignité. L’amour! (…) Un autre genre d’incarnation, qui révolutionna ma vie et signa l’arrêt de mort de ma cancrerie. Une femme m’aimait ! Pour la première fois de ma vie mon nom résonnait à mes propres oreilles! Une femme m’appelait par mon nom ! J’existais aux yeux d’une femme dans son cœur, entre ses mains, et déjà dans ses souvenirs, son premier regard du lendemain me le disait ! Incarnation : la personne incarnée est bien réelle, en chair et en os

  28. Choisi parmi tous les autres ! Moi ! Préféré ! Moi ! Par elle ! (une élève d’hypokhâgne, qui plus est, quand j’allais redoubler ma terminale ! ) Mes derniers barrages sautèrent : tous les livres lus nuitamment, ces milliers de pages pour la plupart effacées de ma mémoire, ces connaissances stockées à l’insu de tous et de moi-même, enfouies sous tant de couches d’oubli, de renoncement et d’autodénigrement, ce magma de mots bouillonnant d’idées, de sentiments, de savoirs en tout genre, fit soudain exploser la croûte d’infamie et jaillit dans ma cervelle qui prit des allures de firmament infiniment étoilé ! • Hypokhâgne : classe préparatoire littéraire après le bac • Autodénigrement : se critiquer soi-même • Infamie : déshonneur

  29. En somme, je planais, comme disent les heureux d’aujourd’hui. J’aimais et on m’aimait ! Comme tant d’ardeur impatiente pouvait-elle susciter tant de calme et tant de certitude ? Quelle confiance me faisait-on, tout à coup ! Et quelle confiance avais-je soudain en moi ! Pendant les quelques années que dura ce bonheur, il ne fut plus question de faire l’imbécile.(…) Assez perdu de temps comme ça. Une maîtrise et basta : le minimum vital du professeur. Petit prof, Papa. Dans des petites boîtes s’il le faut. Retour sur le lieu du crime. M’y occuper des gosses qui sont tombés dans la poubelle de Djibouti. M’occuper d’eux avec le clair souvenir de ce que je fus. Pour le reste, la littérature! Le roman ! L’enseignement et le roman ! Lire, écrire, enseigner ! Maîtrise : Diplôme universitaire, bac +4 Djibouti : Daniel Pennac est tombé, enfant, dans une poubelle à Djibouti.

  30. Que s’est-il passé entre le texte 1 et le texte 2 ? • Il tombe amoureux et veut apprendre. • Relevez les mots qui montrent son évolution. • Métamorphose • Révolutionna • signa l’arrêt de mort de ma cancrerie • J’existais • exploser la croûte d’infamie • quelle confiance avais-je soudain en moi • il ne fut plus question de faire l’imbécile

  31. Comment est-il passé de cancre à écrivain ? • par le travail, • L’envie d’apprendre, • Ses nombreuses lectures, • Sa volonté, • Son obstination, • Sa confiance en lui.

  32. A la manière de l’express, rédigez un interview de Pennac. • L'Express : Vous venez de publier un livre à succès. Comment vous est venu cette envie d’écrire ? • Pennac : • L'E. : Là, vous exagérez. Vous n’êtes pas devenu écrivain par amour. • D.P.: • L'E : Aviez-vous honte de vous ? • D.P.:

  33. Séance 3 : Autres lectures Texte 1 John Britton, le trompettiste qui a fait de son handicap un atout Le point.fr , 26-12-2011 Par Laurence Neuer

  34. Adepte de l'improvisation, comme tous les jazzmen, John Britton a dû utiliser ce talent tout au long de sa vie: né avec des doigts atrophiés à la première phalange, il a surmonté son handicap et en a même fait un atout pour jouer de le trompette "beaucoup plus facilement » Bien décidé à improviser autant que nécessaire à cause de ses doigts raccourcis, John Britton, 24 ans, fait durant son enfance comme ses quatre frères et soeurs dans la maison familiale d'Odenton (Maryland, Est), près de la capitale américaine Washington: de la musique. Il démarre même le piano plus tôt qu'eux, à trois ans au lieu de cinq, pour compenser les difficultés accrues qui l'attendent. Et quand, adolescent, il se rend compte qu'il ne pourra jamais atteindre le niveau qu'il espérait, à cause de son handicap, il se tourne vers la trompette, où ses doigts - amputés après que son cordon ombilical se fut enroulé autour de ses mains - se révèlent alors un atout plutôt qu'un fardeau, assure-t-il.

  35. Quand ils sont jeunes, les apprentis trompettistes renâclent souvent à plier leurs doigts correctement, comme l'exige la pratique de la trompette, explique-t-il. "Moi, j'avais des phalanges en moins à plier...", souligne-t-il en agitant les doigts comme s'il jouait de son instrument. "Comme je fais moins de mouvements avec mes doigts pour aller de bas en haut de la trompette, en fait, je peux jouer plus vite et beaucoup plus facilement", sourit-il. Aux yeux de John Britton, sa capacité de voir toujours le bon côté des choses doit beaucoup à sa famille, qui a toujours eu une attitude positive par rapport à son handicap. Pas de pleurs ou de lamentations chez les Britton, juste des séances d'improvisation musicale ou des plaisanteries légères. En grandissant, John Britton effrayait ses camarades en leur expliquant que son handicap était dû à un terrible accident: son grand frère Ben lui avait coincé les doigts dans le broyeur à déchets familial, raconte-t-il en souriant aujourd'hui. Loin d'être responsable de son handicap, son frère Ben a toujours été un modèle pour John. Et si ce dernier est aujourd'hui installé à Rochester, dans l'Etat de New York (nord-est), il revient souvent à Washington, et ne manque alors pas une occasion de jouer avec le groupe de son grand frère de 28 ans, Ben Britton's Unconventional Riot. "J'ai toujours suivi ses traces en quelque sorte", reconnaît John Britton. "Il a fait du jazz, donc j'ai fait du jazz", se rappelle-t-il. Les deux frères, parfois rejoints par leur soeur Christine, qui chante sur un des titres du dernier album du groupe de Ben, se plaisent à écumer ensemble les clubs de jazz de Washington. "Quel que soit le problème que vous ayez, il y a toujours une manière de l'appréhender sous un jour positif", veut croire John Britton: "Quand on est sur scène, toutes les émotions sont multipliées par dix. Donc si vous voyez votre problème de manière positive, cette impression sera elle aussi multipliée par dix »

  36. Compréhension • Que nous raconte ce texte ? • Quel lien établissez-vous entre John Britton et les autres personnes étudiées dans cette séquence ?

  37. Comment est-il parvenu à vaincre ce handicap? • Quelle est sa force ?

  38. Texte 2 : Qu'est ce qu'on va faire de toi ? En 2007, Michel Drucker sortait en librairie son autobiographie Car petit, Michel Drucker inquiète ses parents par ses résultats scolaires et son manque d'intérêt pour les études, d'autant que ses frères, eux, affichent une réussite extravagante. Les années passent et rien ne change, Michel accumule les petits boulots et les stages. Seulement, un soir, en 1965, son père découvre en regardant la télé que ce fils qui lui a causé tant de soucis est de l'autre côté de l'écran. Michel vient de rentrer à l'ORTF en tant que commentateur sportif ...

  39. Activités A partir des informations fournies et de ce que vous connaissez de Michel Drucker, • Par groupe de 2, imaginez une interview entre le journaliste et le présentateur de télévision. • Vous exposerez ces « handicaps » et comment il est parvenu à réussir. • Vous présenterez votre travail à l’oral.

  40. Illustration : Doisneau

  41. Comment un handicap peut-il devenir un atout ? • Répondez à cette question en vous aidant des documents étudiés tout au long des séances. • Vous pouvez commencer par : Daniel Pennac, enfant, était … Aujourd’hui, il est ….et ce grâce à …. Comme lui, …..( autre exemple) Moi, je pense que ….

  42. Récapitulatif: • 1ère étape : premier jet d’écriture : Autonomie dans la production et aptitude à s’approprier les consignes /5 points • 2ème étape :Réécriture deuxième jet : Mettre en œuvre des conseils de réécriture et des outils de remédiation / 10 points • 3ème étape : Mise au net du deuxième jet : Aptitude à mener un projet à terme / 5 points

More Related