1 / 12

1 L’Entreprise «  Belentraint  »

DECENTRALISATION DE LA NEGOCIATION EN France LE CAS DE L’ENTREPRISE BELENTRAINT Paris, 15 Novembre 2013. 1 L’Entreprise «  Belentraint  » . Une entreprise familiale créée en 1930 Située dans un village du sud de la France

lilly
Download Presentation

1 L’Entreprise «  Belentraint  »

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. DECENTRALISATION DE LA NEGOCIATION EN FranceLE CAS DE L’ENTREPRISE BELENTRAINTParis, 15 Novembre 2013

  2. 1 L’Entreprise « Belentraint » • Une entreprise familiale créée en 1930 • Située dans un village du sud de la France • Occupant de 250 à 300 personnes : 40% production, 60% services ; 60% femmes • Disposant de petites sociétés annexes • Produisant des biens de consommations durables • Deux syndicats, dont l’un très majoritaire

  3. 2 La méthode de l’analyse de cas • Une approche longitudinale de proximité sur très long terme, lourdement documentée • Le choix d’une lecture par les acteurs, plutôt que par les institutions • Pourquoi ce choix ? • Les risques d’une lecture sur la base des institutions : complexité artificielle et éloignement des pratiques

  4. LA LECTURE INSTITUTIONNELLE : SEPARATION DES TACHES ET DES ENJEUX

  5. 3 Belentraint et la négociation • Le face à face de l’employeur et des salariés est direct ; les institutions sont des intervenants « tiers » • Les délégué(e)s sont quotidiennement proches des salariés et pas en contact étroit avec leurs syndicats • La maîtrise des enjeux juridiques est secondaire par rapport aux effets des échanges entre employeur et délégués

  6. Les délégués sont une équipe vivante, à la fois forte et faible, unie et contradictoire (entre huit et dix personnes, 50/50 hommes/femmes • Leurs coefficients personnels prédominent sur leurs caractéristiques institutionnelles (Georges est d’abord technicien de maintenance, pas délégué syndical ; Danièle attachée commerciale, pas secrétaire du CE) • Le partage des tâches correspond à des arrangements pratiques : cumul des sièges dans les institutions en particulier.

  7. Il n’y a pas de partage « thématique » de la négociation, mais la gestion d’une série de questions et d’objectifs : salaires et emploi sont corrélés, égalité professionnelle et temps de travail aussi, etc. • Les institutions sont ritualisées : elles sont des occasions de rencontre, où information, consultation et négociation sont étroitement mêlées : - exemple de rites : la réunion mensuelle du CE et celle des DP se tiennent l’une à la suite de l’autre ; les membres du groupe de négociation qui accompagnent les délégués syndicaux sont les élu(e)s au CE et aux DP.

  8. 4 Belentraint et son contexte • Fort engagement dans la « Communauté » (impact sur l’emploi, le niveau et le rythme de vie, les ressources financières locales, etc.) • Relations distantes aux normes de branche (salaires, légèrement supérieurs…) • Relations distantes aux organisations professionnelles (employeurs et syndicats) • Concentration sur la survie de l’emploi, fortement menacé par l’usure de la famille propriétaire

  9. Mobilisation de ressources propres par les délégués (experts…) • Instrumentalisation des prescriptions légales : Usage et/ou oubli par l’employeur et les délégués des obligations légales en fonction des l’état de leurs confrontations. Exemples : mission d’expert non appelée si l’information préalable est déjà disponible ; renforcement de la tension formaliste dans les moments plus critiques. • Pesées de la représentativité plus fine que les normes officielles (qui est présent où et quel impact possible ?) Exemple : le délégué syndical majoritaire et la secrétaire du CE sont du même syndicat, mais l’un est dans l’atelier et l’autre dans les services commerciaux ; le deuxième délégué syndical est aussi dans l’atelier. La représentativité de chacun des trois dans les échanges avec l’employeur et les salariés ne se mesure pas en voix aux élections.

  10. 5 Les enjeux à venir • La pratique de l’échange – y compris conflictuelle - est solide et reconnue par les salariés comme par l’employeur, mais les enjeux locaux perdent du poids • La complexité des règles est un obstacle à l’insertion de nouveaux participants ; les enjeux syndicaux nationaux sont lointains (représentativité, compétitivité) • Les enjeux de la négociation sont de plus en plus de long terme et inclus dans des ensembles complexes (salaires/emplois ; formation/changements techniques )

  11. La « formation » des délégués est difficile, moins pour des raisons techniques que pour des raisons d’insertion dans la dynamique sociale de l’échange, construite sur le long terme et l’implicite • La motivation « syndicale » du côté des salariés tend à disparaître et l’employeur tend à techniciser l’échange social (professionnalisation des RH).

More Related