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Des Albertivillariens face à la précarité

Des Albertivillariens face à la précarité. Une ville en mutation. Observatoire de la Société locale, Anne Foussat 16/10/2010. L’héritage. Des logements petits et insalubres (42 % de 1 et 2 pièces en 2007) et une forte proportion de parc social

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Des Albertivillariens face à la précarité

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Presentation Transcript


  1. Des Albertivillariens face à la précarité Une ville en mutation Observatoire de la Société locale, Anne Foussat16/10/2010

  2. L’héritage • Des logements petits et insalubres • (42 % de 1 et 2 pièces en 2007) • et une forte proportion de parc social • (39 % des ménages habite un logement social en 2007) • Une population cosmopolite et précaire • …et les suites de la désindustrialisation du point de vue de l’emploi et du chômage

  3. Une part importante de chômeurs

  4. Un accroissement du nombre d’emplois

  5. INEGALITES TERRITORIALES – CONTEXTE REGIONAL La pauvreté était davantage dispersée en 1984Elle est plus prégnante en banlieue nord et sud-est en 2005 1984 2005 39 communes en D1142 communes en D10 83 communes en D1196 communes en D10

  6. Mixité sociale ou bipolarisation ? Hors revenus de solidarité : AAH, API, Minimum vieillesse, RAS,…

  7. Une dépendance aux revenus de solidarité

  8. Un accroissement de la population

  9. Plus de diplômés et de non qualifiés Un écart avec l’Île-de-France

  10. Une population de plus en plus cosmopolite

  11. Rencontre européenne concernant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale Dossiers : Epicéas – épicerie solidaire et maison des solidarités Conseil local de prévention des exclusions et de promotion de l’économie solidaire Coopaname – coopérative d’entrepreneurs Foyers de travailleurs migrants Village d’accueil de familles roms Régie de de quartier Maladrerie – Emile Dubois

  12. Epicéas – épicerie solidaire et maison des solidarités • Epicéas est une association créée en 2000, dont l’objectif initial est de gérer une épicerie sociale et de créer une maison des solidarités. • Cette structure est portée par la Ville d’Aubervilliers, le CCAS et des associations œuvrant dans le domaine de l’aide sociale, comme La Main tendue, le Secours Catholique, le Secours Populaire, l’Association Solidarité Emploi d’Aubervilliers… •  L’épicerie sociale, en partenariat avec la Banque alimentaire et l’Association nationale de développement des épiceries solidaires (ANDES), propose une aide alimentaire à des personnes orientées par des travailleurs sociaux. • Les bénéficiaires peuvent faire leur achat (10% du prix réel des denrées) parmi une gamme de produits alimentaires et d’hygiène. En 2009, 701 ménages représentants 2 611 personnes ont bénéficié de cette prestation, alors qu’en 2008, les bénéficiaires étaient moins nombreux  (566 ménages, soit 2 125 personnes). • Parallèlement à l’aide alimentaire, Epicéas, maison des solidarités, propose des activités d’insertion sociale : ateliers de valorisation de l’individu, écrivains publics, ateliers linguistiques, permanences associatives, accès aux loisirs et à la culture… • L’association fonctionne avec une équipe de bénévoles, une coordinatrice salariée et des professionnels mis à disposition par le CCAS (conseillère en économie sociale et familiale, agents administratifs…). • En développant dans de nouveaux locaux un nouveau dispositif d’hébergement d’urgence qui sera regroupé avec l’épicerie sociale et ses activités d’insertion sociale, l’association Epicéas souhaite renouveler son projet de « Maison des Solidarités », en cohérence avec son objet associatif. • L’association propose ainsi une offre complémentaire, à destination de personnes en difficultés pour mieux agir contre l’exclusion sociale, avec la création d’un Centre d’Hébergement. • Ouvert toute l'année, cet équipement permettrait d'offrir un hébergement semi-collectif, pour 35 personnes en situation de marginalisation et d'exclusion de la vie sociale, avec pour objectif :  • Assurer un accueil en urgence, proposer un hébergement pour des hommes, femmes, seuls, en couple et/ou avec enfant(s) ayant recouru au numéro vert (115), aux services sociaux, aux commissariats de police ou suite à l'intervention des maraudes. • Hébergement des personnes en chambres individuelles, adaptées à la taille du ménage, et équipées d’une salle d’eau et de toilettes. • Restauration sur place par la mise à disposition d’une cuisine collective et une salle commune. • Proposer un accompagnement social individualisé, en partenariat avec les travailleurs sociaux orienteurs.

  13. Conseil local de prévention des exclusionset de promotion de l’économie solidaire Le volet « Agir pour tous » du contrat d’engagements municipal mars 2008 - mars 2014 d’Aubervilliers, prévoyait la création d’un Conseil local de prévention des exclusions et de promotion de l’économie solidaire. Le 17 octobre 2008, à l’occasion de la Journée Internationale du Refus de la Misère, le Maire d’Aubervilliers a créé le Conseil Local de Prévention des Exclusions et de Promotion de l’Economie Solidaire (CLPEPES), en présence de Bernard Seillier, Président du Comité National de Lutte contre les Exclusions et d’élus du Conseil régional d'Île-de-France. Le pilotage du CLPEPES a été confié par Monsieur le Maire à Madame Christine Ratzel, Maire-adjointe chargée de l’économie solidaire et de la coopération décentralisée, qui anime ce Conseil en concertation avec les autres élus municipaux. Les travaux du CLPEPES doivent permettre de développer une politique locale prenant en compte les besoins des nos concitoyens les plus précaires, avec les objectifs suivants : ovalider les projets municipaux à caractère social et de lutte contre les exclusions oréaliser et diffuser un inventaire des dispositifs existant sur la ville odéfinir et mettre en œuvre des actions prioritaires oassocier les habitants au débat municipal concernant la solidarité et l’exclusion oinscrire un volet économie sociale et solidaire dans les grands projets de la ville osoutenir les acteurs locaux de l’insertion par l’activité économique odévelopper l’accès aux droits et la concertation des intervenants osoutenir l’initiative des habitants et la création de dynamiques solidaires ofavoriser la création d’activités et d’emploi pour des personnes en situation d’exclusion Le CLPEPES est une instance de réflexion et d’élaboration de projets sur les questions de l’exclusion, de la pauvreté et du développement de l’économie solidaire. Les travaux du CLPEPES ont pour vocation de mobiliser les élus et services municipaux, des représentants de l’Etat et des collectivités partenaires, les services publics locaux, les acteurs associatifs et des habitants d’Aubervilliers. Le CLPEPES participe à une meilleure connaissance des phénomènes et des processus d’exclusions sur le territoire. L’enjeu est de regrouper et coordonner l’ensemble des acteurs locaux, au-delà des seuls dispositifs institutionnels. Le CLPEPES a pour mission d’approfondir les connaissances sur la pauvreté, en utilisant et réactualisant les outils de mesure existants. Les travaux du CLPEPES permettront d’élaborer un Plan local de lutte contre les exclusions, notamment dans le cadre de l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale 2010. Par ailleurs, les relations mises en place depuis mars 2008 avec les acteurs locaux de l’économie sociale et solidaire ont permis d’affirmer un appui aux structures locales d’insertion par l’activité économique et de soutenir le développement d’initiatives (microcrédit avec  ADIGO, coopérative d’activités Coopaname, logements-relais avec Realise, Foires des savoir-faire 2008 et 2009 avec Plaine Commune, mois de l’ESS 2009 avec l’Atelier, projet lauréat de l’appel à projet ESS 2009 de Plaine Commune…). Outre la poursuite et le développement du CLPEPES, les thèmes prioritaires programmés pour l’année 2010 devront permettre de développer des solutions locales, concrètes et durables en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, notamment sur les sujets suivants : oerrance des jeunes adultes dans les quartiers obilan des solutions d’accueil des familles rroms odéveloppement du réseau d’écrivains publics

  14. Coopaname – coopérative d’entrepreneurs • Née en 2004 à l’initiative du réseau Coopérer pour entreprendre, Coopaname est une coopérative d’activités et d’emploi (CAE) qui rassemble plus de 400 personnes dans l’ensemble de l’Ile-de-France. • Inventées il y a douze ans, les Coopératives d'Activités et d'Emploi sont nées d'un constat : la création d'une entreprise individuelle ou d'une société n'est pas une solution adaptée à la plupart des personnes qui souhaitent "se mettre à leur compte" et qui visent avant tout à créer leur propre emploi. • Coopaname, solution d'entrepreneuriat collectif en Ile-de-France, propose à ses entrepreneurs-salariés de : • Ne pas être isolé, en les accompagnant dans la durée et en offrant un cadre favorable aux échanges et collaborations professionnelles. • Se concentrer sur leur métier, en mutualisant toutes les questions administratives, comptables, fiscales, juridiques. • Sécuriser la démarche entrepreneuriale, avec un statut de salarié qui évite de créer sa propre entreprise et offre davantage de protection sociale. • Permettre la multiactivité, car deux ou trois activités différentes peuvent faire un seul emploi salarié stable. • Le cœur de l'entreprise est constitué d'une activité d'accompagnement à la création d'activité portée par la poignée de fondateurs de la Coopérative. Cette activité est financée par différents partenaires de Coopaname, principalement au titre du développement économique du territoire ou de l'aide au retour à l'emploi. Les autres activités sont celles des entrepreneurs-salariés qui montent, lancent, développent et pérennisent leurs projets au sein de Coopaname. • Chacun se salarie, de manière stable, en fonction du chiffre d'affaires que son activité apporte à la Coopérative. Chaque activité contribue au financement du projet commun à hauteur de 10 % du chiffre d'affaires qu'elle réalise. La réussite de chacun contribue à la construction d'un collectif fort, qui, en retour, favorise les projets individuels. • Collectivement, les entrepreneurs-salariés de Coopaname s'offrent du droit du travail, de la sécurité, de la protection sociale, des mutualisations de charges, des opportunités d'affaires auxquels ils ne pourraient prétendre s'ils étaient travailleurs indépendants ou gérants de leur propre société. • A partir de l’antenne pour le nord-est parisien installée à Aubervilliers, la plateforme d’incubation de Coopaname, créée en 2009, vise à accompagner dans la durée et dans une dynamique coopérative, des projets portés par des jeunes de Seine-Saint-Denis, de 18 à 30 ans, dès la naissance de l'idée, jusqu’à la réalisation du projet et la pérennisation des activités et des emplois qu’elles auront permis de créer.

  15. Foyers de travailleurs migrants Le Foyer de travailleurs migrants (FTM) est un type de logement social systématisé en France par l'État au milieu des années 1950, pour héberger les travailleurs nord-africains. Héritiers de la politique de logement patronale ou philanthropique des travailleurs isolés mais aussi de l'encadrement colonial des populations « indigènes », les foyers ont servi ensuite de mode de logement privilégié pour les immigrés isolés issus des anciennes colonies, maghrébins puis sub-sahariens (Mali, Sénégal) dans les années 1960 et 1970. Même si la population de ces foyers, rebaptisés « résidences sociales », évolue, en fonction des politiques menées par les organismes gestionnaires, les résidents des foyers restent en grande partie des migrants isolés, dont la situation professionnelle et sociale est précaire, éloignés de leur famille et connaissant mal leurs droits. En 2004, 140 000 personnes (dont 30 000 résidents de nationalité française) vivaient officiellement en France, dans 700 foyers de travailleurs foyers, 45% des lits étant situés en Ile-de-France. La ville d’Aubervilliers compte 7 foyers et résidences sociales de travailleurs migrants, répartis sur 5 quartiers et offrant une capacité d’accueil de 1 520 places, soit près de 2% de la population de la ville Si l’entretien ou les réhabilitations se traduisent par une amélioration sensible des conditions de vie pour les résidents, elles signifient aussi une augmentation des loyers, ainsi que des contraintes plus importantes sur la vie collective. Dans ce contexte, plusieurs priorités, comme la maîtrise de la « suroccupation » des logements ou le vieillissement des résidents sont partagées par les organismes gestionnaires. D’une manière générale, la gestion des espaces collectifs amène des questions spécifiques, comme la mise aux normes d’hygiène et de sécurité des cuisines collectives, le « contrôle » de l’usage des salles collectives, les questions de sécurité et les intrusions extérieures.  Le vieillissement de résidents, pour qui les foyers sont devenus la résidence principale, est devenu une préoccupation majeure. La part des plus de 60 ans correspond, dans certains établissements, à la moitié des résidents, avec des problématiques préoccupantes : accès à la retraite, précarité économique, d’endettement, dépendance, santé mentale, isolement, perte des liens familiaux. Depuis 2007, un partenariat actif animé par la ville s’est mis en place avec les trois organismes gestionnaires (ADOMA, AFTAM, ADEF). Dans la perspective d’un développement de l’action publique locale en faveur des résidents des sept foyers de travailleurs migrants (FTM) d’Aubervilliers, le projet initié en 2007 propose de : odonner une vision d’ensemble de la situation sociale des résidents odévelopper l’information en direction des résidents ofavoriser leur accès aux droits, notamment en matière de santé omobiliser les services publics locaux oréunir les organismes gestionnaires odévelopper des solutions, en terme de complémentarité et de mutualisation. Il s'agit d'intervenir dans le cadre d'un partenariat avec les organismes gestionnaires (ADOMA, AFTAM, ADEF), pour mettre en place des actions collectives et des projets culturels, informer sur les initiatives locales et valoriser les lieux de vie collectifs.

  16. Village d’accueil de familles roms Dès2002, plusieurs familles roms d’origines roumaines et bulgares sont arrivées sur le territoire de la commune et on dénombrait entre 500 et 600 personnes en 2005. Pendant l’année 2006, cinq bidonvilles installés par des familles roms étaient recensés à Aubervilliers. La situation de ces populations combinait grande précarité et errance d’une commune à l’autre, au gré des expulsions. Au regard de la dégradation progressive des conditions de vie sur ces camps de fortune, avec notamment l’incendie d’un camp le 15 janvier 2006, la municipalité décidait d’engager une opération d’habitat adapté, pour permettre la sédentarisation, à terme, des familles souhaitant s’inscrire dans un parcours d’intégration et d’accès au droit (logement, santé, emploi, scolarisation). Le projet d’intégration, destiné à accueillir 80 personnes au maximum, prévoyait l’installation d’une zone d’habitation dans des bâtiments modulaires, sur le site sis 52 rue Saint-Denis à Aubervilliers, appartenant à la ville. Ce projet conçu comme durable mais non définitif, prévu sur une période de trois ans, programmait le départ des familles au fur et à mesure de leur parcours d’insertion, les lieux d’habitation étant progressivement démontés. En conséquence, la délibération du Conseil municipal du 15 décembre 2005 : oacceptait le principe de l’installation en maîtrise communale d’un lieu de vie, osollicitait la participation d’une subvention d’investissement au taux maximum, osollicitait de l’Etat la mise en œuvre d’une MOUS d’accompagnement social, odemandait au Préfet le déplacement vers des solutions d’hébergement ou d’installation de l’ensemble des campements installé sur le territoire de la commune. La construction du site a été co-financée par la Ville d’Aubervilliers et le Conseil régional d’Ile-de-France, au titre de l’éradication des bidonvilles. En concertation avec les familles résidentes, le nom de « Satu nou », qui signifie « nouveau village » en roumain, a été retenu pour désigner le village. L’ensemble d’habitations modulaires, installé 52 rue Saint-Denis, qui a ouvert en juillet 2007, accueille actuellement 13 ménages, avec un total de 59 personnes (26 adultes et 33 enfants). La délibération du Conseil municipal du 29 juin 2006 approuvait la mission de maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (MOUS) et le marché public concernant la construction du village. Après une première période de 2007 à 2009, la MOUS d’accompagnement social et de relogement a été prolongée et confiée à l’association ALJ 93, qui assure également la mission de gestion locative (quittances et suivi des loyers, maintenance technique, gardiennage…). Des projets similaires se sont développés dans d’autres villes de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Saint-Ouen, Bagnolet, Montreuil). La qualification d’une partie de ce terrain en aire d’accueil des gens du voyage est programmée, la gestion en étant confiée par la Ville d’Aubervilliers et l’agglomération Plaine Commune à ADOMA.

  17. Régie de quartier Maladrerie – Emile Dubois • Créé en 1988, le Comité national de liaison des Régies de quartier (CNLRQ) se définit comme un réseau d'acteurs qui fonctionne sur le mode de la réciprocité : échange et connaissance mutuelle, partage des compétences, des pratiques, transfert de savoir-faire. Les membres du CNLRQ, association loi 1901, sont les Régies adhérentes, représentées par leur président et leur directeur. • Les objectifs du CNLRQ sont les suivants : • Aider les monteurs de projets de Régies de quartier par des expertises et des parrainages. • Soutenir les Régies existantes en particulier par la qualification de ses acteurs. • Développer qualitativement la mise en œuvre de la Charte par les Régies. • Susciter et relayer les débats sur l'insertion et l'emploi. • Une Régie de quartier regroupe collectivités locales, logeurs sociaux et habitants du ou des quartiers qui composent son territoire. Ensemble, ils interviennent sur la gestion urbaine de cet espace géographique et social sur lequel se fonde son action. • Sa mission technique est d'entretenir, d'embellir et de veiller sur le quartier. Elle se traduit par une activité économique qui favorise l'insertion sociale et professionnelle d'habitants en difficulté et l'émergence de nouveaux services. • Les activités de la Régie sont le support d'une démarche de médiation et de sensibilisation qui poursuit auprès des habitants et des acteurs locaux une mission sociale : • oAméliorer les relations humaines, • oInventer des modes de gestion urbaine partagée, • oConstruire, en suscitant l'implication et la responsabilisation des habitants, une citoyenneté active sur le territoire de la Régie. • En 2001, la Ville d’Aubervilliers a décidé de soutenir la création d’une Régie de quartier, pour le quartier « Maladrerie - Emile Dubois ». • Les actions mises en place s’adressent à tous les habitants du quartier « Maladrerie - Emile Dubois », notamment les habitants les plus en difficulté (jeunes adultes, femmes isolées, résidents du foyer de travailleurs migrants…). A partir de sa fonction économique, la Régie de quartier développe des activités visant à favoriser le lien social entre les différentes composantes de la population. • Depuis sept ans, la Régie de quartier Maladrerie - Emile Dubois d’Aubervilliers met en œuvre un projet d’économie solidaire, au service de la restauration du lien social et de l’égalité de traitement dans les quartiers populaires, sur la base des compétences et de l’investissement des habitants bénévoles et salariés. • Les activités de nettoyage des parties communes, de services à l’habitant, de nettoyage de la voirie et de second œuvre représentent près de 30 000 heures annuelles de prestations, assurées par une vingtaine de salariés en insertion. • Ces emplois, basés sur le lien social et la commande publique, en concertation avec les collectivités et les bailleurs sociaux, sont des activités d’intérêt collectif, qui permettent d’améliorer la qualité de l’habitat des personnes vivant sur le territoire économique et social du quartier et de la ville.

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