Education thérapeutique de l’auto-évaluation à l’évaluation quadriennale

1. Education thérapeutiquede l’auto-évaluation à l’évaluation quadriennale Valérie ACHART-DELICOURT Coordinateur Paramédical P3I Source et Remerciements : François Bourdillon Département de bio statistiques, de santé publique et d’information médicale

2. Nouvelle politique publique Coût Exigence de qualité Variabilité des résultats Variabilité des méthodes Pourquoi des exigences d’évaluation ?

3. Une loi, des décrets, des recommandations Notion de programme à distinguer de l’action d’ETP Un cahier des charges Des autorisations Des financements ? L’exigence de l’évaluation a amené à faire de la norme

4. Bien comprendre la logique de programme Comment élaborer un programme but et objectif du programme répondant a un besoin identifié Population concernée Compétences à acquérir Précise les modalités d’évaluation professionnels impliqués Lien entre eux et leur coordinations Modalité d’interventions de planification et organisation des séances Le programme est élaboré par un groupe pluridisciplinaire et peut inclure des usagers

5. Bien comprendre la logique de l’évaluation Identifier les points forts Les difficultés et les points a améliorer Mieux prendre en compte les contraintes des équipes Démarche d’amélioration continue de la qualité Réajuster les actions et le programme Mieux répondre aux objectifs et aux besoins du patient Auto évaluation annuelle portant sur le bilan d’activité

6. Auto-évaluations: Rythme annuel (cahier des charges) Evaluation formative : exercice d’équipe Evaluation évolutive L’évaluation s’élargit tous les ans pour s’intéresser de plus en plus aux processus et aux effets Ce n’est pas de la recherche qui cherche à faire la démonstration de l’efficacité et de l’efficience Le cadre des évaluations

7. L’activité Combien et quels types de bénéficiaires File active : Nb de patients ayant bénéficié d’au moins un atelier ou une séance d’ETP (et ou proches) Distinguer la rentrée dans le programme de l’indication avec proposition de programmes Décrire cette population, son profil : sexe, âge, stade de la maladie et le motif principal de l’indication Quelles activités ? Description des ateliers, séances (taille des groupes, thématiques), consultations, des cycles, … existence de séances d’évaluation sommative(Évaluation intervenant au terme d’un processus d’apprentissage ou de formation afin de mesurer les acquis de l’apprenant)Aspects quantitatifs obligatoires Quels domaines évaluer ?

8. L’activité (suite) Quels intervenants ? Fonctions, Temps passé Patients ressources ou associations de malades impliqués Nombre d’intervenants par séance Quel comité de pilotage ? Composition, Rythme de réunions, … Quels domaines évaluer ?

9. Les outils à disposition (et les manques): La plaquette d’information La charte d’engagement Le consentement ? Le dossier éducatif Le matériel éducatif, les méthodes d’évaluation sommative Le questionnaire de satisfaction Les éléments de support pour le recueil d’activités et d’évaluation (le tableau de bord) Les indicateurs définis à priori pour le suivi des patients Quels domaines évaluer ?

10. Les processus = Les manières de faire, les étapes, les articulations = s’interroger = Quels types de questionnements ? Que comprennent les patients lorsqu’on leur propose un programme d’éducation thérapeutique ? Que signifie la non venue d’un certain nombre de patients ? De quelle manière les diagnostics éducatifs sont-ils élaborés ? L’aspect interactif des séances est-il respecté ? Fait-on des analyses de séances d’ETP ? Les médecins traitants sont-ils informés ? Quels domaines évaluer ?

11. Les processus (suite) Les intervenants sont-ils suffisamment formés ? Comment apprécie t’on les compétences acquises par les patients ? L’équipe soignante perçoit-elle des changements positifs … Il s’agit, in fine, d’identifier les points forts, les difficultés et de proposer de faire évoluer le programme pour en tenir compte S’interroger de manière ouverte et de manière collective Quels domaines évaluer ?

12. L’inclusion dans le programme : indications, proposition, compréhension, délais d’attente Déroulement des actions éducatives : animation, outils, satisfaction, appréciation des acquisitions de compétences, places et rôles de chacun (et leur formation), implication de patients, ressources … Le liens avec les cliniciens de la ville et de l’hôpital : coordination, partage d’information L’évaluation : le COPIL et les réunions d’équipe Points forts et difficultés pour quelles évolutions ? Les 4 grands thèmes de l’analyse de processus

13. Valeur-ajoutée du programme = terminologie économique (attention) Quels effets ? Tout dépend des objectifs initiaux (exemple VIH, Obésité-diabète) Ce que les patients ont appris ? maladie, traitement, raisonnement, décision Ce qui a changé dans leur vie quotidienne ? Leur satisfaction ? On ne fait pas de recherche. Toutefois, cela n’interdit pas de s’interroger sur ces questions de manière individuelles et collectives Et l’évaluation de résultats

14. Il y a aussi des bénéfices sur les équipes en termes de management Satisfaction des paramédicaux Moindre cloisonnement entre PM et PNM Modification de la relation soignants – soignés … Et l’évaluation de résultats

15. Faire un rapport synthétique d’autoévaluation pour répondre aux possibles contrôle de l’ARS HAS devrait donner un modèle ainsi d’ailleurs qu’un guide méthodologique d’évaluation Elle devrait s’inscrire dans une sorte de démarche d’EPP. Le rapport devrait décrire brièvement le programme puis Les points forts Les difficultés Les objectifs d’amélioration Les décisions d’amélioration Ce qui permettra chaque année de mesurer le chemin accompli Eléments de preuves d’évaluation

16. Pertinence du programme : cibles, besoins, Moyens, Effets, … Repartir pour un tour ? Nouvelles orientations ? Ne pas se tromper de logique Évaluer le programme autorisé Vous n’êtes ni l’ARS, ni l’assurance maladie, ni chercheurs, … Evaluation quadriennale

17. 1800 programmes en France 70 millions d’euros L’enjeu c’est la qualité Evaluation est un des outils Distinguer les évaluations de la politique publique (réduire les complications et améliorer la qualité de vie – mieux prendre en charge la maladie chronique) De la politique régionale (territorialisation) D’un programme (son fonctionnement) Conclusions