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Les fondements épistémologiques de la recherche Elaboré par : Majjedi fatma Elleuch ines

Les fondements épistémologiques de la recherche Elaboré par : Majjedi fatma Elleuch ines El gued mariem. Plan : Introduction : Définitions et objet de l’épistémologie Partie 1 : La nature de la connaissance produite Notion de la connaissance Nature de la connaissance

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Les fondements épistémologiques de la recherche Elaboré par : Majjedi fatma Elleuch ines

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  1. Les fondements épistémologiques de la recherche Elaboré par : Majjedi fatma Elleuch ines El gued mariem Fondements epistémologiques de recherche

  2. Plan : • Introduction : Définitions et objet de l’épistémologie • Partie 1 : La nature de la connaissance produite • Notion de la connaissance • Nature de la connaissance • Partie 2 : Les critères de validité de la recherche • Pour les positivistes • Pour les interprétativistes et constructivistes • Partie 3 : le chemin de la connaissance • Conclusion

  3. Introduction : Définitions et objet de l’épistémologie • L'épistémologie se définit selon deux traditions: • tradition philosophique francophone : • une branche de la philosophie des sciences qui  étudie de manière critique la méthode scientifique, les formes logiques et modes d‘inférences utilisés en science, de même que les principes, concepts fondamentaux, théories et résultats des diverses sciences, afin de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée objective .

  4. la tradition philosophique anglo-saxonne:l'épistémologie se confondrait avec la théorie de la connaissance , et ne porterait donc pas spécifiquement sur la connaissance scientifique.

  5. Objet de l’épistémologie Etudier ce qu’elle est la science en discutant la nature de la méthode et de la valeur de la connaissance. Elle permet d’asseoir la validité et la légitimité d’une recherche. La réflexion épistémologique est consubstantielle à toute recherche qui s’opère.

  6. Partie1 :La nature de la connaissance produite Notion de la connaissance: La connaissance est, d'une part, l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose, et d'autre part, les choses qui sont sues ou connues. Par extension, on appelle aussi « connaissance » tout ce qui est tenu pour su ou connu par un individu ou une société donnés. Les sciences ont l'une des principales formes de connaissance, et la science en général est un ensemble de méthodes systématiques pour acquérir des connaissances

  7. Pour Kuhn  « le paradigme est un cadre qui définit les problèmes et les méthodes légitimes, et qui permet ainsi une plus grande efficacité de la recherche : un langage commun favorise la diffusion des travaux et canalise les investigations. » Les trois paradigmes épistémologique sont: Le positivisme: désigne un ensemble de courants qui considère que seules l'analyse et la connaissance des faits réels vérifiés par l'expérience peuvent expliquer les phénomènes du monde sensible. La certitude en est fournie exclusivement par l'expérience scientifique. L’interprétativisme :défend la particularité des sciences humaines en général et des sciences de l’oraganisation en particulier , il s’oppose au positivisme. Le constructivisme: L’approche constructiviste met en avant l’activité et la capacité inhérentes à chaque sujet, ce qui lui permet d’appréhender la  réalité  qui l’entoure.

  8. Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite) Vision positiviste Vision constructiviste Principe de représentabilité de l’expérience du réel : la connaissance est la recherche de la manière de penser et de se comporter qui conviennent nos expériences du réel sont communicables et la vérité procède de cette adéquation des modèles de notre expérience du monde à cette expérience. • Principe ontologique Peut être considérée comme vraie toute proposition qui décrit effectivement la réalité. Le but de la science est de découvrir cette réalité. Ceci est applicable à tous les sujets sur lesquels l’esprit humain peut s’exercer.

  9. Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite) Vision positiviste Vision constructiviste Principe de l’univers câblé : les représentations du monde sont téléologiques, l’intelligence organise le monde en s’organisant elle-même, « la connaissance n’est pas la découverte des nécessités mais l’actualisation des possibles « (Piaget) • Principe de l’univers câblé : • Il existe des lois de la nature, le réel est déterminé. Le but de la science est de découvrir la vérité derrière ce qui est observé. La description exhaustive est possible, par décomposition en autant de sous-parties que nécessaire. Les chaînes de causalité qui relient les effets aux causes sont simples et peu nombreuses

  10. Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite) Vision positiviste Principe de l’interaction sujet objet: l’interaction entre le sujet et l’objet est constitutive de la construction de la connaissance. Vision constructiviste • Principe d’objectivité : l’observation de l’objet réel par l’observant ne modifie ni l’objet réel ni l’observant. Si l’observant est modifié, cela ne concerne pas la science (l’esprit humain ne fait pas partie des objets réels sur lesquels il puisse lui même s’exercer)

  11. Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite) Vision positiviste Principe de l’argumentation logique: la logique disjonctive n’est qu’une manière de raisonner parmi d’autres et n’a pas besoin d’être posée comme naturelle. Vision constructiviste • Principe de naturalité de la logique : la logique est naturelle, donc tout ce qui est découvert par logique naturelle est vrai et loi de la nature. Donc tout ce qui ne pourra être découvert de cette manière devra être considéré comme non scientifique.

  12. Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite) Vision positiviste Principe d’action intelligente : Le concept d’action intelligente décrit l’élaboration d’une stratégie d’action proposant une correspondance adéquate entre une situation perçue et un projet conçu par le système au comportement duquel on s’intéresse Vision constructiviste • Principe de moindre action : entre deux théories, il faut prendre la plus simple

  13. Le principe de vérifiabilité Pour les positivistes: Partie 2 : Les critères de validité de la connaissance Une proposition est soit analytique , soit synthétique, soit vraie en vertu de la définition de ses propres termes, soit vraie. Ce principe conclut qu’une proposition synthétique n’a de sens que si et seulement elle est susceptible d’être vérifié empiriquement.

  14. Le principe de conformité Partie 2 : Les critères de validité de la connaissance Remet en cause le caractère certain de la vérité. Elle repose sur l’idée que l’on ne peut pas dire qu’une proposition est vrai universellement mais qu’elle est probable.

  15. Le principe de réfutabilité Partie 2 : Les critères de validité de la connaissance On ne peut jamais affirmer qu’une théorie est vraie, mais on peut en revanche affirmer qu’une théorie n’est pas vrai, c’est-à-dire, qu’elle est réfutée.

  16. Partie 2 : Les critères de validité de la connaissance Pour Les interprétativistes et les constructivistes :

  17. Les interprétativistes et les constructivistes remettent en cause le caractère universel des critères de validité proposés par les positivistes

  18. comprendre le caractère singulier des événements analysés, en réalisant une description détaillée du phénomène analysé, y compris leurs aspects historiques et contextuels Le caractère idiographique des recherches. Pour les interprétativistes, les critères de validité sont: Les capacités d’empathie que développe le chercheur l'empathie que le chercheur développe c'est-à-dire que, pour une compréhension de la réalité sociale qu’il observe, il a besoin de s'approprier la langue et la terminologie propre des acteurs impliqués.

  19. Le critère d’enseignabilitéproposé par le Moigne: « le modélisateur ne pourra plus assurer que les connaissances sont démontrées.il devra montrer qu’elles sont argumentées et donc à la fois constructibles et reproductibles de façon à permettre leur intelligibilité pour son interlocuteur « Le critère d’adéquation proposé par Glasersfeld, ce dernier est considéré comme un constructiviste radical, admet qu’une connaissance est valide dès lors qu’elle convient à une situation.

  20. Pour les positivistes:le chemin de la connaissance passe par la compréhension des lois qui régissent la réalitéAdopter une posture positiviste implique de considérer que l'objet ou le phénomène qui est analysé existe indépendamment de la personne qui l'analyse. Sujet et objet sont considérés indépendants et, à partir de cette notion, l'effort va dans le sens d’isoler l'objet, afin, de cette façon, d'appréhender la réalité. Il y a une vision déterministe, c'est-à-dire que l'on cherche à définir de manière objective les relations de cause-effet entre les variables.Le chemin de la connaissance scientifique se fait à travers une explication de la réalité Partie3: Le chemin de la connaissance

  21. Partie3: Le chemin de la connaissance Pour les interprétativistes: La posture interprétativiste a comme objectif, non l'explication de la réalité, mais sa compréhension. Dans cette posture, la réalité ne sera jamais indépendante de l'esprit, ou de la connaissance de la personne qui l'analyse. Sujet et objet sont interdépendants. Ainsi, la connaissance produite est toujours subjective et particulière à un contexte. Pour les interprétativiste, le processus de création de la connaissance passe par la compréhension du sens que les acteurs engagés donnent à la réalité. Ils cherchent à comprendre la réalité à travers les interprétations faites par les acteurs. De cette façon, les interprétativiste différencient compréhension d'explication, au contraire des positivistes, qui les considèrent toutes deux de forme égale

  22. Partie3: Le chemin de la connaissance La posture constructiviste quant à elle, ainsi que la posture interprétativiste, part du principe que le sujet et l’objet sont interdépendants, c'est-à-dire que le sujet qui analyse influence sur l'objet qui est analysé. En ce sens, pour les constructivistes, la réalité est construite. De même que pour les interprétativistes, pour les constructivistes, le monde social est fait d'interprétations, qui se construisent grâce à des interactions entre des acteurs, dans des contextes qui sont toujours particuliers.. Ainsi, la connaissance construite à partir de cette posture est aussi subjective et contextuelle..

  23. Partie3: Le chemin de la connaissance Bien que la posture constructiviste partage quelques idées avec la posture interprétativiste, elles se différencient, au moins, dans les deux points suivants: tandis que pour les interprétativistes la compréhension de la réalité se fait dans le but de comprendre la réalité des acteurs étudiés, pour les constructivistes, le processus de compréhension du chercheur participe de la construction de la réalité de ces acteurs étudiés

  24. Partie3: Le chemin de la connaissance pour les constructivistes, le processus de compréhension est lié à la finalité du projet de connaissance auquel le chercheur se propose, c'est-à-dire que le processus de constitution de la connaissance, nécessairement, est lié à l'intentionnalité ou à la finalité du sujet qui analyse.

  25. Partie3: Le chemin de la connaissance En résumé, dans le cadre du positivisme le chercheur va découvrir des lois qui s’imposent aux acteurs et, dans le cadre de l’interprétativisme il va chercher à comprendre comment les acteurs construisent le sens qu’ils donnent à la réalité sociale (il ne s’agit pas d’expliquer la réalité mais de la comprendre au travers des interprétations qu’en font les acteurs). dans le cadre du constructivisme il va contribuer à construire, avec les acteurs, la réalité sociale.

  26. Conclusion La réflexion épistémologique doit conduire le chercheur à: • Comprendre l’ensemble des présupposés sur lesquels sa recherche s’appuie. • expliciter les implications que ses choix entrainent afin de parvenir à une plus grande maitrise de sa recherche

  27. MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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