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Atelier de l’UIT sur l’accessibilité Rapport de l’atelier (Version française)

Atelier de l’UIT sur l’accessibilité Bamako (Mali), 13–15 octobre 2009. Atelier de l’UIT sur l’accessibilité Rapport de l’atelier (Version française). Andrea Saks, Présidente de l’atelier Christine Mugimba, Rapporteur. Cérémonie d’ouverture 1/2.

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  1. Atelier de l’UIT sur l’accessibilitéBamako (Mali), 13–15 octobre 2009 Atelier de l’UIT sur l’accessibilitéRapport de l’atelier(Version française) Andrea Saks, Présidente de l’atelier Christine Mugimba, Rapporteur

  2. Cérémonie d’ouverture 1/2 • Allocution d’ouverture et de bienvenue prononcée dans un message vidéo par le Dr Hamadoun Touré, Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT) • Etaient présents: • S. E. Mme Diarra Mariam Flatie Diallo, Ministre des communications et des nouvelles technologies, Gouvernement du Mali, • S. E. M. Sékou Diakité, Ministre du développement social, de la solidarité et des personnes âgées, Gouvernement du Mali, • Dr Choguel Kokalla Maiga, Directeur du Comité de régulation des télécommunications (CRT), Gouvernement du Mali, • M. Malcolm Johnson, Directeur de l’UIT-T, • Mme Andrea Saks, Présidente du Groupe mixte de coordination de l'UIT-T sur l'accessibilité et les facteurs humains (JCA-HF), • M. Abdoulaye Dembele, chargé de la coordination entre l’UIT-D, l’UIT-T et le Groupe JCA-HF pour les personnes handicapées.

  3. Cérémonie d’ouverture 2/2 • Introduction de M. Oumar Sangho, journaliste malien. • Les thèmes suivants ont été évoqués lors de la cérémonie d’ouverture: • importance attachée par le Gouvernement malien aux questions relatives à l’accessibilité des TIC; • l’Atelier s’inscrit dans le cadre des manifestations organisées à l’occasion de la 15ème édition du mois de la solidarité avec les personnes âgées et handicapées au Mali; • l’accessibilité est synonyme d’autonomie et d’indépendance pour les personnes handicapées, en particulier les femmes et les enfants handicapés; • engagement et initiative de l’UIT visant à réduire la fracture numérique dans les pays en développement; • les TIC: facteur d’égalisation des compétences; • importance du principe de conception universelle dans les travaux de normalisation; • importance de la Convention relative aux droits des personnes handicapées adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies.

  4. Session 1: Introduction à l’accessibilité: rôle de l’UIT et des organisations internationales • Activités menées par l’UIT-T en matière d’accessibilité – Importance de normes internationales comportant des fonctionnalités d’accessibilité: • normes actuelles, telles que la Recommandation V.18, listes de contrôle concernant l’accessibilité, TVIP intégrant les fonctionnalités d’accessibilité; • nouvelles normes en cours d’élaboration, H.325 et normes applicables aux services relais pour les sourds; • Résolution 70 de l’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications (AMNT-08); • les normes sont volontaires mais constituent une bonne pratique pour intégrer l’ensemble des fonctions d’accessibilité dès le début de la conception et de la mise au point (principes de conception universelle); • les normes sont un facteur important d’interopérabilité: par exemple, les textophones destinés aux sourds ne sont pas compatibles d’un pays à l’autre; • les communications pour les personnes handicapées devraient avoir autant d’importance que les communications rurales, en tenant compte des recettes obtenues pour subventionner l’accessibilité aux TIC; • les technologies et les innovations précèdent souvent la réglementation; • les innovations techniques peuvent créer des obstacles: des pays différents utilisent des technologies différentes en l’absence de normes et sans tenir compte du principe de conception universelle.

  5. Session 1: Activités menées par l’UIT en matière d’accessibilité • Initiative spéciale de l'UIT-D destinée aux personnes handicapées en vue de diffuser des connaissances en partenariat avec les Etats Membres. • Nécessité pour les Etats Membres de participer activement aux activités et de communiquer leurs observations sur les outils mis au point. • Ces activités sont les suivantes: • mise en œuvre de projets pilotes sur les TIC pour les personnes handicapées en Zambie, au Sénégal, au Burkina Faso, au Mali et au Malawi; • définition de nouveaux sujets d’étude qui seront soumis à la prochaine Conférence mondiale de développement des télécommunications (CMDT).

  6. Session 1: Activités menées par l’UIT en matière d’accessibilité L’existence d’une volonté politique, les décisions ou l’intervention de l’UIT ainsi que les mesures réglementaires sont des éléments essentiels pour rendre les TIC accessibles. Il est important que les personnes handicapées soient des acteurs et pas seulement des spectateurs. Mise à disposition de bourses pour assurer la participation. Il est important d’associer les universités et les centres de recherche- développement. Création au TSB d’un bureau spécial chargé de la mise en œuvre de la Résolution 70.

  7. Conclusions de la session 1 • Accessibilité pour les malentendants: • la langue des signes diffère d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre; • la transmission de texte en temps réel est importante pour permettre l’accessibilité aux TIC des personnes handicapées et des personnes âgées ainsi que pour les communications d’urgence; • les personnes sourdes ou muettes devraient disposer de services de relais tels que le vidéotexte ou les services vocaux. • Préoccupations et besoins des personnes handicapées: • le problème n’est pas le handicap, mais l’accès aux technologies; • les personnes handicapées veulent utiliser les TIC comme tout le monde; • nécessité de former les personnes handicapées afin qu’elles puissent utiliser ces technologies à l’aide d’outils adaptés à leurs besoins. • Il est important que les sociétés de télécommunications travaillent en partenariat avec les Etats Membres, par le biais des ministères concernés.

  8. Session 2: Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et bonnes pratiques en matière de TIC • Exposés de spécialistes: • Importance de la Convention des Nations Unies et de ses articles sur l’accessibilité des TIC –caractère juridiquement contraignant: • l’accessibilité numérique est un nouveau droit fondamental; • les droits à l’accessibilité aux TIC sont désormais comparables aux droits d’accès aux bâtiments et aux transports; • importance de la législation nationale et de coordonnateurs dans chaque pays pour veiller à l’application des dispositions de la Convention relatives à l’accessibilités aux TIC; • kit pratique de l’initiative G3ict à l’intention des décideurs pour renforcer les connaissances et les capacités. • Services consultatifs offerts par le Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI) et la Coalition dynamique sur l’accessibilité et le handicap (DCAD) et possibilités de participation d’experts des TIC, des questions concernant les personnes handicapées et d’organisations spécialisées.

  9. Session 2: Technologie et handicap • Travaux de recherche menés en Amérique latine par l’Université de Washington (Seattle, WA) sur le thème de la technologie et du handicap: • les résultats des recensements sont minimisés; • les personnes handicapées sont victimes de discriminations et déconsidérées; • la technologie à elle seule ne résout pas le problème; d’autres difficultés d’ordre social, politique et non technique, telles que l’accessibilité des lieux et la possibiliét d’utiliser la langue des signes et le sous-titrage, restent à résoudre; • dans certains cas, les accessoires fonctionnels ne sont pas utilisés; • les réseaux sociaux et les associations de défense jouent un rôle important; une approche locale donne de bons résultats; • il faudrait associer les handicapés dès la phase de conception et non uniquement lors de la phase d’essai.

  10. Conclusions de la session 2 • Participation • Les participants souhaitent contribuer aux travaux du FGI et de la DCAD; on pourra obtenir plus d’informations auprès des experts de l’UIT. • Travaux de recherche et statistiques • Des travaux de recherche analogues à ceux menés en Amérique latine devraient être effectués en veillant au renforcement des capacités au niveau local. • Les questions posées lors des recensements et des études sont d’une importance capitale si l’on veut obtenir des statistiques exactes sur les personnes handicapées. • Activités de mobilisation et de sensibilisation • Les stratégies de défense des droits des personnes handicapées doivent être adaptées aux conditions locales, sans exclure les solutions radicales; il est essentiel que les associations de défense soient bien organisées. • Besoins des personnes handicapées moteurs • L’enseignement et le renforcement des capacités sont nécessaires pour permettre aux personnes handicapées moteurs d’utiliser les technologies existantes et de participer à différentes initiatives. • Des technologies simples à utiliser doivent être mises à la disposition des handicapés moteurs: ces technologies (applications logicielles à code source libre en complément des normes internationales) existent pour les personnes handicapées de la lèpre et sont fondées entre autres sur les mouvements de la tête.

  11. Session 3: Technologies d’assistance pour les personnes handicapées 1/2 • Présentation par des spécialistes d’études de cas sur des technologies d’assistance mises en œuvre et utilisées par des personnes handicapées. • Démonstration présentée par Qualilife: • une technologie d’assistance a été mise au point pour permettre aux personnes atteintes d’un handicap moteur lourd de communiquer à l’aide de technologies types; l’ordinateur est contrôlé par les mouvements de la tête; des communications vocales et vidéo sont établies par le biais de l’Internet; • il a fallu cinq ans pour concevoir le logiciel; il ne s’agit pas de réinventer la roue: on peut gagner du temps en veillant à intégrer des fonctions d’accessibilité dès le début de la conception d’un produit.

  12. Session 3: Technologies d’assistance pour les personnes handicapées 2/2 • Initiatives du Research Center for Advanced Science and Technologies • Idée force: l’accessibilité des dispositifs et des activités. • L’accent est mis sur la difficulté plutôt que sur le handicap; un dispositif d’enregistrement peut s’appliquer à tout type de handicap, grâce aux technologies les plus courantes telles que les téléphones mobiles. • Les instructions écrites sont préférables aux instructions orales dans le cas d’un enfant autiste. • Utilisation du téléphone mobile comme outil d’enseignement spécialisé. • Manuel sur l’utilisation des téléphones mobiles par les personnes handicapées. • Certaines technologies, telles que le système d’exploitation Windows (qui prend en charge un moteur de conversion texte/parole) intègrent déjà des fonctions d’accessibilité. • Etudier s’il est nécessaire de dispenser une formation et de fournir des informations sur les technologies existantes et les fonctions d’accessibilité. • Formulation d’un projet de mise en œuvre de lecteurs d’écran en langue minoritaire pour le Népal.

  13. Conclusions de la session 3 • Technologies existantes et technologies d’assistance: • des technologies d’assistance fonctionnant parallèlement aux technologies existantes ont été mises au point pour aider les personnes handicapées à accéder aux TIC; • il est important de disposer de fonctions d’accessibilité dès le début de la mise au point d’une technologie; • les technologies existantes peuvent servir de technologies d’assistance, certaines d’entres elles étant déjà dotées de fonctions d’accessibilité. • Il est important de dispenser une formation et de diffuser des informations sur les technologies existantes et les fonctions d’accessibilité. • Il faut tenir compte de la diversité linguistique dans l’accessibilité des TIC. • Participation des personnes handicapées à la mise au point des technologies: • il est important de collaborer avec des personnes handicapées lors de la conception des technologies d’assistance.

  14. Session 4: Problèmes d’ordre économique et social • On dispose de peu d’informations factuelles sur les besoins des handicapés mentaux: • le cas des handicapés mentaux n’est généralement pas abordé dans les discussions sur les personnes handicapées; • leur développement cérébral est différent et il faut faire preuve de patience; • les meilleurs formateurs sont les mères, car elles recherchent d’elles-mêmes des solutions pour leur enfant; • besoins des enfants autistes: éléments concrets, charge sensorielle restreinte, contenu informatif limité à l’essentiel. • Le problème ne se situe pas au niveau du matériel, mais au niveau des logiciels - le logiciel SKID et ses différents modules ont été conçus spécialement pour les enfants autistes.

  15. Session 4: Problèmes d’ordre social et économique • L’accessibilité est conçue comme une pyramide: • au sommet, la technologie d’assistance ou le logiciel de l’utilisateur; les lecteurs d’écran; • au milieu, les applications (courrier électronique, traitement de texte); • à la base, le fichier des normes de base et les protocoles de communication et d’interface. • Droit d’exclusivité: étude de cas dans laquelle l’application de courrier électronique est accessible alors que la messagerie instantanée ne l’est pas. • Atouts et points faibles des gouvernements, des entreprises et de la société civile en ce qui concerne l’accessibilité des TIC. • Il est essentiel que les personnes handicapées puissent accéder à l’Internet à moindre coût, car elles ont besoin de technologies ou de solutions évolutives, disponibles en permanence et financièrement abordables.

  16. Conclusions de la session 4 Il faut dispenser une formation aux personnes s’occupant d’enfants handicapés mentaux: dans le cas d’enfants autistes, les meilleurs formateurs sont les mères. Les femmes handicapées rencontrent plus de difficultés pour accéder aux TIC: 99% de femmes handicapées dans les pays en développement sont illettrées. Souvent, les femmes n’ont pas accès à des études, ce qui complique le problème. Conformément à la notion de pyramide de l’accessibilité, il est important d’avoir des protocoles et des codes sources ouverts, ainsi que des normes internationales. Il est primordial d’envisager des solutions de grande envergure pouvant être transposées et adaptées au niveau local. Equilibre entre normes propriétaires et normes ouvertes. Il n’est pas nécessaire de réglementer chaque aspect des fonctions d’accessibilité; la priorité devrait être donnée aux fichiers, à la compatibilité et à l’accessibilité des communications ainsi qu’aux normes internationales comportant des fonctions d’accessibilité.

  17. Session 5: Questions relatives à la cybersanté, au cyberenseignement et à l’emploi 1/2 • Etudes de cas portant sur des solutions technologiques en matière de cybersanté mises en œuvre par Qualilife dans des hôpitaux et des communauté rurales (reconnaissance vocale, écrans tactiles, etc.). Ces solutions ont permis une amélioration des soins et une plus grande satisfaction des patients. • Les spécialistes de la santé ne voient pas toujours l’intérêt qu’il y a à utiliser les TIC. • Nécessité de renforcer les capacités pour les experts médicaux. • Le choix du lieu où sont mises en œuvre les solutions est important.

  18. Session 5: Questions relatives à la cybersanté, au cyberenseignement et à l’emploi 2/2 • L’enseignement et l’emploi sont des défis pour les personnes handicapées: il n’y a pas de solution unique à ce problème car il a de multiples facettes. • Il est préférable de donner aux personnes handicapées les moyens de concevoir leurs propres technologies; un projet vise à enseigner la programmation aux aveugles. • Il faut une approche/stratégie multisectorielle: • législation du travail et mesures d’incitation fiscales; • soins de santé communautaires; • utilisation partagée des matériels didactiques; • offres de stages pour les personnes handicapées; • ll est souhaitable d’avoir des options technologiques qui peuvent être contrôlées, qui sont gratuites et à code source ouvert.

  19. Session 6: Partage de bonnes pratiques concernant la cyberaccessibilité et les TIC • Etude de cas concernant le Burkina Faso et le Mali • Burkina Faso: • le Centre de formation en informatique adaptée (soutenu par l’AVH et l’UIT) a pour mission d’aider les personnes aveugles à trouver un emploi; il est équipé de lecteurs d’écrans, de scanners et d’imprimantes braille; • 13 personnes sont en formation, 10 ont déjà achevé leur formation; • le centre est ouvert aux pays voisins; • des personnes aveugles ont participé à un salon consacré aux TIC, au cours duquel elles ont apporté la preuve de leur professionnalisme. • Mali: centre de formation financé par l’UNESCO et la Norvège; le rôle des pouvoirs publics et des associations de personnes handicapées ainsi que le suivi et l’évaluation sont importants.

  20. Session 6: Echange de bonnes pratiques sur la cyberaccessibilité et les TIC • Kirghizistan: l’objectif est de renforcer les capacités et le potentiel humains de chaque pays: • projet de télévision numérique répondant à différents besoins des enfants (enseignement, zones isolées, discrimination et handicaps, femmes devant rester à la maison, enfants travaillant durant la journée) – interfaces d’utilisateur: clavier, décodeur, téléviseur; • l’UIT collabore avec le Ministère des TIC et DIM/TV; les technologies les plus récentes sont utilisées; • le logiciel du décodeur est compatible avec LINUX ou est à code source ouvert. • Kit pratique sur l’accessibilité à l’intention des décideurs.

  21. Session 6: Conclusions • La création de centres de formation est un trait commun à toutes les régions: • le personnel doit être formé à l’utilisation et à la maintenance des équipements informatiques; • il faut poursuivre les travaux de recherche sur les technologies applicables. • Il faut promouvoir les activités de sensibilisation aux questions de normalisation des produits et des logiciels. • Les incidences de ces ateliers devront faire l’objet d’une évaluation et d’un examen, notamment en ce qui concerne la diffusion des connaissances et de l’information. • Les projets sont financés par l’UIT ou des institutions des Nations Unies. • Problèmes d’accessibilité économique et d’adaptabilité des projets faisant appel à des technologies de pointe (télévision numérique, par exemple).

  22. Session 7: Promouvoir des TIC accessibles – Données d’expérience et difficultés 1/2 • Conférence-débat à laquelle participaient des représentants de l’Ouganda, du Mali, de la Zambie, de la Gambie, du Sénégal, du Burkina Faso et de la République démocratique du Congo. • Problèmes • Certains pays doivent encore ratifier la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. • Certains projets sur l’accessibilité des personnes handicapées aux TIC sont mis en œuvre en tant que projets pilotes avec l’appui de l’UIT-D. • Les crédits fournis par l’UIT étant limités, il faut envisager de recourir à des fonds pour l’accès universel dans un souci de viabilité. • L’existence d’une volonté politique est importante pour mieux répondre aux besoins des personnes handicapées.

  23. Session 7: Promouvoir des TIC accessibles – Données d’expérience et difficultés 2/2 • Les principales parties prenantes sont les secteurs de l’enseignement, du développement social et des TIC, les régulateurs et les associations de personnes handicapées. • Le rôle des entreprises de télécommunications doit être mis en avant. • Les personnes handicapées devraient être intégrées et non faire systématiquement l’objet d’initiatives spéciales qui ne favorisent pas leur intégration. • L’atelier offre une excellente occasion d’échanger des connaissances et de favoriser l’apprentissage. • Possibilités de participation aux travaux de l’UIT, de la coalité dynamique et du FGI. • Etudier la possibilité d’accroître les crédits alloués par le Conseil de l’UIT pour les projets concernant l’accessibilité dans les pays en développement.

  24. Session 8: Séance de formation sur le kit pratique de l’UIT à l’intention des décideurs 1/5 • Histoire du mobile Raku Raku; projet de la société de téléphonie DoCoMo. • Sur une période de cinq ans, le taux de pénétration de la téléphonie mobile parmi les personnes âgées et les personnes handicapées a augmenté. • Statistiques tirées de recensements/études: • les disparités entre les résultats sont dues à la nature des questions posées au cours de l’enquête; • les questions doivent porter sur ce que les personnes peuvent faire et sur le point de savoir si elles peuvent participer aux activités, et non sur la maladie ou le handicap; • La République sudafricaine et la Tanzanie ont utilisé des méthodes centrées sur l’activité comme le préconisent les Nations Unies. • Il est important de disposer de statistiques fiables. Il convient d’appliquer les bonnes méthodes recommandées par les Nations Unies pour la collecte de statistiques, mais celles-ci doivent être adaptées aux conditions locales.

  25. Session 8: Séance de formation sur le kit pratique de l’UIT à l’intention des décideurs 2/5 • Dossier sur des utilisateurs de Windows aux Etats-Unis ayant recours à des fonctions d’accessibilité: • élément positif en termes de marketing et de compétitivité; • il est primordial de cerner les besoins de la population, y compris ceux des personnes handicapées, afin de pouvoir y répondre. • Rôle des personnes handicapées dans l’élaboration de politiques: • la participation des personnes handicapées est un principe fondamental de la convention et est essentielle; • le financement des associations de personnes handicapées est important pour garantir leur participation efficace; • les entreprises ne devraient pas considérer l’aide aux personnes handicapées comme un acte de charité, mais comme un besoin essentiel et un droit fondamental; • exemples d’initiatives: projets de bibliothèques en ligne créées pour et par des personnes handicapés (bookshare.org, Tiflolibros); AT&T a mis en place un conseil spécial composé de personnes handicapées qui contribuent à la mise au point de produits au sein de l’entreprise.

  26. Session 8: Séance de formation sur le kit pratique de l’UIT à l’intention des décideurs 3/5 • Définir les priorités: • de nombreux organismes publics sont concernés en raison des multiples aspects de la question (TIC, questions socio-économiques, droits de l’homme, etc.). • Participation aux programmes: il faut au moins assurer une bonne coordination au niveau ministériel (coordination interministérielle). • Importance des normes pour l’utilisation efficace de ressources limitées: • de par leur connaissance des questions de normalisation, les autorités de régulation sont bien placées pour jouer un rôle important dans la définition de priorités.

  27. Session 8: Séance de formation sur le kit pratique de l’UIT à l’intention des décideurs 4/5 • Instruments de mise en œuvre des politiques: sensibilisation, chartes volontaires, législation et réglementation, marchés publics; • l’adoption d’une législation/réglementation est parfois nécessaire pour que les entreprises mettent en place des fonctions d’accessibilité. • Marchés publics: • les pouvoirs publics ne devraient pas utiliser l’argent des contribuables pour la mise à disposition de projets, de produits ou de services qui ne sont pas accessibles; • imposer l’achat de produits accessibles augmente leur niveau de production et renforce les capacités en matière de cyberaccessibilité.

  28. Session 8: Séance de formation sur le kit pratique de l’UIT à l’intention des décideurs 5/5 • Financement: • l’intégration de fonctions d’accessibilité peut se faire gratuitement, mais occasionne dans certains cas un surcoût; • solutions de financement: budgets des Etats, fonds pour l’accès universel et pour les personnes handicapées, société civile. • Les opérateurs peuvent s’entendre sur certains besoins: il n’existe aucun obstacle technique à l’utilisation de dispositifs mobiles dotés de fonctions d’accessibilité. • Les personnes handicapées doivent être associées à la détermination de critères d’accessibilité. Des comités consultatifs peuvent être constitués afin de répondre aux besoins des personnes handicapées. • Un certain nombre de critères et d’études de cas relatifs à la mise en œuvre de fonctions d’accessibilité pour les services hertziens, la télévision, les sites web d’administrations publiques en ligne et les centres communautaires peuvent être adaptés aux conditions locales. • Le fait que les secteurs de la radiodiffusion et des télécommunications ne relèvent pas des mêmes régulateurs pose un problème pour l’utilisation de fonctions d’accessibilité aux TIC intersectorielles. Les régulateurs devraient partager leurs connaissances en ce qui concerne les critères d’accessibilité numérique applicables à leur contexte régional. • Les politiques adoptées par chaque pays ainsi que le stade de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies devraient figurer dans le kit pratique.

  29. Session 8: Conclusions 1/2 Il est important de disposer de bonnes statistiques pour élaborer de bonnes politiques. La participation des personnes handicapées à tous les stades du processus de prise de décision est essentielle: rien ne doit être fait sans elles. Les organisations de personnes handicapées doivent bénéficier d’un financement adéquat. Il revient à chaque pays de fixer ses priorités en matière d’accessibilité aux TIC, conformément aux critères fondamentaux relatifs à la mise en œuvre de TIC accessibles.

  30. Session 8: Conclusions 2/2 Une mise en œuvre réussie passe par l’adoption de politiques d’intégration. Parmi les outils permettant de rendre les TIC accessibles, le changement de comportement est le plus facile à utiliser. Les programmes à mettre en œuvre devraient être approuvés par toutes les parties prenantes. La collaboration et les partenariats sont deux facteurs clés pour assurer l’accessibilité aux TIC.

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