FIDJI : Comment naissent les Légendes…

1. FIDJI : Comment naissent les Légendes… I. LES ETRANGES CONSEQUENCES DE L’ATTENTAT CHEZ LES LOYALISTES:On se souvient(dans mes bras) de la récente tentative(Mourousi) que la dame Tap-Dur, ex-épouse de Labanana(que le Grand Tout lui patafiole le scrotum),a perpétré contre lui. L’opération de fellatio-diversion à laquelle elle s’adonna permit au Colonel Kasspa-Laiwoueps(personnage en 1ère ligne à cette occasion) de la démasquer en la tripatouillant(version officielle-mon-ex-mari!); la vérité est plus prosaïque: en fait notre sucé-damné d’officier est nyctalope(Non m…!J’ai pas dit: »Nique ta lope! ») depuis la nuit des temps et, in situ, il avait immédiatement éventé le pauvre stratagème de l’infortunée et repéré la machette(Ci contre: Ce qu’a vu le Colonel).

2. Les nouvelles épouses ont eu une belle frayeur cette nuit-là, non pas en apprenant l’attentat, mais en voyant Kasspa-Laiwoueps, falzar baissé, circulant dans les couloirs du palais présidentiel(mon mari!…en a une plus petite!) pour rameuter tous les argousins de faction et alpaguer Tap-Dur manu militari(de bon cœur). Au petit matin, on retrouvera dans les jardins du palais, disséminées un peu partout mais avec pléonasme, 24 autres machettes! La pauvre petite avait eu peur de manquer(des brumes)…

3. 1ère conséquence:Labanana sut être(appelé Gic) reconnaissant. Il anoblit le Grand Kannibal (ici à droite, le jour de la promotion à ce grade) et, comme ce dernier était originaire des îles Huevas, il lui octroya le titre de Duc de Kasspa-Laihuevas(on dit que l’intéressé, qui prétend avoir le pied léger, aurait préféré être plutôt Marquis de K’Huevas). Il lui fit allouer en « apanage-apéritif » une partie du bras gauche de Tap-Dur(cette horrible mutilation étant destinée à l’empêcher à jamais de faire le Brah-Dauneur séditieux(mes maris!). Il y eut de grandes réjouissances dans toutes les zones sous contrôle(et bus) gouvernemental. * *(Traduction): Die fahne hoch (Extrait du « Horst Weissel lied »)** ** NDLR : Ca devient n’importe quoi !!!

4. 2ème conséquence:Une légende venait de naître(ou ne pas être)! Le Duc fut traité comme un héros national. Les écrivains(et le plus souvent leurs « nègres », n’oublions pas où nous sommes) furent tenus de retracer la geste épique de ce fameux soir. Toute une abondante littérature parut, narrant(d’oignons) de long en large ses hauts faits pipiers. Les maisons d’édition (un exemple ci-contre) offrirent un tas de versions mettant en exergue la sagacité du héros(Burp!). Le TNPJ (Théâtre National Populaire Fidjien) a aussi monté ce sujet à la scène. L’accueil du public fut tiède car l’acteur principal Kasspa-Débrik ne fut pas à la hauteur(surtout de la ceinture). On le voit ici en costume de fantaisie avec la fameuse machette récupérée ainsi que sa semence dans un récipient local approprié appelé bolaphoutre. 3ème conséquence:Labanana, s’il est con, n’est pas bête pour autant; il a senti qu’il devait asseoir sa popularité et, pour cela, faire quelques

5. concessions. Une pluie de récompenses s’abattit sur des citoyens plus ou moins étonnés de recevoir la décoration suprême en Gallé véritable, j’ai nommé le Serraryen-J’manphou de 1ère classe. Quelques exemples: Komtékon, ou agent X007, dit le James Bond fidjien, chargé d’infiltrer les rangs de la rébellion. La réputation de ses tenues camouflées n’est plus à faire(à repasser). Labarbapapa, styliste de mode de réputation mondiale. On sous-entend que Jean-Paul Gautier ne serait qu’un vulgaire plagiaire de ses créations. Mah Dam-Moushabeuf, qui passait juste dans la rue à ce moment-là, revenant de faire ses courses à la morgue d’Auchan, et à qui on n’a pas demandé son avis.

6. Le père Lin & Painpain, son fils, stakhanovistes de l’arbre à pain. Récompensés pour leur rendement lors des cueillettes où ils récupèrent tout, croûtes et miettes comprises. Evidemment, ici, l’ordre est décerné avec palmes. Vien Keujtessui, dame-pipi au palais présidentiel depuis plus de 30 ans, a été ainsi honorée pour ses bons et loyaux services. Poof Yass, nouvelle épouse, qui a mis au point(et rodé) une 37ème position coïtale(ce qui vous épate, pas vrai?); citée à l’ordre de la nation et nominée pour un prix Nobel à définir plus tard. Jerry Amanpettay-Laglott, agent de la CIA,attaché cuculturel à l’ambassade US, le Président a tenu à lui remettre lui-même une machette-souvenir.

7. Conséquences annexes:Labanana, toujours opportuniste(Que le Grand Con d’Or lui jauge les glandes surrénales!), en a profité pour lancer une campagne de dénigrement envers ses opposants. Son chef de protocole Sarko-Zizi & la chef de cabinet Ségo-L’haleine chargée présentent ici, à la presse, un gadget qui sera distribué gratos à tous les anciens combattants et handicapés manchots des deux bras. Mais que pense vraiment le petit peuple de ce fait divers?… On reste dubitatif pour interpréter cette photo d’une manifestation spontanée dans les faubourgs populaires de la capitale!…

8. II.CONSEQUENCE MYSTIQUE CHEZ LES « REBELLES »: L’opposition s’est très vite approprié toute la symbolique véhiculée (de frais) par l’exemplarité du geste tap-durien. Des images pieuses circuleraient sous le manteau s’il ne faisait pas si chaud, on se les refile donc plutôt comme des éventails. Une souscription est ouverte pour greffer une prothèse d’avant-bras à l’héroïne. On la voit ici à gauche, telle que la nature l’a faite, et à à droite, telle qu’elle était grimée le soir de son aventure; dans les 2 cas, la machette-symbole est ostensiblement présente. Le dessinateur a un peu enjolivé les choses, mais tout ça reste empreint de piété candide et de bon aloi(nous dirions même: de bon Aloha!).

9. L’iconographie tap-durienne verse désormais dans la démesure et l’outrance. Ne la représente t’on pas avec son arme, ses deux bras(Miracle!) et une auréole? Canonisée avant l’heure par l’opinion(d’olive) publique, son charisme et ses pouvoirs miraculeux sont entrés dans les mœurs fidjiennes alors qu’elle croupit en geôle, attendant un procès éminemment politique. Frotter son image sur ses poils pubiens apporte, dit-on, fertilité et la disparition des morpions. L’apercevoir à travers les barreaux de sa prison, procure une sensation de liberté inégalée. Toute prière adressée à notre héroïne s’accompagne d’une fellation collective qui, dit-on encore, ragaillardit par voie orale tous les orants. Le Vatican, un peu interloqué et pris de court au début, avait laissé momentanément flotter les rubans(d’orchestre) puis a donné son avis du genre: »M…! Faut pas pousser, c’est jamais qu’une radasse qui s’est fait choper! »; mais, bien sûr, tout ça fortement édulcoré par un latin des plus académiques; consulter à ce propos l’encyclique de Ben-Hoït XVI « Nihil branlorum ad Tap-durem petassum ».Peu convaincus, les résistants fidjiens, ont fait savoir qu’ils n’en avait rien à cirer(naïque) et que, de toute façon, ils étaient polythéistes(érectomie).

10. Le village natal de Tap-Dur, initialement appelé Kanfoyaléfoyalé, a été rebaptisé en Sainte Tap-Dur. Un de ses fils (de) pute à tifs pose, à l’entrée du hameau, le jour du changement de nom. Le lieu(d’aisance) est devenu un grand centre de pèlerinages, mais aussi le pôle de cristallisation des opposants au régime de Labanana(Que les Erinyes lui gamahuchent le canal de l’épididyme!). • * * * * * * * * * * * * * * * • C’est-y pas de la belle légende ça, m’sieurs dames? Et des 2 côtés SVP? Que va-t’il sortir de tout ce bouzin dans l’avenir? Le grand chroniqueur(vaillant) Adhémar et votre serviteur ne manqueront pas de ne pas vous laisser dans le non-savoir! …Mais on s’est dit aussi qu’un article de votre part serait également le bienvenu(poil au cul!).