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Le défi du développement dans la région Moyen Orient Afrique du Nord: Une croissance lente et un chômage en augmentation

Commerce Extérieur , Investissement et Développement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord Mustapha K. Nabli Économiste en Chef et Directeur Groupe de Développement Économique et Social Banque Mondiale.

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Le défi du développement dans la région Moyen Orient Afrique du Nord: Une croissance lente et un chômage en augmentation

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Presentation Transcript


  1. Commerce Extérieur, Investissement et Développement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord Mustapha K. NabliÉconomiste en Chef et DirecteurGroupe de Développement Économique et SocialBanque Mondiale

  2. Le défi du développement dans la région Moyen Orient Afrique du Nord: Une croissance lente et un chômage en augmentation Au cours des vingt dernières années: • La croissance par habitant s’est située autour de 0% en moyenne, • Le chômage a dépassé la barrière des 14% • Les exportations hors hydrocarbures ont stagné autour de 7% du PIB … Ces tendances sont liées entre elles: davantage de commerce extérieur et d’investissement sont nécessaires pour plus de croissance et d’emplois Banque Mondiale

  3. Les taux de croissance sont bas…. Banque Mondiale

  4. Le chômage a augmenté MENA inclut les 12 pays pour lesquels les donnees sont disponibles: Algerie, Egypte, Iran, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie, Yemen, Oman, Bahrein et Arabie Saoudite. Banque Mondiale

  5. Et les exportations ont stagné… Banque Mondiale

  6. En général les résultats commerciaux restent similaires malgré la diversité des pays de la région Source: Staff estimates. Banque Mondiale

  7. Le commerce extérieur peut aider à faire face aux défis de la croissance et de l’emploi • Les pays qui ont opéré leur intégration commerciale le plus rapidement durant les deux dernières décennies sont ceux qui ont connu le plus de croissance • MENA possède un potentiel énorme en faveur de l’expansion du commerce extérieur. Les exportations ne sont que le tiers de ce qu’elles peuvent être; les importations manufacturières seulement la moitié de leur potentiel. Les Investissements Directs Étrangers (IDE) peuvent être 5 fois ce qu’ils sont actuellement. • Si seulement la moitié du potentiel commercial et du potentiel en investissement direct étranger se matérialisait, le PIB par habitant augmenterait de 4% par an. • Plus d’exportations non-pétrolières créeraient quelques 4 millions d’emplois au cours des cinq prochaines années, ce qui équivaudrait à diminuer le chômage par un tiers. Banque Mondiale

  8. Les pays qui commercent le plus sont ceux qui croissent le plus vite Source: Dollar (2002) Banque Mondiale

  9. Commerce extérieur et emploi vont de pair: d’abord le Maroc et maintenant le Mexique Banque Mondiale

  10. Le potentiel pour les exportations non-pétrolières est immenseLes exportations non-pétrolières de la région MENA (34 milliards de dollars) sont bien en-dessous de ceux d’autres groupements de pays de même taille ECA-5: République Tchèque, Hongrie, Pologne, Russie, Turquie; EASIA-3: Indonésie, Malaisie, Thaïlande; LAC-4: Bolivie, Chili, Mexique et Brésil Banque Mondiale

  11. Le potentiel des IDE est cinq fois plus élevé Source: World Development Indicators.Note: Regression is based on 42 countries; values for 2 low-income countries (Indonesia and Yemen) are not reported because of negative values. Banque Mondiale

  12. MENA peut augmenter sa croissance par habitant de presque 4% par an avec plus de commerce, d’investissement et de productivité Potentiel de croissance plus rapide du PIB, accumulation de capital et productivité dérivés des réformes commerciales et du climat de l’investissement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, 2003–13 (% par an par unite de main d’oeuvre, sauf indication contraire) Source:Estimations des auteursRemarques:Toutes les estimations de croissance par regions et pour le monde sont ponderees. 1.   Les taux de croissance du PIB par habitant different des taux de croissance du PIB par unite de main d’oeuvre a cause des differences entre le taux de croissance de la main d’oeuvre et celui de la population Banque Mondiale

  13. Comment réaliser plus de commerce extérieur • Certains obstacles de nature non-économique sont significatifs: guerres civiles et conflits extérieurs • Mais les politiques intérieures sont également importantes • Celles-ci comprennent: les politiques commerciales classiques et la bonne gestion du taux de change • Mais la leçon principale qui émerge est que le commerce extérieur et l’emploi dépendent de façon critique de facteurs relatifs au climat interne de l’investissement… Banque Mondiale

  14. Les conflits sont relativement nombreux dans la région … et affectent l’expansion du commerce et des investissements 140 120 100 80 Nombrede conflits 60 40 20 0 ECA SAR LAC EAP MENA SSA NonViolent Violent Banque Mondiale

  15. Comment développer le commerce: réduire les barrières tarifaires et non-tarifaires Banque Mondiale

  16. Des politiques de taux de change compétitives La surévaluation des taux de change dans la région MENA était de 22% en moyenne pendant 1985-99, comparé à 10% en Amérique Latine, et à 5% en Asie de l’Est Banque Mondiale

  17. Comment développer le commerce extérieur: Améliorer le climat de l’investissement Il est essentiel d’aller au delà des reformes commerciales pour améliorer le climat de l’investissement car: - les gains de l’emploi se matérialisent quand les investissements orientés vers l’exportation augmentent - les investissements et les exportations sont plus élevés quand (a) la qualité des services (par exemple, les transports, les finances, l’énergie, les télécoms) est meilleure, et (b) quand les coûts de transactions (pour les douanes, le frêt, l’enregistrement des firmes, etc.) sont plus bas Banque Mondiale

  18. Au delà des reformes du commerce extérieur:les bénéfices du commerce et de l’emploi dépendent de façon critique du climat de l’investissement Source: Calculs des auteurs. Source: Calculs des auteurs. Banque Mondiale

  19. La libéralisation des services est importante: télécoms comme exemple Banque Mondiale

  20. La performance des exportations et la qualité et les coûts des télécoms vont de pair Banque Mondiale

  21. La nécessité d’opérer des réformes dans les secteurs de l’énergie est un autre exemple de réforme au delà des réformes commerciales… Indicateur de Reformes de Reglementation jusqu’a 1998 (maximum score - 6) 4.5 4 3.5 3 2.5 2 1.5 1 0.5 0 Amerique Latine Asie du Sud Europe de l’Est Asie de l’Est MENA Afrique et Caraïbes et Asie Centrale et Pacifique Subsaharienne Source: Banque Mondiale Banque Mondiale

  22. Quelques coûts de transactions: enregistrer une entreprise Banque Mondiale

  23. Quelques coûts de transactions:durée de dédouanement Banque Mondiale

  24. Aller de l’avant L’avenir de la spécialisation commerciale • L’industrie manufacturière a de larges possibilités d’expansion et les craintes de l’effet d’éviction sont injustifiées. • L’agriculture finira (de manière efficiente) par occuper moins d’emplois et perdre sa part de valeur ajoutée dans une région du monde où l’eau est rare et l’urbanisation rapide. • Les réformes complémentaires sont tout aussi critiques pour améliorer les qualifications, le marché du travail, l’éducation, la gouvernance et les questions de genre. Banque Mondiale

  25. Rendre les accords commerciaux plus efficaces, et ancrer les réformes par des accords régionaux revitalisés • Une intégration plus profonde avec des partenaires commerciaux dans les domaines de l’agriculture, des services et de la main d’oeuvre peut potentiellement avoir un impact beaucoup plus grand sur le commerce, l’investissement et les flux financiers. Ancrer les reformes commerciales par des accords commerciaux régionaux réduira également l’opposition aux reformes • Revitaliser les accords commerciaux Euromed avec l’Union Européenne (UE). • Revitaliser les accords commerciaux intra-regionaux. • Élargir et accélérer les reformes commerciales au sein du cadre multilatéral de l’OMC. Banque Mondiale

  26. (i) Revitaliserle commerce avec l’UE La part de la région MENA dans les importations de l’UE est en stagnation, contrairement aux pays accédant a l’UE, à cause des limitations des accords Euromed actuels dans les secteurs de l’agriculture, des services (main d’œuvre inclue) et des règles d’origine Banque Mondiale

  27. L’accès des produits agricoles aux marchés européens est crucial • Besoin d’aller au delà des quotas de tarifs saisonniers préférentiels actuels et des systèmes de quantités de référence. • Le tarif moyen de l’UE sur les produits agricoles, actuellement a 16.1%, reste élevé en comparaison a celui imposé sur les produits non-agricoles. • L’escalation des tarifs sur les produits agro-alimentaires est forte Banque Mondiale

  28. Intégrerles services aux accords Euromed • Il est essentiel de libéraliser les services et les introduire dans les accords Euromed; mais aussi d’harmoniser les procédures douanières, les normes de santé et sécurité, ainsi que la certification des produits, la supervision des services financiers, la concurrence et les lois anti-monopole. • Ceci implique aussi une plus grande ouverture au commerce en services et la libre-circulation de la main d’œuvre et des capitaux. • Les gains totaux en bien-être combinant la libéralisation commerciale des biens ainsi que celle des services constituent entre 10 et 13 percent du PIB en Égypte et en Tunisie respectivement. La libéralisation des services conduit à des gains supérieurs de de 30-40% à ceux provenant de la libéralisation des marchandises. Les gains dynamiques sont 2 à 3 fois plus élevés. • Les coûts d’ajustement sont plus bas car la libéralisation des biens et services mène a la création de plus d’emplois. Banque Mondiale

  29. Permettre davantage de migrations temporaires: potentiel de migration vers l’UE sous différentes hypothèses Source: Diwan et autres (2003). Banque Mondiale

  30. Assouplir les règles d’origine, et harmoniser les normes • Faire usage des règles d’origines les moins restrictives possibles (par exemple, au lieu d’employer des règles éxigeant des processus de production spécifiques (comme ceux pour les vêtements), employer la valeur ajoutée minimum. • Permettre les cumuls diagonaux: les produits intermédiaires produits dans tout autre pays signataire d’un accord d’association sont considérés comme étant produits dans un pays exportateur. Actuellement, seulement les cumuls bilatéraux (UE input) sont permis. • Harmoniser les normes des produits Banque Mondiale

  31. (ii) Revitaliser le commerce intra-régional …de nombreux accords commerciaux régionaux, mais le commerce intra-régional reste très faible Tendances dans le commerce intra-régional dans certaines régions Source: Adapté de Fawzy 2003. Banque Mondiale

  32. Obstacles au commerce intra-régional • Des structures de production et d’exportation similaires et donc un potentiel commercial plus bas. La petite taille économique est une autre raison. • Mais les politiques jouent un rôle plus critique. • Les taux tarifaires élevés, des climats d’investissement inhospitaliers, des coûts de transactions élevés, et la dominance du secteur public. • Le commerce en produits agricoles est restreint; les pays sont autorisés a suspendre le commerce durant les saisons des récoltes • Les services, comme la finance, les transports et les télécoms ne sont pas couverts. • Le transport terrestre à travers les frontières est particulièrement difficile: points de passage fermés durant les jours fériés, refus de visas aux conducteurs, et frais de transit excessifs (UNESCWA 2001). • Problèmes de normes et de règles d’origine. • Faiblesse d’engagement politique en faveur du commerce intra-régional. Banque Mondiale

  33. Aller plus loin dans le commerce intra-regional • Élargir la couverture des accords intra-régionaux a l’agriculture et aux services • Harmoniser les normes et faciliter les règles d’origine • Lever les obstacles au transit à travers les frontières et à l’envoi des produits • Éliminer les listes restrictives de produitset les exceptions • Réduire les restrictions à l’investissement et à la libre-circulation de la main d’œuvre • La récente union douanière du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) pourrait servird’éxemple Banque Mondiale

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