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Communication et interaction

Communication et interaction. Ecole de P ALO ALTO ou le concept systémique.

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Presentation Transcript


  1. Communication et interaction

  2. Ecole de PALO ALTOou le concept systémique • Le courant de recherches théoriques et pluridisciplinairescentralisé autour de l’ Ecole de PALO ALTO (± 1952 - 1980) a conceptualisé progressivement ce que l’on considère maintenant comme la « nouvelle communication » par opposition au modèle théorique dit « linéaire »dont nous avons déjà parlé: LASSWEL, SHANNON & WEAVER Boussard Fopa 2004

  3. Ensemble de signaux • La conception systémique postule en premier la nature globalede la communication interpersonnelle. (un système ne peut se réduire à la somme de ses composantes (principe de totalité)) • Cette nature globale passe généralement inaperçue, sauf si les messages sont contradictoires. Par exemple, une molle poignée de main fournit une communication incohérente avec un salut verbal dynamique • Boussard Fopa 2004

  4. Ensemble de signaux Dans toute communication, nous transmettons donc des « ensembles » de messages (verbaux et non verbaux) qui constituent chacun des systèmes de communication plus ou moins complexes et cohérents Boussard Fopa 2004

  5. Rien ne demeure jamais statique dans la « conception systémique » de la communication interpersonnelle: la communication est considérée comme un processus actif

  6. La communication est un processus • Interactionnel; • Intentionnel; • Irréversible; • Continu; • Inévitable; • D’ajustement.

  7. L’interaction L’unité de base est moins l’individu que la relationqui s’établit entrel’émetteur et le récepteur Autrement dit, c’est l’interactionqui caractérise la communication interpersonnelle Boussard Fopa 2004

  8. L’interaction • Chaque intervention d’un membre d’un système en interaction, répond à celle de l’autre et constitue à son tour le stimulus auquel l’autre va réagir (boucle interactive) • La communication est donc envisagée comme unprocessus circulaire dans lequel chaque message provoque une rétroaction (feed-back)

  9. L’intention • Communiquer n’est pas un processus sans finalité : toute communicationest« adressée »(consciemment ou non). • Lorsque nous parlons, nous écrivons, nous peignons, etc. nous ne le faisons pas au hasard mais avec une intention

  10. Irréversible • Quand nous avons communiqué quelque chose, il est impossible de revenir en arrière : ce qui est fait est fait! • La communication produit des effets que nous ne pouvons pas toujours contrôler…Aïe

  11. Continuité • Nos modalités de communication sont en mutations constantes, car elles s’ajustent en permanence, consciemment ou non, en fonction des rétroactions multiples issues de chaque interaction vécue.

  12. Inévitable • Dans toute situation d’interaction, il est impossible de ne pas communiquer par • nos paroles, • nos gestes, • nos attitudes, • nos conduites

  13. Inévitable • Ainsi, se murer dans le silence est un « comportement qui communique » :un refus d’établir une communication, de la timidité, de la bouderie, etc.

  14. Inévitable • Le principe d’inévitabilité n’est, bien entendu, d’application que dans les limites de nos capacités sensorielles (seuils de perception interactionnelle)

  15. L’ajustement • L’efficacité de toute communication dépend grandement de la capacité des interlocuteurs à partagerune proportion importante d’unmême système de signaux le concept de « référentiel commun »

  16. L’ajustement • Il n’y a pas deux personnes qui utilisent des systèmes de signaux identiques : nous avons chacun notre propre « carte du monde » • Le processus d’ajustementconsiste dès lors à déceler les signaux d’autrui, à en apprendre l’usage et à en comprendre la signification pour être à même d’utiliser des systèmes mutuels de signaux.

  17. Codage et traitement humain de l’information « Le référentiel commun »

  18. « Référentiel Commun » • Lorsque l’on demande à un observateur ce qu’il a vu, il nous répondra que la photo montre un couple qui présente un produit. Et il continuera en nous disant que le titre est très clair à ce sujet puisqu’il mentionne que Mr. LOSTE montre son boudin… Et cela nous fait rire… • Ce qui s’est passé, c’est que nous avons interprété l’observation de l’information que nous donnait cette photo… • Ici, pas de danger. Nous pouvons penser que nous partageons tous ce code et que chacun aura compris l’humour qui s’en dégageait.

  19. « Référentiel Commun » • Au sens large : nous savons tous qu’il peut être extrêmement difficile de communiquer avec des interlocuteurs issus d’une autre culture • Faute de moyens de codages et décodages appropriés de l’info transmise • Jean-Claude Abric

  20. « Référentiel Commun » • Dumasillustrait dès 1906 cet état de fait à propos de la signification culturelle du sourire. Si dans notre culturele sourire manifeste une attitude d’écoute et de relation positive, il en va différemmentdans d’autres cultures : chez les japonais par exemple car le sourire signifie l’embarras…

  21. « Référentiel Commun » L’efficacité de toute communication dépend grandement de la capacité des interlocuteurs à partager une proportion importante d’unmême système de signaux Le concept de « référentiel commun » Boussard Fopa 2004

  22. Codage et traitement humain de l information • Code : ensemble structuré (système, architecture) de règles, de lois. Ex: le code de la langue française (ensemble de relations structurées entre signes) • Norme: état habituel conforme à la majorité des cas, ce qui correspond à l’usage dominant, ce qui est socialement admis et reconnu. La norme est souvent implicite,sociale et culturelle et donc variable dans le temps et l’espace Exemples : les normes de la conversation orale

  23. Codage et traitement humain de l information • Au sens étroit : la micro-culture d’une organisation, d’une institution donnée détermine des modes de communication, un système d’échanges qui peut être spécifique, c’est-à-dire compréhensible et mis en œuvre que dans ce contexte limité.

  24. Codage et traitement humain de l information Il convient donc dans toute communication : • D’être prudents; • De pouvoir prendre du recul par rapport à soi; • De témoigner de ce que l’on a observé objectivement • De faire appel à d’autres disciplines (ex : sociologie, psychosociale,…) pour pouvoir mieux interpréter ce qui se passe et donc mieux communiquer.

  25. Psychologie sociale et sociologie « L’habit ne fait pas le moine »

  26. La psychologie sociale • La psychologie sociale est une branche de la psychologie qui s'intéresse à l'influence des processus cognitifs et sociaux sur les relations entre les individus (relations interpersonnelles) et ainsi que les fondements de ces relations. • Elle étudie tant les interactions des individus en groupe et société que les comportements des groupes et sociétés eux-mêmes.

  27. Stéréotypes et préjugés • Le mot stéréotypeveut dire « cliché ». Ce terme désignait anciennement les caractères de fonte dont on se servait en typographie. • Le stéréotypedésigne une image toute faite et figée d'un groupe d’individus. • Cette image est habituellement basée sur des renseignements faux ou incomplets. • Les stéréotypes sont généralement négatifs. • Unpréjugé, comme son nom l'indiqueest un jugement prématuré. C'est une opinion ou une attitude négative à l'égard d’une personne ou d'un groupe quelconque.

  28. Les stéréotypes • Nous devons le terme de stéréotype à LIPPMAN (1922) qui voyait le stéréotype comme un élément d’une tendance universelle à regrouper les événements et les objets sur la base d’une similarité • Il pensait que la pratique du stéréotype faisait partie d’un mécanisme simplificateur qui nous permet de gérer: « l’environnement réel, qui est à la fois trop grand, trop complexe et trop évanescent pour une connaissance directe »

  29. Les stéréotypes • Les stéréotypes seraient facilement perçus comme des catégories naturelles lorsque les groupes peuvent être identifiés en fonction de caractéristiques physiques. • C'est donc une activité de catégorisation. Notre environnement social est alors simplifié, systématique et ordonné. Les traits que nous attribuons à autrui créent une personnalité les observateurs considéreront la catégorisation de la cible comme reflétant sa vraie identité, sa vraie nature.

  30. Les stéréotypes • Au sein d’un groupe donné le stéréotype s’impose comme un poncif récurrent, figé et caricatural souvent défavorable au sujet qui est stéréotypé. • Le stéréotype relève donc souvent d’une prise de position simpliste et très conventionnelle pour ne pas dire banale qui repose sur des « on dit » et non sur des fondements réfléchis et argumentés.

  31. Les préjugés • Le préjugéest une attitude comportant une dimension d’évaluation à l’égard d’un groupe social donné. • Ce sont des opinions adoptées en l'absence d'information ou de pratique suffisante. • Les préjugés sont des jugements faits à l'avance par quelqu'un d'autre que la personne qui a les préjugés. Elle les a acceptés tels quels sans les confronter à sa propre expérience. • La personne "juge" en appliquant une opinion reçue. C'est donc une opinion de deuxième main.

  32. Les préjugés • Appliqués à des groupes sociaux, les préjugés font référence à des biais positifs ou négatifs envers les membres de ces groupes (anciens de grandes écoles, hommes politiques...) • A ne pas confondre avec un lieu commun, qui souligne seulement la banalité d'une idée et un consensus à son sujet. (on n’aime pas les extraterrestres, sans pour autant en avoir rencontrés)

  33. Les préjugés • Les préjugés fournissent à celui qui y croit une indication de la « jugeabilité » des membres du groupe stéréotypé. En effet, le fait de savoir pourquoi ces personnes sont un groupe, donne à l'observateur l'impression de connaître quelque chose de leur nature profonde(“Ils sont tous pareils parce que c'est dans leur nature”)

  34. Les blondes sont idiotes…

  35. Les fonctionnaires sont fainéants …

  36. Les psychanalystes sont chers et incompétents…

  37. Les Japonais sont travailleurs……. M. Suzuki est japonais donc M. Suzuki est travailleur (Stening & Everett, 1979)

  38. Les femmes rondes sont toutes souriantes….

  39. Expérience de Milgram • I... comme Icare est un film français de Henri Verneuil sorti en 1979. • L'expérience de Milgram vise à estimer à quel niveau d'obéissance peut aller un individu dirigé par une autorité qu'il juge légitime et le processus qui mène à et maintient cette obéissance, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet. • Ces expériences permettent d'estimer à quel point un individu peut se plier aux ordres d'une autorité qu'il accepte, même quand cela entre en contradiction avec son système de valeurs morales et éthiques.

  40. L’effet Pygmalion • Rosenthal a découvert l'effet Pygmalion en réalisant l'expérience suivante : • Après avoir constitué deux échantillons de rats totalement au hasard, il informe un groupe de six étudiants que le groupe n° 1 comprend 6 rats sélectionnés d'une manière extrêmement sévère. On doit donc s'attendre à des résultats exceptionnels de la part de ces animaux. • Il signale ensuite à six autres étudiants que le groupe des 6 rats n° 2 n'a rien d'exceptionnel et que, pour des causes génétiques, il est fort probable que ces rats auront du mal à trouver leur chemin dans le labyrinthe.

  41. L’effet Pygmalion • Les résultats confirment très largement les prédictions fantaisistes effectuées par Rosenthal : certains rats du groupe n° 2 ne quittent même pas la ligne de départ. • Après analyse, il s'avère que les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient particulièrement intelligents, leur ont manifesté de la sympathie, de la chaleur, de l'amitié ; inversement, les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient stupides, ne les ont pas entourés d'autant d'affection.

  42. L’effet Pygmalion • L'expérience est ensuite tentée avec des enfants, à Oak School, aux États-Unis, par Rosenthal et Jacobson, mais en jouant uniquement sur les attentes favorables des maîtres. • Les chercheurs, sous prétexte d'éprouver une nouvelle technique de test permettant de prédire la réussite scolaire des élèves, demandent aux enseignants de bien vouloir faire passer ledit test à tous les élèves de leur classe ; au cours d'une conversation ultérieure à bâtons rompus, et tout à fait incidemment, ils donnent à l'enseignant les noms des cinq élèves de la classe susceptibles de réaliser les progrès les plus impressionnants.

  43. L’effet Pygmalion • Chose extraordinaire, ces prévisions fantaisistes se réalisent pleinement !

  44. L’effet de halo • L'effet de halo ou effet de notoriété est un biais cognitif qui affecte la perception que l'on a de gens ou de firmes. • Il a été mis en évidence par le psychologue social Edward Thorndike en 1920. • C’est une erreur de perception qui consiste à se faire une impression générale d’une personne à partir d’une seule de ses caractéristiques. • Une caractéristique jugée positive à propos d'une personne ou d'une collectivité a tendance à rendre plus positives les autres caractéristiques de cette personne, même sans les connaître (et inversement pour une caractéristique négative).

  45. L’effet de halo • Ainsi Clifford (1975) a pu montrer que des personnes étaient jugées plus intelligentes que d'autres uniquement sur la base de leur attrait physique.

  46. Mais encore……. • La primauté récente : on est plus influencé dans une description par les premiers éléments que par les derniers • La perception sélective : c’est la tendance à privilégier une lecture de la réalité qui correspond à ses propres valeurs, sa propre carte du monde et qui amène à ne voir que certains aspects d’une situation, d’une personne.

  47. La sociologie • La communication est un moteur, un outil, un enjeu dans toutes sortes de situations de la vie sociale, professionnelle, civique, personnelle ; • Les compétences de communication peuvent être développées et font partie du capital culturel rentable dans tous les domaines ; • Ces compétences sont mal partagées, en raison de la diversité des personnalités et des héritages culturels. • Philippe Perrenoud

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