1 / 40

Journée prévention

Journée prévention. Lombalgies et travail 30/10/2001. Dr.Bruggeman , médecin rééducateur, médecin chef du centre Gallouëdec Dr.Abonnat Yves, médecin du travail du service Sarthois . Plan. Définitions Imagerie et douleur Fréquence Questionnaire Evolution naturelle de la lombalgie

khoi
Download Presentation

Journée prévention

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Journée prévention

  2. Lombalgies et travail30/10/2001 • Dr.Bruggeman , médecin rééducateur, médecin chef du centre Gallouëdec • Dr.Abonnat Yves, médecin du travail du service Sarthois

  3. Plan • Définitions • Imagerie et douleur • Fréquence • Questionnaire • Evolution naturelle de la lombalgie • Aspects sociaux-économiques • Les facteurs de risques personnels • Les facteurs de risques professionnels • Les facteurs de risques psychosociaux • exposition, risques,enquêtes, statistiques • Quelle prévention ?

  4. DéfinitionsLes douleurs rachidiennes • Les douleurs cervicales de C1 à la charnière C7-D1 • Les douleurs dorsales de la charnière C7-D1 à la charnière D12-L1 • Les douleurs lombaires de la charnière D12-L1 à la charnière L5-S1 Rachis = colonne Cervical = cou

  5. Rachis

  6. Les muscles

  7. DéfinitionsLes lombalgies communes • Elles ne sont pas secondaires à une infection, un cancer, une maladie inflammatoire • Ce n’est pas une maladie mais un symptôme (un signe), • On parle de lombo-sciatique s’il y a, en plus, une douleur descendant à la fesse, à la cuisse, ou sous le genou Algie = douleur

  8. Imagerie et douleur • Absence de correspondance entre l’imagerie (Radio, scanner, IRM) (Imagerie par Résonance Magnétique) et les douleurs • On quantifie l’importance de ce problème par la réponse «  oui » à la question de la douleur

  9. Douleur lombaire

  10. Exemple de questionnaire • 1) Avez vous déjà ressenti des problèmes au niveau lombaire (courbature, douleur, gêne)? Oui- non • 2) Avez vous déjà été hospitalisé en raison de problèmes lombaires ? Oui-non • 3) Avez vous déjà du changer d’emploi ou de tâche pour des problèmes lombaires ? Oui- non • 4) Quelle est la durée totale pendant laquelle vous avez eu des problèmes lombaires au cours des 12 derniers mois ? 0 j., 1 à 7 j., 8 à 30 j., >30 j., mais pas tous les j., tous les j. • 5) Est-ce qu’en raison de vos problèmes lombaires, vous avez été contraint de réduire vos activités normalesau cours des 12 derniers mois ? activités de travail (maison ou en dehors) oui-non (arrêt de travail) activités de loisirs oui-non • 6) Quelle est la durée totale pendant laquelle vos problèmes lombaires vous ont empêché d’effectuer vos activités normales ? 0 j., 1 à 7 j., 8 à 30 j., > 30 j. • 7) Avez vous, au cours des 12 derniers mois, consulté un médecin, kinésithérapeute, ou tout autre spécialiste pour vos problèmes lombaires ? oui- non • 8) Avez vous eu, à un moment donné, un problème lombaire au cours des 7 derniers jours? Oui- non

  11. Fréquence dans la population générale • Les lombalgies sont plus fréquentes que les dorsalgies et cervicalgies • Etude anglaise (Hillman et coll, 1996) dans la population générale de 25-64 ans: -Prévalence vie entière: 59 %, sur 12 mois: 39 %, actuelle 19 % -50% d’épisodes aigus < 2 semaines, -21% d’épisodes subaigus, entre 2 semaines et 3 mois -26 % d’épisodes chroniques > 3 mois 45,6% des lombalgiques des 12 derniers mois déclarent un problème à la jambe Parmi les lombalgiques en activité, 21,8 % ont eu un arrêt de travail 51,3 % des lombalgiques déclarent ne pas avoir consulté

  12. Evolution de la fréquence au cours du temps • Stabilité au cours du temps, semble-t-il • 5 études finlandaises entre 1972 et 1992 • 2 enquêtes françaises INSEE-CREDES 1981-1991 sont difficiles à interpréter

  13. Histoire naturelle de la lombalgie 1 • Les études montrent que 74 à 90 % des personnes en arrêt de travail suite à un lumbago auront repris leur activité habituelle avant la 4 ème semaine • Cette variabilité indique des possibilités de réduction de taux de passage à la chronicité • 5 à 10 % des patients sont encore absents (du travail) 6 mois après l’épisode initial • En fait, on définit actuellement la lombalgie chronique à partir de 3 mois • Ces absences de longue durée sont associées à un mauvais pronostic • La reprise du travail n’implique pas nécessairement la disparition de la douleur

  14. Histoire naturelle de la lombalgie 2 • Les coûts médicaux, financiers, humains sont aussi dus aux récidives fréquentes des douleurs • Une étude québécoise (Abenhaim et coll., 1988) sur 2342 salariés lombalgiques après un A.T. indiquent un taux de récidive de 20 % la première année et de 36 % au total sur 3 ans

  15. Aspects sociaux économiques • Les coûts directs des soins en France: 9 milliards de F en France ( Lachronique J.F.) 148 F/h, • estimation 1999 de la CNAM: 10 à 15 milliards de F • Les coûts indirects sont plus élevés (indemnités journalières, pensions d’invalidité, pertes de production) • Problème de la prise en charge différente en AT-MP et invalidité Le barème AT est insuffisant dans de nombreuses situations et en particulier dans le cas de salariés manuels à possibilités de reclassement aléatoires

  16. Les facteurs de risque • Est ce que la présence de ce facteur augmente le risque de lombalgies, toutes choses égales par ailleurs ? • Si un second facteur de risque est présent, le risque sera encore augmenté • 3 groupes de facteur de risque: • Personnels • Les facteurs d’exposition ( travail et hors travail) • Psychosociaux au travail • Il est raisonnable de penser que les facteurs à l’origine de la survenue d’une lombalgie ne sont pas les mêmes que ceux qui déterminent son évolution ou la réponse du sujet à une douleur lombaire

  17. Les facteurs personnels 1 • L’âge: augmentation de la fréquence de la lombalgie jusqu’à 40-50 ans, stabilisation ensuite et même légère décroissance ensuite La variation avec l’âge varierait selon la gravité de la lombalgie • Le sexe: fréquence supérieure chez la femme Pas de conclusion hâtive (comportement différent de déclaration des symptômes, de recours aux soins ou d’arrêt de travail • Taille, poids: être de grande taille pourrait augmenter le risque de sciatique relation entre surcharge pondérale et la lombalgie, le recours aux soins.Si elle n’est pas cause de la lombalgie, elle pourrait aggraver les lombalgies mineures ou le passage à la chronicité (insuffisance musculaire due à la sédentarité)

  18. Les facteurs personnels 2 • Les facteurs génétiques: existence d’une susceptibilité génétique au processus de la dégénérescence discale • Le tabac: relation positive, modérée, inconstante selon les études, retrouvée dans l’enquête ESTEV (OR=1,2) • Le sport, les activités extra-professionnelles: pas d’association dans la plupart des études • L’alcool, cofacteur d’accident, facteur péjoratif pour la reprise du travail

  19. Les facteurs de pénibilité physique au travail 1 • Le port de charges: on entend par manutention manuelle toute opération de transport ou de soutien d’une charge, dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement, qui exige l’effort physique d’un ou de plusieurs travailleurs (décret du 3/09/1992) • Les postures et mouvements: se pencher en avant et effectuer des torsions du tronc • La posture statique au travail: le rôle protecteur des changements de posture au travail est suggéré dans plusieurs études récentes (hypothèse d’échanges métaboliques du disque par variations de pression )-tixothropie • Les mouvements répétitifs: non considérés comme facteur de risque pour le dos

  20. Les charges

  21. Modèle biomécanique

  22. Modèle biomécanique • Exemple simplifié montrant que le poids et surtout la position de la charge sont des éléments déterminants de la compression du disque • Un manutentionnaire transportant une charge de 30 Kg à 40 cm de l’abdomen = 60 cm en avant du disque • Un livreur de viande transportant un quartier de viande de 105 Kg • L’augmentation de la pression sur les disque est de 390 kg (360+30) pour le manutentionnaire et de 210 kg (105+105) pour le livreur de viande

  23. Les facteurs de pénibilité physique au travail 2 • Les vibrations du corps entier: facteur de risque positif bien étudié chez les conducteurs de bus et de camion, de tracteurs et d’hélicoptère • Relation « dose-effet » souvent retrouvée pour la conduite automobile, nombre d’heures par semaine et nombre d’années de conduite

  24. Les facteurs de risques psychosociaux au travail • Peu d’études sur ces facteurs en relation avec des lombalgies • L’absence de latitude décisionnelle et la monotonie au travail apparaissent comme des facteurs de risque probables • Le manque de satisfaction au travail est plutôt un signe d’alerte • Le stress • L’absence de reconnaissance au travail

  25. Professions les plus exposées Enquête ESTEVDouleurs lombaires présentes depuis au moins 6 mois déclarées à la visite de médecine du travail

  26. Douleurs lombaires chez les ouvriers de l’enquête ESTEV • Les facteurs de risque Odds Ratio • Äge en 1990: 52 ans 1,4 ** • Dire avoir les moyens pour faire 1,3 ** • un travail de bonne qualité • Port de charges lourdes expo <10 ans 1,3 *** • Port de charges lourdes expo >10 ans 1,7 *** • Postures pénibles expo <10 ans 1,7 *** • Postures pénibles expo >10 ans 1, 6 *** • Vibrations expo <10 ans 1,2 * • Vibrations expo >10 ans 1,3 *** • Tabac ex fumeur 1,2 * • Tabac fumeur 1,2 * • Signes dépressifs 1,3 * • Séquelles d’accident 1,4 *

  27. Enquête américaineGuo et coll., 1995 • Donne une liste de professions plus à risques • Pour les hommes: les ouvriers non qualifiés du bâtiment, les charpentiers, les mécaniciens • Pour les femmes: les aides-soignantes, les infirmières, le personnel de nettoyage et de service, les coiffeuses

  28. Approche à partir des expositionsEnquête du ministère du travail-DARES

  29. Statistiques AT 1998 • Pour 15 162 106 salariés du régime général: • 679 162 accidents avec arrêt > 24 heures • Dont 46 701 accidents graves • Et dont 683 décès • Pour la manutention manuelle: • 226 665 accidents (33,3% de l’ensemble) • 184 359 avec objets en cours de manipulation • 42 306 avec objets en cours de transport manuel • 80 946 lumbagos

  30. Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entierTableau n° 97-création 16/02/1999

  31. Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdesTableau n° 98-création 16/02/1999

  32. Statistiques 1999 MP n° 97-98

  33. Les lombalgies : quelle prévention ? • Primaire (actes destinés à diminuer la survenue d’une maladie) • Secondaire (actes destinés à réduire la durée de la maladie ou à améliorer son évolution) • Tertiaire ( actes destinés à diminuer la fréquence et la gravité des séquelles et des incapacités)

  34. Prévention précoce au travail Intervention sur les salariés (éducation, formation, exercices physiques), penser en priorité aux débutants dans la vie professionnelle et aux intérimaires et amélioration des conditions de travail: (approche ergonomique) contraintes biomécaniques sur le rachis (vibrations et manutention manuelle) organisation du travail-intensité des contraintes physiques et psychosociales Implication du médecin du travail et de la hiérarchie La recommandation systématique du port de la ceinture de sécurité est à proscrire

  35. Méthode de repérage des manutentions manuelles • Analyse des flux • Analyse par poste • Analyse par opérateur • Utiliser les méthodes avec un salarié de l’entreprise • Exemple: méthode d’analyse des manutentions dans les activités de chantier et du BTP (CRAM d’Auvergne)02/2001 • Méthode d’analyse dans les hôpitaux (CRAM de Marseille)06/2001

  36. 7 moyens pour réduire les effets des vibrations au poste de conduite d’un chariot élévateur • Améliorer l’état des sols • Adapter la vitesse à l’état du sol • Equiper les véhicules avec des pneus gonflés sans compromettre la stabilité • Bien régler la suspension du siège au poids du conducteur ainsi que les paramètres de posture (réglage avant-arrière, inclinaison du dossier…) • Changer les sièges usagés et choisir des sièges neufs adaptés(on recommande les sièges homologués CEE, tracteurs agricoles de cat.A, classe 2, avec encombrement compatible avec le chariot. (Le dossier s’arrêtera à hauteur des omoplates, inclinaison ajustable, bon maintien latéral) • Le capot sur lequel le siège est monté doit être rigide • Choisir des chariots équipés d’une cabine antivibratile (insonorisation concomitante)

  37. 6 moyens pour réduire les effets des vibrations au poste de conduite d’un camion • Choisir un véhicule équipé d’une cabine « basse fréquence » suspendue en 4 points • Choisir un siège portant la mention »Siège utilitaire conforme à la norme NF R 18-401 » et équipé d’une suspension avant-arrière dans le cas d’un véhicule tractant une citerne. On préférera les sièges ayant un dossier dont l’appui lombaire et l’inclinaison sont réglables • Ajuster le siège à votre poids, s’il s’agit d’une suspension mécanique ( le siège ne doit pas aller en butée) • Etaler le chargement sur toute la longueur du convoi • Graisser régulièrement les interlames de la suspension du chassis • Dans la mesure du possible, réduire la vitesse

  38. Prévention précoce pour le malade • C’est l’éducation à la santé: • le sport c’est mieux que la télé • La marche, c’est mieux que la voiture • Le dos, c’est comme les dents, il faut s’en occuper tous les jours • Ne pas avoir peur de se servir de son dos • On fait ce qu’on aime

  39. Prévention du passage à la chronicité • Le bon traitement de la lombalgie aigue • 6 semaines pour éviter le pire • traiter la douleur • Rééducation de groupe entre la 3 ème semaine et le 3 ème mois d’arrêt • Reprendre le plus vite possible ses activités • Préparation au retour au travail • Dédramatiser en expliquant • Prise en charge globale

  40. La réinsertion des lombalgiques • Écouter le patient • Rassurer, lui redonner confiance • Stimuler • Prise en charge globale multidisciplinaire avec pour objectif l’amélioration des capacités physiques et la reprise d’un travail: étirements, assouplissements renforcement musculaire coordination gestuelle vers une utilisation normale du dos • La désinsertion du milieu de travail s’accompagnera d’un déconditionnement physique et psychologique

More Related