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Ces Énarques roses qui nous gouvernent

Ces Énarques roses qui nous gouvernent. Par Nanou et Stan. Au début de leur destin C’était pourtant des gens bien. Ils sont entrés en fonction Comme on entre en religion. Les Énarques. Ils font toujours trinquer Le peuple France à terre Et protègent leurs arrières

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Ces Énarques roses qui nous gouvernent

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Presentation Transcript


  1. Ces Énarques roses qui nous gouvernent Par Nanou et Stan

  2. Au début de leur destin C’était pourtant des gens bien. Ils sont entrés en fonction Comme on entre en religion. Les Énarques.

  3. Ils font toujours trinquer Le peuple France à terre Et protègent leurs arrières En carrières bien calées. Les Énarques.

  4. Mais rien de plus banal Ils sont malins c’est normal. Leur programme est bien établi Pour nous baiser jour et nuit. Les Énarques.

  5. Leurs mensonges sont modèles Et s’enhardissent avec les ans. Mais nos pauvres cervelles Sont saturées d’antan. Les Énarques.

  6. De toutes les lois qu’ils cuisinent Ils ont bientôt pris la mine. De la couleur qui les ceint Ils ont déjà pris le teint. Les Énarques.

  7. Se régalant comme des cochons Ils expliquent à leur façon Et se disent qu’avec le temps Tout ira plus facilement. Les Énarques.

  8. Les v’là au bout du rouleau. Ils sont usés jusqu’aux os. Point d’statue pour les héros. Et pour leurs résultats c’est zéro. Les Énarques.

  9. Et c’est là leur Univers. Mais il y a une récompense : Grand cordon d’la Serpillière Et un coup d’pied où je pense. Les Énarques.

  10. Au début de leur destin C’était pourtant des gens bien…

  11. L'École nationale d'administration (ENA) est une grande école française créée en 1945 pour « démocratiser » l'accès à la haute fonction publique de l'État. Elle est chargée aujourd'hui d'assurer la sélection et la formation initiale et continue de hauts fonctionnaires français et internationaux, offrant à ses anciens élèves un accès aux postes de direction et d'encadrement de la fonction publique française. L'ENA accueille chaque année à Strasbourg 80 à 100 élèves en formation initiale auxquels il faut rajouter un tiers d'étrangers, une soixantaine d'élèves de masters et mastère spécialisé ainsi qu'une petite centaine d'élèves étrangers dans le cadre des cycles internationaux. À ces promotions, il faut ajouter des sessions courtes de formation continue à Paris. Les anciens élèves de l'école sont appelés « énarques ». Au cours de la Ve République, les énarques jouent un rôle central dans la vie politique française (trois présidents de la République, sept Premiers ministres, de nombreux ministres, une grande majorité de préfets, etc.). Avant 1945, l'État n'assurait pas une formation unique pour les fonctionnaires responsables de sa haute administration. En effet, si le système du concours - considéré alors comme la seule garantie d'un recrutement impartial et fondé sur le mérite - était déjà généralisé depuis la fin du XIXe siècle, chaque corps ou ministère organisait son propre concours, sans considération pour l'homogénéité de la haute fonction publique. Certains risques de corporatisme ou de népotisme en résultaient. En 1848 déjà, le ministre de l'Instruction publique Lazare Carnot avait eu l'idée de créer une École d'administration, chargée de la formation des administrateurs gouvernementaux. Un décret de création sera rédigé (décret du 8 mars 1848), mais l'école, installée dans l'ancien bâtiment du Collège du Plessis, sera fermée quelques mois après son inauguration, lorsque Carnot quitta son poste de ministre. À partir de 1936 et consécutivement à l'arrivée au pouvoir du Front populaire et de son ministre de l'éducation nationale Jean Zay, l'idée de créer une unique école de sélection et de formation des hauts fonctionnaires voit à nouveau le jour. Elle se heurtera à un vote défavorable du Sénat. …../…..

  12. Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux projets aux apparences similaires mais aux objectifs opposés émergent. L'École des cadres d'Uriage, créée par Vichy en 1940, a pour objectif l'instauration d'une nouvelle aristocratie basée sur le sens du service de l'État. S'éloignant de l'idéologie vichyste, elle sera finalement dissoute par Pierre Laval en décembre 1942. Le second projet, qui est quant à lui conduit peu après la libération par Michel Debré et Emmanuel Monick, aboutira à la création de l'ENA, des Instituts d'études politiques et du Centre de hautes études administratives. L'École nationale d'administration (ENA) a été créée par l'ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 19454 par le Gouvernement provisoire de la République française, alors présidé par le Général de Gaulle. Cette décision, qui devait profondément bouleverser la structure même de l'administration publique française, avait été préparée par la Mission provisoire de réforme de l'administration, placée auprès du chef du gouvernement et dirigée par Maurice Thorez, vice-président du Conseil et secrétaire général du Parti communiste français. Après la démission du Général de Gaulle de la présidence du Conseil le 20 janvier 1946, c'est Maurice Thorez qui va réussir à mener à bien la réforme administrative et l'élaboration du statut de la fonction publique, en se préoccupant d'assurer d'abord la naissance de l'École nationale d'administration créée avant son entrée au Conseil. Michel Debré, maître des requêtes au Conseil d'État et commissaire de la République à Angers, animait cette mission de création de l'école. Il a assuré provisoirement la direction de l'école. Soixante années d'implantation parisienne L’École s'établit d'abord dans les murs de l'Hôtel de La Meilleraye, au 56 rue des Saints-Pères, à Paris. Le bâtiment, exproprié en 1945 au bénéfice de la Fondation nationale des sciences politiques, verra s'y succéder trente-quatre promotions d'élèves (de la promotion France combattante jusqu'à la promotion Pierre Mendès France). L'hôtel de Feydeau de Brou, situé au 13 rue de l'Université, a été occupé par le Service hydrographique et océanographique de la marine jusqu'en 1971, date de sa décentralisation à Brest. L'hôtel a alors été restauré et les élèves de la promotion Michel de l'Hospital s'y sont installés en 1978. En avril 2007, cet hôtel particulier a été rebaptisé « Bâtiment René Rémond » par le nouveau propriétaire des murs (la Fondation nationale des sciences politiques). En 2002, l'ENA a absorbé l'Institut international d'administration publique (IIAP), établissement issu de l'École nationale de la France d'outre-mer, et utilise ses anciens locaux au 2 avenue de l'Observatoire (VIe arrondissement). …../…..

  13. Sous l'impulsion d'Édith Cresson, il est décidé en 1991 de déménager l'école à Strasbourg, au 1, rue Sainte-Marguerite. Avant d'accueillir l’ENA, la Commanderie Saint-Jean, construite au XIVe siècle, fut successivement un lieu de commerce et de diplomatie, un hôpital puis, entre 1740 et 1989, une prison. Pendant 10 ans, les activités de l'école se sont organisées sur trois sites (rue des Saints-Pères, rue de l'Université et rue Sainte-Marguerite). La promotion Simone Veil, soixante-deuxième promotion de l'ENA, fut la première à effectuer l'ensemble de sa scolarité à Strasbourg. Le déménagement à Strasbourg représente un rapprochement symbolique de l'école des institutions européennes et permet une collaboration avec l'autre grande école du service public implantée à Strasbourg, l'Institut national des études territoriales (INET) . L'ENA aujourd'hui Actuellement, le nouveau site de l'avenue de l'Observatoire à Paris, dans les anciens locaux de l'École nationale de la France d'outre-mer, accueille depuis fin janvier 2007 toutes les activités parisiennes de l'ENA (le service des cycles courts et la direction des relations internationales) tandis que tous les autres services de l'école sont concentrés à Strasbourg. Les cours des élèves en formation permanente dans des cycles pédagogiques de moins d'un mois ont donc encore lieu à Paris. Depuis son déménagement à Strasbourg, l'ENA se fait également appeler École européenne de gouvernance. En 2009, selon une étude effectuée par Mines ParisTech, l'ENA était au niveau mondial la dixième institution d'enseignement supérieur en termes d'anciens élèves présidents de l'un des 500 plus grands groupes mondiaux. Critique de l'ENA L'ENA, les élites françaises et les « héritiers de la culture dominante » Dans leur livre Les héritiers, publié en 1964, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron ont décrit comment certaines grandes écoles françaises, dont l'ENA, étaient monopolisées par les « héritiers de la culture dominante ». Ils ont notamment critiqué les concours d'accès à ces grandes écoles, qui s'appuyaient sur la connaissance de la culture des lettres et non par la connaissance de la culture de la science. Cette sélectivité vient, selon eux, mettre à mal le fondement de démocratisation de l'accès à ces grandes écoles. Ces héritiers cultivaient une image d'aristocrates dilettantes. Ils étaient portés par une forte connivence entre l'école et leur propre culture familiale. …../…..

  14. Cet ouvrage a fait l'objet de vives critiques après sa publication, notamment par le sociologue Raymond Boudon, qui reprochait à Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron leur « croyance en un déterminisme social et en une vision statique de l’école ». La critique de l'ENA participe d'interrogations plus générales sur la société française : la sélection et la reproduction des élites, la bureaucratie, la centralisation et les relations entre l'État et les citoyens. Une proportion importante de ceux qui contrôlent la vie politique et économique en France est en effet issue de ses rangs. Depuis les années 1960, il est parfois reproché aux anciens élèves de l'ENA une pensée technocratique. L'école fait ainsi l'objet de critiques de la part de certains de ses propres élèves, tel Jean-Pierre Chevènement, dans son livre L'énarchie ou les mandarins de la société bourgeoise (publié sous le pseudonyme de Jacques Mandrin en 1967). L'ENA, et la création d'une élitocratie s’apparentant à un réseau népotique Plus largement, les critiques faites aux écoles comme l'ENA ou Polytechnique reposent sur le fait que ces écoles ont participé en France à créer une élitocratie centrée sur elle-même, et cherchant avant tout à promouvoir aux hautes fonctions de l’État les anciens élèves issus des mêmes écoles qu'eux. Et que ce système de solidarité réservé aux détenteurs d'un diplôme faisant foi de "passe-droit d’État" a un nom : le népotisme. La question de la suppression de l'ENA Au cours de la campagne précédant l'élection présidentielle française de 2007, certains candidats comme François Bayrou se sont déclarés en faveur de la suppression de l'ENA. Un sondage réalisé pour l'occasion par Louis Harris , fait apparaître que "la suppression de l'ENA" en tant que proposition de François Bayrou était souhaitée par 27 % des sondés contre 55 % en faveur de son maintien et 18 % de sondés sans opinion. …../…..

  15. Enseignements Formation initiale sur concours Concours Pour assurer le recrutement de ses élèves, l'ENA organise tous les ans trois concours réservés aux ressortissants de l'Union européenne et un concours international : un concours externe accessible à tous les candidats titulaires au minimum d'un diplôme de deuxième cycle (licence ou équivalent) ; un concours interne réservé aux agents de la fonction publique ayant au moins quatre années de service effectifs ; un troisième concours ouvert aux candidats ayant au moins huit ans d'expérience professionnelle en dehors de la fonction publique (élus et salariés du secteur privé). un recrutement international ouvert aux candidats étrangers fonctionnaires, agents public ou, dans certains cas limités, étudiants se destinant à des fonctions publiques dans leur pays. Le taux de sélectivité est élevé, puisque 7,9 % des candidats présents à la première épreuve ont été reçus. En 2009, 40 % des reçus étaient des femmes. Taille des promotions Le nombre d'élèves admis à l'ENA diminue de manière régulière depuis plusieurs années. Les 16 ministres nommés ce mercredi ont des parcours universitaires variés. L’histoire comme Valls et Hamon, le droit comme Montebourg ou Rebsamen... Pas obligé d’être énarque pour entrer au gouvernement mais militer à l’Unef est un plus! Ils ne sont que trois. Dans le gouvernement Valls nouvellement nommé, les énarques sont en minorité: seuls Laurent Fabius (promotion François Rabelais 1973), Ségolène Royal et Michel Sapin - de la même promotion que François Hollande, la fameuse promotion Voltaire - sont passés par la prestigieuse Ecole Nationale d’Administration . C’est un de moins que dans le dernier gouvernement Fillon où les ministres ayant fait l’ENA représentaient un quart des effectifs: Alain Juppé, Bruno Le Maire, Valérie Pécresse (également diplômée d’HEC) et Chantal Jouanno sont passés par l’Ecole. …../….. .

  16. D’autres ministres ont tenté leur chance sans le même succès: Najat Vallaud-Belkacem ou Arnaud Montebourg ont plusieurs fois passé ce concours très ardu, sans le réussir. Après les énarques, les normaliens continuent de truster des postes de ministres. Laurent Fabius, Michel Sapin, Marisol Touraine ou encore Aurélie Filipetti sont passés par des Ecoles Normales Supérieures. Mais à voir les parcours des ministres du gouvernement de Manuel Valls, on peut se demander si le droit n’est pas la voie royale pour devenir ministre. François Rebsamen, George Pau-Langevin, Arnaud Montebourg ,Najat Vallaud-Belkacem, Sylvia Pinel ont suivi ce parcours… Certains ajoutent du droit à leur parcours dans des Instituts d’Etudes Politiques :Arnaud Montebourg et Najat Vallaud-Belkacem à Sciences Po Paris et Bernard Cazeneuve à Sciences Po Bordeaux. Militant à l’Unef, le meilleur des diplômes? Exit l’ENA et les grandes écoles françaises: un parcours singulier peut aussi permettre de conduire à un ministère, comme c’est le cas pour les étudiants en histoire: Benoit Hamon, Jean-Yves Le Drian, et même Manuel Valls à Tolbiac . Adepte d’un parcours plus varié encore, Christiane Taubira a étudié l’économie, la sociologie, puis l’ethnologie afro-américaine avant de s’intéresser à l’agroalimentaire… Mais avant de plancher sur les cours de finances, de droit constitutionnel ou encore de sciences politiques, le mieux pour forger l’âme d’un futur ministre, c’est de porter les couleurs d’un syndicat étudiant. Et ils sont plusieurs, à commencer par Manuel Valls, à avoir fait leurs armes dans le creuset de l’Unef ,comme Benoit Hamon et Arnaud Montebourg. Nanou et Stan le 28/09/2014

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