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Thèse de Médecine Générale soutenue le 27 septembre 2010 par Christophe Roul

DEPISTAGE DE L’ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES INFERIEURS EN MEDECINE GENERALE A partir du recueil de l’activité de deux médecins généralistes en 2008. Thèse de Médecine Générale soutenue le 27 septembre 2010 par Christophe Roul. INTRODUCTION (1). L’AOMI serait sous diagnostiquée

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Thèse de Médecine Générale soutenue le 27 septembre 2010 par Christophe Roul

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  1. DEPISTAGE DE L’ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES INFERIEURS EN MEDECINE GENERALEA partir du recueil de l’activité de deux médecins généralistes en 2008 Thèse de Médecine Générale soutenue le 27 septembre 2010 par Christophe Roul

  2. INTRODUCTION (1) • L’AOMI serait sous diagnostiquée • Elle serait un marqueur précoce d’athérothrombose qui nécessite un traitement médical préventif • L'AOMI asymptomatique toucherait environ 10 à 15% des patients de plus de 65 ans • Alors que d’après l’OMG, elle ne serait prise en charge que dans 3,5% des cas

  3. INTRODUCTION (2) • Pourtant, les patients à risque sont en général porteurs de poly-pathologies à l’origine d’un suivi très régulier et souvent spécialisé associé. • Le nombre d’artéritiques compliqués reste pourtant limité. Y aurait-il alors une surévaluation des patients porteurs d’AOMI ? • Par ailleurs, est-il absolument nécessaire de dépister l’AOMI préclinique si les patients prennent déjà pour une autre raison le traitement recommandé dans l’AOMI ?

  4. INTRODUCTION (3) Notre question de recherche Existe-t-il dans la population consultant les médecins de premier recours des patients porteur d’AOMI qui auraient un bénéfice en terme de santé à être diagnostiqués ?

  5. OBJECTIFS • Définir à partir des critères de l’ACC en 2006, la population de patients à haut risque d’AOMI • Comptabiliser les patients qui pourraient bénéficier du dépistage, en tenant compte de ceux qui ont déjà le traitement recommandé (IEC, statine, AAP) et de ceux qui ont déjà été dépistés • Identifier parmi eux, la proportion de patients artéritiques • Interroger ces patients pour savoir si ils étaient symptomatiques ou asymptomatiques.

  6. MATERIEL & METHODE (1) • Etude descriptive, transversale, rétrospective • Activité en 2008, de deux médecins généralistes à Poitiers • Dossiers médicaux informatisés, utilisation du Dictionnaire des Résultats de Consultations (RC) • 8 variables retenues: Sexe patient ,âge des patients, type facteurs de risque, consultation en 2008, artéritique connu, doppler artériel des membres inférieurs de moins de 5 ans, IPS inférieur à 0,9 et dépistage clinique des patients artéritiques.

  7. MATERIEL & METHODE (2) Population de l'étude • En 2008 les patients ayant été pris en charge pour un diagnostic lié aux facteurs de risque de l'ACC : tabac, dyslipidémie, diabète, hypertension artérielle, angor/IDM, sténose des artères rénales, sténoses carotidiennes • Sous population des patients entre 70 et 80 ans • Élimination des redondances Nous avons exclus les patients de plus de 80 ans

  8. MATERIEL & METHODE (3) Déroulé de l'étude

  9. RESULTATS (1) • Population sélectionnée = 190 patients • 1 patient sur 5 avait déjà été dépisté (28) • 7,5% avaient déjà la trithérapie médicamenteuse recommandée par l’HAS • Il restait donc 143 patients à dépister • Au final 65% de ces patients ont été dépisté

  10. RESULTATS (2) Résultats du dépistage selon les facteurs de risque

  11. RESULTATS (3) • Sur les 190 patients inclus dans l’étude • 23,7% des patients dépistés étaient artéritiques • dont la moitié découvert durant l’étude • Sex ratio à 1,8 à prédominance masculine • 91,6% des patients artéritiques étaient asymptomatiques

  12. DISCUSSION (1) Les facteurs de risque de l’AOMI • L’âge : 12% des patients de plus de 50 ans étaient artéritiques. Selon les études 10 à 20% des patients de plus de 50 ans sont artéritiques. (Meijer, Newman, Criqui, GetABI) • Le Diabète : 20% des patients diabétiques étaient artéritiques. L’étude Framingham retrouvait des chiffres similaires • Le Tabagisme : 25% des patients tabagiques étaient artéritiques

  13. DISCUSSION (2) • Les antécédents cardio-vasculaires 40% des patients coronariens étaient artéritiques C’est le premier facteur de risque d’AOMI

  14. DISCUSSION (3) Les résultats du dépistage Comparativement à l’étude PARTNERS • 29% des patients étaient artéritiques (23,7% dans notre étude) • 55% ont été diagnostiqué dans l’étude (43% dans notre étude) • 11% des patients artéritiques étaient symptomatiques (8,7% dans notre étude)

  15. DISCUSSION (4) Limites et biais • Seulement 65% des patients ont pu être dépisté • Un des médecins suit certains patients que pour leur problème d’addictologie • Les patients de plus de 80 ans ont été exclus de l’étude • Le RC est inscrit dans le dossier que quand le patient est pris en charge pour la pathologie correspondante au RC

  16. CONCLUSION (1) • L'AOMI est une pathologie peu fréquente, même si elle croît avec l'âge • Près d'1/4 des patients à risque serait porteur d'une AOMI, dont ½ étaient méconnues du médecin • Ces artérites étaient infra-cliniques 9 fois sur 10. Le dépistage technique doit donc être promu • Contrairement à ce que nous évoquions, les patients ne prenaient pas pour une autre raison la trithérapie recommandée par l'HAS • le suivi multidisciplinaire ne semblait pas augmenter le dépistage

  17. CONCLUSION (2) Sachant que le dépistage systématique est une illusion qui ne résiste pas au temps et ne tient pas compte des contraintes d'exercice du médecin de premier recours Et que les critères de l’ACC sont très larges nous pourrions, afin d'optimiser le dépistage, proposer aux médecins de cibler celui-ci sur les patients de plus de 50 ans ayant • Un antécédent de coronaropathie, • Un diabète • ou de tabagisme actif

  18. DEPISTAGE DE L’ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES INFERIEURS EN MEDECINE GENERALEA partir du recueil de l’activité de deux médecins généralistes en 2008 Thèse de Médecine Générale soutenue le 27 septembre 2010 par Christophe Roul Merci de votre attention

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