1 / 25

Spécificités des enfants « o » potentiels différents et comorbidités

Spécificités des enfants « o » potentiels différents et comorbidités. Cécile Rousseau Psychologue spécialisée en neuropsychologie AFEP 18 janvier 2013 Nogent sur Oise. www.neuropsy60.com ; c.rousseau.neuropsy@orange.fr.

juana
Download Presentation

Spécificités des enfants « o » potentiels différents et comorbidités

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Spécificités des enfants « o » potentiels différentset comorbidités Cécile Rousseau Psychologue spécialisée en neuropsychologie AFEP 18 janvier 2013 Nogent sur Oise www.neuropsy60.com ; c.rousseau.neuropsy@orange.fr

  2. Quelles sont les caractéristiques de ces enfants « haut potentiel » ? (1) 5% des enfants (soit 1 par classe). Mode de pensée différent. Expressions émotionnelles exacerbées (maturité, sensibilité). Inhibition de la différence pour « rentrer dans le moule ». Intégration difficile en milieu scolaire ordinaire. Un QI dans la zone de 130, est-ce suffisant ? Certains enfants en dehors de ces chiffres ont des facultés particulières. Le QIT peut être affaibli par mauvais IVT. Intervalle de confiance 120-131.

  3. Quelles sont les caractéristiques de ces enfants « haut potentiel » ? (2) • Caractéristiques physiologiques : • possibilité de grossesse anormale, stress, dépression post-partum, taux de testostérone élevé in utéro. • Plus d’asthmatique, de gaucher, d’allergiques, de myopies. • Développement : • Bébé toujours en alerte, sensible à toute stimulation ; motricité et langage précoce. - Simulation du langage écrit vers 3 ans. - Acquisition rapide de la lecture et l’enfant apprend seul. - Possible refus du graphisme. - Instabilité psychomotrice si manque de stimulation en milieu scolaire.

  4. Que se passe-t-il au niveau cérébral ? Plasticité cérébrale : - Plus longtemps conservée chez EIP. - Des lésions cérébrales précoces peuvent entrainer des compensations. - Hypothèse de pathologie des capacités supérieures. - Seuil d’activation du cerveau plus élevé, moins de consommation d’ énergie pour traiter une tâche. - Vitesse de conduction plus rapide.

  5. L’enfant « surdoué », dysharmonique ? • Le haut potentiel se caractérise t-il par sa dysharmonie ? • Intellect / émotions. • Intellect / motricité. • Intellect / trouble du comportement et de l’attention.

  6. A partir de quand parle-t-on de dysharmonie ? - Notion présente après 3 ans, d’où idée de l’influence de l’environnement. - QIV supérieur à QIP. - Si différence entre QIV et QIP inférieure à 12 points : QI harmonieux. - Si différence supérieure à 21 points : QI dyshramonieux. - Plus l’écart est important, plus le risque de réel trouble neuropsychologique est possible. - Et plus le risque d’échec scolaire est important. - Possible affaiblissement des ressources si désordre psychologique.

  7. Qu’en est-il du rôle de l’environnement ? Le potentiel des enfants qui leur est inné, s’exprime différemment selon l’environnement dans lequel ils évoluent. Toutes les compétences ne se développent pas au même niveau. Certains domaines peuvent être surinvestis (ex : le langage), d’autres peu exploités par manque d’appétence (ex : graphisme, attention). Idée de dégradation des fonctions non stimulées.

  8. Profil neuropsy des enfants « précoces » (1) - Bonne capacité de mémoire liée à augmentation sommeil paradoxal, intègre une notion dès la première présentation, garde des souvenirs précis de leur petite enfance. - Bonne flexibilité. - MDT 2,5 fois supérieure à celle de l’enfant tout venant. • Doué verbalement : Bonne MDT verbale. • Doué math : Bonne MDT visuelle. • MDT très sensible à la stimulation. - Excellente attention sélective et bonne attention soutenue. - Attirance pour les problèmes complexes, résolution rapide, sans procédure de raisonnement.

  9. Profil neuropsy des enfants « précoces » (2) - Bonne inhibition. - Bonne planification aux tests. - Très bonne catégorisation. - Raisonnement et mode de pensée différent (SiaudFacchin 2002), fonctionnement intuitif, analogique, grande activité de l’hémisphère droit. - Pensée arborescente, plusieurs réseaux fonctionnent en parallèle. - Manque de méthode de travail (difficulté organisation et se perd dans les détails) et lenteur d’exécution.

  10. Qu’en est-il des désordres neuropsychologiques ? (Simoes et al 2009) (1) • Enfant HP est très sensible à l’environnement. • Souvent compensé ou masqué par fonctionnement de EIP puisque résultats scolaires Ok mais inférieurs à leurs capacités. • 50 % des enfants hauts potentiel peuvent présenter des désordres neuropsychologiques.

  11. Qu’en est-il des désordres neuropsychologiques ? (Simoes et al 2009) (2) • Une seule fonction est défaillante : probable influence environnementale (ex : trouble isolé de l’attention sélective visuelle). • Plusieurs fonctions défaillantes, probable réel dysfonctionnement cérébral. • Si une note significativement inférieure à la moyenne des notes alors risque de trouble.

  12. Qu’en est-il de la dyspraxie ? - Ecart significatif entre QIV et QIP en faveur du premier - Si QI dysharmonieux, possibles troubles graphiques (labyrinthe et précision visuo-motrice) (différent des propos de Terrassier qui pense que cela est inhérent à tous les EIP). - Troubles visuo-spatiaux. - Troubles praxiques (difficulté en position de main et reproduction de séquences). - Lenteur d’écriture. - Difficulté en géométrie. Ex : QIV 146 ; QIP 116 (possible trouble puisque – 2 écarts types ; moyenne des notes 14 et cubes 8).

  13. Qu’en est-il du TDA/H ? (1) - Diagnostic complexe puisque de nombreuses caractéristiques sont communes. - Possible déficit d’attention (Tordjman 2007) - Trouble de l’attention à l’école mais subnormal à la maison (= EIP) ; trouble dans 2 environnements différents possible TDA. - Ecart significatif par rapport au niveau de fonctionnement de base (ex : Qi percentile 99 et coups de fusils 45 %). - Faible résultat code et symboles du WISC.

  14. Qu’en est-il du TDA/H ? (2) • Possible si différence supérieure à 20 points entre QIV et QIP. • Faiblesse MDT, figure de Rey, labyrinthe. • Troubles des fonctions exécutives possibles (planification, flexibilité, inhibition, impulsivité) EX : QIT percentile 99, attention auditive soutenue 30 %; planification percentile 10, MDT percentile 45.

  15. Qu’en est-il du TDA/H ? (3) • Critères habituels TDA/H du DSM-IV (au moins 6 symptômes, depuis plus de 6 mois et entraînant une gêne fonctionnelle dans 2 environnements différents). • Chez HPI : logorrhée, incapacité à rester assis, immaturité sociale, difficulté à respecter les règles, troubles de l’attention.

  16. Qu’en est-il de la dyslexie ? - Vitesse de lecture en décalage par rapport au niveau de développement de l’enfant. - Ex : Fonctionnement intellectuel de 11 ans 6 mois pour un âge réel de 7 ans 8 mois et vitesse de lecture de 9 ans 6 mois.

  17. Que se passe-t-il sur le plan psychique ? (1) L’enfant différent déploie d’importantes ressources pour rentrer dans le moule, quitte à s’automutiler. - Plus sensible à l’anxiété (question existentielle chez EIP) (Revol 2004). - Plus de traits dépressifs. • Hypersensibilité (à la frustration). • Baisse du seuil de déclenchement des crises émotionnelles. • Négociation des limites interminables. • Plus de trouble oppositionnel.

  18. Que se passe-t-il sur le plan psychique ? (2) - Parfois plus empathique. - Plus de trouble du sommeil et grognon au réveil. - Sensible à l’injustice. - Enfants plus à l’aise avec les personnes plus âgées. - Sens de l’humour développé.

  19. Que peut on faire à l’école ? - Permettre de développer les potentialités sans toujours recourir au saut de classe. - Si enfant harmonieux, Ok puisque enfant plus âgés, plus matures, donc bonnes relations. - Si enfant dysharmonieux, risque d’exacerber les faiblesses et risque d’échec scolaire. - Mieux comprendre leur mode de fonctionnement différent pour les accompagner.

  20. Que peut-on faire à la maison ? (1) - Besoin d’un modèle auquel s’identifier. - Prévoir moment d’écoute et avouer ne pas savoir. • Expliquer les règles et leur nécessité en acceptant les négociations sans qu’elles n’aboutissent toujours par un oui. • Permettre le choix entre 2 options. - Mettre en avant le processus d’apprentissage plutôt que le résultat. - Aider à accepter les erreurs. - Lui donner la possibilité d’assouvir sa soif de connaissance. - Développer sa socialisation à autrui. - Laisser place à la créativité. - Renforcer l’estime de soi avec des compliments sincères.

  21. Que peut-on faire à la maison ? (2) Comprendre les blocages scolaires : • Absence de sens, ennui • Inhibition • Souffre douleur • Lacunes • Lenteur • Stress

  22. Que peut on faire en cas de dysharmonie ? Stimuler les ressources les plus faibles pour rattraper le décalage grâce à la plasticité cérébrale pour rétablir l’équilibre

  23. Que faire en cas de trouble neuropsychologique ? - Pouvoir l’identifier pour mettre en place les aménagements nécessaire tels que cela est fait pour les enfants dys que le potentiel soit élevé ou non. - Mettre en place une prise en charge adaptée en fonction des intérêts de l’enfant et de son apprentissage qui est rapide.

  24. Bibliographie • Adda A et Catroux H (2003), L’enfant doué, l’intelligence réconciliée. • Lubart T. (2006), Enfants exceptionnels : précocité intellectuelle, haut potentiel et talent, 2006. • Siaud Facchin J (2012), L’enfant surdoué : l’aider à grandir, l’aider à réussir. • Simoes Loureiro I (2012), Profils neuropsychologiques des enfants haut potentiel.

  25. Remerciements • A tous ceux qui partagent la notion de dysfonctionnements cognitifs chez les enfants hauts potentiels et aux enfants / familles reçus en consultation permettant d’observer ces dissociations. • L’équipe du CHU d’Amiens qui envisage la possibilité de troubles dys ou de TDA chez l’enfant haut potentiel ( « séminaire académique sur les élèves intellectuellement précoces » 24.10.2012 ; Amiens)

More Related