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ADEA Biennale 2008 de l’éducation en Afrique Au-delà de l’éducation primaire: défis et approches pour étendre les opport

ADEA Biennale 2008 de l’éducation en Afrique Au-delà de l’éducation primaire: défis et approches pour étendre les opportunités d’apprentissage en Afrique. Problématique de la formation professionnelle et de l’insertion des finalistes CED Étude de cas du Mali

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ADEA Biennale 2008 de l’éducation en Afrique Au-delà de l’éducation primaire: défis et approches pour étendre les opport

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Presentation Transcript


  1. ADEA Biennale 2008 de l’éducation en AfriqueAu-delà de l’éducation primaire: défis et approches pour étendre les opportunités d’apprentissage en Afrique Problématique de la formation professionnelle et de l’insertion des finalistes CED Étude de cas du Mali Présentée par: Bonaventure Maïga Conseiller Technique du MEBALN

  2. Problématique Au regard des statistiques sur l’éducation: la majorité de la population malienne est analphabète les femmes sont les plus pénalisées Une forte tendance au rajeunissement de la population, aggravant ainsi les difficultés d’accueil du système éducatif formel. Ainsi, l’analphabétisme des adultes et la non scolarisation /déscolarisation des jeunes = facteurs handicapant ou hypothéquant profondément le développement socio-économique du pays.

  3. Problématique • Pour faire face à ces fléaux: • Elaboration et adoption du Programme Décennal de Développement de l’Education (PRODEC); • Le PRODEC : une volonté de faire de l’éducation une priorité nationale et un outil de développement; • Le PRODEC vise une reforme générale du système éducatif malien et poursuit des objectifs en matière d’accès, de qualité et de gestion; • Dans le cadre du PRODEC, l’Etat développe une politique où la promotion de l’alphabétisation des adultes et l’éducation des jeunes non scolarisés et déscolarisés précoces occupe une place prépondérante.

  4. Problématique • C’est dans le cadre de la promotion de cette politique qu’une expérience portant sur la création de 20 Centres d’Education pour le Développement a été initiée à partir de 1993 par l’ex-DNAFLA. • Le CED = un cadre d’éducation, de formation et d’appui pour l’auto-promotion individuelle et collective. • Le CED reçoit des jeunes (filles et garçons) âgés de 9 à 15 ans et leur donne une formation en 6 ans dont 4 années de formation théorique et 2 années de formation professionnelle. L’enseignement est donné dans la langue du milieu, avec introduction progressive du français à partir de la deuxième année.

  5. Problématique • L’option fondamentale est de donner à ces jeunes un minimum éducatif, c’est-à-dire, savoir lire, écrire, calculer et acquérir des habiletés et des compétences leur permettant de s’insérer dans la vie et/ou de s’inscrire dans un processus d’apprentissage continu. •  Le concept de Centre d’Education pour le développement (CED) est né du souci des responsables de l’éducation nationale de mieuxappréhender la problématique de la prise en charge des enfants hors école et aussi de leur volonté de mettre en place une politique partenariale

  6. Problématique • Par suite, la phase d’expérimentation (1994 à 1998) a été conduite par les ONG Plan Mali, ACODEP (Appui aux Collectivités Décentralisées pour un Développement Participatif) et UTAH Alliance, et généralisée à partir de 2002, dans le cadre de la mise en œuvre du PRODEC. • Résultats de la mise en œuvre (de la période d’expérimentation à la période d’extension): • 1068 CED; • 29 832 finalistes

  7. Problématique • 927 formés et installés • 523 jeunes en formation professionnelle. Comment assurer la formation professionnelle de tous ces jeunes? Existe-t-il réellement des possibilités pour ce faire? Quels sont les problèmes entravant la mise en œuvre de cette formation professionnelle? Telle est la problématique de la présente étude.

  8. Objectifs • Objectifs de l’étude • Général: • Cerner la problématique de la formation professionnelle et de l’insertion des finalistes CED en identifiant et en analysant tous les problèmes qui se posent en amont, au cours et en aval de la formation professionnelle. • Spécifiques • Recenser les attentes de toutes les parties concernées (les jeunes, les parents, les autorités locales et les professionnels) en matière de formation professionnelle ; • Faire le point des offres et opportunités de formation(des possibilités réellement existantes) de formation ; • Montrer les atouts et les faiblesses de l’innovation ; • Recenser les problèmes entravant la mise en œuvre de la formation professionnelle.

  9. Méthodologe de l’étude • L’étude se situe dans le cadre de la Biennale 2008 (5-9 mai 2008, Maputo, Mozambique). • Méthodologie adoptée : • Analyse documentaire, • Enquête sur le terrain au moyen de l’entretien individuel et/ou de groupe selon les cas ; • Analyse des résultats de l’enquête.

  10. Principaux résultats Les différents résultats de l’enquête sont abordés selon trois phases et en termes de forces et faiblesses. Mais pour les besoins de la présentation, nous nous limiterons aux seuls résultats relatifs à la formation professionnelle et à l’insertion socio-professionnelle. • Par rapport à la formation professionnelle: • Forces • Identification, en amont et à partir d’une étude diagnostique ou de faisabilité, des filières porteuses en matière de formation professionnelle; • Choix librement fait de la filière de formation (sans être imposé par qui que ce soit) par les apprenants eux-mêmes  • Implication des comités de gestion CED, des communes, des CAP et des AE dans les préparatifs de la formation professionnelle.

  11. Principaux résultats • Faiblesses • La durée de la formation modulaire est jugée courte et l’apprentissage pratique limité, • Dans le cas du tutorat, les finalistes CED sont placé auprès des maîtres artisans sans que ces derniers n’aient reçu aucune formation pédagogique ; • Le manque de formation appropriée des maîtres artisans d’autant plus que la plupart sont analphabètes; • L’insuffisance en équipement et le manque de matière d’œuvre par rapport au nombre de finalistes à encadrer en plus des apprentis ; • La démotivation des finalistes qui s’attendaient à une formation beaucoup plus structurée et plus étendue.

  12. Principaux résultats • Par rapport à l’insertion socio-professionnelle: • Forces • Négociation des conditions d’insertion avant la formation ; • L’information et la sensibilisation des élus locaux, des autorités administratives, des responsables des services techniques, des projets et des institutions lors des cérémonies d’ouverture et de clôture des sessions de formation et lors des remises des équipements ; • La formation des finalistes aux stratégies de mobilisation des ressources locales avec l’appui des comités de gestion CED, des communes et des services techniques. (création d’associations et de groupements d’intérêt économique) ; • L’appui direct aux finalistes en équipement et matière d’œuvre notamment dotation individuelle pour le petit matériel et collectif pour le matériel lourd.

  13. Principaux résultats • Faiblesses • Les finalistes éprouvent parfois quelques difficultés techniques du fait de l’insuffisance de leur formation, • Ils ne font l’objet d’aucun suivi depuis leur installation.

  14. Enseignements • Relier l’identification des besoins de formation et le profil de métier adapté au contexte social et économique du milieu en vue d’optimiser le choix des finalistes. • Disposer de centres de formation professionnelle adaptés au niveau décentralisé (région, cercle et commune) soit par la création et l’équipement de nouveaux centres ou ateliers, soit par la réhabilitation et la réorientation de ceux déjà existants ; • Combiner formation par regroupement et par tutorat et former les maîtres artisans en conséquence, • Définition d’un cadre politique et institutionnel par rapport à une vision globale de la formation professionnelle au Mali.  

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