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Méthode scientifique et démarche exploratoire

Méthode scientifique et démarche exploratoire. Théorie Observation de la réalité (collecte de données) Analyse des données. La théorie. La théorie s’occupe de l’aspect logique d’une science tandis que la collecte des données (l’enquête) – de l’aspect « observation ».

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Méthode scientifique et démarche exploratoire

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Presentation Transcript


  1. Méthode scientifique et démarche exploratoire Théorie Observation de la réalité (collecte de données) Analyse des données

  2. La théorie • La théorie s’occupe de l’aspect logique d’une science tandis que la collecte des données (l’enquête) – de l’aspect « observation ». • Comment la sociologie est différente par rapport aux autres sciences • Elle étudie ce qui est, non pas ce qui devrait être [Les sciences normatives, comme l`éthique, l’esthétique étudient des systèmes de normes et de valeurs] • La sociologie [appliquée] peur comparer des valeurs aussi (ex., valeur monétaire, augmenter les salaires vs. valeur sociale, diminuer la durée du temps de travail) pour augmenter le bien-être des employés, mais tout d’abord il faut définir le critère « bien-être » en tant que variable mesurable; Problème: se mettre d’accord sur le critère et son définition opérationnelle… • Les sciences sociales (y compris la sociologie) nous aident à connaître ce qui existe en réalité (les « faits sociaux ») et pourquoi ces faits existent-ils. • Rapport spécifique à la causalité: La recherche sociologique a pour objectif de découvrir des modèles (patterns) de régularités dans la vie sociale… • Mais les régularités sociales sont aléatoires (de caractère probable, pas absolu): il y en a souvent des exceptions (comme en biologie, en génétique – ex.. l’hérédité de la couleur des cheveux)… • Les prédictions sont probabilistes et non déterministes, donc la question « pourquoi » doit tenir compte de cette situation…

  3. La théorie (cont.) • La sociologie étudie le comportement des agrégats, pas des individus. Ex: on peut observer une régularité des taux de naissance chaque année: elle est d’ordre agrégé et reflète les systèmes de rapports dans lesquels les êtres humains opèrent (pas le comportement des individus)… • Ex: les taux de naissance son relativement stables d’une année à l’autre même si les couples ont des motives variés pour la conception (Statcan, 2000): • 1995-1996: 12.6 • 1996-1997: 12.0 • 1997-1998: 11.5 • 1998-1999: 11.2 • 1999-2000: 10.9 • Les éléments des systèmes de rapports sociaux sont les variables, pas les individus. • La sociologie s’intéresse aux groupes sociales et aux classes d’individus (catégories sociales) qui partagent des attitudes ou d’autres caractéristiques importantes…

  4. Le langage des variables • Les sciences sociales étudient typiquement les comportements au niveau agrégé: non pas les motivations et comportement de l’individu, mais les comportements des groupes et des catégories d’individus… • Exemple: Georg Simmel analyse l’Etranger comme catégorie (ou forme) sociale (la distance par rapport aux structures locales est une caractéristique du modèle d’intégration de l’étranger qui est toujours cosmopolite…) • Les caractéristiques sociales de ces individus sont étudiées par l’intermédiaire du concept de variable: chaque caractéristique se présente comme une variable qui prend des modalités concrètes/des valeurs chez chaque unité observée (personne, école, famille, etc.) – ces modalités s’appellent des catégories (ex.., les niveaux d’instruction, primaire, secondaire… sont les catégories de la variable « niveau d’instruction »); des attributs sont des catégories attribuées (ex: couleurs des cheveux – blonde, noir, brun…); • Nous utilisons le terme « modalités » pour les variables qualitatives et le terme « valeurs » (numériques) pour les variables quantitatives (ex.. âge qui est mesuré en nombre d’années.) • Les catégories, attributs, ou valeurs qui composent une variable sont des groupements logiques (ex., le sexe peut être seulement masculin et féminin, tandis que les catégories du genre peuvent être plusieurs, homme, femme, gay, lesbienne, femme lesbienne dans le corps d’un homme…) • Exemples:…

  5. Le langage des variables • Ne pas confondre les unités d’analyse (les unités d’observation statistique)… • Erreur écologique: la présomption que ce que nous savons des caractéristiques du comportement au niveau des agrégats nous donne le même savoir sur les comportements des individus ou unités dans ces groupes…On ne peut pas faire des conclusions sur les individus seulement sur la ase de l’étude des groupes… • Exemple: Si les quartiers avec un âge moyen plus bas ont tendance à appuyer de plus le candidat local du parti libéral, peut-on déduire que les électeurs moins âgés voteront plus souvent pour les candidats libéraux? Pourquoi pas? Parce que nous ne savons pas si au niveau des quartiers plus jeunes ce ne sont pas les électeurs plus âgés qui, en faite, préfèrent le parti libéral… • Erreur individualisante: De même, une erreur plus souvent commise par les chercheurs inexpériencés, le comportement individuel rarement peut contenir la clé pour l’explication des tendances dans le comportement des populations… • Exemple: une exception – la hausse de la natalité dans une petite ville quand même peut coïncider avec le nouveau horaire du train transcanadien qui désormais passe par cette ville vers minuit et toujours siffle…

  6. Les approches de recherche: une dialectique • (1) Recherches ou approches idiographiques vs recherches nomothétiques • Idiographiques (ou monographiques): études détaillées de cas spécifiques (en maximum de détail), ex. pour clarifier la portée et les dimensions d’un phénomène qui est mal connu, ex.., la commune des habitants des arbres à l’université Berkeley aux Etats Unis; • Nomothétiques: études moins détaillées de classes de phénomènes (ex, tous les cas des communes organisées par les étudiants en appui des actions environnementalistes aux Etats Unis) • Une étude idiographique souvent précède (pour connaître le phénomène) et post cède l’étude nomothétique (pour valider au niveau individuel un modèle de rapports entre variables qui a été découvert au niveau agrégé)… • Exemple: au début des 1920 Robert & Helen Lynd ont fait une étude monographique de Muncie (40,000) devenu célèbre sous le nom Middletown…(Depuis, la sociologie a développé toute un champ d’études des localités…) La dépression des 1930s et des études des changements intervenus dans un nombre de petites villes aux Etats-Unis on motivé les Lynds d’y retourner en 1935 (étude de validation des précisions théoriques qu’ils avaient élaboré pour étudier le changement social dans les localités)…En 1977 Théodore Caplow y retourne pour faire une évaluation des changements sociaux, en utilisant des instruments d’observation, bien sélectionnés, pour évaluer la situation: (a) par comparaison à l’étude 2 des Lynds et (b) des études de localités aux Etats-Unis (dons Caplow a mené une étude nomothétique…)

  7. Les approches de recherche: une dialectique • (2) Théories ou approches inductives vs déductives • Inductive:l’approche commence par la collecte des informations empiriques détaillées et avance vers la formulation de hypothèses concernant les modèles que les faits observés forment (Ex: une grande variabilité de la population observée en degrés d’éducation et en montants de revenus dans une ville conduirait à la hypothèse que ces 2 variables pourraient être liées…) • Cette approche nous aide de découvrir et systématiser des modèles des interrelations entre variables (le mouvement analytique va du spécifique vers le général), mais ne nous aide pas nécessairement à les expliquer • Déductive:l’approche commence par une analyse des hypothèses que certaines régularités existent; ces hypothèses sont cependant déduites à partir de propositions théoriques ou d’un modèle qui semble logique (ex. les acteurs sociaux poursuivent toujours leur intérêts personnels…) • Les observations ont pour objectif de tester si le modèle d’action attendu se trouve en réalité (le mouvement analytique va du général vers le spécifique), donc cette approche a plus de potentiel explicatif que l’approche inductive…Mais… • Toutes les 2 approches sont nécessaires pour édifier une problématique ou une théorie: le va-et-vient du raisonnement exploratoire entre l’édification d’une théorie et la découverte des phénomènes de la réalité(les corrélats empiriques de la théorie) pour s’assurer qu’une structure réelle corresponde à la logique de notre pensée sociale…

  8. Les approches de recherche: une dialectique • Des combinaisons sont possibles entre les 4 approches: inductives- déductives et idiographiques-nomothétiques… • Les données qualitatives (non numériques) et quantitatives (numériques)… • Beaucoup des observations qualitatives peuvent être converties en termes de quantité pour assurer la comparaison des unités observés (individus, ménages, etc.) par rapport de la caractéristique étudiée, ex: degré d’appréciation, niveau d’activité, etc. • La nature imprécise des données qualitatives nécessite une formulation des questions très soigneuse pour s’assurer que tous les répondants se réfèrent au même sens de la question…(entendent la même chose)…alors leurs réponses seront comparables • La quantification: procède par codage (ascription de nombres aux différentes modalités de réponse (i.e., aux différentes catégories ou attributs de la variable) – souvent on commence par des mini études pour explorer comment les formes possibles des réponses sont organisées en catégories ou on utilise des questions ouverts qui sont codifiés pour l’analyse… • Recherche fondamentale/pure et recherche appliquée • Fondamentale: compréhension, explication (le savoir pour le savoir- la vérité) - tester et vérifier des théories générales et de portée moyenne (R. Merton), ex.. la labelling théorie de la délinquance… • Appliquée: évaluation (le savoir pour l’amélioration des conditions ou pratiques sociales) - tester dans quelles conditions ou populations un modèle ou une innovation sont-ils les plus utiles ou pratiques ou effectives (ex., nouvelles modes de distribution de ressources, d’accès aux services de santé, etc.)

  9. Les principes éthiques des enquêtes et autres études sociales: • Ne pas faire du mal ou dommage aux répondants: la confidentialité et l’anonymité des réponses • Participation volontaire • Expliquer ces principes aux répondants, ex.. l’anonymité consiste en analyse agrégée (uniquement) des réponses – donc les réponses individuelles sont ignorées…

  10. Quelques définitions • Paradigme: perspective de vue ou approche générale (composée de points de vue) sur la nature de la vie sociale; le paradigme représente une manière d’observer les phénomènes sociaux; • Théorie: système de formulations qui sont mis en rapports logiques et visent à expliquer un aspect de la vie sociale qui est observable à l’aide des évidences empiriques; • La science(positive) est basée sur des observations empiriques… • Fait: un phénomène qui a été observé • Concept: notions abstraites qui représentent des classes de phénomènes dans un champs de recherche, ex. groupe primaire, socialisation; ou adolescence et délinquance sont des concepts • Variable: la forme opérationnelle d’un concept de la recherche (ex., la plus simple variable de délinquance est composée de 2 catégories: délinquant ou non délinquant); quand on fait une liste de présence en classe on crée une variable à 2 catégories: présent ou absent…

  11. …définitions (cont.) • Axiomes (postulats): affirmations fondamentales qui sont prises comme vraies [ Ex: le point et la ligne délimitent la surface en géométrie] En théorie de la délinquance: (1) Tout être humain désire un confort matériel; et (2) La capacité pour obtenir le confort matériel d’une façon légale est plus grande pour les riches que pour les pauvres… • Proposition: en commençant par les axiomes ou les concepts généraux on procède à formuler des propositions, i.e. des affirmations spécifiques concernant les rapports entre concepts – ex. Les adolescents pauvres auront plus souvent la tendance d’obtenir des conforts matériels d’une façon illégale… • Hypothèse: expectation spécifique formulée pour chaque des variables qui est présente dans une proposition plus générale – ex., (1) Les adolescents de familles pauvres auront des taux de délinquance plus élevés que les adolescents de familles riches; (2) Les adolescents de familles pauvres, qui sont employés, auront des taux de délinquance moins élevés que les adolescents de familles pauvres, qui ne sont pas employés…Etc.

  12. Le langage des variables (cont.) • Les variables qualitatives: les formes que chaque de ces caractéristiques peut prendre sont des modalités plutôt que des quantités (ex., sexe: masculin et féminin; éducation: humanitaire, technique, artistique; type d’école: publique, privée); • Les modalités de chaque variable qualitative doivent être: (1) exhaustives (toutes les modalités possibles doivent y être prises en compte, ex.. toutes les occupations dans la population étudiée) et (2) mutuellement exclusives (pour que chaque unité statistique, ex.. personne, école, famille observée, puisse être caractérisée par une seule modalité de réponse) • Comment sont ordonnées les catégories ou les attributs des variables qualitatives • Nominales: ne sont pas classables en termes d’ordre (ex., sexe, type d’éducation, nationalité) mais on peut leur donner des codes numériques pour les distinguer… • Ordinales: les modalités peuvent être rangées en relation d’ordre, d’hiérarchie (ex., de croissance, de taille, degré de parenté, etc.) mais la relation n’est pas précise car les intervalles entre chaque deux points de l’échelle ne peuvent pas être déterminés ou ne sont pas égales; on leur donne des codes arbitraires pour dénoter leur hiérarchie… • Dans les 2 cas ci-dessus on peut seulement conter les unités d’observation appartenant à chaque des modalités et les comparer ou ordonner, donc seulement calculer des % • Cardinales: leurs valeurs sont numériques et permettent des opérations mathématiques (ex; l’âge, le revenu)

  13. Le langage des variables (cont.) • Les variables quantitatives:ici la caractéristique observée s’exprime sous la forme d’une valeur numérique (nombre d’années pour l’âge, nombre de kilogrammes pour la masse, nombre de degrés pour la température, etc.) La relation entre les valeurs numériques peut être plus ou moins précise…la distance entre 2 valeurs est représentée en forme d’intervalles standardisées (sur la base d’un 0 arbitraire pour marquer le point de départ de l’échelle) ou en forme de proportion (sur la base d’un 0 réel et non arbitraire) • Discrètes: les valeurs logiques d’une variable sont d’un nombre limité (le nombre des frères et sœurs peut varier de 0 à 20-30…) et forment des intervalles larges (la distance qui sépare 2 valeurs est typiquement grande), les valeurs n’augmentent pas par petits incréments…Il ne fait pas de sens de dire ‘elle est enceinte de N jours’ mais il fait de sens de dire ‘enceinte de N semaines ou mois’ qui sont d’un nombre limité) • Continues: (typiquement des mesures de proportion, de rapport): quand les intervalles sont logiquement mesurables en petits incréments (ex., montant du salaire en $, l’âge en années, la masse des objets…) • Quand nous comparons 2 personnes en termes d’une variable quantitative nous pouvons conclure qu’elles sont (a) différentes ou pareilles l’une par rapport à l’autre (nominale); (b) l’une est plus (…ex, âgée…) que l’autre (ordinale); et que (c) nous pouvons déterminer combien est la valeurde leur différence d’ordre (combien de plus âgée) (intervalle)

  14. Les échelles de mesure (p.40) • L’échelle nominale: pas de hiérarchie des modalités (des réponses): c’est l’échelle de mesure la plus faible (%); • L’échelle ordinale: hiérarchie des modalités (des réponses) mais les écarts entre les unités ne sont pas égaux (ex., mécontent, assez mécontent, très mécontent…on ne peut pas mesurer les distances entre assez et très…) (%); • L’ échelle d’intervalles: comme nous avons des intervalles uniformes dans la hiérarchie qui représentent des distances égales entre les points de l’échelle, cela nous permet d’évaluer (quantifier) les écarts par rapport à un point arbitrairement choisi pour représenter le 0 (zéro relatif ou conventionnel, comme dans le calendrier, l’altitude, etc. …) (%, +, -); (Ex: t=0 C n’indique pas l’absence de t, mais une valeur de t qui est choisie de représenter 0; Donc, t=30 C n’est pas 3 fois de plus que t=10C mais simplement 20C plus chaud que t=0C); • L’ échelle de rapports (ratio): la plus précise, parce que la présence d’un zéro absolu permet d’observer (évaluer) l’absence totale de la caractéristique étudiée mais aussi sa croissance, par des incréments identiques. (60 ans est 3 fois plus que 20 ans d’âge…) • Pourquoi la quantification est-elle utile? Quelles sont les limitations de son utilité? (comment s’assurer que l’indicateur est toujours conforme à la réalité (est valide, i.e. mesure le concept envisagé et pas autre chose), (est fidèle, i.e. le résultat est toujours le même dans chaque mesurement sur le même objet.)

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