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Mars 2008

Réalisation d’une prospective territoriale Rapport final. Mars 2008. Plan du rapport. Préambule méthodologique Diagnostic systémique Scénario « poursuite des tendances » Enseignements pour la DTA. Préambule méthodologique. Les objectifs de la démarche.

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Mars 2008

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  1. Réalisation d’une prospective territoriale Rapport final Mars 2008

  2. Plan du rapport • Préambule méthodologique • Diagnostic systémique • Scénario « poursuite des tendances » • Enseignements pour la DTA

  3. Préambule méthodologique

  4. Les objectifs de la démarche La Direction Départementale de l’Equipement des Alpes-Maritimes a souhaité engager une démarche partenariale de prospective territoriale sur le département, afin de s’interroger sur les mutations possibles du territoire et de ses activités économiques à l’horizon 2020. L’objectif de cette démarche est de préparer la future évaluation de la DTA des Alpes Maritimes. Comprendre le fonctionnement territorial du département, ses moteurs et ses évolutions possibles Etudier le fonctionnement économique et sa possible évolution Bâtir un scénario sur les évolutions probables du territoire à l’horizon 2020 Préparer l’évaluation de la Directive Territoriale d’Aménagement

  5. Le déroulement de la démarche La réflexion prospective a été menée avec différents acteurs du développement économique et territorial du département (collectivités locales, services de l’état, experts et universitaires). Ces acteurs ont apporté leur expertise dans le cadre d’un groupe de prospective, qui s’est réuni à quatre reprises, de mai 2007 à février 2008. Cette participation a permis de co-produire collectivement la réflexion prospective et tendre vers une vision partagée des possibles évolutions du département. Cette vision partagée a ensuite été croisée avec les objectifs de la DTA, afin de mettre en évidence les écarts éventuels, ainsi que les champs prioritaires de sa future évaluation. Diagnostic du territoire et des tendances en cours Groupe de prospective n°1 Identification des mutations possibles à 2020 Groupe de prospective n°2 Construction du scénario « poursuite des tendances » à 2020 Groupe de prospective n°3 Croisement du scénario avec la DTA Groupe de prospective n°4

  6. Le parti pris méthodologique : l’approche systémique Pour préparer la réflexion prospective, la démarche se devait en premier lieu d’actualiser le diagnostic du territoire de la DTA. La méthodologie retenue consiste à définir le territoire des Alpes maritimes comme un ensemble systémique, permettant ainsi de dépasser les regards sectoriels et d’intégrer la complexité du territoire des Alpes-Maritimes. L’analyse systémique permet en effet d’approcher le territoire étudié comme un système, défini par un ensemble d’interrelations qui produisent des dynamiques économiques, sociales et territoriales. Cette approche n’a pas eu vocation à être exhaustive sur l’état des lieux, mais à mettre en lumière et à hiérarchiser les variables clés du fonctionnement des Alpes Maritimes. On ainsi été définies, puis autant que possible chiffrées, des variables « motrices », « relais » et d’« impacts », ainsi que leur niveau de maitrise par les acteurs locaux. La construction du scénario a ensuite été effectué à partir du prolongement de l’évolution de ses variables, à l’horizon 2020.

  7. Diagnostic systémique

  8. L’analyse systémique du département Le fonctionnement du département est ici analysé selon une approche systémique, qui permet d’analyser et de représenter ses différents phénomènes et interrelations. Cette analyse recouvre différents champs : Les facteurs d’attractivité du territoire Le développement du tissu économique Les fonctions supérieures du territoire Les besoins en logements L’organisation de la gouvernance Les impacts sociaux et environnementaux Les mécanismes territoriaux en cours

  9. À pour conséquence Variable motrice Remet en cause Variable relais Impact Tropisme littoral / Climat recherché / Image positive des Alpes Maritimes Proximité de Monaco Développement des activités à forte VA et services Qualité de vie attractive, quoique en dégradation Bonne accessibilité aérienne / moins bonne pour la route et le fer Forte attractivité résidentielle et touristique (prédominance de hauts revenus) L’attractivité de la métropole azuréennese décline en grande partie à travers sa capacité à attirer des résidents et des actifs. Le tropisme littoral, la qualité du climat, la proximité de Monaco et l’image positive que véhiculent les Alpes Maritimes expliquent sa forte attractivité résidentielle et économique depuis plusieurs décennies. La présence de l’aéroport de Nice, 2ème aéroport national, est l’outil majeur de l’accessibilité du territoire, relativement mal desservi par la route ou le fer. Ces atouts permettent au département de bénéficier d’une forte attractivité résidentielle et touristique, notamment pour les hauts revenus. D’un autre côté, ils permettent d’attirer cadres et jeunes diplômés, et ainsi de faire fonctionner le secteur de l’économie à forte valeur ajoutée qui s’identifie en grande partie à la technopole de Sophia-Antipolis mais repose aussi sur la présence locale de quelques grands industriels porteurs également d’image « high tech » comme IBM, Texas, Amadeus, Thalès. Variables endogènes Variables exogènes

  10. Tropisme littoral / Climat recherché / Image positive des Alpes Maritimes Proximité de Monaco Développement des activités à forte VA et services Qualité de vie attractive, quoique en dégradation Bonne accessibilité aérienne / moins bonne pour la route et le fer Forte attractivité résidentielle et touristique (prédominance de hauts revenus) Quelques points de repères • La ville de Nice est classée dans les 3 premières villes françaises où les urbains aimeraient habiter (CSA). • 260 000m2 de projets de zones commerciales (CCI) • Aéroport Nice Cote d’Azur : 2ème aéroport de France avec 10 millions de passagers par an contre 7 millions pour l’aéroport de Lyon. • 10% des habitants de la Côte d’Azur sont prêts à déménager pour trouver un emploi, contre 60% en Normandie (CRT) • 1 logement sur 5 est une résidence secondaire • 37% des ménages sont composés d’une seule personne • Hausse de la population entre 1999 et 2005 (+ 0.9%) qui résulte exclusivement d’un fort excédent migratoire (+0.9%)- INSEE • Absence de ligne LGV • Les plus de 60 ans représentent 26.9% de la population en 2006 contre 20.5% dans l’ensemble de la France - INSEE • 1990-1999 : le nombre de logements a augmenté 2x plus vite que le nombre d’habitants sur la CANCA • Le département accueille près de 10 millions de séjours par an (Touriscope)

  11. L’espace métropolitain azuréen Réalisation : Agence d’Urbanisme du Pays d’Aix Réalisation : Agence d’Urbanisme du Pays d’Aix La Côte d’Azur s’inscrit dans une armature métropolitaine du grand Sud-Est français qui s’étend de la Région Languedoc-Roussillon à l’Italie. Les flux de déplacements journaliers témoignent de l’importance des relations entre la Côte d’Azur, l’Est du Var et l’Italie, constituant ainsi l’aire métropolitaine azuréenne.

  12. Une population concentrée sur la bande littorale La population est fortement concentrée sur la bande littorale. On note de très fortes variations de densité de population : plus de 1 000 habitants au km2 sur la bande littorale, moins de 5 sur certaines communes du Haut Pays.

  13. Un dynamisme démographique dû au solde migratoire Source : SDEC Alpes Maritimes

  14. À pour conséquence Variable motrice Remet en cause Variable relais Impact Logique de réseau et de concurrence à l’échelle européenne Tropisme littoral / Climat recherché / Image positive des Alpes Maritimes Proximité de Monaco Développement des activités à forte VA et services Effet « grappe » entre activités à forte valeur ajoutée Qualité de vie attractive, quoique en dégradation Bonne accessibilité aérienne / moins bonne pour la route et le fer Tourisme d’affaire Développement des activités à faible VA - activités résidentielles et low tech / besoins en main d’œuvre à bas revenus Forte attractivité résidentielle et touristique (prédominance de hauts revenus) Recherche et enseignement supérieur sous dimensionnés Les choix de localisation géographique des entreprises s’inscrivent dans un contexte concurrentiel. Pour les activités à forte valeur ajoutée, plusieurs éléments sont déterminants dont la spécificité du bassin de main d’œuvre, la présence d’une culture partagée de l’innovation (cf théorie des milieux innovateurs, effet « cluster », ou grappe), une ressource scientifique publique et privée mobilisable (laboratoires de recherche et Enseignement supérieur), un environnement serviciel adapté. Concernant les services et le tourisme d’affaire en particulier, puisqu’ils représentent une part très importante de l’économie locale, ils ne se développent pas sans générer des activités low-tech à relative proximité et ils recourent à une main d’œuvre à bas revenus qui doit pouvoir se loger et se transporter. Dans ces secteurs aussi, la concurrence internationale s’exerce (cf organisation de la manifestation à Barcelone en 2008 et non plus à Cannes). Variables endogènes Variables exogènes

  15. À pour conséquence Variable motrice Remet en cause Variable relais Impact Logique de réseau et de concurrence à l’échelle européenne Tropisme littoral / Climat recherché / Image positive des Alpes Maritimes Proximité de Monaco Développement des activités à forte VA et services Effet « grappe » entre activités à forte valeur ajoutée Qualité de vie attractive, quoique en dégradation Bonne accessibilité aérienne / moins bonne pour la route et le fer Tourisme d’affaire Développement des activités à faible VA - activités résidentielles et low tech / besoins en main d’œuvre à bas revenus Forte attractivité résidentielle et touristique (prédominance de hauts revenus) Recherche et enseignement supérieur sous dimensionnés Quelques points de repères • 1/5 des séjours touristiques a une motivation de type « affaires » ou « congrès » • 2/3 de la capacité hôtelière du littoral sont des hôtels 3 et 4 étoiles (1/3 en France) (INSEE PACA)

  16. Une base résidentielle très développée • L’économie de services • Un département dont la richesse est essentiellement issue des revenus de la population présente (résidents et touristes). • Quelques variations selon les zones d’emploi : • Orientation résidentielle pour la zone de Nice, notamment pour sa partie agglomérée. L’économie productive est davantage située sur le Moyen Pays, en dehors de la communauté d’agglomération • Orientation résidentielle pour la zone Cannes Grasse Antibes, dont le tissu économique comporte également un certain nombre d’activités high tech • Forte spécialisation résidentielle touristique pour la zone de Menton. 85% de ses revenus proviennent de sa base résidentielle, ce qui la place au premier rang national. 100 = moyenne arithmétique de l’indice de poids des quatre bases dans les zones d’emploi françaises

  17. L’économie de l’accueil touristique La Côte d’Azur (Alpes-Maritimes et Principauté de Monaco) accueille près de 10 millions de séjours chaque année, représentant un volume global de nuitées dépassant les 60 millions. Le tourisme génère une consommation touristique globale d’environ 5 milliards d’euros par an, la majeure partie étant due à la clientèle en séjour. Près de 68 000 emploisseraient induits par cette activité sur le territoire départemental. La clientèle touristique de la Côte d’Azur est étrangère à 52% en 2005 et 2006. Elle se caractérise par une extrême diversité d’origines (plus de 150 pays représentés dont deux « millionnaires » : l’Italie et la Grande Bretagne). Ce taux est sensiblement plus élevé pour les hébergements de catégories supérieures, atteignant même les 80% dans l’hôtellerie de luxe. En 2006, on estime qu’un séjour sur cinq a une motivation de type « affaires » ou « congrès », soit 1,5 million de séjours. Le département comporte la plus forte concentration de structures de congrès. Source : www.touriscope.com

  18. L’économie de l’excellence • Le département des Alpes –Maritimes compte la présence sur son territoire de plusieurs pôles de compétitivité, dont : • Le pôle de compétitivité mondial Solutions Communicantes Sécurisées. Il regroupe les acteurs de la microélectronique, des logiciels, des télécommunications du Multimédia, des services et usages des TIC. • Le pôle de compétitivité à vocation mondiale Mer, Sécurité, Sûreté. Il rassemble des acteurs industriels, de la recherche et de l’enseignement dans les des domaines de la sécurité et sûreté et du développement durable • Le pôle de compétitivité à vocation nationale Parfums, Arômes, Senteurs et Saveurs. Il couvre l’ensemble de la chaîne de valeur ; des activités agricoles dans la production de plantes à parfum et aromatiques aux activités industrielles dans les arômes, la parfumerie, la cosmétique, les colorants, les biocides, etc. • Le pôle de compétitivité national ORPHEME. Il est spécialisé dans les biotechnologies, en particulier les pathologies émergentes et les maladies orphelines.

  19. Malgré des progrès récents (structuration des intercommunalités, émergence des SCOT), la gouvernance de la métropole azuréenne reste fragmentée. Cette situation a pour conséquences la faiblesse des réseaux de transports collectifs (en dépit d’une géographie a priori défavorable à la dispersion de l’habitat), le manque de maîtrise foncière par les collectivités, le déficit d’investissement dans les centres, et une difficulté à réaliser des investissements structurants. Par ailleurs, la tradition d’un développement basé sur l’accueil de nouvelles populations et la valorisation de la rente foncière reste très prégnante chez les acteurs locaux. Au final, l’espace métropolitain azuréen souffre d’une gouvernance inadaptée, qui l’empêche de s’organiser, de se structurer et de rayonner à la mesure d’un ensemble de plus d’un million d’habitants. Recherche et enseignement supérieur sous dimensionnés Etat Manque de lisibilité / faiblesse des fonctions métropolitaines Faible parc social / espaces urbains dégradés, peu denses et peu accessibles Faible capacité à investir / absence de projet commun / com. fragmentée Faible maîtrise foncière et stratégies concurrentielles entre collectivités Variables endogènes Gouvernance : échelle fragmentée / stratégie Variables exogènes Transports collectifs faibles / Investissement sur la route Comportement : prédominance du modèle pavillon / auto Stratégie Etat

  20. Des territoires qui fonctionnent de manière imbriquée… Aires urbaines et communes périurbaines Communes urbaines Communes périurbaines Un fonctionnement territorial qui se traduit par une continuité urbaine le long du littoral et une forte extension vers le Nord des espaces sous influence urbaine. Source : INSEE - DIACT 2002

  21. …mais des périmètres de gouvernance beaucoup plus restreints Les différents périmètres de gouvernance actuels Cette carte présente la superposition des périmètres d’EPCI, de SCOT et les AOT. La superposition des périmètres de gouvernance locale fait apparaître une atomisation des outils de gestion et de planification du développement territorial.

  22. …mais des périmètres de gouvernance beaucoup plus restreints (suite) Communautés d’agglomération et communautés de communes Un fractionnement des structures de gouvernance : quelle gestion cohérente de l’espace métropolitain ?

  23. …mais des périmètres de gouvernance beaucoup plus restreints (suite) Périmètres des Autorités Organisatrices des Transports Les périmètres des Autorités Organisatrices des Transports (AOT) fonctionnent sur une logique de vallée qui pose la question de la prise en compte des enjeux de desserte à l’échelle du littoral et de l’aire métropolitaine.

  24. …mais des périmètres de gouvernance beaucoup plus restreints (fin) Schémas de cohérence territoriale • Les SCOT s’organisent selon une logique de bassins Nord / Sud : • Quelle prise en compte des logiques métropolitaines ? • Quelle gestion de l’arrière pays en voie de périurbanisation ?

  25. 2008 À pour conséquence Variable motrice Remet en cause Variable relais Impact Logique de réseau et de concurrence à l’échelle européenne Tropisme littoral / Climat recherché / Image positive des Alpes Maritimes La forte attractivité résidentielle de la métropole azuréenne entraîne une demande soutenue en logements et en foncier économique. La bande littorale, très convoitée, connaît alors des phénomènes de très forte hausse des prix et de ségrégation socio-spatiale. Les ménages à revenus moyens ou faibles sont contraints d’habiter en périphérie, alimentant ainsi le phénomène de périurbanisation du Moyen Pays. Proximité de Monaco Développement des activités à forte VA et services Effet « grappe » entre activités à forte valeur ajoutée Qualité de vie attractive, quoique en dégradation Bonne accessibilité aérienne / moins bonne pour la route et le fer Tourisme d’affaire Développement des activités à faible VA - activités résidentielles et low tech / besoins en main d’œuvre à bas revenus Forte attractivité résidentielle et touristique (prédominance de hauts revenus) Recherche et enseignement supérieur sous dimensionnés Etat Forte demande en logements (résidences 1 et 2) / en foncier éco (industrie, commerces,...) Manque de lisibilité / faiblesse des fonctions métropolitaines Vieillissement Faible parc social / espaces urbains dégradés, peu denses et peu accessibles Ségrégation territoriale : bande littorale trop coûteuse pour les jeunes et les revenus moyens / faibles Faible capacité à investir / absence de projet commun / com. fragmentée Faible maîtrise foncière et stratégies concurrentielles entre collectivités Etalement urbain vers le Moyen Pays / banalisation de l’espace Les collectivités ne parviennent pas à réguler ces phénomènes de ségrégation et de diffusion spatiale de l’habitat. Variables endogènes Gouvernance : échelle fragmentée / stratégie Variables exogènes Transports collectifs faibles / Investissement sur la route Comportement : prédominance du modèle pavillon / auto Stratégie Etat

  26. 2008 À pour conséquence Variable motrice Remet en cause Variable relais Impact Logique de réseau et de concurrence à l’échelle européenne Tropisme littoral / Climat recherché / Image positive des Alpes Maritimes Quelques points de repères • 8.3% de logements sociaux, contre 16% au niveau national (11% sur la CANCA) • Moyen Pays et littoral : entre 1970 et 2000, la superficie de la tache urbaine a progressé de 142%, et la population de 52% (DTA) Proximité de Monaco Développement des activités à forte VA et services Effet « grappe » entre activités à forte valeur ajoutée Qualité de vie attractive, quoique en dégradation • Mobilité dans le parc HLM de 1.7% en 2005 (9.6% en France) • 8% des besoins en logement universitaire sont comblés sur la CANCA • La bande côtière de 10km est artificialisés à 35% (moyenne de 10% en méditerranée française) Bonne accessibilité aérienne / moins bonne pour la route et le fer Tourisme d’affaire • Part des TC dans les déplacements sur le département : 7,2% (étude préalable LGV) • 260 000m2 de projets de zones commerciales, 90% en périphérie (CCI) Développement des activités à faible VA - activités résidentielles et low tech / besoins en main d’œuvre à bas revenus Forte attractivité résidentielle et touristique (prédominance de hauts revenus) Recherche et enseignement supérieur sous dimensionnés Etat Forte demande en logements (résidences 1 et 2) / en foncier éco (industrie, commerces,...) Manque de lisibilité / faiblesse des fonctions métropolitaines Vieillissement Faible parc social / espaces urbains dégradés, peu denses et peu accessibles Ségrégation territoriale : bande littorale trop coûteuse pour les jeunes et les revenus moyens / faibles Faible capacité à investir / absence de projet commun / com. fragmentée Faible maîtrise foncière et stratégies concurrentielles entre collectivités Etalement urbain vers le Moyen Pays / banalisation de l’espace Variables endogènes Gouvernance : échelle fragmentée / stratégie Variables exogènes Transports collectifs faibles / Investissement sur la route Comportement : prédominance du modèle pavillon / auto Stratégie Etat

  27. Un espace métropolitain multipolaire, une double logique spatiale Une dynamique de métropolisation Est-Ouest, Des relations centre – périphérie orientées Nord-Sud Arrière Pays : fréquentation touristique / loisirs Périurbanisation contrainte San Remo Espaces sous influence plus diffuse Menton Monaco NICE Fonctions dominantes des pôles :  Services métropolitains, formation / recherche Services et tourisme Finance, tourisme d’affaires Industrie Cœur de la métropole Grasse Antibes Périurbanisation contrainte et relocalisation des activités low tech Cannes Espaces de desserrement résidentiel et économique de la métropole Pôles économiques : Fréjus High tech Low tech Les axes préférentiels de croissance résidentielle

  28. Une bande littorale fortement convoitée 8.3% de logements sociaux, contre 16% au niveau national Une forte proportion de résidences secondaires (notamment sur la bande littorale, où le marché du logement est très tendu), des prix du logement en croissance très supérieure à celle des revenus, un faible taux de logements sociaux et une faible mobilité au sein de ces logements : des décalages croissants entre l’offre de logements et les besoins de la population résidente. Source : DDE Résidences principales et secondaires 1 logement sur 5 est une résidence secondaire

  29. Un développement résidentiel récent orienté sur le Moyen Pays Le développement urbain de ces 30 dernières années s’est en grande partie reporté sur le Moyen Pays, au Nord de Nice et sur le secteur de Sophia Antipolis. L’Est du Var a également été un secteur d’urbanisation. Sur le reste du littoral, les disponibilités foncières sont plus rares en raison du relief. Source : ADAAM, CCINCA

  30. Un développement résidentiel récent orienté sur le Moyen Pays Evolutions démographiques entre 1982 et 1999 • Les disponibilités foncières et leur coût expliquent les tendances récentes de localisation de la population : • Une croissance ralentie voire négative sur la frange littorale • Un développement essentiellement polarisé sur le Moyen Pays et sur l’Est du Var • Une tendance à la diffusion de la croissance vers le Haut Pays, le long des principaux axes Un solde naturel qui stagne, pour un département vieillissant Un solde migratoire très positif sur le nord du Moyen Pays et le long des axes du Haut Pays Source : DDE

  31. Le phénomène de l’étalement urbain sur le Moyen Pays

  32. Le phénomène de l’étalement urbain sur le Moyen Pays

  33. Le phénomène de l’étalement urbain sur le Moyen Pays

  34. Des pressions croissantes sur les espaces naturels La croissance démographique et résidentielle se reporte de plus en plus sur des espaces de grande qualité environnementale et paysagère.

  35. Une périurbanisation qui renforce la dépendance à l’automobile Le Moyen Pays, espace à dominante périurbaine, fort usage quotidien de l’automobile… …un phénomène de périurbanisation qui remonte vers le Haut Pays, et produit ses effets sur les pratiques de mobilité de la population

  36. À pour conséquence Variable motrice Remet en cause Variable relais Impact Logique de réseau et de concurrence à l’échelle européenne Tropisme littoral / Climat recherché / Image positive des Alpes Maritimes Proximité de Monaco Développement des activités à forte VA et services Effet « grappe » entre activités à forte valeur ajoutée Qualité de vie attractive, quoique en dégradation Bonne accessibilité aérienne / moins bonne pour la route et le fer Tourisme d’affaire Développement des activités à faible VA - activités résidentielles et low tech / besoins en main d’œuvre à bas revenus Forte attractivité résidentielle et touristique (prédominance de hauts revenus) Recherche et enseignement supérieur sous dimensionnés Etat Faible mixité sociale / Déficit de main d’œuvre peu qualifiée Forte demande en logements (résidences 1 et 2) / en foncier éco (industrie, commerces,...) Manque de lisibilité / faiblesse des fonctions métropolitaines Vieillissement Faible parc social / espaces urbains dégradés, peu denses et peu accessibles Report de résidents vers le Var Ségrégation territoriale : bande littorale trop coûteuse pour les jeunes et les revenus moyens / faibles Compétition pour l’espace littoral / Hausse des coûts du foncier Faible capacité à investir / absence de projet commun / com. fragmentée Pression sur l’agriculture et l’environnement / saturation du traitement des déchets Faible maîtrise foncière et stratégies concurrentielles entre collectivités Etalement urbain vers le Moyen Pays / banalisation de l’espace Variables endogènes Gouvernance : échelle fragmentée / stratégie Nuisances liées au trafic routier : engorgement, faible accessibilité aux centres, pollution… Variables exogènes Transports collectifs faibles / Investissement sur la route Coût pour les ménages, la collectivité et l’économie (tourisme, High tech) Comportement : prédominance du modèle pavillon / auto Croissance du transit PL France-Italie Voir explications page suivante

  37. Explications de la page précédente • Ces dynamiques territoriales mal régulées impactent fortement un espace contraint par la géographie. Les niveaux très élevés des coûts du foncier sur le littoral entraînent des reports de population vers le Haut Pays et vers l’est du Var (rapidement accessible depuis Nice par l’A8). • L’exiguïté de la bande littorale entraîne également des difficultés en terme de fluidité du trafic : l’A8 permet la desserte de l’espace métropolitain, mais supporte également des trafics de transit (notamment poids lourds). Cette saturation, associée à la forte hausse des flux automobiles induite par la périurbanisation, entraîne sur l’ensemble du réseau routier engorgements aux heures de pointe, faible accessibilité aux centres et niveaux élevés de pollution atmosphérique. • Par ailleurs, ce développement sur un espace contraint concurrence fortement l’activité agricole, en voie de marginalisation sur la bande littorale. Le fort développement de l’habitat dispersé transforme durablement les paysages, ce qui ne sera pas sans impact sur l’attractivité, et pèse fortement sur les ressources naturelles (qualité de la ressource en eau, en particulier). • Ces différentes mutations spatiales tendent à dégrader significativement la qualité de vie sur le territoire. Elle fragilisent les deux piliers du développement azuréen : • Une forteattractivité résidentielle et touristique, fragilisée par les niveaux très élevés des prix du logement, les difficultés de déplacements, la dégradation de l’image du littoral et la concurrence d’autres destinations (Languedoc Roussillon, littoral Atlantique, Maroc, Croatie…) • Une économie de l’excellence basée sur l’accueil de compétences venues de l’extérieur (stratégie symbolisée par Sophia-Antipolis). Les salariés de ces entreprises éprouvent de plus en plus de difficultés à se déplacer et à se loger ; par ailleurs, la concurrence d’autres métropoles, mieux organisées et mieux structurées, est réelle.

  38. À pour conséquence Variable motrice Remet en cause Variable relais Impact Logique de réseau et de concurrence à l’échelle européenne Tropisme littoral / Climat recherché / Image positive des Alpes Maritimes Quelques points de repères Proximité de Monaco • la vitesse moyenne sur une journée est de 65% de la vitesse maximale autorisée Développement des activités à forte VA et services Effet « grappe » entre activités à forte valeur ajoutée Qualité de vie attractive, quoique en dégradation • Prix des logements en hausse de + 101% sur 5 ans, contre + 89% au niveau national (Observatoire de l’immobilier d’habitat) • le nombre de bouchons a augmenté de + 107% entre 1998 et 2002 Bonne accessibilité aérienne / moins bonne pour la route et le fer Tourisme d’affaire • 26.6% des bénéficiaires d’une aide au logement de la CAF ont un taux d’effort supérieur à 39% de leur revenu • 72% des GES sur la Côte d’Azur proviennent du secteur des transports (Grenelle de l’Environnement) • 37% des GES du SCOT de Nice proviennent des véhicules personnels (20% pour l’avion et 16% pour le résidentiel) Développement des activités à faible VA - activités résidentielles et low tech / besoins en main d’œuvre à bas revenus Forte attractivité résidentielle et touristique (prédominance de hauts revenus) Recherche et enseignement supérieur sous dimensionnés Etat Faible mixité sociale / Déficit de main d’œuvre peu qualifiée Forte demande en logements (résidences 1 et 2) / en foncier éco (industrie, commerces,...) Manque de lisibilité / faiblesse des fonctions métropolitaines Vieillissement Faible parc social / espaces urbains dégradés, peu denses et peu accessibles Report de résidents vers le Var Ségrégation territoriale : bande littorale trop coûteuse pour les jeunes et les revenus moyens / faibles Compétition pour l’espace littoral / Hausse des coûts du foncier Faible capacité à investir / absence de projet commun / com. fragmentée Pression sur l’agriculture et l’environnement / saturation du traitement des déchets Faible maîtrise foncière et stratégies concurrentielles entre collectivités Etalement urbain vers le Moyen Pays / banalisation de l’espace Variables endogènes Gouvernance : échelle fragmentée / stratégie Nuisances liées au trafic routier : engorgement, faible accessibilité aux centres, pollution… Variables exogènes Transports collectifs faibles / Investissement sur la route Coût pour les ménages, la collectivité et l’économie (tourisme, High tech) Comportement : prédominance du modèle pavillon / auto Croissance du transit PL France-Italie

  39. Des logements de plus en plus chers… Les prix élevés (5 600€ le m² en moyenne pour un logement neuf) rendent l'accession impossible pour la majorité des actifs. Une demande de logements en hausse, une saturation foncière croissante… : ces tendances entraînent la forte hausse des prix du logement (+101% sur 5 ans, contre +89% au niveau national), liée à une production de logements neufs insuffisante. On estime les besoins en logements sociaux à 3 500 par an. Source : Observatoire immobilier d’habitat, CCI Nice Côte d’Azur.

  40. …avec des conséquences sur la localisation des habitants En 2005, 2/3 des transactions foncières ont été réalisées dans le Moyen Pays, et 17% dans le Haut Pays Source : Chambre des notaires des Alpes Maritimes Le niveau très élevé des prix des logements sur la bande littoral entraîne un net phénomène de report de la population vers l’est du Var et le Haut Pays.

  41. La bande littorale : un espace sous forte pression Nice et le Moyen Pays • Bande littorale • Une forte pression foncière, et la raréfaction du foncier disponible • Une dynamique foncière limitée par les contraintes physiques et la timidité des politiques de renouvellement / redensification urbaine. Source : Google Earth

  42. Moyen Pays : une croissance rapide et peu encadrée La Plaine du Var Moyen Pays • Une concurrence sévère pour l’occupation des zones planes du Moyen Pays. C’est le cas en particulier de la plaine du Var, seule « réserve foncière » d’importance du département • Une dynamique foncière anarchique, souvent illégale, qui conduit au grignotage progressif des terres agricoles. L’aménagement de ces espaces (souvent inondable) et le maintien d’une agriculture de proximité (maraichage, arboriculture) constituent un enjeu majeur. Coteaux : espaces convoités pour l’habitat dans un rayon de ¾ h des pôles d’emploi. Forte pression immobilière ; risques de mitage du paysage Plaine du Var : espace convoité par des activités économiques consommatrices d’espaces : entrepôt de stockage, casse auto, grandes surfaces, … Risque de pollution lié à la juxtaposition d’activité agricole (maraichage) et commerciale. Grasse Source : Google Earth

  43. Haut Pays : une croissance rapide et peu encadrée • Haut Pays • Une pression foncière plus faible : peu d’installations de nouveaux résidents. La dynamique résidentielle est limitée par les contraintes du relief et l’éloignement aux pôles d’emplois du littoral • Le phénomène de développement de résidences secondaires (détenues par des résidents du littoral) est cependant significatif. La vallée de Tende Source : Google Earth

  44. D2205 N204 N202 N202 A8 N85 A8 Une concentration de flux sur la bande littorale Forte saturation routière sur le littoral Vitesse moyenne sur une journée : 65% de la vitesse maximale autorisée. Conditions de circulation : seuil de gêne dépassé 347 fois en 2002 à St Laurent du Var, 292 à Nice Nord. Nombre de bouchons : +63% entre 1993 et 1998, +107% entre 1998 et 2002. Taux d’accidentologie supérieur de 25% à la moyenne nationale Projections 2020 St Laurent du Var : 100% des jours de l’année avec 1h de blocage complet de la circulation (70% en 2002). Des pertes de temps comprises entre +20 et +30% par rapport à la situation de 2002. Projections 2020 Projections 2020 Grands projets d’infrastructures (LGV, contournement Nice, 3ème voie littorale, chemin de fer de Provence, projets de TCSP) : quels impacts à terme pour le département ? Zone engorgée Zone accidentogène Source : études préalables à la LGV PACA

  45. Synthèse de la logique actuelle du système azuréen Peut remettre en cause Coût pour les ménages, la collectivité et l’économie (tourisme, High tech) Remet en cause la capacité à investir … Pression sur l’agriculture et l’environnement Implique Nuisances automobiles, accessibilité des centres difficile Tourisme d’affaire Etalement urbain vers l’arrière Pays / banalisation de l’espace Peut remettre en cause Soutient Activités High Tech compétitives, attractives Image «  qualité » Manque le lisibilité / faiblesse des fonctions / métropolitaines Forte Attractivité Peut remettre en cause Développement de l’économie résidentielle : besoins en main d’œuvre à bas revenus Mais, du fait d’un manque de logements … Implique Faible mixité sociale / Déficit de main d’oeuvre peu qualifiée Espace littoral trop coûteux pour les jeunes et les revenus moyens / faibles Gouvernance fragmentée / coopérations limitées Vieillissement Le système azuréen, dans son fonctionnement actuel, comporte des tensions et des contradictions qui, à terme, pourraient fragiliser durablement les leviers de son attractivité.

  46. Quelle maîtrise du territoire par les acteurs locaux ? Les acteurs locaux, de par les leviers réglementaires, financiers ou incitatifs qu’ils ont à disposition, sont en mesure de peser sur les évolutions futures du territoire.

  47. Scénario « poursuite des tendances »

  48. Le scénario « poursuite des tendances » Le scénario « poursuite des tendances » explore les évolutions possibles du territoire azuréen à l’horizon 2020, si les tendances actuellement observées se poursuivent. Le scénario est présenté de la manière suivante : • Identification des hypothèses d’évolution du contexte « extérieur » au département (contexte national, européen et planétaire) à l’horion 2020, et des effets de ces évolutions sur les Alpes-Maritimes ; • Description du scénario « poursuite des tendances » ; • Présentation de ses impacts chiffrés et territoriaux.

  49. Hypothèses d’évolution du contexte à 2020 Hypothèse d’évolution du contexte extérieur Impacts possibles au niveau local Croissance démographique et poursuite du phénomène de décohabitation SCOT Nice : prévision de besoins en résidences principales de + 44% d’ici à 10 ans (13 000 log/an) Accroissement des besoins en logements (R I et II) et services (traitement des eaux et déchets, loisirs) Besoin estimé de doubler ou tripler les logements étudiants pour mettre en œuvre le Plan de Développement Universitaire (10ans) Poursuite du vieillissement de la population européenne Croissance du tourisme urbain, étranger, senior… Elévation des attentes de qualité et d’authenticité, avènement du tourisme durable Développement du tourisme et des loisirs Prévision de croissance de 25% des déplacements internes au SCOT Nice à l’horizon 2020 (Projet Tramway) Moindre mobilité des personnes Hausse du coût de l’énergie (contexte d’un pétrole cher) Offre aérienne low cost en déclin ; report sur le train Un engouement renouvelé pour l’agriculture de proximité Maintien de la prédominance du transport routier Coût pour les ménages dépendant à l’automobile (ménages des périphéries) Les Echos du 20-12-07

  50. Hypothèses d’évolution du contexte à 2020 Hypothèse d’évolution du contexte extérieur Impacts possibles au niveau local Renforcement des problématiques liées à l’eau et aux pollutions urbaines, incendies Emergence de nouvelles filières d’activités (éco-industries…) Réchauffement climatique Engagement de politiques nationales et européennes de développement durable Investissements réseau TC et LGV Contrainte à l’émission de CO2 37% des GES du SCOT de Nice proviennent des véhicules personnels, 20% des avions Rupture dans les comportements touristiques, concurrence croissante des destinations moins affectées par les canicules Contexte moins favorable à l’attractivité de la Côte d’Azur : risque de délocalisation des entreprises / flux touristique Poursuite de la libéralisation des marchés Explosion des concurrences technopolitaines et touristiques Concentration des activités et des services sur les plus grands pôles de la bande côtière (Nice) Poursuite du phénomène de métropolisation Accroissement des disparités de revenus et des processus de ségrégation socio-spatiale Moindre mobilité des personnes Affaiblissement progressif des revenus de transfert

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