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EPIDEMIOLOGIE DE LA PRIMOINFECTION VIH,MST,IMPACT SUR LA TRANSMISSION

EPIDEMIOLOGIE DE LA PRIMOINFECTION VIH,MST,IMPACT SUR LA TRANSMISSION. Dr Véronique BARANKENYEREYE USLS/SANTE. INTRODUCTION. L’infection VIH est avant tout sexuellement transmissible

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EPIDEMIOLOGIE DE LA PRIMOINFECTION VIH,MST,IMPACT SUR LA TRANSMISSION

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Presentation Transcript


  1. EPIDEMIOLOGIE DE LA PRIMOINFECTION VIH,MST,IMPACT SUR LA TRANSMISSION Dr Véronique BARANKENYEREYE USLS/SANTE

  2. INTRODUCTION • L’infection VIH est avant tout sexuellement transmissible • Les études épidémiologiques par catégorie d’exposition montrent que l’acquisition du VIH lors des rapports sexuels (hétérosexuel et homosexuel) représente un pourcentage minimal de 50 à 60% des cas dans la plupart des pays développés et de 90% des cas dans la plupart des pays en développement.

  3. suite • La transmission sexuelle du VIH est plus fréquente à travers le monde que les autres modes de transmission (sanguine, toxicomanie et transmission maternelle) • Les MST et infection à VIH sont étroitement liés • Les maladies sexuellement sont de bons marqueurs épidémiologiques de l’extension de l’infection VIH • Le sida s’est répandu de manière dans les populations ayant une sexualité à risque et dans les pays ou la prévention et l’information sur les MST étaient le moins bien organisé.

  4. EPIDEMIOLOGIE DES MST ET INFECTION • La crainte du sida et la modification des comportement sexuel qu’elle a entraîné dans les pays occidentaux ont provoqué une diminution importante de l’incidence des MST, à partir du milieu des années 1990 • La syphilis et la gonococcies ont considérablement diminué dans la période 1985-1995 dans la plupart des pays développés en particulier en France.

  5. suite • La baisse des infections urogénitales à chlamydia trachomatis a été plus récente du fait du caractère endémique de cette infection . • Les infections virales comme les verrues génitales et l’herpès hyper endémiques dans la population n’ont en revanche pas encore diminués , voir ont augmenté.

  6. suite • Beaucoup reste à faire en matière d’information et de prévention vis à vis à vis des populations socialement défavorisées . • Dans les pays en développement , en particulier en Afrique et en Europe de l’EST, les MST n’ont cessé de progresser parallèlement à l’extension de l’infection à VIH, car elle participent à la dissémination du VIH, en particulier fait des ulcérations génitales qu’elles provoquent.

  7. Gonoccocie • La gonoccocie était devenue très rare en France dans la période 1990-1997 du fait que la notification des comportements sexuels et l’utilisation des préservatifs chez les prostituées et les homosexuels masculins, les deux populations les plus à risque

  8. suite • Le paysage de la gonococcie a profondément changé depuis une dizaine d’année avec représentation croissante des homosexuels qui représentait 10% des cas de gonococcie urétral en 1986, 20% en 1995 et 50% à 60% depuis 1999 • Chez les hétérosexuels, 3,5% sont séropositifs pour le VIH

  9. suite • 58% des homosexuels et 10% ne reconnaissent comme mode de transmission que la seul fellation non protégée • 14% des homosexuels et 6% des hétérosexuels hébergent du méningocoque dans le pharynx. la présence concomitante de gonocoques et de méningocoque dans le pharynx des patients homosexuels exposent au risque de transfert de résistance plasmidique entre les souches de gonocoque et de méningocoque • La gonococcie semble constituer constituer un réservoir important pour la dissémination de l’infection conocoque.

  10. Syphilis • LA déclaration de la syphilis était obligatoire en France jusqu’en juin 2000 • Une diminution régulière du nombre des cas à partir des années 1950 a été observée jusqu’en milieu des années 1990 et la syphilis avait pratiquement disparue dans les années 1995-1997 • Depuis 1999, l’augmentation des cas de syphilis s’est faite de façon régulière et rapide à partir de 2001 et a justifié de façon rapide la création d’un réseau des sites volontaires de notification .

  11. Suite • Entre janvier 2002 et janvier 2006, prés de 2000 cas de syphilis précoce ont été observés à Paris • Il s’agit de la syphilis secondaire • Environ 50% de la syphilis précoce observée chez les homosexuels semblent avoir été contactés par la fellation non protégée • L’information doit également porter sur les risques de la sexualités orales.

  12. suite • En Afrique, l’incidence reste très élevée (2 à 10%) des populations sont touchées.

  13. Lymphogranulomatose vénérienne • La LGV, vénérienne ou maladie de Nicolas Favre avait disparu du monde occidental est réapparue en 2003 • Il s’agit d’une forme particulière avec rectite aigué mucopurulente due au génotype 12b de chlamydia trachomatis touchant des homosexuels pratiquant un sexe à très haut risque et le plus souvent séropositifs pour le VIH.

  14. REPRISE DES COMPORTEMENTS SEXUELS A RISQUE • La recrudescence de la gonococcie et de la syphilis est à mettre sur le compte d’une reprise des comportements sexuels à risque dans la communauté homosexuels. • Cette reprise de risque est très important chez les homosexuels seropositifs pour le VIH, que chez les homosexuels seronégatifs

  15. suite • La reprise de la sexualité à risque chez les homosexuels a été également confirmée aux pays bas et aux états unis. • Elle peut avoir des causes multiples: • La lassitude • Une mauvaise information chez les plus jeunes • Le sexe sur Internet

  16. suite • La prise des drogues d’alcool et la dépression • La diminution de la contagiosité des patients infectés par le VIH et sous trithérapie Antiretrovirale peut être annulé par l’augmentation des prises de de risque .

  17. Autres infections MST • Chlamidia trachomatis • L’herpes génital et les infections à papilomavirus restent hyperendemiques dans la population • Hépatites C

  18. suite • La crainte du Sida a également suscité des modifications épidémiologiques importantes du fait de la pratique de plus en plus fréquente d’une sexualité orale comme prévention de l’infection de l’infection VIH. • La sexualité orale n’est pratiquement jamais protégée( moins de 5% de cas) et les primoinfections herpétiques génitales à HSV-1 represent plus de la moitié des primo infections herpétiques génitales. • La sexualité orale est également responsable de la moitié des cas de syphilis et de gonococcie chez les homosexuels.

  19. MST ET TRANSMISSION DU VIH • Les MST facilitent la transmission et l’acquisition de l’infection VIH par les érosions muqueuses qu’elles provoquent. • La CV VIH dans des ulcérations génitales est très élevée au cours de la syphilis , du chancre mou et de l’herpès et elle diminue après traitement.

  20. CIRCONCISION ET TRANSMISSION DU VIH • Des études faites (en Afrique du SUD) a montré un effet protecteur de la circoncision masculine de 60% dans un cohorte de 3000 hommes.

  21. MST ET AGRAVATION DE L’INFECTION • Certaines données ont démontrent l’aggravation de l’infection VIH par les agents infectieux comme par ex: la transactivation du VIH par le virus herpès.

  22. CONCLUSION • La présentation des MST est globalement assez classique chez les patients avec des difficultés particulières pour prise en charge des infections virales • Dans les pays en développement, les MST sont des cofacteurs majeurs de l’entretien de l’endémie VIH

  23. DOCUMENTATION • VIH, EDITION 2004 P-M GIRARD ,ch. KATLAMA G. PIALOUX

  24. MERCI DE VOTRE ATTENTION

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