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Module 1

Module 1. Introduction aux Espèces Exotiques Envahissantes. Objectifs de ce module:. Définir les espèces exotiques envahissantes (EEE) et la terminologie liée Décrire le processus d’introduction

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Presentation Transcript


  1. Module 1 Introduction aux Espèces Exotiques Envahissantes

  2. Objectifs de ce module: • Définir les espèces exotiques envahissantes (EEE) et la terminologie liée • Décrire le processus d’introduction • Donner les grandes lignes des voies d’introduction principales pour les introductions intentionnelles et non intentionnelles • Donner une vue d’ensemble des impacts causés par les EEE • Dresser une liste des caractéristiques typiques des EEE et des environnements envahis • Identifier les tendances mondiales qui contribuent au problème des EEE • Expliquer les objectifs et principes de la gestion des EEE

  3. Espèces exotiques envahissantes: Les espèces exotiques envahissantes sont des espèces qui sont introduites par les activités humaines dans des zones géographiques nouvelles où elles prolifèrent et se répandent au détriment des intérêts humains et des systèmes naturels. • Reconnues comme une cause primaire des pertes de biodiversité mondialement • Considérées comme une des plus grandes menaces au bien-être écologique et économique du monde

  4. Terminologie • Espèceexotique –une espèce qui a été intentionnellement ou pas introduite dans une zone, un endroit ou une région où elle ne vit pas spontanément • Espèceexotique envahissante (EEE) – une espèce qui s'est établie et a proliféré ou a le potentiel de le faire, en dehors de sa gamme naturelle de distribution, et qui provoque des dommages à l’environnement, aux économies ou à la santé humaine

  5. Quel type d’espèce envahit? Tous les groupes taxonomiques • Vertébrés (par exemple, mammifères, poissons, oiseaux, grenouilles) • Invertébrés (par exemple, insectes, escargots, vers) • Plantes aquatiques et terrestres (par exemple, mauvaises herbes, arbres) • Micro-organismes (par exemple, virus, bactéries)

  6. Processus d’introduction 1. Introduction 2. Installation 3. Propagation

  7. Carrying capacity Population size Lag phase Time Les EEE passent par une période de creux après leur installation initiale et sont capables de rester discrètes avant de devenir envahissantes et de se propager rapidement.

  8. Voies et vecteurs d’introduction • Voie d’introduction –le médium par lequel une espèce exotique peut être transportée vers une nouvelle localisation, soit intentionnellement ou accidentellement par exemple: transport maritime, commerce d’animaux domestiques, emballage à base de bois • Vecteur –le mécanisme de transfert au sein de chaque voie d’introduction par exemple: un touriste qui porte des graines est un vecteur au sein de la voie d’introduction des vols aériens internationaux

  9. Voies d’introduction • Voies d’introduction primaires – transocéanique & entre continents • Voies d’introduction secondaires – entre les régions voisines

  10. Les 3 Facteurs La croissance du Commerce, des Voyages et du Transport dans le monde a entraîné la distribution de plus d’espèces dans de nouvelles régions à un rythme accéléré.

  11. Introductions intentionnelles vis-à-vis des introductions non intentionnelles Introductions d’espèces exotiques Intentionnelles Non intentionnelles Légales Non autorisées Relâchées directement dans la nature Introduites en captivité Échappées ou relâchées intentionnellement

  12. Introductions intentionnelles • Autorisées - Relâchées directement dans la nature - Relâchées en captivité • Non autorisées - Légales - Illégales (contrebande) Gibier Plantes - jardins Graines de contrebande

  13. Introductions non intentionnelles • Auto-stoppeurs & passagers clandestins: introductions par le commerce, les voyages et le transport • Le scarabée Khapra, nuisible pour les graines et denrées entreposées, peut se cacher dans les crevasses, fissures et derrière la peinture craquelée et les écailles de rouille des matériaux d’emballage et conteneurs, et survivre dans un état de dormance dans des conditions défavorables pendant des années. • Lorsque l’haliotide sud-africaine a été introduite en Californie pour des raisons maricoles, un vers vivant en dessous de la coquille de l’haliotide est devenu une espèce envahissante menaçant les escargots marins indigènes de la Californie.

  14. Eaux de ballast • Un vecteur important des introductions non intentionnelles de la voie d’introduction maritime • Jusque 14 milliards de tonnes d’eaux de ballast sont transportées dans le monde tous les ans • Il est estimé qu’entre 7 000 et 10 000 espèces peuvent se trouver dans les eaux de ballast à n’importe quel moment Les moules zébrées ont été introduites aux Grands Lacs d’Amérique du Nord par les eaux de ballast dans les années 1980, et sont aujourd’hui la cause d’impacts économiques sévères

  15. Impacts des EEE Les EEE ont des impactsnégatifs sur: • les écosystèmes • les économies • la santé humaine

  16. Impacts écologiques • Prédation/phytophagie directes • Compétition pour obtenir des ressources (par exemple, lumière, nourriture) • Modification de l’habitat • Perturbation des processus écologiques (par exemple, la pollinisation) • Perturbation des services d’écosystème (par exemple, atténuation d’inondation ) • Transmission de pathogènes et parasites • Dégradation de l’environnement propice à d’autres introductions.

  17. Plusieurs espèces d’Acacia sont envahissantes dans de nombreuses parties du monde, provoquant un éventail d’impacts écologiques Le serpent brun arboricole à Guam a fait disparaître 9 des 11 oiseaux forestiers indigènes de l’ìle. L’introduction de la perche du Nil au Lac Victoria a entraîné la disparition d’au moins 200 espèces de cichlidés indigènes

  18. Impacts économiques Coûts directs • Pertes directes de récoltes • Produits abîmés • Pertes de revenus d’exportation • Production agricole réduite • Impacts sur la pêcherie et l’aquaculture • Impacts économiques secondaires en raison des problèmes de santé humaine • Pertes de revenus touristiques • Coûts de gestion des EEE

  19. Coûts indirects • Dégradation des services d’écosystème • Pertes de productivité humaine • Dommages à l’infrastructure à cause d’inondations, d’incendies, etc. • Les coûts de réaction au problème • Les coûts des secteurs non économiques (par exemple, environnement naturel et valeurs sociétales ou culturelles)

  20. Le cténophore d’Amérique du Nord a entraîné la chute des pêcheries commerciales dans la Mer Baltique dont la valeur estimée est de $500 millions par an. Le grand capucin du grain a causé pour la Tanzanie des pertes de maïs de plus de US$90 tous les ans. En Afrique de l’ouest, il est responsible des pertes de manioc dont la valeur estimée est de US$800 millions par an. La jacinthe d’eau a un impact économique énorme en Afrique car elle dérange la pêche et la circulation des bateaux, encombre les canaux d’irrigation et envahit les rizières.

  21. Impacts sur la santé Impacts directs • Maladies • Réactions allergiques • Blessures de piqûres ou morsures Impacts indirects • Servent de vecteur aux maladies

  22. Le virus du Nil occidental, transmis aux humains par les moustiques, n’avait pas été signalé dans l’Hémisphère du nord jusqu’à ce qu’il se déclare à New York en 1999. Depuis lors, il s’est propagé à travers les États-Unis, entraînant 962 fatalités avant la fin de 2006. La mauvaise herbe Parthenium produit des quantités énormes de pollen qui provoquent des réactions allergiques telles que la dermatite, l’asthme et le rhume des foins. L’épidémie de choléra en Amérique du Sud en 1991 était liée à la souche de bactérie de choléra d’Asie dont on attribue les origines probables aux eaux de ballast.

  23. Prévoir les introductions Caractéristiques de l’espèce: • Envahissantes ailleurs • Adaptables • Haut rendement de reproduction et de dispersion Caractéristiques des habitats envahis: • Similaires à son habitat naturel • Perturbées ou dégradées Pression des propagules Absence d’ennemis naturels

  24. Tendances actuelles et futures Les activités humaines changent les écosystèmes naturels et les rendent plus susceptibles aux EEE. • Mondialisation • Changement d’usage des terres • Changements climatiques

  25. Objectifs de la gestion des EEE Objectifs spécifiques: • Prévenir ou minimiser les introductions • Prévenir ou minimiser l’installation et la propagation • Éliminer ou contrôler les populations existantes d’EEE • Atténuer les impacts d’EEE bien installées Objectifs secondaires: • Préserver la biodiversité • Protéger les ressources et industries • Minimiser les impacts sur les écosystèmes, économies et la santé et le bien-être publics • Réaliser la coopération internationale

  26. Principes de la gestion des EEE • Principe de précaution • Principe d’action préventive • Approche par l’écosystème • Partage de l’information • Principe de l’utilisateur payant • Approche plurisectorielle à la gestion

  27. Principe de précaution “Lorsqu'il y a des menaces de dommages sérieux ou irréversibles, le manque de certitude scientifique complète ne sera pas utilisé comme raison pour reporter des mesures efficaces visant à empêcher la dégradation de l'environnement.” (Déclaration de Rio sur l’Environnement et le Développement, 1992) Étant donné les difficultés liées à la: • Prédiction de la capacité d’introduction • Réglementation des voies d’introduction • Gestion des espèces introduites Chaque espèce exotique doit être considérée comme “coupabe” d’introduction jusqu’à preuve du contraire.

  28. Principe de précaution “Lorsqu'il y a des menaces de dommages sérieux ou irréversibles, le manque de certitude scientifique complète ne sera pas utilisé comme raison pour reporter des mesures efficaces visant à empêcher la dégradation de l'environnement.” (Déclaration de Rio sur l’Environnement et le Développement, 1992) Étant donné les difficultés liées à la: • Prédiction de la capacité d’introduction • Réglementation des voies d’introduction • Gestion des espèces introduites Chaque espèce exotique doit être considérée comme “coupabe” d’introduction jusqu’à preuve du contraire.

  29. Principe de précautiondoit s’appliquer aux: • Décisions d’introduire intentionnellement toute espèce, mais surtout celles qui sont envahissantes ailleurs • Décisions quant au choix des mesures de gestion à imposer sur les voies d’introduction des introductions non intentionnelles • Décisions quant à l’élimination, au confinement, et à l’application des mesures de lutte aux espèces exotiques qui se sont déjà installées

  30. Principe d’action préventive • La protection de l’environnement est mieux réalisée en empêchant les dommages sur l’environnement qu’en remédiant ou compensant les dommages. • La hiérarchie des mesures de gestion - Prévention - Détection précoce & réaction rapide - Élimination - Confinement - Surveillance à long terme

  31. Approche par l’écosystème • On entend par ‘écosystème’ un complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux et de micro organismes qui, par leurs interactions, forment dans un milieu une unité utile à chacun d’eux. • L’approche par l’écosystème est une stratégie de gestion intégrée des terres, eaux et ressources vivantes qui promeut la préservation et l’usage durable de manière équitable.

  32. Partage de l’information Les types d’information à partager: • Élaboration d’inventaires et de bases de données y compris des données de distribution des espèces • Listes d’incidents et d’études de cas • Menaces potentielles aux pays voisins • Information sur la taxonomie, l’écologie et la génétique des EEE • Méthodes de prévention et de surveillance où disponibles • Lignes directrices nationales et régionales • Conditions et règlements nationaux concernant les introductions intentionnelles, telles que les espèces importées • Conditions et règlements nationaux concernant les vecteurs non intentionnels, tels que le contrôle des eaux de ballast

  33. Principe de l’utilisateur payant • L’utilisateur qui cherche à mener une activité pouvant engendrer l’introduction d’une EEE avec le but d’en tirer profit, et dont les coûts liés au processus sont à sa charge.

  34. Approche multisectorielle à la gestion Quelques exemples de parties prenantes: • Administrations environnementales • Autorités portuaires, douanières et de quarantaine • Administrations de santé et de sécurité • Autorités responsables de la santé des plantes et animaux • Administrations de transport • Gestionnaires de l’agriculture, des forêts et des pêcheries • Administrations commerciales • Institutions scientifiques • Organisations non gouvernementales • Communautés locales.

  35. Application des mesures de gestion Sites d’application: • Avant la frontière • (avant de quitter un pays ou en route) • À la frontière • (avant d’entrer dans un pays) • Après la frontière • (dans un pays)

  36. Créer un environnement de soutien Pour qu’un pays réalise une gestion efficace des EEE, il est impératif que le gouvernement crée un environnement de soutien qui comprend: • capacité technique / meilleure pratique • sensibilisation du public • cadres institutionnels et juridiques appropriés

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