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Document présenté à M. Jean-Paul Filion APCHQ Septembre 2010

Étude exploratoire sur la trajectoire résidentielle des baby-boomers Volet quantitatif – Sondage Web. Document présenté à M. Jean-Paul Filion APCHQ Septembre 2010. La table des matières. Le contexte, les objectifs et la méthodologie 3 Le sommaire des résultats 7

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  1. Étude exploratoire sur la trajectoire résidentielle des baby-boomersVolet quantitatif – Sondage Web Document présenté à M. Jean-Paul Filion APCHQ Septembre 2010

  2. La table des matières • Le contexte, les objectifs et la méthodologie 3 • Le sommaire des résultats 7 • Les résultats détaillés 15 • La situation résidentielle actuelle 16 • Le parcours résidentiel des dernières années 26 • La propriété achetée juste avant la résidence actuelle 29 • Le parcours futur 36 • La synthèse du parcours résidentiel 53 • L’analyse selon les catégories d’âge 62 • Le profil des répondants 84 Annexes • Annexe I – Le questionnaire • Annexe II – Les autres résidences passées

  3. Le contexte, les objectifs et la méthodologie

  4. Le contexte, les objectifs et la méthodologie Le contexte • En 1995, la SHQ, la SCHL et l’APCHQ s’unissaient pour réaliser une étude comportementale visant à mieux saisir les choix futurs en matière d’habitation de la cohorte des baby-boomers. • Afin d’observer dans quelle mesure les grandes conclusions de cette étude se sont confirmées ou non dans le temps, l’APCHQ a demandé à Ad hoc recherche, en collaboration avec Monsieur Pierre Bélanger, économiste, de réaliser une étude auprès des 45-64 ans sur leur trajectoire résidentielle passée et future. • Suite à un premier volet (groupes de discussion) destiné à faire une incursion qualitative dans la vie des baby-boomers, ce document présente les résultats du second volet (sondage Web) ayant permis de confirmer certaines hypothèses de manière plus quantitative. Les objectifs • L’objectif principal de cette étude consiste à faire la lumière sur la trajectoire résidentielle des « baby-boomers ». Plus concrètement, cette étude vise à aider les entrepreneurs en construction résidentielle du Québec à mieux comprendre les grandes tendances de cet important segment de consommateurs et leur fournir également des pistes de réflexiondans la configuration de leurs projets d’habitation futurs. • Plus précisément, cette étude poursuit les objectifs suivants  : • Dresser un profil résidentiel des boomers en recensant les choix résidentiels passés (nombre et types de logements différents habités, lieux habités, nombre d’années à chaque endroit, etc.). • Tracer un profil sommaire des valeurs et attitudes des « baby-boomers » pouvant avoir une incidence sur leur trajectoire résidentielle (ex. : importance de la famille, priorités financières, compromis à l’égard des choix résidentiels, etc.). • Comprendre la trajectoire de vie des « baby-boomers » et apprécier leurs choix résidentiels passés ainsi que les critères et les motivations les ayant sous-tendus. • Relever lesintentions et les attentes des « baby-boomers » à l’égard de leur future habitation, de manière à anticiper leur trajectoire résidentielle future. Plus précisément, on cherche à connaître les choix d’habitation probables dans le futur, le moment envisagé, le type de logement, le lieu, la taille du ménage, les critères retenus pour ce faire, etc.

  5. Le contexte, les objectifs et la méthodologie (suite) Méthodologie • Cette seconde phase quantitative a permis de valider certaines pistes identifiées lors des groupes de discussion. • L’approche retenue est un sondage Web auprès de 605 répondants au Québec. Réalisation • La collecte des données a été réalisée du 13 au 23 août 2010, à l'aide du panel Web de MBA recherche, un collaborateur régulier d'Ad hoc recherche. • Les répondants partageaient les caractéristiques suivantes : • Personnes résidant au Québec; • Étant en mesure de s’exprimer en français ou en anglais; • Propriétaires de leur lieu de résidence. • En termes d’âge, la majorité de l’échantillon est constitué de baby-boomers selon la définition traditionnelle, c’est-à-dire les personnes âgées entre 45 et 64 ans. De plus, la catégorie des 65-74 ans a également été étudiée, à des fins de comparaison. • À des fins de simplification, l’appellation baby-boomers utilisée dans le présent rapport se réfère à l’ensemble des répondants âgés entre 45 et 74 ans. Le segment plus âgé (65-74 ans) se comporte généralement comme le « cœur » des baby-boomers (45-64 ans); des précisions sont apportées lorsque leur comportement diffère. Population visée Précision des résultats • La marge d'erreur maximale à un niveau de confiance de 95 % pour un échantillon probabiliste de n=605 est de  3,98 %. • Comme l’échantillon provient d’un panel Web, il ne peut être considéré comme étant probabiliste puisqu’il est constitué de personnes s’étant portées volontaires à répondre à des sondages en ligne. L’Associationde la recherche et de l’intelligence marketing (ARIM) préconise de ne pas calculer de marge d’erreur lorsqu’un échantillonnage n’est pas probabiliste. Ainsi, les marges d’erreur présentées le sont à titre indicatif seulement.

  6. Le contexte, les objectifs et la méthodologie (suite) Pondération • Les résultats ont été pondérés en fonction de la région et de l’âge, afin de représenter du mieux possible la population cible. Différences significatives • Dans les tableaux et graphiques du rapport, les flèches   indiquent les différences significatives, à un niveau de confiance de 95 % ou plus, entre les sous-groupes présentés. • Lorsque certains segments ont un comportement significativement différent des autres segments, ils sont présentés sous forme de tableaux (voir ci-dessous). Les résultats sont classés par ordre décroissant des différences positives; afin de faciliter la lecture, les différences significativement inférieures sont présentées en vis-à-vis. 6

  7. LE SOMMAIRE DES RÉSULTATS Le sommaire des résultats présente la synthèse des enseignements acquis au cours des deux vagues (qualitative et quantitative) de l’étude.

  8. LE SOMMAIRE DES RÉSULTATSLes grands constats 1 • Une cohorte essentiellement sédentaire... • La grande majorité des baby-boomers rencontrés habitent dans leur résidence actuelle depuis de nombreuses années : 17 ans en moyenne et même 22 ans pour les 65-74 ans. • De plus, près de 4 baby-boomers sur 10 (38 %) n’ont été propriétaires que d’une seule résidence au cours de leur vie (44 % pour les 45-54 ans). Les choix de propriété sont des choix à long terme. • En moyenne, les baby-boomers n’ont possédé à date que 2,3 résidences au cours de leur vie; • Les plus jeunes (45-54 ans) et les habitants de la région de Québec apparaissent encore plus sédentaires, avec une moyenne significativement inférieure de 2,0 résidences possédées. • Dans l’ensemble, les baby-boomers sont extrêmement satisfaits de leur résidence actuelle, à laquelle ils accordent une note moyenne de 8,6 sur 10. • À noter : plus des trois-quarts des baby-boomers interrogés (76 %) ont déjà procédé à des travaux de rénovation importants depuis qu’ils ont emménagé dans leur résidence actuelle. • Ils semblent ainsi avoir réussi à accomplir un véritable « grand écart » entre deux critères de choix d’une résidence apparemment contradictoires : • D’une part, la recherche d’un environnement calme, agréable et proche de la nature; • D’autre part, un quartier central et proche des services, du travail, ou encore du transport en commun. • ...avec des perspectives limitées de changement • Pour toutes ces raisons, une forte proportion d’entre eux ne prévoient donc pas déménager au cours des prochaines années : ils anticipent en effet demeurer dans leur résidence actuelle encore 14 ans en moyenne.

  9. LE SOMMAIRE DES RÉSULTATSLes grands constats 2 • Aménager sa maison, afin d’y rester le plus longtemps possible • Malgré ce fort attachement à leur résidence actuelle, beaucoup sont conscients que des contraintes de santé pourraient réduire leur autonomie et compromettre leur capacité à demeurer chez eux. • Ils envisagent donc de réaliser des aménagements dans leur résidence, tels que l’installation de monte-escaliers électriques ou de plateformes pour l’accès à des fauteuils roulants, élargissement des cadres de portes, barres de soutien dans la salle de bain, etc. Plus de 40 % d’entre eux souhaitent payer pour des services à domicile afin de rester le plus longtemps possible à la maison. • On peut prévoir une demande pour des rénovations de logements existants et particulièrement d’adaptation aux besoins d’une clientèle vieillissante.

  10. LE SOMMAIRE DES RÉSULTATSLes grands constats 3 • Les perspectives futures : une réflexion sur l’avenir qui dépasse le simple cadre résidentiel • La moitié des Boomers rencontrés lors des groupes de discussion ont entamé une réflexion sur la possibilité de changer de résidence principale dans le futur, soit une proportion identique à celle observée il y a 15 ans. Au-delà d’une simple réflexion en matière résidentielle, il s’agit en fait davantage d’une réflexion plus globale sur la manière dont ils envisagent leur retraite. • D’une manière générale, tous les baby-boomers rencontrés semblent sereins et voient l’avenir avec optimisme. Ils ont atteint une certaine aisance financière qui leur donne de la latitude en ce sens. Une vision encore assez floue de l’avenir • La vision d’une large proportion des baby-boomers sur leur avenir résidentiel apparait encore largement imprécise. • Ainsi, près d’un tiers des répondants (31 %) ignorent pour le moment s’ils loueront ou achèteront leur prochaine résidence. • De plus, parmi les baby-boomers envisageant d’acheter leur prochaine résidence, près de quatre sur dix (39 %) ne savent pas s’ils l’achèteront neuve ou usagée.

  11. LE SOMMAIRE DES RÉSULTATSLes grands constats 4 • Une large proportion des baby-boomers intègrent la maison de retraite dans leurs perspectives résidentielles futures • Les baby-boomers recherchent le meilleur compromis entre leur fort désir de propriété, d’une part, et les éventuelles contraintes qui accompagneront une baisse d’autonomie, d’autre part. • Environ quatre baby-boomers sur dix (40 %) estiment que leur prochaine résidence sera une résidence pour personnes âgées. • Il s’agit d’une proportion importante, qu’il faut toutefois prendre avec précaution. Cette information vient en effet confirmer les conclusions précédentes : on souhaite demeurer le plus longtemps possible dans sa résidence actuelle, tant que son état de santé le permet. Mais lorsque la perte d’autonomie deviendra trop importante, la solution de la résidence pour personnes retraitées apparaitra sans aucun doute plus pertinente. • Il semble que ce type de résidence constitue en effet davantage une solution de dernier recours davantage qu’un réel choix volontaire. • Le bungalow et le condo sont également envisagés • Parallèlement, près d’un quart des baby-boomers (23 %) envisagent la maison individuelle détachée comme prochaine résidence. • Plus précisément, les bungalows de plain-pied apparaissent comme des solutions offrant les meilleurs avantages, tout en limitant les contraintes liées à la propriété (entretien, etc.). • Contrairement à certaines idées reçues, une proportion non négligeable des baby-boomers incluent le condo dans leurs options de résidence future. • Près d’un quart d’entre eux (22 %) mentionnent en effet que leur prochaine résidence sera un condo; par ailleurs, moins de la moitié des répondants (45 %) sont d’accord avec l’énoncé « Je ne me verrais jamais habiter dans un condo ». • À noter cependant : près des trois quarts des baby-boomers (72 %) ne se verraient jamais habiter dans une tour à condos de 10 étages ou plus.

  12. LE SOMMAIRE DES RÉSULTATSLes grands constats 5 Une volonté de ne pas trop s’éloigner du lieu actuel de résidence • La majorité des baby-boomers interrogés privilégientla continuité : plus des deux-tiers d’entre eux (68 %) prévoient que leur prochaine résidence demeurera dans la même région (29 %), la même ville (27 %), voire le même quartier (12 %) qu’actuellement. Pas de révolution majeure à prévoir en termes d’implantation régionale • Aucune mutation territoriale majeure ne semble à prévoir au cours des prochaines années : quel que soit le type d’environnement habité actuellement, on s’aperçoit au contraire que le portrait semble demeurer relativement identique dans le futur. • Ville de banlieue : 39 % estiment y habiter actuellement et 34 % envisagent d’y habiter dans le futur; • Campagne : 24 % actuellement, 22 % dans le futur; • Agglomération régionale : 21 % actuellement et 18 % dans le futur; • Centre-ville : 13 % actuellement comme dans le futur. • Par conséquent, ni le départ à la campagne identifié comme une grande tendance de l’étude de 1995, ni une vague de rapprochement du centre-villene semblent faire partie des intentions des Boomers. • En effet, pour près de deux tiers d’entre eux (67 %), il est hors de question de demeurer au centre-ville ou à la périphérie immédiate du centre-ville de Montréal ou de Québec.

  13. LE SOMMAIRE DES RÉSULTATSLes grands constats 6 Un rejet de toute forme de ghettoïsation • Les baby-boomers rencontrés en groupes de discussion ne sont clairement pas réceptifs au concept de communautés, fermées ou non, qui sont réservées à une population donnée. Aux yeux des participants, une forte mixité intergénérationnelle est primordiale : on ne souhaite pas se retrouver uniquement avec des personnes du même âge, mais au contraire continuer à avoir une vie de quartier intéressante, avec toutes les catégories de familles à proximité. • Tel que mentionné précédemment, l’attitude des baby-boomers à l’égard des résidences pour personnes âgées est ambiguë : • D’un côté, ces résidences souffrent d’une image négative de lieu sinistre, coûteux et contraignant en termes d’organisation quotidienne. De plus, le fait de se retrouver uniquement entre personnes âgées constitue un réel frein envers ce type de résidence. • Cependant, une large proportion des boomers sont lucides sur le fait qu’ils ne pourront pas rester dans leur domicile ad vitam aeternam et considèrent donc les résidences pour personnes retraitées comme la solution la plus appropriée lorsque leur état de santé les obligera à quitter leur résidence actuelle. • De manière plus anecdotique, plusieurs participants aux groupes de discussion ont évoqué l’idée de communautés composées uniquement d’amis, basées sur l’entraide et la mise en commun des talents et des moyens.

  14. LE SOMMAIRE DES RÉSULTATSLes grands constats  EN CONCLUSION • Les Boomers représentent un cohorte imposante de consommateurs qui a été le moteur de la croissance économique pendant une très longue période. Sur le plan résidentiel, les Boomers ont fait l’acquisition de nombreuses propriétés au cours de leur vie active et force est de constaterqu’ils se sont maintenant stabilisés et deviennent nettement plus sédentaires.De par leur nombre, ils continueront de créer de la demande, mais celle-ci sera concentrée davantage sur la rénovation que sur la construction de maisons neuves. • Les opportunités pour l’industrie demeurent malgré tout nombreuses pour plusieurs raisons : • Il y a de la place pour de la rénovation de qualitévisant l’adaptation des lieux habités pour tenir compte d’éventuelles limitations physiques qui pourraient se présenter. Un entrepreneur bien positionné dans ce créneau pourra s’en trouver fort occupé. • Les Boomers voient les résidences pour personnes retraitées comme des lieux de dernier recours et chercheront par tous les moyens à rester où ils sont ou trouveront un compromis dans leur quartier actuel ou un quartier limitrophe. C’est pourquoi les maisons de plain-pied bien localiséesdeviendront fort attrayantes pour cette clientèle. • Le condo demeure une solution de compromis certes, mais un compromis logique lorsqu’un événement majeur comme une séparation ou la mort d’un conjoint se produit. Les Boomers sont tellement nombreux que même si une minorité s’intéresse à la copropriété, cela représentera toujours un marché important. Il est à prévoir que les Boomers voudront des produits de qualité et la valeur nette de leur propriété actuelle achetée à petit prix il y a plusieurs années servira de levier pour acquérir un condo de moyen à haut de gamme. • Vers un âge plus avancé, le volet qualitatif a permis d’identifier un intérêt pour une approche s’apparentant à une petite commune où des amis de longue date pourraient partager les services communs tout en bénéficiant d‘espaces privés. Bien que cette idée soit séduisante sur papier, elle promet de faire face à plusieurs contraintes. Toutefois, nous croyons qu’elle mérite réflexion et qu’elle pourrait peut-être rejoindre un marché si elle est bien pensée. • Élément non négligeable, un baby-boomer sur trois (32 %) montre de l’intérêt pour une maison de type intergénérationnelle. La possibilité de vivre avec un de ses enfants est bien réelle et pourrait représenter une belle opportunité pour l’industrie.

  15. LES RÉSULTATS DÉTAILLÉS À des fins de simplification, l’appellation baby-boomers utilisée dans le présent rapport se réfère à l’ensemble des répondants âgés entre 45 et 74 ans. Le segment plus âgé (65-74 ans) se comporte généralement comme le « cœur » des baby-boomers (45-64 ans); des précisions sont apportées lorsque leur comportement diffère.

  16. LA SITUATION RÉSIDENTIELLE ACTUELLE

  17. Les caractéristiques de la résidence actuelle LA SITUATION RÉSIDENTIELLE ACTUELLE - D’IMPORTANTES DIFFÉRENCES SELON L’ÂGE • En moyenne, les baby-boomers possèdent leur résidence actuelle depuis 17 ans. • Cette durée est directement reliée à l’âge, puisqu’elle tombe à 12 ans pour les 45-54 ans et qu’elle grimpe à 22 ans pour la tranche des 65-74 ans. Comme nous le verrons plus loin, les boomers ont des tendances extrêmement sédentaires. • La composition des ménages varie également selon l’âge : si le foyer moyen compte 2,2 personnes, il monte à 2,6 ans pour les plus jeunes baby-boomers et chute à 2,0 pour les 55-64 ans. • Près de deux tiers des baby-boomers interrogés (65 %) ont acheté leur résidence usagée. • Cette proportion grimpe à 77 % pour les 45-54 ans et chute en revanche à 53 % pour les plus âgées (65-74 ans). Base : ensemble des répondants

  18. Les caractéristiques de la résidence actuelleDifférences significatives L’ANNÉE D’ACHAT DE LA RÉSIDENCE ACTUELLE VARIE EN FONCTION D’UN TRÈS GRAND NOMBRE DE VARIABLES • Par exemple, les propriétaires de condos/lofts possèdent leur propriété actuelle depuis 2002 en moyenne, soit 9 années de moins que l’ensemble des répondants à l’étude (tableau de gauche). • Dans la même veine, les acheteurs compulsifs de résidences, soit 4 et plus jusqu’à présent, possèdent également leur maison depuis moins longtemps, soit une dizaine d’années en moyenne (2000). • À l’inverse, les sédentaires (une seule maison achetée à vie) la possèdent depuis plus longtemps en moyenne, donc 23 ans ou un achat en 1987.

  19. Les caractéristiques de la résidence actuelleDifférences significatives LA TAILLE DU MÉNAGE VARIE EN FONCTION D’UN TRÈS GRAND NOMBRE DE VARIABLES ÉGALEMENT • Les propriétaires de condos/lofts ont également les plus petites tailles de ménage (1,5 c. une moyenne de 2,2 – tableau de gauche). • À l’opposé, les ménages avec enfants à la maison (3,4) et les plus jeunes boomers, soit ceux de 45-54 ans, ceux habitant dans un plex ou ayant les revenus les plus élevés ont une taille de ménage plus élevée que la moyenne (2,6 c. une moyenne de 2,2 pour l’ensemble de l’échantillon). • Enfin, des écarts importants sont également observés sur la propension à avoir acheté sa résidence actuelle neuve ou existante. À nouveau, les propriétaires de condos / lofts ont majoritairement acheté leur propriété neuve (52 % c. une moyenne de 35 % dans l’échantillon). • À l’opposé, les propriétaires de plex ont pratiquement tous acheté de l’existant (98 %) démontrant ainsi qu’il s’en construit très peu au Québec depuis plusieurs années.

  20. Le type de résidence actuellePlace aux maisons individuelles détachées LE TYPE DE PROPRIÉTÉ POSSÉDÉE PRÉSENTEMENT EST TRÈS CORRÉLÉ AVEC LA RÉGION • Les trois quarts desbaby-boomers interrogés (73 %) possèdent une maison individuelle. • Cette proportion est en ligne avec la moyenne québécoise observée parmi les propriétaires de leur lieu de résidence (76 %). • Cette proportion est très variable selon les régions, puisqu’elle tombe à 50 % et 59 % pour les habitants de la région de Montréal et de Québec respectivement; elle grimpe en revanche à 87 % pour les répondants habitant dans le reste du Québec. • Les condos, plex et maisons en rangée ou jumelées sont par ailleurs surreprésentés à Montréal et sous-représentés dans le reste de la Province (hors Québec RMR). Base : ensemble des répondants * : par convention, les différences significatives ne sont pas calculées lorsque n<30

  21. Le type de résidence actuelleDifférences significatives Les différents tableaux de cette page présentent les nombreux écarts observés et fort intéressants quant au type de maison possédée.

  22. Les motifs de choix de la résidence actuelleL’environnement et la proximité avant tout QA5 Si vous pouviez identifier une ou deux raisons principales qui vous ont fait choisir cette propriété dans ce quartier bien précis. En d’autres mots, pourquoi cette maison à cet endroit? UN COMPROMIS ENTRE UN ENVIRONNEMENT CALME ET LA PROXIMITÉ DES SERVICES • Les motivations qui poussent la grande majorité des baby-boomers à s’installer dans un lieu précis sont doubles : • D’une part, la recherche d’un environnement calme, agréable et proche de la nature (50 % des mentions); • D’autre part, un quartier central et proche des services, du travail, de l’école ou encore du transport en commun (55 %, soit 42 % des mentions liées à la proximité et 13 % de mentions liées à l’emplacement). Il s’agit donc d’un véritable tour de force que de parvenir à combiner des objectifs en apparence aussi différents. • Les qualités intrinsèques de la maison ne sont mentionnées que par un quart des répondants comme motif de choix de leur lieu de résidence actuel : on choisit son environnement avant de choisir sa maison ! Note au lecteur : Les éléments cumulant moins de 2 % des mentions ne sont pas présentés dans ce tableau. Le total peut excéder 100 % car les répondants pouvaient mentionner plus d’un élément. Base : ensemble des répondants

  23. L’appréciation générale de la résidence actuelleet les améliorations prioritaires de la résidence actuelle QA7 Quelle est votre appréciation générale de votre propriété actuelle? QA6 Si vous pouviez améliorer une chose en priorité à votre propriété actuelle, qu’est-ce que cela pourrait être? n = 605 Moyenne 8,6 UN NIVEAU DE SATISFACTION TRÈS ÉLEVÉ À L’ÉGARD DE SA RÉSIDENCE • Interrogés sur leur appréciation générale de leur propriété actuelle, plus de la moitié des baby-boomers lui accordent une note de 9 ou 10! La note moyenne est de 8,6 sur 10, une note très élevée qui confirme l’attachement de cette génération à leur résidence qui semble très bien correspondre à leurs attentes. • Les baby-boomers ont avancé un grand nombre d’améliorations potentielles pour leur propriété actuelle. Parmi celles-ci, l’aménagement du terrain extérieur, ainsi que la rénovation de la cuisine, de la salle de bainet du sous-sol apparaissent en tête des priorités. Base : ensemble des répondants Note au lecteur : pour la question QA6, les éléments cumulant moins de 2 % des mentions ne sont pas présentés dans ce tableau. Le total peut excéder 100 % car les répondants pouvaient mentionner plus d’un élément.

  24. Les rénovations passées de la résidence actuelle QA8 Avez-vous procédé à des travaux de rénovation importants à votre propriété actuelle depuis que vous l’habitez? On exclut les petits travaux d’entretien fait ici et là. QA9 Parmi la liste suivante, de quel type de travaux s’agissait-il? n = 605 LA MAJORITÉ DES PROPRIÉTAIRES ONT DÉJÀ FAIT DES RENOVATIONS MAJEURES À LEUR RÉSIDENCE ACTUELLE • Plus des trois quarts des baby-boomers interrogés (76 %) ont déjà procédé à des travaux de rénovation importants depuis qu’ils ont emménagé dans leur résidence actuelle. • C’est avant tout la toiture qui a fait l’objet de travaux (48 %), suivie de la rénovation de la salle de bain ou de la cuisine (39 % dans les deux cas) et de travaux paysagers (35 %). Base : ensemble des répondants

  25. L’appréciation générale de la résidence actuelleet les rénovations passées de la résidence actuelle Les deux tableaux ci-contre témoignent que même si la satisfaction demeure généralement élevée, elle fluctue néanmoins selon certains critères. Enfin, même si plus des trois quarts des répondants ont fait des rénovations majeures à leur propriété actuelle, cela demeure l’exception pour les condos / lofts (36 %).

  26. Le parcours résidentiel des dernières années

  27. Le parcours résidentiel des dernières années Une cohorte essentiellement sédentaire PEU DE CHANGEMENTS DE RÉSIDENCE DANS LE PASSÉ • En moyenne, les baby-boomers n’ont possédé qu’un peu plus de 2 résidences au cours de leur vie (2,3 exactement). • De plus, près de quatre répondants sur 10 (38 %) n’ont jamais possédé d’autre résidence (principale ou secondaire) à part leur résidence actuelle. • À l’inverse, seul un cinquième d’entre eux (19 %) en ont possédé quatre ou plus. • À noter : 8 % des répondants possèdent ou ont possédé également une résidence secondaire. • Le nombre de résidences possédées varie sensiblement selon plusieurs variables : • L’âge : les plus jeunes baby-boomers (45-54 ans) semblent encore plus sédentaires, avec 44 % d’entre eux n’ayant possédé qu’une seule résidence au cours de leur vie (moyenne = 2,0). Ce sédentarisme relatif est appelé à changer bien entendu au cours des prochaines années. À l’inverse, la cohorte suivante (55-64 ans) a davantage déménagé, avec une moyenne de 2,6 propriétés au cours de leur vie. • La région : les habitants de la région de Québec n’ont possédé que 2,0 propriétés en moyenne au cours de leur vie et seuls 8 % d’entre eux en ont possédé 4 ou plus (contre 16 % à Montréal et même 23 % dans le reste de la province). • Le type de foyer : de manière naturelle, la composition du foyer et la présence ou non d’enfants influencent fortement le nombre de propriétés possédées. Les ménages n’ayant pas eu d’enfant sont ainsi significativement plus nombreux à n’avoir possédé qu’une seule propriété (51 %), tandis que ceux dont les enfants ont quitté la maison sont significativement plus nombreux à avoir possédé 4 résidences ou plus (26 %).

  28. Le nombre total de propriétés achetées QB1 Jusqu’à ce jour, combien de propriétés avez-vous achetées dans votre vie? Moyenne TOTAL 2,3 2,0 2,6 2,4 2,3 2,0 2,4 2,0 2,0 2,6 ÂGE é ê ê ê é é RÉGION é ê ê ê é TYPE DE MÉNAGE é ê é ê ê ê é é Base : ensemble des répondants

  29. La propriété achetée juste avant la résidence actuelle

  30. La propriété achetée juste avant la résidence actuelle LA PROPRIÉTÉ ACHETÉE AVANT LA RÉSIDENCE ACTUELLE- D’IMPORTANTES DIFFÉRENCES SELON L’ÂGE • Les baby-boomers ayant possédé une résidence avant leur résidence actuelle en ont été propriétairesen moyenne à partir de 1986 et pour une durée de 11,2 ans en moyenne. • À l’image de la résidence actuelle, ces résultats sont directement reliés à l’âge : la durée moyenne tombe en effet à 8,5 ans pour les 45-54 ans, alors qu’elle grimpe à 15 ans pour la tranche des 65-74 ans. • Ci-dessous, quelques écarts observés en fonction de différentes variables clés. Base : Répondants ayant possédé plus d’une résidence principale

  31. La propriété achetée juste avant la résidence actuelle (suite) LA PROPRIÉTÉ ACHETÉE AVANT LA RÉSIDENCE ACTUELLE – D’IMPORTANTES DIFFÉRENCES SELON LA RÉGION • À l’image de la résidence actuelle, la résidence précédente des trois quarts desbaby-boomers interrogés (74 %) était une maison individuelle. • Cette proportion est très variable selon les régions, puisqu’elle tombe à 57 % pour les habitants de la région de Montréal et qu’elle monte à 85 % pour les répondants habitant dans le reste de la province, hors région de Québec. • Les maisons en rangée ou jumelée sont par ailleurs surreprésentées à Montréal et sous-représentées dans le reste de la Province (hors Québec RMR). Base : Répondants ayant possédé plus d’une résidence principale

  32. La propriété achetée juste avant la résidence actuelleDifférences significatives

  33. La propriété achetée juste avant la résidence actuelle (suite) DEUX MAISONS USAGÉES POUR UNE EXISTANTE • Toujours dans la lignée de leur résidence actuelle, les deux tiers des baby-boomers interrogés (67 %) ont acheté leur précédente résidence usagée. • Cette proportion tombe à 51 % pour les répondants de la région de Québec. • La taille moyenne du ménage a légèrement diminué entre le moment où ils ont emménagé dans cette résidence (3,2 personnes en moyenne) et le moment où ils l’ont quittée (2,8). Ceci ne donne toutefois aucune indication sur les évènements ayant eu lieu durant la période passée dans cette résidence (arrivée d’enfants, mariage, séparation, etc.) • La taille du ménage varie également selon la région : dans la région de Montréal, la proportion de foyers unipersonnels est en effet signifi-cativement plus élevée (13 %, c. 6 % à Québec RMR et 3 % pour le reste de la province), tandis que celle des foyers de 3 personnes et plus tombe à 53 %). • À noter que 40 % des baby-boomers ont changé de région au moment de l’achat de leur résidence actuelle. Base : Répondants ayant possédé plus d’une résidence principale

  34. La propriété achetée juste avant la résidence actuelleDifférences significatives Les tableaux de cette page montrent les variations de proportions obtenues selon que la maison précédente ait été achetée neuve ou usagée et selon la région où elle se trouvait comparativement à la résidence actuelle.

  35. La propriété achetée juste avant la résidence actuelle (suite) P1a8 Et quelle serait la raison principale pour avoir quitté cette propriété? LES « CHANGEMENTS DE VIE » SONT LES PRINCIPAUX MOTIFS DE CHANGEMENT DE RÉSIDENCE • Pour plus du quart des baby-boomers interrogés (27 %), le motif de départ de leur précédente résidence est lié à un « changement de vie » : • Changement d’état civil (divorce mariage, etc. = 17 %); • Conséquence de ces changements : résidence trop grande suite à une séparation ou au départ des enfants, etc. = 10 %). • Parmi les autres motifs de départ, on retrouve le rapprochement du lieu de travail (13 %) ou encore la recherche de plus d’espace (10 %). n = 352 Le total peut excéder 100 % car les répondants pouvaient mentionner plus d’un élément. Base : Répondants ayant possédé plus d’une résidence principale

  36. Le parcours futur

  37. Les caractéristiques de la résidence future Des perspectives futures encore imprécises UNE VOLONTÉ DE DEMEURER LONGTEMPS DANS LA RÉSIDENCE ACTUELLE • En moyenne, les baby-boomers interrogés ne comptent pas quitter leur résidence actuelle avant près de 14 ans (13,7 exactement). Fait à souligner, cette moyenne demeure sensiblement la même à travers les groupes d’âge (14,3 pour les 45-54 ans, 13,6 pour les 55-64 ans et 13,2 pour les 65-74 ans). Globalement, un tiers d’entre eux envisagent même de demeurer dans cette résidence 20 ans ou plus. • Les résidants de Montréal, ainsi que les boomers les plus jeunes (45-54 ans) envisagent un changement de résidence à plus court terme : ils sont en effet significativement plus nombreux à envisager un départ dans moins de 10 ans (37 % et 34 %, respectivement) UNE VISION DE L’AVENIR QUI DEMEURE ASSEZ FLOUE • Près de six baby-boomers sur dix (59 %) envisagent de déménager dans une résidence avec moins de pieds carrés. À noter que près d’un sur cinq (17 %) n’estpas en mesurede répondre à cette question. • Près d’un tiers des répondants (31 %) ignorent pour le moment s’ils loueront ou achèteront leur prochaine résidence. Ceci confirme donc que la vision d’une large proportion des baby-boomers sur leur avenir résidentiel apparait encore largement imprécise. • À noter que seuls quatre baby-boomers propriétaires sur 10 envisagent d’acheter, tandis que 28 % d’entre eux envisagent de louer. • De plus, parmi les baby-boomers envisageant d’acheter leur prochaine résidence, près de quatre sur dix (39 %) ne savent pas s’ils l’achèteront neuve ou usagée. • Une proportion significativement supérieure des catégories de répondants suivantes envisagent d’acheter leur prochaine résidence : répondants de 45-54 ans (68 %), résidants de Montréal RMR (55 %) et de Québec RMR (51 %)

  38. Les caractéristiques de la résidence future QC1 Encore combien d’années environ prévoyez-vous demeurer dans votre résidence actuelle? QC5 Au meilleur de votre connaissance, votre prochaine résidence aura… n = 605 n = 605 Moyenne 13,7 ans QC3 Comptez-vous acheter ou louer cette propriété? QC4 A priori, comptez-vous acheter cette propriété neuve ou usagée? n = 605 n = 301 Base : Ensemble des répondants

  39. Les caractéristiques de la résidence future Base : Ensemble des répondants

  40. Les caractéristiques de la résidence futureDifférences significatives

  41. Le type de résidence future QC2 De quel type de propriété s’agit-il? n = 605 Type de propriété n = 150 Bungalow (un étage + sous-sol) 60 % Cottage (2 étages et plus) 12 % Niveaux multiples (split-level) 6 % Je ne sais pas 22 % Type d’immeuble n = 169 Immeuble de 4 étage ou moins 55 % Immeuble de 5 à 9 étages 11 % Immeuble de 10 étages et plus 8 % Je ne sais pas 26 % Type de multiplex n = 14 Duplex 46 % Triplex 33 % Autre 5 % Je ne sais pas 16 % Base : Ensemble des répondants UNE LARGE PROPORTION DES BABY-BOOMERS INTÈGRENT LA MAISON DE RETRAITE DANS LEUR PERSPECTIVE RÉSIDENTIELLE FUTURE • Quatre baby-boomers sur dix (40 %) estiment que leur prochaine résidence sera une résidence pour personnes retraitées. Il s’agit d’une proportion importante, qu’il convient toutefois de prendre avec précaution. • Cette information vient en effet confirmer les conclusions précédentes : on souhaite demeurer le plus longtemps possible dans sa résidence actuelle, tant que son état de santé le permet. • Mais lorsque la perte d’autonomie deviendra trop importante, la solution de la résidence pour personnes retraitées apparaitra sans aucun doute plus pertinente. • Il semble en effet que ce type de résidence constitue davantage une solution de dernier recours qu’un réel choix volontaire. • Parallèlement, près de la moitié des baby-boomers envisagent la maison individuelle détachée (23 %) ou le condo (22 %) comme prochaine résidence.

  42. Le type de résidence future Base : Ensemble des répondants

  43. Le type de résidence futureDifférences significatives Les tableaux de cette page montrent les variations de proportions obtenues en fonction du type de propriété envisagée pour le futur. Ils permettent de faire plusieurs constats, notamment : • La maison de retraite, qui compte pour 40 % des intentions futures, monte à 75 % si on souhaite louer la prochaine résidence et seulement 4 % lorsqu’on souhaite acheter. • La maison individuelle, qui représente 23 % des intentions futures, grimpe à 48 % et 37 % respectivement selon que l’on considère acheter la prochaine résidence ou vivre à la campagne. Elle semble incompatible avec la location (2 %). Base : Ensemble des répondants

  44. La localisation de la résidence futureUne tendance à la sédentarité UNE VOLONTÉ DE NE PAS TROP S’ÉLOIGNER DU LIEU ACTUEL DE RÉSIDENCE • La majorité des baby-boomers interrogés semblent sédentaires : plus des deux tiers d’entre eux (68 %) prévoient que leur prochaine résidence sera dans la même région (29 %), la même ville (27 %), voire le même quartier (12 %) qu’actuellement. • À noter toutefois qu’environ un quart ne savent pas encore où se situera cette prochaine résidence, ce qui s’explique par le fait que beaucoup n’envisagent pas de déménager avant plusieurs années. • Il semble que les habitants de Québec soient encore davantage attachés à leur ville (43 % estiment y demeurer) et même à leur quartier (19 %). UN STATU QUO SUR LE TYPE D’ENVIRONNEMENT • Les répondants ont été interrogés sur le type d’environnement dans lequel ils estiment habiter aujourd’hui, ainsi que celui dans lequel ils envisagent d’habiter dans le futur. • Il ne semble pas y avoir de grandes mutations territoriales à prévoir : on s’aperçoit au contraire que le portrait est relativement identique dans la situation actuelle et dans le futur : • Plus du tiers des répondants (39 %) estiment habiter dans une ville de banlieue (de Montréal ou de Québec) et une proportion similaire (34 %) envisage y habiter dans le futur. • La proportion des répondants estimant habiter à la campagne (24 %) et dans une agglomération régionale (21 %) est relativement équivalente, soit environ un cinquième du total. Là encore, cette distribution semble se maintenir dans le futur (22 % et 18 %, respectivement). • Enfin, on notera que la proportion des répondants envisageant de vivre au centre-ville pour leur prochaine résidence (13 %) est égale à celle de ceux y habitant actuellement.

  45. La localisation de la résidence future QC6 Quel serait l’endroit le plus probable où pourrait se retrouver cette propriété? n = 605 A14 Diriez-vous que vous résidez ... QC7 Et dans quel type d’environnement se trouvera le plus probablement votre résidence? n = 605 Base : Ensemble des répondants

  46. La localisation de la résidence futureDifférences significatives Les deux tableaux de gauche portent sur le lieu de la prochaine résidence. On y découvre que les campagnards seront plus nombreux que la moyenne à vouloir rester dans la même région (47 %), mais pas nécessairement dans la même ville (7 %). Les deux tableaux de droite portent plus spécifiquement sur l’environnement de la prochaine résidence. On y découvre que les banlieusards seront plus nombreux que la moyenne à vouloir rester en banlieue (66 %) et que ceux demeurant présentement au centre-ville seront très peu intéressés par la banlieue (8 %).

  47. La localisation de la résidence future Base : Ensemble des répondants

  48. La perception de l’avenir résidentiel Des perceptions variables selon la région et le type de ménage UN ATTRAIT MODÉRÉ POUR LES TOURS DE CONDOS ET POUR LE CENTRE-VILLE • Près des trois quarts des baby-boomers interrogés (72 %) ne se « verraient jamais dans une tour à condos ». • Naturellement, cette proportion varie selon la région (elle tombe à 64 % dans la région de Montréal et grimpe à 77 % dans le reste de la province, hors Québec) et selon le type de ménage (ménages sans enfant = 62 %). • De plus, les deux tiers des répondants (67 %) estiment qu’il est « hors de question [qu’ils habitent] au centre-ville ou la périphérie immédiate du centre-ville de Montréal ou de Québec ». • Cette proportion, cohérente avec les résultats précédents sur la distribution des répondants selon le type d’environnement, varie bien-sûr grandement en fonction de la région : une proportion significativement inférieure des habitants des régions de Montréal et de Québec sont d’accord avec cet énoncé (57 % et 44 % respectivement), tandis que plus des trois quarts des habitants du reste du Québec (76 %) sont d’accord avec cet énoncé. • À l’image de l’énoncé relatif aux tours de condos, on observe que les ménages sans enfant sont également moins fermés à l’idée d’habiter en centre-ville : 55 % d’accord avec l’énoncé, contre 71 % pour les ménages avec enfants. LES CONDOS FONT PARTIE DES OPTIONS ENVISAGÉES • Tel que mentionné précédemment et contrairement à certaines idées reçues, plus de la moitié des baby-boomers pourraient s’imaginer habiter en condo (seuls 45 % sont d’accord avec l’énoncé « Je ne me verrais jamais habiter dans un condo »). • Là encore, une proportion significativement inférieure des répondants des régions de Montréal (38 %) et Québec (31 %), ainsi que des ménages sans enfant (35 %) se disent d’accord avec cet énoncé. • À l’inverse, les répondants les plus âgés (65-74 ans) apparaissent significativement plus réticents à vivre en condos, 53 % d’entre eux se disant d’accord avec cet énoncé.

  49. La perception de l’avenir résidentiel QC8 Voici quelques énoncés d’accord relatifs à comment vous voyez l’avenir sur le plan résidentiel. Simplement indiquer votre degré d’accord avec chacun. Base : Ensemble des répondants

  50. La perception de l’avenir résidentiel (suite) QC8 Voici quelques énoncés d’accord relatifs à comment vous voyez l’avenir sur le plan résidentiel. Simplement indiquer votre degré d’accord avec chacun. UN CERTAIN INTÉRÊT POUR UNE MAISON INTERGÉNÉRATIONNELLE • Près d’un tiers des baby-boomers (32 %) aimeraient plus tard habiter avec un de leurs enfants dans une maison intergénérationnelle. Il s’agit d’une proportion élevée, particulièrement du fait que 16 % des répondants n’ont pas d’enfants. • Cet intérêt est toutefois plus limité à Montréal (26 %) et auprès des plus jeunes baby-boomers (45-54 ans = 22 %). • Toutefois, plus de la moitié des baby-boomers (55 %) estiment en toute lucidité que leurs enfants ne souhaiteraient pas habiter avec eux plus tard. Base : Ensemble des répondants

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