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Le tutorat par les pairs au cégep de saint-hyacinthe

Le tutorat par les pairs au cégep de saint-hyacinthe. Plan de la présentation. 1 . Introduction 1.1 La transition secondaire-collégial; 1.2 Les conditions favorisant l’engagement et la réussite scolaire; 1.3 Le Centre d’aide à la réussite et les mesures associées.

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Le tutorat par les pairs au cégep de saint-hyacinthe

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Presentation Transcript


  1. Le tutorat par les pairs au cégep de saint-hyacinthe

  2. Plan de la présentation 1. Introduction 1.1 La transition secondaire-collégial; 1.2 Les conditions favorisant l’engagement et la réussite scolaire; 1.3 Le Centre d’aide à la réussite et les mesures associées. 2. Le tutorat par les pairs au Centre d’aide à la réussite 2.1 Le tutorat par les pairs: quelques précisions;2.2 Le tutorat par les pairs au Cégep de Saint-Hyacinthe ; 2.3 Le recrutement, la formation et la supervision des tuteurs;2.4 La synthèse des bilans de nos tuteurs et des tuteurés;2.5 Le bilan chiffré des activités. 3. Conclusion 4. Bibliographie

  3. Introduction 1.1 La transition secondaire-collégial • Quelques tendances sociales lourdes se manifestent (Petrella, 2000; Caouette, 1997); • L’hétérogénéité des groupes, la diversité des profils et des besoins, le type d’engagement et les enjeux multiples aux plans identitaire, professionnel et scolaire complexifient notre travail; • Des étudiants différents occupent nos classes (Roy, 2006; Gingras et Terrill, 2006; Belleau, 2001); • Selon Gingras et Terrill(2006) et le Conseil supérieur de l’éducation (2002), les étudiants arrivent au collège avec un projet scolaire mal défini, une représentation plus ou moins claire de leurs potentialités et de leur avenir; • La transition secondaire-collégial d’hier à aujourd’hui.

  4. Introduction 1.2 Les conditions et les pratiques éducatives qui favorisent l’engagement Selon les conclusions de l’étude DEEP (Carrefour de la réussite au collégial, 2009), six particularités caractérisent les institutions efficaces: • Une mission vivante et une philosophie éducative dynamique et claire partagée par tous les membres du personnel; • L’apprentissage étudiant au cœur des préoccupations institutionnelles; • Un milieu adapté à l’enrichissement éducatif; • Un cheminement clair et précis menant à la réussite éducative; • Une culture d’amélioration continue; • Une responsabilité partagée pour la qualité de l’éducation et le succès de l’étudiant.

  5. Introduction Par ailleurs, quelques pratiques éducatives efficaces méritent d’être soulignées: • Un haut niveau de défi scolaire: attentes élevées et explicites ; • L’apprentissage actif et la collaboration : tutorat par les pairs, travail coopératif, projets, stages, alternance travail-étude; • Les interactions enseignants et étudiants : discussions relatives à l’orientation et au choix de carrière, échanges d’idées, rétroactions, participation aux activités ou aux comités; • Les expériences éducatives enrichissantes : bénévolat, stages, TIC; • Un milieu soutenant : outils pour faciliter la transition, tutorat par les pairs, dépistage des étudiants à risque; • Un enseignement explicite (Gauthier et al.) des apprentissages de base pour développer les compétences cognitives et affectives.

  6. Introduction Ce qui se dégage d’une vaste étude réalisée au Québec par Barbeau (2006) confirme l’efficacité des mesures d’aide à la réussite mises en place dans plusieurs collèges : « Pour toutes les autres interventions, qu’elles soient de type pédagogique ou socioaffectif ou mixte, qu’elles favorisent un enseignement/apprentissage individuel, collaboratif ou un jumelage des deux, qu’elles expérimentent des approches ou des outils pédagogiques particulières, qu’elles n’utilisent pas de TIC, qu’elles encadrent de façon préventive les élèves à risque, qu’elles soient réalisées par un professionnel, un enseignant ou une équipe d’intervenants, qu’elles soient réalisées auprès des élèves du secteur technique ou du secteur pré-universitaire, on observe peu de différences dans l’efficacité des interventions, et cette efficacité est positive. » Pour expliquer ce fait, Barbeau (2006) y va d’une hypothèse : « Selon nous, le fait de penser, de planifier une intervention pédagogique particulière sensibilise encore plus l’intervenant aux élèves, à leurs caractéristiques, à leurs difficultés et permet peut-être d’intervenir avec plus d’efficacité. Le fait de mettre en place une intervention particulière crée possiblement chez l’enseignant une plus grande attention à la situation pédagogique et permet peut-être le développement d’une meilleure relation affective avec les élèves. »

  7. Introduction 1.3 Le Centre d’aide à la réussite au Cégep de Saint-Hyacinthe • Le Centre d’aide à la réussite (CAR) : évaluation et références,accompagnement individualisé (méthodologie du travail intellectuel, organisation, gestion du stress), animation d’ateliers d’aide à la réussite, diffusion de feuillets d’aide à la réussite, tutorat par les pairs (en mathématiques, chimie, physique, biologie, anglais, espagnol, informatique et autres cours spécifiques à chaque programme); • Le Centre d’aide en français : évaluation des besoins et accompagnement individualisé, consultation, documentation, préparation à l’épreuve uniforme de français (EUF), tutorat par les pairs; • Les centres d’aide disciplinaires: en mathématiques, chimie, physique, philosophie, informatique, langues, biologie.

  8. Introduction Objectifs du CAR • Créer un lieu de convergence des interventions liées à la réussite scolaire; • Soutenir les étudiants dans leur formation; • Faciliter le passage du secondaire au collégial; • Contribuer au développement d’un réseau d’entraide et de soutien par les pairs; • Élaborer des projets adaptés aux besoins des étudiants et des enseignants; • Faciliter la concertation et la réflexion des divers acteurs du Collège au regard de la réussite.

  9. Le tutorat par les pairs au Cégep de Saint-Hyacinthe 2.1 Le tutorat par les pairs Définition (Chamberland et coll, 2006): Jumelage d’un apprenant (tuteur) à un ou quelques autres apprenants (tuteurés) Forme d’individualisation de l’enseignement qui peut prendre différentes formes: • Forme individuelle: un à un; • Forme par petits groupes: tuteur responsable de quelques apprenants.

  10. Le tutorat par les pairs au Cégep de Saint-Hyacinthe Avantages: • Offre un enseignement individualisé adapté aux besoins et au rythme d’apprentissage; • Permet le rattrapage sans provoquer l’ennui de ceux qui maîtrisent la matière; • Facilite la communication du contenu; • Favorise les contacts et s’avère peu coûteux; • Permet au tuteur de parfaire ses connaissances et de développer son leadership.

  11. Le tutorat par les pairs au Cégep de Saint-Hyacinthe Désavantages • Peut être soumis au manque de compétences du tuteur; • Ne s’applique qu’à certains éléments du cours; • Peut entraîner des problèmes de discipline si la mesure est imposée; • Peut entraîner des problèmes légaux (sécurité: apprentissages moteurs, manipulation de matériel ou d’équipement dangereux).

  12. Le tutorat par les pairs au Cégep de Saint-Hyacinthe Conditions: • Former les tuteurs; • Établir très clairement ce qui est attendu des tuteurs (processus à appliquer) et des tuteurés; • Superviser le tutorat; • Si possible, éviter de cantonner les étudiants dans un seul rôle.

  13. Le tutorat par les pairs au Cégep de Saint-Hyacinthe 2.2 Le tutorat par les pairs au cégep de Saint-Hyacinthe Objectif initial: Par la mise en place d’une culture d’entraide et de soutien, augmenter le taux de réussite aux cours et, ultimement, le taux d’obtention des diplômes dans certains secteurs à risque : les cours de mise à niveau (mathématiques, chimie et physique), les cours de formation générale (français, anglais) et les cours de certains secteurs techniques (biologie).

  14. Le tutorat par les pairs au Cégep de Saint-Hyacinthe 2.3 Le recrutement, la formation et la supervision des tuteurs 2.4 La synthèse des bilans de nos tuteurs et des tuteurés 2.5 Le bilan chiffré des activités pour l’année 2011-2012 • 96 tuteurs actifs; • 599 jumelages réalisés (3295 heures); • Plus de 10 % de la population étudiante desservie; • Taux de réussite qui s’apparentent au taux moyen (près de 80 %); • Baisse des taux de réussite des étudiants jumelés depuis l’arrivée des étudiants de la réforme.

  15. Le tutorat par les pairs au Cégep de Saint-Hyacinthe

  16. Conclusion 3. Conclusion Cyrenneet Lacombe, dans leur rapport de recherche produit en 1997, confirment le bien-fondé de certaines décisions prises dès la mise en place de notre projet : • Le fait que l’encadrement en tutorat doit se poursuivre au-delà du premier trimestre; • Le fait de ne pas imposer cette mesure à l’étudiant; • Le fait de sélectionner nos tuteurs en fonction des habiletés spécifiques en relation d’aide (sens de l’écoute, de l’empathie, du respect); • Le fait de jumeler les étudiants au hasard. Des conditions fondamentales ont contribué au succès de cette mesure: • L’existence d’un local central, facilement accessible et bien identifié; • Une organisation physique du local qui soit chaleureuse et propice au travail d’équipe; • Une ressource permanente à l’accueil; • L’accessibilité à du matériel adéquat.   Bref, le tutorat par les pairs répond aux besoins des étudiants à risque d’échec. Son succès est indéniable et sa popularité croissante.

  17. Conclusion « L’être humain ne fuit pas le travail, mais le non-sens et l’ennui. S’il se prend au jeu de l’apprentissage, s’il trouve du plaisir dans l’activité elle-même, il ne sera avare ni de son temps, ni de son énergie. » (Philippe Perrenoud, 2004)

  18. Bibliographie BARBEAU, D. (2006). Une méta-analyse sur la réussite au collégial. Document présenté au 26e colloque de l’AQPC, juin 2006. BELLEAU, J. (2001). « Si je prends l’escalier au lieu de l’ascenseur, ça compte-tu? » ou Le collégien : éléments d’un portrait. Pédagogie collégiale, vol. 15, n° 1, 16-20. CAOUETTE, C. (1997). Éduquer. Pour la vie ! Écosociété. CARREFOUR DE LA RÉUSSITE AU COLLÉGIAL (2009). Conditions et pratiques éducatives qui favorisent l’engagement de l’étudiant et le succès dans ses études, Cadre de référence inspiré du projet de recherche DEEP. CHAMBERLAND, G. ET COLL. (2006). 20 formules pédagogiques, Presses de l’Université du Québec CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ÉDUCATION (2008). Avis, Au collégial, l’engagement étudiant dans son projet de formation : une responsabilité partagée avec les acteurs de son collège, gouvernement du Québec. CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ÉDUCATION (2002). Au collégial : l’orientation au cœur de la réussite. Avis au Ministre de l’Éducation. Québec : Gouvernement du Québec. GAUTHIER et COLL. (2005). Quelles sont les pédagogies efficaces ? Un état de la recherche. Les cahiers du débat, Fondation pour l’innovation pédagogique. GINGRAS, M., TERRILL, R (2006). Passage secondaire-collégial: Caractéristiques étudiantes et rendement scolaire : dix ans plus tard, SRAM. PETRELLA, R (2000). L’éducation victime de cinq pièges. À propos de la société de la connaissance, Montréal, Éditions Fides. ROY, J. (2006). La réussite scolaire : intervenir selon une perspective sociale. Pédagogie collégiale, vol. 20, n° 1.

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